852 notes dans la catégorie "Libraires"

ePagine : les libraires placent les bornes

Borne_aal_bastille Après l'expérience de la librairie Doucet au Mans, six librairies parisiennes placent des bornes pour vendre des livres numériques directement dans l'espace de la librairie. N'hésitez pas à aller les découvrir! En attendant les milles bornes! Tous les détails sur le blog d'ePagine.

PS: eBouquin a testé une borne à la Librairie L'Arbre à Lettres à Bastille.


France Loisirs: un livre électronique Oyo pour bientôt

Première annonce en direct de Frankfurt (cela ne devrait pas être la seule!), France Loisirs et Chapitre.com vont proposer conjointement un livre électronique Oyo déjà distribué par le libraire Thalia, équivalent de la Fnac en Allemagne. Le prix serait de 149€ et devrait commencer en France le 28 octobre prochain. Une annonce importante de la part d'un acteur comme Bertelsmann, acteur incontournable du livre en Europe, qui était resté jusqu'ici très discret sur le sujet. Le livre numérique peut compléter parfaitement les offres actuelles pour ses abonnés tout en bénéficiant de l'appui de ses très nombreux points de ventes. Le Oyo est un modèle 6 pouces s'apuyant sur la technologie SiPix d'écran tactile, disposant également du wifi (via Info-utiles et DigitalReader).


Réussir les casse-têtes

Casse-tete_5 Bons prix, libraires, piratage. Les trois casse-têtes pour les éditeurs selon Nathalie Silbert sur les Echos d'hier. Les débats sont toujours les mêmes depuis plusieurs années. Je me rappelle de ce libraire irlandais exhortant ses confrères français à y aller lors d'une conférence. Lettre morte... On est revenu aux bons vieux temps du démarrage de la musique numérique sauf que pour les disquaires on a eu beaucoup moins de scrupules à l'époque. Pour éviter de se casser la tête, mais cela ne regarde bien évidemment que moi:

- prix: entre 2,99 et 9,99€ (40% de remise minimum sur les versions papier), des prix très près des versions de poche. A quelques euros près vous sautez le pas, quand c'est plus de dix dont il s'agit... Les marchés anglo-saxons, allemands l'ont compris. Les lecteurs attendent cela, il faut aller avec le marché, pas contre le marché; le livre numérique est le livre pas cher de demain, le livre de poche d'hier. J'écarte bien entendu les livres "augmentés" du débat tant les coûts sont pour l'instant importants et le marché encore à construire de toute pièce. On pourra peut-être les vendre quelques euros supplémentaires encore... Tant que l'on n'aura pas compris l'attente sur les prix des lecteurs, on entretiendra avec un gros soufflet (que dis-je une forge!) le troisième point ci-dessous. Actuellement la situation est très claire: on entretient la suspiscion (les s... d'éditeurs), la défiance (allez-vous faire f...) et la recherche sur les réseaux (puisque c'est comme ça).

- libraires: dans la boucle et très vite on le souhaite; avec des grands libraires mais aussi des mutualisations comme ePagine, Dialogues et 1001 libraires. Apple déjà dans la place, Amazon pour bientôt sans doute, le compte à rebours est lancé. La barre est très haute quand on voit le nouveau Kindle.

- piratage: on le contiendra comme on pourra avec des rustines plus ou moins grosses. Abandon des DRM complètement inutiles, on le voit depuis quelques mois. Plusieurs libraires qui vendent eux-mêmes des livres numériques qui me confient qu'ils n'achèteront jamais ces livres-là, c'est dire.


SNE: assises numérique le 21 octobre

Sne Un rendez-vous traditionnel deux fois par an du côté du SNE (Syndicat National de l'Edition), ce sont les Assises Profesionnelles à l'heure numérique. Vous vous souvenez surement de la dernière édition qui avait eu lieu au dernier Salon du Livre (conférences à retrouver ici). La 5ème édition aura lieu le 21 octobre prochain à l'Institut Océanographique de Paris. On se plongera dans la commercialisation du livre numérique avec entre autres le site 1001 libraires, la Fnac et le webmarketing à l'usage des livres. Le programme complet est ici.


1001 libraires, c'est pour fin octobre

1001libraires Rarement un portail professionnel n'aura été si attendu par toute une profession. 1001libraires, le 1er réseau de libraires indépendants sur internet, affiche depuis quelques jours un nouveau logo et une page d'accueil avec des indications. A mettre d'ores et déjà dans vos onglets, au dessus d'Alapage et d'Amazon. Commande en ligne et géolocalisation. Les libraires réunis, c'est le plus grand stock disponible de livres en France et bien réel celui-là! Avec en plus, une bonne place pour le livre numérique. Ouverture fin octobre.

Festival America: le numérique aux Etats-Unis

Arton201-3fe05 A signaler en marge du Festival America qui se déroule du 23 au 26 septembre prochain à Vincennes, une demi-journée profesionnelle le 23 septembre de 16h30 à 18heures autour de la situation du livre numérique aux Etats-Unis avec Dan Simons, P-DG de Seven Stories (New York), Oren Teicher, directeur général de l'association des libraires américains (ABA), Charles Kermarec, P-DG de la Librairie Dialogues (Brest) et Sabine Wiespieser, directrice de Sabine Wiespieser Editeur (Paris). Une bonne façon de prendre la température réelle du marché américain et de comprendre les enjeux d'un marché en avance de deux ans environ par rapport au nôtre. L'annonce complète est ici.

Edistat: statistiques sur l'offre numérique

Edistat A signaler via le blog ePagine une première synthèse du marché français du livre numérique réalisée par Edistat, institut spécialisé en services d’informations et en statistiques pour l’édition et désormais observatoire du livre numérique. Xavier Milon, qui a mené cette étude, analyse dans un premier temps la production éditoriale numérique actuelle, via les premiers livres de la rentrée littéraire notamment; il revient ensuite sur la pratique du téléchargement avant de nous donner quelques informations sur les ventes. Nous en sommes à 55000 oeuvres disponibles en France, parmi les 200 catalogues répertoriés 20% des éditeurs représentent 70% de l'offre, avec un prix moyen de 12,50€ soit une décote de 25% seulement par rapport aux versions imprimées. Les statistiques seront suivies mensuellement.

Un lecteur Oyo chez Thalia

Oyo-1-253x300 La chaine de librairies allemande Thalia vient d'annoncer qu'elle sortira dans quelques semaines son propre lecteur Oyo, 6 pouces, tactile, wifi au prix agressif de 139€. Une version 3G est même prévue. Il s'agit bien entendu de prendre position rapidement face à Amazon qui a en ligne de mire les marchés européens. Souhaitons qu'il en soit de même en France dans les mois à venir... (via DigitalReader).


 


Christian Bourgois en numérique

Logo A signaler les Editions Bourgois qui entrent dans le catalogue ePagine avec cinq premiers titres, notamment une édition de J.R.R. Tolkien, Les Enfants de Hurin qui devraient ravir beaucoup d'inconditionnels de l'auteur. Une pensée à Christian Bourgois qui avait été un ardent promoteur des collections populaires de poche dans les années soixante-dix avec la célèbre collection 10-18 avec des auteurs comme Boris Vian, Jack London, etc. Nul doute qu'il serait sur la brêche aujourd'hui avec le livre numérique.


La rentrée numérique sur ePagine

Rentree Un point sur la rentrée littéraire du côté d'ePagine et son réseau de libraires, les seuls à communiquer sur le sujet, c'est quand même à noter. Beaucoup d'éditeurs jouent le jeu maintenant sans attendre plusieurs mois. Nous avions eu 7% des titres seulement en 2009. La rentrée 2010 sera "aussi" numérique chez beaucoup d'éditeurs, bravo.

Les librairies Canal BD avec Mobilire

MobilireBD Le réseau Canal BD (85 librairies indépendantes) et MobiLire BD annoncent le lancement de leur librairie d'extraits gratuits sur PC et Mac. Des centaines d'extraits gratuits sont déjà disponibles sur CanalBd et Mobilire. "La librairie d'extraits gratuits s'intègre ainsi dans la mise en place, d'ici la fin de l'année, d'une offre globale proposant le plus grands choix de BD numériques sur tous supports. La prochaine étape, pour cette librairie, est de proposer la vente de BD numériques et papiers au sein d'une offre cohérente et complémentaire, en partenariat avec le réseau des libraires Canal BD. Les offres numériques multisupports de Canal BD et de MobiLire BD sont déjà accessibles sur iPhone, iPod Touch, iPad et Android Google. L'offre sur les smartphones et téléphones mobiles sera accessible, dès cet automne, en partenariat avec certains opérateurs de téléphonie mobile. Cette logique vise notamment à répondre aux attentes des lecteurs qui souhaitent que la lecture d'une oeuvre numérique soit compatible sur l'ensemble de leurs supports. Selon Marc Szyjowicz, Président du Groupement des librairies Canal BD: c'est un peu comme l'extension de nos librairies physiques, nos clients peuvent désormais découvrir de nouvelles BD partout où ils le souhaitent".


Découvrez les Contines de Line

Line Si vous voulez trouver de nouvelles lectures pour vos enfants pendant les vacances, à signaler cette boutique en ligne Les Contines de Line spécialement orientée sur le rayon Jeunesse. "Les Contines de Line est une marque déposée en 2006, à l'occasion de l'ouverture d'une librairie spécialisée Jeunesse, par deux amis passionnés de lecture: Sandrine Varnier et Arnault Caparros. Nous avons fermé cette boutique en octobre 2008 pour ouvrir en janvier 2009 le site internet de vente en ligne LesContinesdeLine.com toujours spécialisé jeunesse sur lequel nous proposons des livres, des jeux et depuis peu de la puériculture. Depuis avril 2010 nous proposons, un espace de vente en ligne de livres numériques, pour tous, dans différents domaines (Art, Littérature, Jeunesse...) parmi 30.000 titres choisis dans le catalogue Numilog." Vous pourrez même trouver des Cybook Opus sur une boutique de vente! Deux libraires passionnés à la passion communicante qui, je l'espère, auront le soutien inconditionnel des éditeurs jeunesse pour développer les fonds disponibles!

Le livre numérique en vaste blague

Libraire Un libraire du XIIème arrondissement de Paris...

"Quel est votre sentiment sur le livre numérique?

Je n’y crois tout simplement pas. Les e-readers sont des gadgets destinés aux gens qui ne lisent pas. Je défie quelqu’un de lire sérieusement une seule page dessus. Les éditeurs autant que les libraires s’accordent pour penser qu’il s’agit d’une vaste blague. Il est pour moi hors de question de vendre du numérique et je suis convaincu que le phénomène ne va pas durer. Je nuancerais cependant sur l’utilisation du livre numérique pour la recherche. Là, le livre numérique est un outil de travail. Mais croyez-vous que les traducteurs, par exemple, renoncent aux dictionnaires papier?" (via Actualitte).

Quelque peu enmurré dans les livres et dans ses certitudes. Je lui conseillerais amicalement de consulter seulement quelques groupes Facebook de très gros lecteurs; cette courbe provenant d'un organisme indépendant aussi une vaste blague. Une réalité que l'on peut difficilement nier. Je suis sûr aussi, qu'à l'époque comme beaucoup de libraires, il vilipendait le livre de poche et ne voulait pas en vendre...
 

 


Livre numérique: les pratiques françaises

Beresina J'ai beaucoup de retours autour de moi sur les pratiques de lecture, l'adhésion à des lecteurs à la fois comme l'iPad et les lecteurs eInk. J'avais relayé il y a deux ans déjà le petit calcul qui avait été fait sur le Kindle, le nombre de livres à partir duquel on amortissait l'achat d'un lecteur. C'était 17 titres. Peut-être vous rappelez-vous ce billet? J'ai essayé de refaire cette petite étude (en toute subjectivité) avec quelques éléments chiffrés avec des prix moyens que j'ai pondéré à la fois grand format/poche/occasion/prêt/échange quand il s'agit de l'univers papier et légal/piratage/échange quand il s'agit de l'univers numérique. Le petit tableau ci-dessous synthétise l'ensemble. Il ne repose sur aucune études statistiques mais je pense qu'il n'est pas si éloigné que cela de la réalité. Merci de me donner votre sentiment. A mon avis, un lecteur qui lit plus de deux livres par mois est aujourd'hui interpellé par l'offre du livre numérique, c'est indéniable. La pondération du côté du gratuit est maintenant forte. On a dépassé très largement le domaine des classiques à papa! Un univers clandestin du livre s'organise. Près de 1500 fans sur certains groupes Facebook... D'après mes estimations et quelques sondages réalisés, c'est entre 300 et 500 titres parmi les best-sellers qui circulent déjà sur les réseaux avec une qualité excellente et un format ePub maintenant proposé plus de deux fois sur trois. A la fois scannés et craqués. Les livres scannés sont même souvent de meilleur qualité que ceux proposés par les éditeurs! Un comble. L'offre est exponentielle depuis quelques mois seulement. Entre 30 et 45 jours, c'est le délai où l'on voit apparaître une version pirate d'un best-seller qui vient de sortir. Confirmé d'ailleurs par un éditeur en début de semaine. Le marché du livre numérique en retard en France? Du côté des éditeurs, c'est indéniable. Du côté des consommateurs, les choses vont maintenant très vite. Je fais le pari que dans ce domaine comme dans d'autres, nous allons très bientôt rattraper les pays anglo-saxons, mieux les dépasser du côté de l'offre illégale, nous sommes au pays de Voltaire et de Balzac, non? La France championne mondiale du piratage, aucune raison que cela reste étanche aux livres! Nous sommes bien en train d'attiser (avec un très gros soufflet) les charbons de l'offre illégale avec des réductions de prix d'éditeurs qui attendent une baisse de la TVA qui ne viendra sans doute jamais, des DRM qui nous empoisonnent la vie quand on change de lecteurs (tous les deux ans environ et aucune certitude sur des bibliothèques pérennes), l'absence totale de collections de poche et de pans entiers de l'édition populaire (fantasy, polars, fantastique, science-fiction, les plus piratées évidemment). J'ai même rencontré cette semaine un libraire qui vend du livre numérique et qui me dit qu'il n'en achètera jamais pour lui! (il se reconnaîtra). Bref, on n'a tiré absolument aucun enseignement de ce qui s'est passé dans la musique et on comprendra mieux l'ombre de la Bérésina des éditeurs, la route sera longue pour inverser les pratiques, croyez-moi...

Pratiques


Fnac: nouvelle librairie numérique

Fnac On l'attendait pour le début de l'été, c'est fait, la Fnac vient de refaire sa boutique de livres numériques. Abandonnant le partenariat avec Numilog lancé à l'automne 2008, le premier libraire français a développé sa propre solution. L'espace reste distinct de la librairie papier même si la proposition de la version numérique est faite quand on consulte la fiche papier. C'est dommage. Peut-être raccorderont-ils les deux pour la rentrée? Un tri intéressant, c'est celui par petits prix. Malgré cela, Dialogues, toujours bien la meilleure librairie numérique de France. A noter la boutique de "lecteurs de livres numériques" avec l'arrivée des petits CybookOpus de couleurs, bravo pour la dénomination, loin des liseuses et des ebooks!

Charles Kermarec: un libraire pas dans les nuages

Kermarec IbooksStore d'Apple, EdenReader... Dans le brouhaha actuel, intéressant d'avoir le sentiment d'un libraire impliqué dans le numérique comme Charles Kermarec de la Librairie Dialogues: "Pour autant la solution d’Antoine Gallimard, qui n’exclut pas les libraires, est-elle satisfaisante? Non. Pourquoi? Outre des raisons secondaires (Eden+I-Pad, c’est la limite d’un seul appareil de lecture et d’un seul catalogue) il y a cette raison essentielle: la solution Eden tend à récupérer pour le fournisseur une partie essentielle de la relation client (le compte et l’interface de synchronisation dans le nuage). Quel libraire pourrait se réjouir d’une solution dans laquelle la relation client serait maîtrisée par son fournisseur? C’est mieux que l’inexistence à laquelle nous voue la solution Hachette/ Albin Michel/ Eyrolles. Mais ce n’est pas satisfaisant. Alors quoi? Il reste l’option suivante: les libraires s’entendent. Ils s’entendent tous, entre eux, collaborent (tous: quels que soient leur taille, leurs réseaux, leurs groupements ou chaînes) et développent une solution ouverte, accessible à chacun, permettant à chaque client un accès à tout le catalogue, synchrone sur tous les dispositifs de lecture, ouverte aux ouvrages non vendus par la plateforme pour consolidation de la bibliothèque du client. Le portail de la Librairie et des éditeurs initié par le slf, porté et développé par la société PL2I -dont l’ouverture est prévue en octobre- n’a pour encore pas d’expérience de l’internet. Il n’a pas non plus les compétences internes en matière de numérique propres à lui permettre de se saisir d’un pareil dossier. (si cela avait été le cas cette question du “nuage” aurait été partie intégrante du projet initial!) Nous sommes prêts à avancer en collaboration avec les libraires et les éditeurs sur ce sujet, à participer au développement de la solution qui garantirait une présence commerciale du réseau actuel (libraires, chaînes, plateformes…) sur I-Pad. Avec chacun. Sans exclusive. Sans aucune exclusive. A défaut qu’une entente des revendeurs libraires puisse être envisagée la moins mauvaise des solutions me paraît être de coopérer avec Google." (voir l'ensemble du billet sur son blog).

Dilicom: hub numérique en phase de tests

Dilicom La société Dilicom annonce aujourd'hui dans un communiqué le lancement d'une série de tests de son hub numérique:

"En partenariat avec les plateformes Eden, E-plateforme (Editis), Immatériel et Editions Dialogues, Dilicom met en place un hub dont le principe de base est le même que celui qui régit aujourd’hui le livre physique. C’est un point unique de connexion qui permettra à tous les détaillants de ne développer qu’un seul lien technique pour l’ensemble de leurs fournisseurs. Ce point de convergence répartira tous les flux entrants vers les plateformes propriétaires des contenus. En sens inverse, un seul point pour la diffusion de leurs métadonnées vers les revendeurs sera nécessaire aux distributeurs. Ce n’est ni une plateforme de stockage des fichiers numériques ni un gestionnaire des offres commerciales. C’est donc un opérateur technique dont le rôle sera d’assurer la transmission des flux entre acheteurs et vendeurs." L'objectif est de pallier l'absence d'une plateforme commune des éditeurs comme Libreka en Allemagne par exemple. Le communiqué est ici. Vincent Marty (Dilicom) était longuement revenu sur le site du SLF (Syndicat de la librairie française) sur le rôle d'un hub numérique. L'objectif est ambitieux, reste à savoir s'il sera aussi simple et efficace à mettre en oeuvre pour les libraires et transparent pour les clients; il ne s'agit pas de complexifier des transactions que l'internaute ne supporte plus, on l'a vu récemment dans le déploiement de l'application EdenReader. L'expérience-consommateur, la grande force de lecteurs comme le Nook de Barnes and Noble, le Kindle d'Amazon et l'iPad d'Apple. Il s'agit de jouer dans la même cour que ces gens-là. J'avoue que je ne demande qu'à le croire... Non seulement les libraires ne disposent pas des fichiers, mais en plus, ils ne disposent pas d'un point d'accès unique pour aller les chercher. On rappellera aussi pour mémoire l'absence d'Hachette; Arnaud Nourry, son PDG, ne reconnaissait pas au début de l'année la pertinence d'une telle solution: "Ni Dilicom ni aucune autre instance interprofessionnelle existante ne peuvent répondre à cette mission ni à la nécessité d'aller vite…."

PS: quelques précisions de la part de Vincent Marty:

"Oui, l’intermédiation est totalement transparente pour le lecteur, notre rôle consistant simplement à assurer les transactions entre plateforme et libraire. Le clic d’achat de l’internaute déclenchera une série de requêtes en web service qui aboutiront à la mise à disposition sur le site du libraire ou dans un mail d’un lien de téléchargement. Le tout dans un temps très court; par la suite, si le libraire le souhaite, le hub pourra envoyer le mail à l’internaute pour son compte. Mais cette option n’est pas prévue pour la période de tests.

La mise en place pour le libraire sera très simple; installation d’un module d’accès au web service qui permettra l’accès à toutes les plateformes reliées au hub qui offre 4 fonctions principales:

  • récupération des notices à un rythme fixé par lui (par exemple, il pourra tous les jours demander les mises à jour depuis sa connexion de la veille ou depuis une date précise (max 8jours)
  • vérification avant chaque transaction du prix et de la dispo (optionnel)
  • commande
  • récupération du ou des liens de téléchargement".