852 notes dans la catégorie "Libraires"

Les collections de poche arrivent timidement

Pochothèque On parle des prix des livres numériques pour les nouveautés, beaucoup moins des livres plus anciens déjà disponibles dans des versions de poche. Nous sommes encore bien loin de l'offre de Penguin par exemple avec 2893 titres (dont 2111 au-dessous des 10£)! Si Le Livre de Poche est bien timide avec 91 titres seulement (le compteur est bloqué depuis six mois) et exclusivement des livres d'auteurs classiques libres de droits, d'autres éditeurs en revanche sont plus avancés. Mille et une nuits (246 titres), Harlequin (80 titres), La Musardine, Grasset (Les Cahiers Rouges), Fayard avec des polars, Flammarion avec la collection GF, La Petite Vermillon à la Table Ronde. Avec des prix oscillants entre 1,5 et 8€ plus conformes à ce que les "nouveaux" lecteurs recherchent. Alors, le petit livre pas cher encore pour longtemps en papier?

Le marché québecois en avance

Archam "Aujourd'hui, les ventes de livres numériques représentent déjà 10% des ventes de leur équivalent papier, ce qui représente trois fois la tendance actuelle sur le marché canadien. Donc, il y a déjà une très forte demande". C'est ce que révèle Philippe Laperle, directeur commercial chez Archambault, le libraire québecois qui vient d'ouvrir la plateforme de livres numériques Jelis.ca (via Infopresse).

Charles Kermarec : "You pay peanuts, you get monkeys"

Kermarec A lire absolument le billet de Charles Kermarec de la Librairie Dialogues sur les pratiques des éditeurs à l'égard des libraires pour le numérique. Pas de tabou, ça déballe (les libraires ont l'habitude), c'est du concret sur des choses concrètes: "Et, disons le tout net, alors que les éditeurs/distributeurs clament haut et fort, et il n’y a aucune raison de ne pas les croire, leur soutien aux libraires auxquels ils se disent (et je les crois) très attachés, les contrats de mandat proposés pour la vente de e-books disent très exactement ceci: la librairie est morte." On reste édifié. Rappelez-vous comment les disquaires avaient été lachés, il y a quelques années, avec les dégâts que l'on sait. A ce rythme-là, on en prend le chemin... 

Place des éditeurs sur Dialogues

Librairie-dialogues Première offre élargie à plusieurs plateformes de distribution, c'est Dialogues à Brest qui accueille maintenant les livres numériques de Place des Editeurs (Acropole, Belfond, Convergences, Hemma, Hors Collection, Langue au chat, Le Pré aux Clercs, Omnibus, Presses de la Cité, Solar) avec ceux d'Hachette/Numilog. Ceux de Belfond par exemple. Quand les deux premiers groupes français se retrouvent pour amorcer un "Dialogues". On attend maintenant ceux en provenance d'Eden-Livres! La Librairie Dialogues, meilleure librairie numérique française, c'est plus que jamais d'actualité. Parce que c'est les libraires qui ont vocation à offrir la plus grande diversité possible de livres papier comme numérique (merci à Clément).

Le prix Goncourt en numérique

Trois femmes Roman français Les prix Goncourt et Renaudot viennent juste d'être annoncé et c'est un verdict idéal pour surveiller le marché français du livre numérique. D'abord parce que le prix Goncourt "Trois femmes puissantes" de Marie N'Diaye est disponible en version numérique sur la plateforme ePagine, d'autre part parce que le prix Renaudot "Un roman français" de Frédéric Beigbeder n'est, lui, pas disponible mais figure parmi les auteurs les plus téléchargés illégalement, comme je le rappelais la semaine dernière. Un poste idéal d'observation dans les prochaines semaines, non?

Sélection Gallimard numérique à la Fnac

Gallimardnumerique Première interconnection des offres numériques, c'est la Fnac toujours qui propose une sélection de 16 titres des Editions Gallimard provenant de la plateforme ePagine. Chose intéressante aussi, la proposition du téléchargement du livre est faite, enfin, sur la fiche du livre papier. Par exemple, le nouveau livre de notre secrétaire d'état au numérique, NKM. En cliquant, on se retrouve sur un espace d'ePagine spécialement amménagé pour la Fnac. Si le prochain Goncourt ou le prochain Renaudot est dans la sélection... Réponse lundi!

PS: A signaler qu'ePagine, c'est aussi un blog depuis le début du mois.


Gibert Jeune ouvre sa librairie numérique

Gibert Voilà, ça y est, la célèbre librairie GibertJeune, une institution dans le Quartier Latin depuis 1886, vient d'ouvrir sa librairie numérique. Comme Dialogues et la Fnac, elle présente pour l'instant seulement l'offre issue de la plateforme Hachette/Numilog. Les livres numériques proposés font malheureusement l'objet d'une rubrique séparée, c'est dommage. Toujours un métro d'avance (Odéon) pour Dialogues à Brest!

Le Nook déjà best-seller

1020_nk_03 Le Nook, le nouveau livre électronique de Barnes and Noble, figure déjà dans les best-sellers, le plus "rapide  best-seller" de la marque même, une semaine seulement après sa sortie en pré-commande (livraison à partir du 30 novembre). C'est ce que révèle son président Steve Riggio hier dans le magazine PublishersWeekly. Il espère prendre une bonne part des 900.000 livres électroniques qui seraient vendus sur l'ensemble du marché d'ici la fin de l'année selon certains analystes. Je suis sûr qu'ils vont atteindre l'objectif tant ce modèle est excitant. Steve Riggio ajoute que B&N ne s'attend pas à gagner une forte marge sur la vente de l'appareil lui-même, mais elle peut être quelque peu compensée par la vente d'accessoires et de garanties (la "Nook éco-système" et la batterie d'accessoires, c'est impressionnant!). Les marges sur la vente de livres numériques seront plus élevées que sur les livres physiques, puisque il n'y a  pas le stockage, l'expédition, la réception, le colisage et la manutention. Il a expliqué que, bien que la concurrence soit rude sur les prix, le marché du e-book est une entreprise à longue queue, avec une "queue qui dure beaucoup, beaucoup plus longtemps» que les livres physiques.

Moi, je serais aux Etats-Unis, je sais quel livre électronique j'aimerais avoir au pied du sapin, pas vous?


Flammarion arrive : remises entre 25 et 45%

Logo Premiers livres des Editions Flammarion qui commencent à venir sur la plateforme de distribution Eden, en vente sur le réseau ePagine. A noter que l'éditeur propose des remises entre 25 et 30% selon les titres par rapport aux versions papier. Ce qui était impossible pour les autres est donc possible pour Flammarion, on se demande bien pourquoi, bravo! 

PS: rectificatif, les remises vont jusqu'à 45% pour des éditions de poche!


La librairie numérique : un sacerdoce

Sacerdoce Finalement rien de très nouveau dans cette seconde journée à la SGDL, on était dans le consensuel entre gens qui sont par ailleurs en procès, Google, Le Seuil entre autres, en attendant la grande messe finale, le discours de Frédéric Mitterrand. La seule chose que j'ai retenue de la journée, c'est encore Charles Kermarec (Dialogues) qui a mis les pieds dans le plat, au confessional, en révélant les remises que lui consentent pour l'instant les différentes plateformes de distribution à savoir de maigres 25% (chiffre comme par hasard commun à toutes). On peut d'ailleurs se demander si ce n'est pas un accord tacite contraire aux règles divines de la concurrence. En tout cas, ce n'est pas comme cela que l'on va motiver les libraires à investir dans le numérique. Vendre des livres numériques en ce moment relève du sacerdoce. Voilà qui décidera peut-être François Maillot et sa librairie La Procure! On se demande d'ailleurs bien où vont les petits pains pour l'instant, pas chez les auteurs et chez les libraires en tous cas, c'est finalement bien ce que l'on peut retenir de ces deux jours.

PS: voir le papier de l'Express aujourd'hui.


SGDL : le droit d'auteur en question

Massa Intéressante première journée dans les locaux de la SGDL (Société des Gens de Lettres) sur le thème de la révolution numérique de l'auteur avec quelques pistes pour esquisser les grandes lignes d'une reprise en main des auteurs de leur destin dans l'univers numérique. Si la tension (la grogne même) des auteurs était perceptible dans la redistribution des revenus que suppose le passage au numérique, les éditeurs présents ont expliqués que l'absence d'un marché rentable empêchait pour l'instant d'avoir une vision claire dans une redistribution des revenus. Sur le thème, pour l'instant nous travaillons à perte sur les investissements de distribution numérique, les avenants et contrats numériques actuels sont une réponse qui est "provisoire" à une évolution du droit d'auteur. Si Marie Desplechin ne lit jamais ses contrats, en revanche Hervé Hamon refuse en l'état de signer un chèque en blanc à ses éditeurs. Rien n'est clair dans qui gagne quoi, c'est le plus grand flou. L'éditeur François Gèze s'accorde à penser que les droits numériques ne devraient pas être accordés pour l'instant au-delà d'une durée de cinq ans qui semble une échéance à laquelle la situation permettrait d'être clarifiée. Personnellement, il s'accorde à dire qu'il est en désaccord avec la politique actuelle des éditeurs qui reconduisent tacitement une période de 70 ans irréaliste dans un univers numérique. Bref, l'idée fait son chemin dans la redéfinition complète du droit d'auteur, on le voit bien. La situation a quand même évoluée depuis le dernier Salon du Livre! Peut-être l'effet Google est-il passé par là? Seul épargné, le libraire, qui en tant que prescripteur, ne voit pas sa "marge" remise en cause. Autrement, ça frite dur dans le partage du gateau, le message semble clair, les auteurs ne seront pas absents des discussions. Le problème me semble t'il, c'est que les auteurs avancent en ordre dispersé. L'image des associations de parents d'élèves, vous voyez ce que je veux dire. Reste à savoir si la mobilisation des auteurs va être effective sur la question. On a peu parlé aujourd'hui de nouveaux venus qui ont tout juste pointé leurs têtes dans la salle en observateurs, à savoir les opérateurs de telecom, qui prendront  sans doute pas des miettes.

Nathalie Kosciusko-Morizet est venue en fin de journée apporter un certain nombre de réponses concrêtes. Le dossier sur la TVA à 5,5% pour le livre numérique est sur les rails, c'est un dossier solide qui va être défendu à Bruxelles et qui devrait aboutir rapidement. Le prix unique du livre numérique est aussi un élément prioritaire pour le gouvernement pour conforter la défense du réseau de libraires. C'est dit. Elle engage aussi les éditeurs a mutualiser leurs offres de manière à lutter contre un front d'acteurs américains, qui si on ne sait pas encore lesquels seront les vainqueurs à moyen terme, on sait de toute façon qu'ils seront américains. Le dialogue avec Google semble avoir repris de manière ferme et constructif. Il ne s'agit pas que la France soit en retard et que nous soyons dans la situation dans quelques années d'emmener "nos bijoux de familles au Mont de Piété", j'ai trouvé la formule judicieuse. Bon, il s'est dit encore beaucoup de choses mais j'ai un peu mal au crane ce soir (je dois pas être le seul), on en reparlera dans les prochains jours. D'autant que ça continue demain...


Le Motif : rapport sur le livre numérique

Toujours dans le cadre de l'après-midi d'hier à l'Hôtel de Massa, Constance Krebs a présenté le rapport qui lui avait été confié sur le livre numérique par le Motif. Cette présentation est en ligne ici. Je n'ai pas encore lu ce rapport car il n'a pas été donné hier et devrait être disponible dans une version numérique dans quelques jours. A suivre...

Interview d'Hervé Gaymard

Rue 89 vient de mettre en ligne hier une interview du député Hervé Gaymard dont une partie concerne le livre numérique. On se rappellera qu'il avait travaillé sur un rapport, réaffirmant la loi sur le prix unique du livre, qui avait été présenté lors du Salon du Livre au printemps dernier. Voir également l'article bien complet que consacre Hubert Artus dans Rue 89 à ce sujet.








Les Vraies richesses en numérique

Vraies richesses On se demande bien pourquoi "Les Vraies richesses" de Jean Giono, dans la collection Les Cahiers Rouges chez Grasset, n'était plus disponible chez l'éditeur. Si, je vous assure. Plus rentable Giono? Allez, vous rigolez... Et bien c'est fini, ce grand livre de Giono est à nouveau  disponible en version numérique chez le meilleur libraire numérique de France. (Dialogues à Brest, bien sûr, un peu de publicité en passant). Combien de livres comme celui-ci qui ne sont "plus disponibles chez l'éditeur" qui pourraient retrouver une nouvelle vie? Combien d'auteurs bien moins connus que Giono évacués des étagères des libraires et des stocks des éditeurs? Sait-on seulement le nombre exact, vertigineux en tout cas, tout libraire vous le dira.  Et le comble, c'est que cette initiative va redonner vie bientôt à la version en papier, vous allez voir, on tient le pari? Alors, relisons à nouveau ces vraies richesses de Jean Giono et saluons les Editions Grasset qui proposent maintenant plus de 1200 titres de leur catalogue. Giono, à nouveau rentable, un comble!

Le Furet du Nord rejoint ePagine

Furet Après Ombres Blanches il y a quelques jours, c'est maintenant le Furet du Nord, la plus grande librairie de France, une véritable institution à Lille avec ses 7000 mètres carrés, qui ouvre un espace de livres numériques. C'est la quinzième librairie à rejoindre le réseau ePagine et pas la moindre! C'est une annonce très importante qui devrait fédérer maintenant d'autres librairies indépendantes qui hésitaient encore à franchir le pas. On saluera l'énergie déployée par Stéphane Michalon, depuis près de deux ans maintenant, pour installer l'idée que les libraires pouvaient, à juste titre, s'emparer du numérique (voir le billet de Bernard Strainchamps récemment).

Libraires : vers une prise de conscience?

Ousetfrance Beaucoup d'avis de libraires très intéressants à lire du côté du NouvelObs: Charles Kermarec (Dialogues à Brest),  Emmanuel Delhomme (Sterling, Paris), Christophe Dupuis (Entre-deux-noirs, Langon) enfin qui résume bien la situation: «Le problème du numérique est important et il faut que les libraires prennent le problème à bras le corps, ou on risque de mettre la clé sous la porte et de devoir faire nos valises. Il ne faudrait pas recommencer l'erreur commise quand Amazon a lancé la vente en ligne de livres papiers. Les grosses librairies ricanaient, en disant que ça ne marcherait jamais. Aujourd'hui, nous sommes largués. On doit se concerter avec Syndicat de la librairie française (S.L.F.) et le Syndicat National de l'Edition (S.N.E) pour être acteur de ces décisions (on a encore du poids, et quelques marges de manœuvre mais il faut bien voir l'évolution prise par certains éditeurs ces dernières années qui tentent de nous déborder de tous les côtés; il n'y a qu'à voir leur travail pour construire leurs propres sites internet où ils vendent directement leurs livres avec les 5% de remise autorisés). Que ce soit Amazon, Google ou Sony, que ce soit une affaire de plateforme de vente ou de support de lecture, c'est toujours le même problème: comment intégrer les libraires à ce nouveau circuit? Et pourquoi les intégrer, d'ailleurs doivent se dirent certains. C'est pour ça que je trouve qu'on doit être extrêmement vigilants».

LIBRAIRES, BOUGEZ!


Barnes and Noble : premières images du livre électronique

BN2 Le secret n'aura pas tenu jusqu'à la semaine prochaine. C'est le site Gizmodo qui vient de mettre en ligne les premières images du nouveau livre électronique de Barnes and Noble. Un écran de 6 pouces (800 x 600) en noir et blanc avec la technologie eInk et une «dalle tactile LCD» en bas de l’écran qui permettra de naviguer dans sa bibliothèque comme sur un smartphone. Le design est extrêmement soigné, épuré, sans boutons intempestifs et l'idée du demi-tactile est très bonne selon moi. On se doute bien que Barnes et Noble a dû longuement tester le lecteur auprès de nombreux futurs clients. Pour de gros lecteurs, utiliser à la fois le tactile pour la navigation sans nuire à la qualité de lecture, c'est le bon compromis qui évite aussi les touches assez "has been". De quoi ringardiser le Kindle d'Amazon qui prendrait un sacré coup de vieux? C'est pas impossible. Rappelez-vous, "almost modern"! Alors, le nom de ce nouveau livre électronique? "Le nom du gadget, que je ne peux pas révéler et qui a changé plusieurs fois, est franchement horrible. J'espère qu'il changera avant la sortie". Aie, on s'attend au pire... En espérant que le nom définitif soit à la hauteur du design de ce lecteur vraiment innovant! Plus de détails le 20 octobre, qu'il reste quelques petites choses à annoncer lors de la conférence de presse, à suivre... (via Gizmodo).

Barnes and Noble : un nouveau livre électronique annoncé

Barnesnoble_540 Un évènement majeur dans l'histoire de Barnes and Noble, la plus grande librairie "brick and mortar" du monde, qui rappelons-le a été crée en 1873! Bigre, la rencontre avec la presse est pour le 20 octobre prochain avec l'annonce d'un nouveau livre électronique fonctionnant sans doute sous Android (via AndroidFrance). C'est quoi Android? Tous les détails ici. Même si ce n'est pas encore le lecteur couleur "buzzé", l'évènement est d'importance pour contrer le Kindle d'Amazon!

PS: Clément, sur eBouquin, avait récemment exhumé cette vidéo qui date du début de l'année, sans doute les prémisses des développements de Barnes and Noble.


Google devient libraire en ligne

Google La Foire du Livre de Frankfurt n'est pas encore commencée que Google frappe déjà fort les esprits avec l'annonce de son programme Google Edition qui entrera en service en 2010 et permettra aux internautes d’acheter des livres numériques pour les lire ensuite sur n’importe quel terminal, connecté ou non à Internet.

"On s’y attendait un peu. Maintenant c’est fait. Le moteur de recherche Google devient libraire en ligne. Intitulé Google Edition, ce nouveau service permettra à l’internaute d’acheter des ebooks à partir de n’importe quel terminal connecté à Internet, pour les lire ensuite de n’importe où. C'est ce qu'a expliqué Amanda Edmonds, directrice des partenariats stratégiques du moteur de recherche américain, lors d’une conférence très suivie au forum Tools of change for publishing, organisé le 13 octobre à Francfort, la veille de l’ouverture de la foire du livre.

Google Edition devrait entrer en service l’an prochain, sans plus de précision pour le moment sur la date exacte de lancement. Il s’adressera aux éditeurs adhérents du programme «Partenaires», qui ont confié leurs titres à numériser à Google. «Nous comptons actuellement 30 000 éditeurs adhérents dans le monde, qui nous ont donné environ deux millions de livres», indique Amanda Edmonds. Ces ouvrages sont indexés dans la base Recherche de livres, et apparaissent lorsque leur contenu est en rapport avec la requête formulée par les internautes. Environ 20% de leur contenu est consultable, mais l’éditeur peut décider de restreindre ou d’ouvrir cet accès.

Concrètement, ce nouveau service se présentera sous la forme d’un bouton associé à la page de présentation de livres que les internautes peuvent consulter. En cliquant sur «Buy the Google Edition», l’internaute aura accès au contenu entier de l’ouvrage, à condition qu’il ait lui-même un compte. Tous les utilisateurs d’un des services du moteur de recherche, tel Google Mail, disposent déjà du compte nécessaire. L’achat pourra se faire en direct sur Google, ou chez l’éditeur, ou via un site de libraire partenaire, a précisé Amanda Edmonds. Google se réservera un taux de commission de 37% dans le premier cas. En tant que redistributeur à des sites tiers, Google conservera 55% du prix, à répartir avec le revendeur, dans des proportions non précisées."

Lire l'article complet sur Livres Hebdo.

PS : interview du très occupé David Drummond, directeur du développement et des affaires juridiques de Google sur LaTribune.