1,869 notes dans la catégorie "Liseuse électronique"

Et l'on reparle du Kindle

Amazoneink Intéressant article paru hier dans le NewYorkTimes, nous en saurons plus bientôt sur le Kindle, le fameux livre électronique fantôme d'Amazon au design "spécial" (on va dire ça comme ça, avec des boutons partout), il me fait penser au Minitel de mes parents! Il semblerait que ce soit pour octobre aux Etats-Unis avec un prix entre 400 et 500 dollars; j'ai pas bien compris s'il s'agissait de la sortie effective du livre électronique mais je crois bien. Lutte frontale donc, avec Sony et son connectstore, on se demande d'ailleurs si la version livre va rester crédible, comme ils ferment déjà leur version musique.


Le Routard sur l'Iliad

100_3585 Excusez-moi de vous mettre en ligne cette vidéo du Routard seulement le jour de la rentrée! Bon, il reste encore de beaux week-ends en perspective pour visiter Londres avec l'été indien qui s'annonce... Je me rends compte que mon appareil photo a ses limites, mais je pense que ça donne une bonne idée d'ensemble. Je vous renvoie également à ma présentation début août avec les photos. Bonne rentrée à tous.


Alors, livres électroniques, vous êtes souples ou rigides ?

J'avoue que je suis bien embarrassé pour trancher. Regardez ces deux petites vidéos en direct (ou presque) de Singapore, lesquels vous préféreriez? Les livres électroniques souples, il faudra les rouler, avant de les plier... Cela me rappelle les 45 tours en vinyl, c'est marrant, je me rappelle qu'ils en faisaient des souples! Allez, je prends les deux, les goûts et les couleurs, comme on dit...


Les Echos sur l'Iliad 2

Bon, à la demande générale, je vois bien que ça plait, je vous joint une autre vidéo plus complète. J'ai profité d'un rayon de soleil ce midi. Pas facile de gérer à la fois le stylet et l'appareil photo en bandoulière mais c'est pas trop mal, je suis assez content de moi. Vous aurez quelquefois l'impression que le stylet fonctionne moyennement, pas du tout, cela vient de vouloir faire plusieurs choses à la fois, quand on est tout à sa lecture, ça marche très bien! Conclusion, je l'avais déjà dit haut et fort, bravo aux équipes des Echos pour ce beau boulot!


Des livres électroniques, de la librairie, de Diderot...

Editis01 Intéressant débat qu'a amorcé Hadrien sur la version française du blog de Feedbooks (bravo pour l'initiative). A partir de la vidéo mise en ligne par Editis sur les usages du livre électronique dans un futur proche, il revient point par point sur ce qui est déjà possible, probable ou de l'univers de la fiction... Si je rejoins son analyse sur ce modèle à deux écrans qui imite le livre traditionnel et qui n'a strictement aucune utilité, cela les fabricants l'ont bien compris (pourquoi pas faire une première et une quatrième, ou même plus, IOI!), en revanche je ne suis pas trop d'accord avec son interprétation sur le rôle du libraire. Je ne reviendrais pas sur le rôle de conseil, évident, mais c'était aussi le cas des disquaires, il y a quelques années. Non, c'est ailleurs. Tout d'abord, et le film ne le montre pas, la librairie n'est pas une seule pochothèque avec des couvertures en facing et c'est tant mieux, on trouve dans les librairies quantité de livres qui ne sont pas "digérables" facilement sur livres électroniques (excusez-moi ce mot, mais il veut bien dire la chose) et c'est tant mieux... Le livre d'art en fin de vidéo en est un très bon exemple. Et si le couple avaient des enfants, je pense aussi qu'ils trouveraient difficilement de quoi alimenter le livre électronique... D'autre part, c'est bien joli de vouloir cantonner le libraire dans un rôle d'hyper-spécialisation de niches, sempiternel refrain de ceux qui veulent du bien à nos chers libraires... Ce serait oublier qu'il y a des critères économiques incontournables à la rentabilité de la librairie (et cela Diderot le disait déjà à son époque, 1763, ce n'est pas d'hier, "Un fonds de librairie est donc la possession d'un nombre plus ou moins considérable de livres propres à différents états de la société, et assorti de manière que la vente sûre mais lente des uns, compensée avec avantage par la vente aussi sûre mais plus rapide des autres, favorise l'accroissement de la première possession. Lorsqu'un fonds ne remplit pas toutes les conditions, il est ruineux". Ah, si Diderot s'était penché sur le phénomène de la longue traîne, il aurait remis un certain nombre de choses au point...
Tout cela pour dire que je ne vois pas pourquoi les libraires se priveraient de fait, de la vente facile d'un certain nombre d'ouvrages en téléchargement sur livres électroniques comme on le montre sur la vidéo, c'est bien non? Cela en arrangerait quelques-uns et des très gros qu'ils n'y viennent pas, mais c'est pour moi une évidence que les libraires doivent aller dans ce sens. Cela vient faire échos d'ailleurs à la récente intervention brillantissime de John MacNamee (Président de la Fédération Européenne des libraires) lors du dernier colloque Alire/ Dilicom «Les libraires doivent démontrer aux éditeurs qu’ils sont capables de répondre à la demande quel que soit le support: papier ou numérique». Et vous? vous en pensez quoi en tant que lecteurs? Débat à suivre...


L'enfant de Gutenberg

Livrepoche Je relisais cet été un petit livre de poche trouvé chez un bouquiniste (Ebay et Amazon ne les a pas encore tous fermés!) qui s'intitule "L'aventure du Livre de Poche" avec comme sous-titre, L'enfant de Gutenberg et du XXème siècle! Ce petit livre date de 1983, intéressant de faire un come-back 25 ans en arrière. Publié à l'occasion du 30ème anniversaire de la collection, il canonise en quelque sorte le phénomène, Giono dans une lettre en exergue qui date de 1958 "J'estime aujourd'hui que Le Livre de Poche est le plus puissant instrument de culture de la civilisation moderne". Ce livre, il doit s'agir au départ d'un rapport de stage qui a été enrichi, je pense, car c'est un voyage au coeur de la maison. C'est truffé d'anecdotes, cela sent délicieusement la réclame, on commençait tout juste à l'époque à entendre parler de marketing, mais c'est diablement intéressant. Tout est abordé, choix des titres, fabrication, diffusion, distribution, contacts avec les libraires. On croise les grands patrons d'aujourd'hui, Bernard Fixot, Jean-Claude Lattès pour qui le Livre de Poche a été dans sa jeunesse "le 45 tours de l'édition". En fin d'ouvrage, des choses intéressantes qui raisonnent particulièrement à nos oreilles avec ces annonces de nouvelles générations de livres électroniques. D'abord, il revient sur les réticences qui ont accompagné son démarrage, on lit dans le Mercure de France "ce qui nous est proposé, dit-il pour quelques francs aux éventaires des kiosques et des librairies, ce sont les oeuvres mêmes des grands noms de la haute culture, tout comme les grands magasins de la 6ème Avenue offrent aux petites bourgeoises américaines, reproduits en grande série, les modèles signés de la haute couture parisienne". Le journaliste se dresse contre cette culture "prétendument populaire". "La force du livre de poche, ajoute-t'il, revient à nous persuader que les oeuvres nous sont immédiatement données, que nous pouvons en disposer sans effort et les posséder sans avoir à y mettre le prix". Des échos du côté de Gutenberg et autres Wikisource, non? Même l'éditeur Jérôme Lindon, en mai 1972, dénonçait dans le Figaro l'action des livres de poche, accusés de nuire gravement aux auteurs, éditeurs et libraires en diminuant leurs revenus sans accroître le nombre des nouveaux titres imprimés ni celui des lecteurs. Comme on dit, que d'eaux ont coulés sous les ponts!!
Pour conclure, je prendrais les propos d'un article de Frédéric Ditis en 1976 dans la N.E.F, qui s'inscrit en faux contre ces accusations et porte le débat sur un autre plan: "Dès le départ, dit-il, le problème du livre de poche a été mal posé. Jusqu'ici ses critiques comme ses laudateurs ne se sont intéressés qu'à son contenu sans s'interroger sur sa nature. En réalité, tout ce qui singularise le livre de poche démontre que l'on ne se trouve pas en face d'une variante des collections populaires mais d'un nouveau média... Une combinaison inédite des composants prix/contenu/emballage lui a donné l'impact suffisant pour faire sauter les barrières qui, jusque-là, avaient confiné le livre dans le domaine clos réservé à l'élite."
A méditer pour les prochains critiques et laudateurs des livres électroniques à venir, n'est-ce-pas?


Et la Chanson de la Bohémienne !

Moinelewis Comme je vous l'avais dit la semaine dernière, j'étais tout à la joie d'avoir trouvé Le Moine de Lewis, ce roman fantastique étonnant. A la fois sur le site des Equarisseurs (dixit LeBoucher) mais aussi sur Feedbooks avec la possibilité de l'adapter pour l'Iliad. Donc petit cheminement sur Feedbooks, c'est pas compliqué, on suit les instructions. On crée son livre à la carte, d'après la source Wikisource, Gutenberg ou autre, on le met en forme, on valide les chapitres les uns après les autres avec application, et hop, après une dernière certification des responsables du site, il est en ligne "pour le monde entier", avec même les couvertures. On devient éditeur en quelque sorte, tout le monde devient éditeur à ses heures perdues, pour le bien de l'humanité! (voire...). Bon, très bien, je commence ma lecture, premier chapitre, deuxième chapitre, puis comme un doute, bon sang, ce texte, je le connais bien, mais où est donc passé "La chanson de la bohémienne". Je rapplique fissa sur mon édition Corti, c'est au premier chapitre page 48, plus aucune trace dans la version Feedbooks! Je vérifie plus en détail ce texte, la fin du premier chapitre a disparue, huit lignes ont sautées, et aucun moyen de s'en rendre compte autrement qu'en comparant les deux versions! Quand vous achetez un livre d'occasion et que vous avez deux pages arrachées, vous vous en rendez compte, mais là, impossible! Deuxième chapitre, manquent deux pages complètes, un passage important aussi avec "l'inscription d'un ermitage". Bref, je vais pas plus loin, je vais pas passer mon temps à chasser les lignes, les paragraphes, les pages qui manquent, c'est proprement catastrophique. Au bout de deux chapitres de lecture! Certains me diront, qu'est-ce que quelques pages manquantes par rapport à la quantité de savoir disponible? Moi, je n'ai pas confiance dans tout ça et je ne vais pas être le seul, je pense, quand on consacre des heures à de la lecture, on est en droit d'exiger des textes corrects. Toutes ces sources Wiki et autres ne valent pas grand chose, des ersatz de livres... Et Gutenberg, otage malgré lui de tout ce désastre... Tout ça risque même de dégouter d'acquérir ces formidables outils que sont les livres électroniques... J'ai un petit peu honte d'avoir "éditer" sur Feedbooks Le Moine de Lewis dans une version tronquée qui va se diffuser sur internet. Je relisais hier un article sur la chasse aux caviardages en tout genre sur Wikipédia avec le traquage des adresses IP. Je me demande si on va pas finir par accuser Penguin, Gallimard et Corti de caviarder les sources Wiki !!!!
Cette fameuse chanson de la bohémienne, elle est bien chez nos amis Bouchers, je vous la livre en terme de conclusion à tout ça, elle donne une saveur particulière à l'aventure...
CHANSON DE LA BOHÉMIENNE
Venez, donnez-moi la main! Mon art surpasse tout ce que jamais
mortel a connu. Venez, jeunes filles, venez! Mes miroirs magiques
peuvent vous montrer les traits de votre futur mari.
Car c’est à moi qu’est donné le pouvoir d’ouvrir le livre du destin,
de lire les arrêts du ciel et de plonger dans l’avenir.
Je guide le char d’argent de la lune pâle; je retiens les vents dans
des liens magiques; j’endors par mes charmes, le dragon rouge, qui
aime à veiller sur l’or enfoui.
Protégée par mes sortilèges, je m’aventure impunément aux lieux
où les sorcières tiennent leur sabbat étrange; j’entre sans crainte dans
le cercle du magicien, et je marche sans blessure sur les serpents
endormis.
Tenez! voici des enchantements d’une merveilleuse puissance!
Celui-ci garantit la foi du mari; et celui-ci, composé à l’heure de
minuit, forcera le plus froid jeune homme à aimer. S’il est une jeune
fille qui ait trop accordé, ce philtre réparera sa perte. Celui-ci fleurit
la joue où le rouge manque; et celui-ci rendra blanc le teint de la
brune.
Écoutez donc en silence, tandis que je dévoile ce que je vois dans le
miroir de la fortune; et chacune, quand bien des années auront passé,
reconnaîtra la vérité des prédictions de la bohémienne.


Du goût, du boeuf, avec Le Boucher

Logo_gris Au hasard de mes pérégrinations sur le web pour trouver des livres pour mon Iliad, je suis tombé par hasard sur Les Editions du Boucher. Cela m'a fait inévitablement penser à Losfeld ou Pauvert, je sais plus, qui avaient l'intention de publier leurs pamphlets sur papier boucherie à l'attention du Général de Gaulle! Bonne idée de reprendre ce nom et avec une adresse internet pareille, leboucher.com, pour les amoureux du livre, tout un programme. Un catalogue bien fourni avec des titres que l'on a du mal à trouver dans les catalogues d'éditeurs, Jean Lorrain, La Mettrie, Fougeret de Monbron, etc. Et puis, divine surprise, Le Moine de Lewis, ce roman extraordinaire tant vanté par Antonin Artaud en son temps et republié à l'identique de la version originale chez Corti il y a une cinquantaine d'année, vous savez ces livres de chez 100_3553 100_3554 Corti, à l'ancienne, qu'il faut prendre la peine de couper avant de les lire. Et pas avec un couteau de boucher, s'il vous plait, avec un bon coupe-papier qui déchire les fibres de manière idéale, tout un art... bien éloigné du numérique tout ça... bref, je disgresse, mais quelle joie de retrouver ce texte en numérique pour m'y replonger. Chez Corti, toujours disponible, c'est ici, dans la collection "Les Massicotés"! finis malheureusement ces livres à couper! Bon, revenons à nos moutons, c'est le cas de le dire, nos bouchers de service, une petite équipe de cinq amoureux des livres, basés dans le 13ème arondissement de Paris, certainement pas très loin de la Butte aux Cailles (peut-être qu'ils préparent la viande pour le Temps des Cerises!), bref, nos équarissseurs font un bien beau boulot. ce que l'on trouve de mieux dans le tout numérique, c'est clair. Choix des typos, collophons, lettrines, appels de notes bien faits, titres courants et folios en couleur soignée! bref c'est du grand art. Tout ça en téléchargement gratuit, avec des indications de durées d'impression! car il vous vient une furieuse envie de les trouver sur du beau papier, ils sont tellement bien faits. On cherche d'ailleurs partout si ils sont disponibles dans les bonnes librairies, malheureusement non. Sur l'Iliad, ça passe bien, un peu petit, mais la mise en page est tellement agréable que l'on oublie vite. Je mets en tête de mes sites favoris de téléchargements, il faut qu'ils s'attellent (à cheval, boucherie chevaline) à mettre ça sur les livres électroniques. Surtout que les compères de Bookeen sont à deux pas. Décidément, il s'en passe des choses dans ce 13ème arrondissement, à l'ombre de la Très Grande Bibliothèque. Je vous conseille ces éditions, parlez-en autour de vous, tout est bon dans le cochon...


Pour l'été, le routard sur le livre électronique Iliad

100_3543 100_3544 Comme je vous le disais, les Editions Hachette ont eu la riche idée d'offrir aux abonnés Les Echos une version du célèbre guide, en l'occurence Le Routard Londres. J'ai pas pu faire le voyage pour tester en live, j'aurais bien aimé, rencontrer un autre lecteur sur l'Iliad sur Trafalgar Square ou dans Hyde Park! mais suffisamment pour se rendre compte bien sûr. 339 pages au total, la navigation dans le guide est très agréable. On retrouve les rubriques bien connues en tête du guide, préparer son voyage (cela me fait repenser à la présentation Michelin à la journée Dilesco). Ces guides, finalement qui servent à la fois, avant, pendant et après le voyage. Obligé de se coltiner les 100_3545 100_3546 livres en entier dans son sac, alors que l'on sait pertiennement que l'on lira sur place qu'une partie. On va pas les couper avant de partir, quand même! Là, on embarque tout, avec ses romans favoris. Pas encore, vous me direz, mais ça va venir. Bref, je disgresse. Table des matières, on choisit l'article qui nous intéresse, hop, on saute directement au chapitre concerné. En bas, on peut à chaque instant retourner à la table des matières, au chapitre suivant, au chapitre précédent. Bien pensé. On repère les restos, les bars, les hôtels, les 100_3548 100_3549 100_3549_2 adresses mails, les téléphones, j'imagine qu'avec le wifi, bientôt on pourra se mettre en contact avec tout ce petit monde. Londres sera plus facile que le Tibet, c'est sûr. On voit rapidement tout l'intérêt à terme de ces livres électroniques communicants. La lecture est agréable sauf la carte en début d'ouvrage qui est assez médiocre, c'est dommage. Il aurait fallu la travailler par parties, visiblement le temps a dû manquer chez Le Routard 100_3550 pour préparer ça. Pourquoi pas des réflexions avec l'IGN ou Google... Google Maps adapté au 100_3551 100_3552livre électronique, ça donne des envies, non? En tous cas, pour une première, c'est déjà très bien, compliments pour cette première mouture du guide Londres, j'ai très envie de versions Bretagne, partir avec Morbihan et Finistère (on a si vite faite de passer d'une région dans l'autre), maintenant qu'il fait enfin beau sur le coin, s'il vous plaît...


Mes journaux sur le livre électronique

Enewspaper J'aime bien ce petit shéma repéré sur le site de Jinke. J'ai l'impression que les journaux en ligne doivent se diffuser en Chine. Je sais pas si ils ont leur propre CGT du Livre, leur NMPP! mais sur un territoire pareil, les journaux diffusés sur les livres électroniques doivent simplifier bien des choses (pour le pouvoir politique aussi, enfin...). Plusieurs semaines maintenant d'abonnement avec les Echos et c'est vrai que j'ai changé mes habitudes. De bonne heure, j'accède aux contenus, pour une bonne demi-heure de lecture. Dans le tram, je me surprend à refuser 20mn. Je vagabonde sur l'AFP et sur les Echos. Les mêmes réflexes que sur une version papier, l'éditorial, les infos principales puis mes rubriques préférées, International, France, Communication, High Tech, Innovation, Idées et débats avec la chronique En vue et le dessin de Morchoisne (Roselyne hier était absolument épatante), je termine par Loisirs, Culture et Autres, petit fourre-tout de ce qui est inclassable. Bref, les mêmes cheminements que dans l'édition papier. Plus besoin d'aller consulter les news sur le web. Hier soir, j'ai été acheté mon Monde des Livres en papier, si j'avais pu l'avoir sur le livre électronique!


Pour quelques dollars de moins sur les livres électroniques...

Spmp00000054 Spmp00000041 Un livre électronique à 329$ soit 241€ au cours d'aujourd'hui, c'est chez Jinke et c'est ici. Au rythme où le dollar dévisse, peut-être attendre encore! En attendant le Cybook, les prix baissent déjà sur les sites chinois. Pour le modèle plus grand, il faudra attendre la fin août pour la disponibilité et le prix! S'il y a des amateurs pour des achats groupés, faites moi signe, j'ai un excellent contact sur Hong-Kong qui peut se charger de la mission de confiance (dans la langue de LaoTse, ça va de soit)! Plus on sera!


Avec l'AFP, toute l'actualité sur l'Iliad

100_3533 100_3534 Je vous en avais parlé, avec l'abonnement aux Echos est joint toute l'actualité grâce aux articles de l'AFP. Dimanche, 14h, j'actualise le contenu, trente secondes. Tous les journaux s'actualisent en direct sur le serveur d'Irex. Même organisation que le contenu des Echos, avec un système par rubriques (11 au total aujourd'hui: L'Evenement du Jour, France, Politique, Monde, Afrique, People, Culture/Art de vivre, Sports, Football, Insolite et Dernière Heure). Les articles sont présentés de la même façon, titre en gras, puis quatre lignes et une petite flèche qui 100_3536 100_3537 100_3540 invite à lire plus. Je vous avais dit tout le bien que je pensais de ce modèle de présentation qui s'apparente au web. C'est quand même chouette d'avoir un journal à jour le dimanche après-midi, non? Le modèle web, justement, parlons-en. On ne peut s'empêcher de penser à Google News, Yahoo News et autres Digg, Wikio. Est-ce que ces acteurs vont envahir les livres électroniques? Car ce que j'ai dans les mains, c'est un vrai journal, pas de web, pas de moteurs de recherche, pas de renvoi, pas d'augmentation de traffic possible! J'ai devant moi une série d'articles qui me sont présentés et triés par une agence de presse, tous signés par des journalistes, j'en cite quelques-uns Mohammad Yaqoub, Benjamin Sportouch, Pierre Rochicchioli, Fabienne Faur... Je me suis abonné, j'ai acheté un journal aujourd'hui dimanche 29 juillet 2007. Ces journalistes dans le monde entier ont travaillé aujourd'hui pour m'informer, au même titre que les acheteurs des centaines de journaux papier qui utilisent les services de l'AFP. Comment Google va t-il  bien pouvoir défendre son modèle s'il me fourni un livre électronique avec un vrai journal avec des articles repris dans tous ces journaux? Et notre "champion de la connaissance du monde" peut-il s'exclure pareil marché que ces petits livres électroniques qui vont se diffuser et qui sont des supports de cette connaissance? On voit que le débat ne fait que démarrer...


Les Echos font sensation !

100_3391 Voilà, on y est. Après de nombreuses semaines d'attente, j'ai effectué mes premiers chargements le week-end dernier sur le serveur Irex. Quelques soucis avec le mot de passe que m'a rapidement résolu Frédéric aux Echos (merci à lui). Rafraîssement des contenus toutes les deux heures. Je n'ai pas encore testé le wifi mais j'accède par le filaire. Accès habituel avec le bouton sur l'Iliad en haut à droite, moins d'une minute en tout, rapide, on dispose des journaux de la semaine. Quelques minutes seulement pour comprendre la gestion des différents articles. Contrairement au journal chinois Yentai Daily qui présentait la page de journal dans sa totalité, Les Echos ont choisis une gestion 100_3392 100_3393 des articles par rubriques plus conforme au web qu'au journal. C'est très bien car on se retrouve toujours dans l'ensemble des pages. C'était le reproche que je faisais à l'époque, coller le plus possible au papier devenait lassant, car on finissait par être un peu perdu et surtout on pensait constamment que l'on avait sauté des articles. Ici, pas d'ambiguités, on ne retient que ce qui nous intéresse. En bas de la page, les éléments fixes, "A la Une", "Rubriques", "Sociétés Citées", et "Dernière Heure", en cliquant, on revient constamment au menu principal. Une trentaine de rubriques qui concernent l'ensemble des rubriques économiques que le lecteur des Echos 100_3394connait bien. Chaque a100_3395rticle est bien repéré. Titre sur deux 100_3396lignes en caractères baton, gras, corps 10/11, le début de l'article suit sur trois lignes, corps 8/9, sans doute un Times, très lisible, deux petites flèches invitent à lire la suite. En cliquant avec le stylet, l'article s'affiche dans sa globalité. Blancs tournants 1cm, recours au gras pour les titres et inter-titres, l'interlignage est bon, alinéas, gestion des blancs parfaite, lecture très agréable, fluide. On peut défiler l'ensemble des articles avec la molette, on peut aussi cliquer sur la têtière en haut de page pour revenir au menu de la rubrique. Bref, parfait. Enfin 100_3397_2 des contenus excellemment structurés. Pour les sociétés 100_3398 100_3399 citées, accès alphabétique directement en haut de page, simple, rapide. La partie "Dernière Heure", les débuts d'articles plus courts, deux lignes seulement, permet de visualiser directement 8 articles par pages. Le secrétariat de rédaction a fait du bon boulot. Le journal du 13 juillet propose 475 pages au total, si vous voulez faire défiler l'ensemble, c'est bien sûr possible. Reste quelques publicités, de temps en temps en pied de page des articles, à droite des menu aussi, des bandeaux de 2 cm de large, 10 cm de haut environ, avec la mention Publicité pour une marque de train à grande vitesse bien connue. Publicité finalement assez peu intrusive, heureusement pas de couleurs !!
En conclusion, j'ai lu deux éditions pendant le week-end, très agréable, bien plus que sur l'internet, je suis sûr que l'avenir des supports électroniques va se faire par la presse. La structuration qui existe sur le web est facilement duplicable et se révèle idéale pour ces supports. On est habitués, on se retrouve dans un univers connu, et en même temps, la structuration par rubriques et dans la mise en page fait échos (c'est la cas de le dire!) au journal papier. Les Echos ont fait les bons choix, c'est parfait, compliments aux équipes qui ont planchés sur ce projet, c'est une vraie réussite.
Bientôt un an maintenant que j'attends des contenus professionnels bien struturés sur l'Iliad, ça valait la peine d'attendre, je suis aux anges! J'ai hâte de montrer ça à mon frère Pierre, journaliste à La Croix. J'espère que des offres d'autres journaux vont rapidement arriver; mutualiser les modèles. J'ai oublié aussi de vous préciser qu'avec l'abonnement, j'avais accès aussi aux dépèches de l'AFP et à plusieurs ebooks dont je vous parlerais plus en détail bientôt.


Les Echos enfin, pour la plage !

Echos Aujourd'hui enfin, mail de Philippe Jannet, Directeur du Programme E-Paper aux Echos, qui m'annonce l'envoi imminent d'un mail de Irex pour activer l'abonnement. Il aura finalement fallu attendre début juillet! Je suis bon pour le lire à la plage! Bien studieux de lire les Echos sur sa serviette de bain! Il aurait fallu prévoir en option un supplément du défunt l'Echo des Savanes, avec les dessins de Vuillemin, un été sans les sales blagues, snif!


Visite chez VisionObjects

100_3304 Une petite visite chez la société VisionObjects dans la périphérie nantaise. C'est Eric Gapihan qui m'a fait la gentillesse de m'accueillir et de me parler des développements. Une adresse presque confidentielle et une enseigne très discrète pour une société qui n'est rien moins que l'un des leaders mondiaux dans la reconnaissance d'écriture. C'est pas rien qu'en même! Vous savez ce genre de logiciels qui excitent tant d'intérêt partout,100_3305_4 100_3306_3 aussi bien offline (reconnaissance OCR de documents imprimés) que online (reconnaissance d'une écriture manuscrite en directe!). Avec des clients rien moins que Nokia, Logitech, Leapfrog, Pentel et, bien sûr, Irex qui mène un partenariat avec eux depuis un an maintenant sur des applications professionnelles sur papier électronique. C'est d'ailleurs eux qui m'ont montré un petit applicatif léger embarqué sur la version standart de l'Iliad dans le paramétrage de l'identifiant. Avec le stylet, on écrit sur la 100_3307_2 100_3308 100_3309_2 ligne en bas et votre champ se remplit automatiquement deux secondes plus tard. Pour la partie Notes de l'Iliad, pas de reconnaissance en live, il faut enregistrer en mode image et exporter vers l'ordinateur pour utiliser le logiciel MyScript, produit phare de la maison. Avec des taux de reconnaissance de plus de 92%. C'est bien simple, dans tous les tests internationaux, VisionObjects arrive bien loin devant. Trois types de reconnaissance, "isolated characters" (on remplit champ par champ type formulaire), "hand-printed handwriting" (écriture caractère espacé, nos amis anglo-saxons en use beaucoup) et la plus difficile bien sûr, "cursive handwriting (notre bonne vielle écriture cursive que l'on apprend dans les bonnes écoles de la République mais qui est le cauchemar des ingénieurs, vous vous en doutez!). En français par exemple, on passe de 2173 caractères/seconde sur la première version à 800 et 88 caractères par seconde, seulement sur les versions suivantes. Le petit échantillon sur l'Iliad donne juste une idée de l'ampleur des domaines qui sont concernés, absolument prodigieux, par exemple dans le domaine hospitalier où une prise de note rapide d'un pré-diagnostic dans l'ambulance va permettre une première évaluation au sein de l'hôpital pour anticiper et orienter les soins (expérience à Sienne en Italie). Une amélioration des soins mais aussi des coûts dans la structure hospitalière. Bien sûr, tous les domaines professionnels qui sont basés sur le remplissage d'un formulaire (adieu auto-copiants, jaune, bleu, rose!, une belle source d'économie, dans les services publics, n'est-ce pas!), l'information peut être envoyée directement dans chaque service en aval. Devis, prises de commandes, peuvent impactés directement les secteurs de production, de facturation. D'autres applications grands publics, du côté des smart-phones, signatures authentifiées, rédaction de sms (il faut savoir que d'en certaines langues avec plusieurs centaines de caractères, on a plus vite vite fait de noter un message que de le taper). L'enseignement (nos chers amphis) aussi, on l'imagine, avec de la reconnaissance sur le support même d'écriture ou sur le stylo équipé d'un rayon infrarouge qui va repérer les mouvements, les jeux pédagogiques, aussi, avec des "stylos lecteurs" pour les tout-petits... Derrières toutes ces technologies innovantes, VisionObjects travaille en backoffice pour reconnaitre l'écriture. Bref du sacré pain sur la planche pour cette société qui se développe très vite et vers des langues de plus en plus exotiques (Chine, Inde...) où les marchés sont très importants. Eric s'emploie d'ailleurs à faire écrire sur des pages et des pages, des élèves asiatiques studieux à l'autre bout du monde...


Cybook, le livre électronique qui "communique"

Bookeen_2 Cocorico, voilà, c''est officiellement parti. Première newsletter de communication de la société Bookeen qui prépare le nouveau livre électronique Cybook. Spécifications ici et premières photos grands formats , franchement ça donne envie. La nouvelle version e-ink plus contrastée que l'on avait pu apercevoir au Colloque Alire-Dilicom, l'amélioration est très nette avec l'Iliad notamment. En un an, on est passé d'un recyclé à une blancheur classique. J'ai noté la couverture en cuir en option, c'est finalement la version noire brillante qui a l'air d'avoir rallié les suffrages, à titre personnel je préférais l'autre en mat, mais bon, je m'incline. Pas encore de prix annoncé. Pour les newsletter, inscrivez-vous . Bientôt des tests, ils me l'ont promis.


Les livres électroniques se distribuent...

Nuut Encore une autre sortie, cette fois-ci en Corée, le Nuut (j'aime bien le nom!) un livre électronique avec les oreillettes. J'ai essayé vainement de trouver de l'info en anglais, svp, si vous lisez le coréen, le prix de vente notamment. Toujours la base avec l'e-ink développée par PVI. Vous vous rappelez mon pari d'un rayon à la Fnac pour le printemps 2008. Au rythme où ça va, on en aura peut-être même pour Noël! Toujours un peu le même look, tout ça en attendant Apple et son sens habituel du design, je suis sûr que ça planche dur du côté de Cupertino.


Le livre électronique français arrive...

BookeenC'est pas le beaujolais nouveau, c'est même mieux. Voilà, je vous l'annonçais il y a quelques jours, la société Bookeen prépare un nouveau Cybook. Ils viennent de mettre en ligne une nouvelle page avec une newsletter pour recevoir des informations. Rien de plus pour l'instant (je vous avais donné le descriptif) mais ils vont communiquer très prochainement m'ont-ils dit. Bref, très excitant. Comme d'ailleurs l'abonnement aux Echos. Je me suis inscrit depuis trois semaines maintenant, patience, patience...


Vos blogs sur les livres électroniques

Merci encore à Hadrien de Feedbooks qui a attiré mon attention sur la dernière vidéo qu'il a réalisé pour expliquer le développement du site. Notamment, un mode d'emploi qui explique comment procéder pour passer des textes de blogs sur les livres électroniques Iliad et Sony (à l'avenir d'autres...), tout cela via les fils RSS si pratiques... (pour mémoire, deux autres vidéos plus anciennes 1, 2). La convergence, toujours...


Le Cybook va encore renaître !

Einkdesign Quelle surprise de retrouver lors de la pause repas du colloque, au milieu des petits fours, Laurent Picard et son associé Michael Dahan, les deux sympatiques associés de Bookeen (vous vous rappelez, le feu Cybook de Cytale et la courageuse tentative de continutation du projet depuis quelques années). Et nos deux bougres d'exhiber un nouveau Cybook, en papier électronique! J'avais aperçu sur le site le développement d'un proto annoncé, mais de là à les voir présenter parmi tout ce beau monde, un modèle finalisé en chair et en os, deux même, l'un en noir brillant, l'autre en noir mat brossé! Et de prendre les avis des participants! Et quel livre électronique! Ils m'ont gentiment glissé deux photocopies pour la présentation que je vous livre ici. D'abord un poid plume, 183 g, dimension: 118 x 188 x 8,5 mm. Oui moins d'un centimètre d'épaisseur et c'est tout à fait probant quand on l'a en main! Alors écran e-ink, 6 pouces, résolution 800x600, 170dpi, 4 niveaux de gris. Autonomie annoncé plus de 8000 pages! Un Cybook de troisième génération donc. Ultra léger, ultra autonome, ultra lisible.
Prix annoncé aux environs de 350€ et c'est pour mi-juillet de cette année! Tout ça sans buzz, sans effet d'annonce, ils m'épatent. Et j'ai comme avis qu'avec ce qu'ils savent tous les deux sur le sujet et l'expérience qu'ils ont derrière eux, ça va être très intéressant. Bref, un test grandeur nature s'impose rapidement, à suivre donc...


InLibroVeritas dans le monde libre...

100_3272 100_3273 Sur InLibroVeritas, site de partage de communautés d'auteurs et de lecteurs qui propose à la fois les versions numériques et papier. Propose également de l'édition à compte d'auteur. Des auteurs libres, une vraie philosophie, les autres seraient-ils par opposition en prison? Transposition du monde de l'internet et des logiciels dans celui de la littérature avec le commerce équitable par la-dessus... Structurés en PDF pour l'Iliad, résultat assez agréable malgré la petite taille. Titre courant en tête de page, rappel du titre aussi en bas à gauche, folios en pied. Par contre, pas d'alinéas en début de paragraphe pour certains livres, ce qui est quand même surprenant. Pas de coupes de mots, problèmes gestion des blancs. Pour les auteurs libres de droits, pas de référence aux sources, gutenberg? Pour ce qui est de l'aspect purement mise en page pour l'Iiad (je ne reviendrais sur l'offre de livres en elle-même), bien moins bon que Feedbooks. Je glisse quatrième dans ma liste.


Feedbooks encore

100_3276 Merci à Hadrien (les petits gars sont français!) qui a attiré mon attention hier sur le CustomPDF sur le site Feedbooks. On a en effet la possibilité de créer sa propre mise en page, avec le caractère et le corps que l'on désire (au choix, Avant-garde, Bookman, Helvetica, LatinModern, NewCentury SchoolBook, Palatino, Times, Utopia). En tatônnant au fur et à mesure du PC à l'Iliad, je suis arrivé finalement à un résultat satisfaisant (vous jugerez) avec les éléments suivants "Customisés": Palatino 21x29,7, corps 21/22, blancs tête et pied à 11, blancs intérieur et extérieur à 5. J'avoue que le résultat est très impressionant, revoilà Feedbooks reparti en tête de mon classement. Même remarque de la part de Mathew chez Manybooks que je glisse deuxième.


Ebooks libres et gratuits sur l'Iliad

Siteon217 Continuons ce petit banc d'essai sur les sites qui proposent des livres gratuits. C'est Ebooks libres et gratuits qui répertorient 1361 titres disponibles en langue française. L'originalité tient au fait qu'ils sont entièrement francophones et qu'ils ne reprennent pas la base Gutenberg (ou du moins pas telle quelle) mais qu'ils jouent sur les bonnes volontés d'un réseau de personnes qui scannent, lisent, corrigent. Un Wikipédia en version réduite, en somme. Comment s'assurent-ils de la qualité du travail réalisé? C'est une question qu'on se pose. Basé 100_3265 100_3266 100_3267 au Canada, je pense (le pays le plus permissif en la matière, il fait pas bon être petit-fils d'écrivain au Canada!), ils jouent aussi sur le capharnaum, il faut bien le dire, qui existe dans le domaine des livres libres de droits en prévenant le lecteur (qui s'empresse d'obéir, bien sûr). Une explication très complète est ici. Bref, vive le Québec libre!
Beaucoup de livres donc (avec plusieurs formats différents dont le PDF pour l'Iliad, qui me semble le plus adapté) et un réel effort de mise en page, c'est très bien. Blancs généreux (peut-être un peu trop d'ailleurs), folios, typographie soignée (même si c'est pas la meilleure selon moi), caractère un peu petit pour l'Iliad. Bref, pas mal du tout. Reste le problème de la location du serveur canadien (non libre de droits), appel aux généreux lecteurs...