155 notes dans la catégorie "Piratage"

Films: la VOD en plein boom

PlayIntéressante analyse donnée par Médiamétrie. +56% de consommateurs de VOD (vidéos à la demande) en plus en un an! 13,4 millions d'internautes ont déjà regardé une vidéo à la demande payante (1 internaute sur 3). C’est parmi les «jeunes», âgés de 6 à 34 ans que l’on compte le plus de VODistes. Ceux-ci sont adeptes de la location et seraient prêts à regarder davantage de vidéos à la demande si leur coût était moins élevé. Pour le livre, à surveiller de près les modes de consommation de biens culturels dématérialisés plus en avance que sont la musique et la vidéo (via LesNumériques).


SNE: poursuites contre un site pirate

TeamalexandrizUn site de téléchargement bien connu est poursuivi par six éditeurs avec une instruction judiciaire en cours. Le SNE et six maisons d’édition ont décidé, selon la communication du syndicat, «d'agir en contrefaçon au côté de six maisons d’édition contre un site internet qui met à la disposition du public sur le réseau internet, sans autorisation préalable, une partie des fonds des éditeurs français.» L’objectif du SNE et des éditeurs est de «faire cesser les agissements de ce site alors qu’une offre légale riche et variée est à la disposition des lecteurs.» A signaler que Google a d'ores et déjà déréférencé ce site dans ses résultats de recherche, à partir de mots clés traditionnellement utilisés (via Livres-Hebdo).


Piratage: Google modifie son algorithme

GoogleMesure qui allait de pair avec le développement de l'offre sur Google Play, Google a modifié son algorithme en août dernier, afin «qu’un internaute trouve plus facilement des œuvres de source licite». Comment? «Google prend désormais en compte dans son système de référencement les notifications de contenus illicites, de telle sorte que des contenus signalés à plusieurs reprises comme illégaux, apparaîtront moins facilement dans les résultats de recherche des internautes.» C'est Aurélie Filippetti, notre ministre de la Culture, qui s'est épanché sur le sujet hier au Conseil Supérieur de la propriété littéraire et artistique. Depuis la rentrée en effet, à la requête "Ebook gratuit", un certain nombre de sites de téléchargements illicites de livres n'apparaissent plus sur les premières pages de Google (via PCInpact).


On connait la musique

DialogueCe qui est bien avec le marché de la musique, c'est qu'il balise le terrain pour notre marché du livre. A lire sur Ecrans toujours, les frictions entre Google et les producteurs de musique britanniques:

«Après avoir dit à Google 100.000 fois qu’un site est illégal, nous pensons que ce site ne devrait pas arriver avant iTunes et Spotify dans les résultats [fournis par Google], a estimé Geoff Taylor, le représentant public de la British Phonographic Industry. Si Google sait qu’un site est illégal... alors ce site devrait être bloqué. Mais ils le conservent dans leurs résultats de recherche.»

«Ce n’est pas à Google d’arpenter le web pour juger ce qui est ou n’est pas légal, et je ne pense pas que les internautes voudraient que nous le fassions, a expliqué Theo Bertram, responsable de la politique de Google pour le Royaume-Uni. Lorsqu’on nous dit “c’est mon contenu sur cette page”, nous l’enlevons rapidement [du moteur de recherche, ndlr]. Nous faisons cela près de deux millions de fois chaque mois.»

Ambiance...

PS: en même temps, on annonce en France qu'un accord historique entre Youtube, la plateforme de Google, et la Ligue de football professionnel a été conclu pour diffuser dans le monde entier, comme quoi.


Pierre Mounier au Parti Pirate

A lire la profession de foi de Pierre Mounier, enseignant à l'EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales), Directeur adjoint du Cléo (Centre pour l'édition électronique ouverte) et candidat pour le Parti Pirate aux dernières élections législatives.

PS: Pierre Mounier et Marin Dacos sont les auteurs de "L'Edition électronique" publié aux Editions La Découverte en 2010. Une pensée à l'éditeur!


Kindle Touch est hacké

Kindle-touch-150x150Une information qui ne va forcément inciter à acheter directement depuis son livre électronique. Une faille de sécurité visiblement de grande ampleur a été découverte sur le Kindle Touch d'Amazon. "Quand un utilisateur arrive sur une page malveillante (mais banale en apparence) via le navigateur, le Kindle débloque un code aléatoire qui permet aux pirates d’accéder aux données de l’utilisateur. Le hacker peut ainsi voler les informations personnelles de l’utilisateur associées à son compte Amazon. Il peut acheter de nouveaux livres ou encore vider intégralement sa bibliothèque" (via Envied'Encrire).


Cet été, la mode est...

Ete_du_livre_ebook-545x147Une sélection de 23 romans sélectionnés sur la Fnac cet été, tous éditeurs confondus. L'occasion de faire un petit relevé des prix. Des prix compris entre 18 et 25€ pour les versions imprimées, entre 10,99 (un seul) et 22,99€ (vous lisez bien) pour les versions numériques. Une remise moyenne de 24,76%, 20% seulement si l'on tient compte de la remise sur le livre imprimé de 5%. La situation est exactement la même qu'il y a plusieurs années. Le marché qui démarre avec l'arrivée d'Amazon, Virgin/Cybook et Fnac/Kobo, le prix unique, la tva abaissée à 7%, les voeux pieux du Syndicat National de l'Edition et des députés qui ont votés les lois, tout cela n'y aura strictement rien changé. On peut être en colère, au secours, les éditeurs ont suivis le chemin des restaurateurs.

Le consommateur est un cochon de payeur. Cet été, la mode est... au piratage, sans modération...


Pays-Bas: l'auteur du fichier unique

Torrent_bigAu Pays-Bas, les bibliothèques ne sont pas que dans les arbres. Vous vous rappelez peut-être de ce fichier unique piraté qui circulait sur les réseaux avec près de 5000 titres néerlandais à l'intérieur (un fichier de 2,5Mo seulement); une découverte qui avait semé la panique dans les maisons d'édition du pays. L'auteur a été identifié, 21 ans. Il encourre une peine de six mois d'emprisonnement et 20.000€ d'amende. Une situation qui va se reproduire tant il est facile de compiler des fichiers très légers. Le jeune homme n'avait pas trier son offre par catégories, peut-être une petite formation de bibliothècaire pendant six mois...  (via Actualitte).


Dropbox sous surveillance des éditeurs

DropboxDropbox sans doute l'objet de toutes les attentions de la part des groupes d'édition français à l'encontre de boites aux trafics trop "importants".

Pour preuve ce billet posté cette semaine sur le forum d'un site de téléchargement illégal bien connu:

"Bonsoir tout le monde

Je viens de recevoir de la part de Dropbox un mail un peu "bizarre" et qui me semble de mauvaise augure. Je vous en fait part.

"Dear Dropbox User:

We have received a notification under the Digital Millennium Copyright Act ("DMCA") from Editis that the following material is claimed to be infringing:

htttp://dl.drpbox.com/u/33268720/PUBLIC/ xxxxxxxx

htttp://dl.drpbox.com/u/33268720/PUBLIC/ xxxxxxxx

htttp://dl.drpbox.com/u/33268720/PUBLIC/ xxxxxxxx

Accordingly, under Section 512(c)(1)(C) of DMCA, we have removed or disabled access to the material that is claimed to be infringing or to be the subject of infringing activity.

As a result of this notice, public sharing on your account has been disabled. We will reinstate your account's public links if you remove the file(s) listed above from your account.

Please be aware that copyright infringement violates our Terms of Service and Copyright Policy, which can be found at:

https://www.dropbox.com/terms#terms

https://www.dropbox.com/help/210

Also note that Dropbox has a policy of terminating the accounts of repeat infringers. If you repeatedly use Dropbox to infringe copyrights, your account will be terminated and you will lose access to your files.

If you believe that this DMCA notice was sent in error, you may file a counter notification. That notification must comply substantially with 17 U.S.C. § 512(g)(3) and include a statement under penalty of perjury of a good faith belief that the DMCA notice was the result of mistake or misidentification. You can submit a counter notification using our online form here:

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

or by sending it to the following address:

Copyright Agent
Dropbox Inc.
185 Berry Street, Suite 400
San Francisco, CA 94107

[email protected]

- The Dropbox Team "

Bien évidemment je n'ai pas tout bien compris mais l'essentiel de ma traduction me laisse présager la venue de quelques soucis.

D'autres personnes ont-elles également reçu ce genre de mail?
Pour ma part, j'ai préféré supprimer mon compte Dropbox...  
Merci d'avance pour vos avis  

Plus loin dans les commentaires:

J'ai reçu des mails disons similaires de Mediafire (4 en tout) et hier il m'ont envoyé un mail comme quoi j'étais bannie. Je n'ai plus accès à mon compte donc je dois tout récupérer ailleurs.
Je suis occupée à le faire d'ailleurs.
Plainte de Hachette en ce qui me concerne.


Dropbox surveille le trafic

ErrorPetit message d'erreur sur des boites Dropbox trop "populaires" et qui suscitent beaucoup de trafic. Le dessin est explicite. A n'en pas douter, Dropbox doit être vigilent sur sa politique pour modérer le téléchargement illégal, c'est d'ailleurs spécifié en toutes lettres dans les conditions d'utilisations. Merci à Alexandre pour l'info.


Hadopi: étude sur streaming et téléchargement direct illicites

HadopiL’Hadopi publie une étude économique dans le cadre de la mission «streaming et téléchargement direct de contenus illicites» confiée à IDATE, institut européen dédié à l’économie numérique, dans le cadre d’une procédure de marché public le 9 janvier 2012.

Ses conclusions alimenteront les travaux de la mission «streaming et téléchargement direct de contenus illicites» confiée par Marie-Françoise Marais, Présidente de l’Hadopi, à Mireille Imbert-Quaretta, Présidente de la Commission de protection des droits.

Cette étude présente et analyse l’écosystème global des sites et services de streaming et de téléchargement direct, apparaissant comme essentiellement organisés en vue de favoriser la diffusion non autorisée de contenus audiovisuels et/ou musicaux protégés par le droit d’auteur, avant et après la fermeture de MegaUpload/ MegaVideo. Les principaux acteurs de l’offre, les usages et les modèles économiques y sont analysés.

L'étude ici et la synthèse ici.


Hunger Games largement sur les réseaux

Hunger gamesLe best-seller du moment Hunger Games, deux volumes de la série viennent d'apparaitre sur les réseaux, le troisième bientôt. Depuis quelques jours sur un site bien connu "selon l'expression consacrée" que l'on trouvera en quelques mots sur Google en toute inconfidentialité. La version numérique légale avec une remise de 17% seulement sur la version imprimée. Est-ce que les consciences seront suffisantes?


Les bibliothèques s'échangent

échangesPratique qui se développe de manière exponentielle depuis quelques mois seulement, les lecteurs commencent à s'échanger leurs bibliothèques sur les réseaux en toute discrétion avec des comptes Dropbox. Livres scannés et corrigés que l'on retrouve un peu partout, mais aussi des achats mis en partage pour des dizaines d'autres lecteurs. Des chaines de "solidarité" s'organisent. Repérée ce week-end, une très copieuse bibliothèque de 4495 titres. C'est quand même plus de 12% de l'offre ePagine!


Hachette Livre : la DRM pour longtemps

NourryArnaud Nourry (PDG d'Hachette Livre), interrogé par Actualitte au Salon du Livre, a confirmé que l'abandon des DRM n'était pour l'instant pas à l'ordre du jour pour l'ensemble des titres du groupe. Il parle même de 5 à 10 ans, voire d'une prochaine génération, pour ses petits-enfants?

"La DRM sert à empêcher que l'on distribue des centaines de fois le fichier acheté. Le format ouvert permet une lecture libre sur tous types de supports. En France, on a une petite difficulté avec le piratage, ignorant que l'on n'a pas le droit de faire des copies librement, et à ce titre je crois que la DRM est nécessaire. Si dans cinq ans ou dix ans, la question est culturellement dépassée, on sera ravi d'enlever les DRM. Mais aujourd'hui, nos auteurs ne comprendraient pas que l'on se lance dans un système où l'on vend une fois et où c'est copié 500 fois. C'est trop contraire à la défense du droit moral pour qu'on le fasse. Peut-être dans une prochaine génération, verra-t-on les choses autrement: la musique a fini par abandonner les DRM, mais l'heure n'est pas venue pour les éditeurs."

En substance, on suit le chemin de la musique, le message est bien passé...


Les éditeurs, complices du piratage?

PrixLe site Arrêt sur Images qui relaie le coup de gueule de Pierre Lemaître ce matin dans Libération. Les éditeurs français "complices" du piratage avec une politique de prix incohérente pour le grand public:

"Un livre qui vaut 7€ lorsqu’il passe au format de poche continue d’en valoir 15 ou 16 en version numérique. Persister à vendre un livre deux fois plus cher au format numérique qu’au format de poche, c’est du boycottage pur et simple." Lemaître cite l'éditeur Calmann-Lévy (comme il l'a déjà fait il y a un mois), qui lui aurait affirmé: "Bon nombre d’éditeurs hésitent à prendre des mesures qui risqueraient de fragiliser un marché du livre déjà chahuté par la crise."

"La raison de cette politique? «Le papier représente 99% des ventes contre 1% pour le numérique.» Ça ne pèse rien. On connaît l’argument contre les évolutions technologiques, c’est le plus ancien", peste l'auteur. A ceci près qu’il est plus bête encore qu’hier car les mutations s’effectuent aujourd’hui à une vitesse sans commune mesure avec celles des siècles précédents et que la montée en puissance des liseuses et des tablettes numériques (pratiques, écologiques et de plus en plus performantes) est une réalité assez prévisible."

L'occasion aussi de reprendre la séquence passée dans l'émission Capital sur M6 il y a quelques semaines. Si vous l'aviez raté...

Téléchargement


Le Motif: l'offre illégale +40% de titres en plus

Www.lemotif.frRendez-vous bien connu maintenant puisqu'il s'agit de la troisième édition, Le Motif vient de mettre en ligne son étude sur l'offre illégale EbookZ. C'est par ici.

"En 2009, nous avions dénombré une offre située entre 4.000 et 6.000 titres différents dont 3.000 à 4.500 BD réellement accessibles, en 2011 entre 8.000 et 10.000 dont 6.000 à 7.000 BD et cette année entre 11.000 et 14.000 dont 8.000 à 10.000 BD.
On s’accorde à penser aujourd’hui que c’est à l’offre légale de se présenter comme la meilleure rivale du piratage (par un développement en quantité comme en "attractivité" —prix, qualité, facilité d’accès, interopérabilité, services associés, etc.). Cependant, nous nous trouvons encore dans la situation de transition que nous évoquions l’an passé: alors que l’offre légale se développe, l’offre pirate ne décroît pas.
Cette offre témoigne par ailleurs de la forte notoriété de certains auteurs et ouvrages, notamment les livres pratiques, à consommation immédiate (voire quasi compulsive pour les mangas)."


Une tablette avec des livres piratés joints

PiratereaderOn ne recule plus devant rien pour vendre sa quincaillerie. Le site australien Cudo propose pour 99$ une tablette bas de gamme avec 4000 ebooks dont une bonne partie piratée (sous copyright) sur un CD joint. Ces livres viendraient pour la plupart de The Pirate Bay, importante plateforme de téléchargement illégal. Logo "Satisfaction Garantie" en prime... (via Teleread).


Hachette UK prévient Mobile24

Mobiles24Le marché britannique se développant très fortement depuis un an, l'offre illégale devient très importante elle aussi. Un ultimatum a été lancé par Hachette UK à l'encontre du site Mobile24 lui demandant le retrait des titres concernés. 

"Une lettre de mise en garde avant poursuite judiciaire pour le retrait des livres numériques de l’éditeur, disponibles sur le site de vente spécialisé pour applications mobile. Mobile24, qui offre à plus de 5 millions d’adhérents près de 9.000 e-books en téléchargement gratuit, dont plusieurs titres appartenant au catalogue d’Hachette UK, a jusqu’au 29 février pour s’exécuter avant que sanction soit prise, selon notre confrère The Bookseller. Le site, à ce jour, est l’objet de plus de 400 000 téléchargements, tout genre confondu." (via Livres-Hebdo).


MegaUpload: la réalité du trafic

Titre-megauploadLe dossier MegaUpload qui s'épaissit, son fondateur toujours sous les barreaux. Alors que certains éditeurs les croyaient relativement vertueux avant Noël, il semble bien qu'ils étaient pris pour des jambons, nos sénateurs compris:

"Concernant plusieurs de ces contenus illégaux, MegaUpload aurait d'ailleurs reçu plusieurs demandes de retrait qui n'auraient pas été honorées; c'est ce prouvent certains échanges de mails. MegaUpload aurait même affirmé avoir retiré ces contenus, pourtant toujours présents sur ses serveurs.
Plus grave, un utilisateur (pseudonyme: VV) aurait alimenté MegaUpload avec de nombreux contenus illégaux, qui auraient généré beaucoup de trafic sur le site. MegaUpload l'aurait même rémunéré pour cette contribution (3400 dollars entre 2008 et 2009)" (via Les Numériques).

Un conseil, ne donnez pas une arme au fondateur, il risque de faire un carton.


Fermeture de deux sites illégaux de téléchargements de livres

Library.Nu Logo_thumb[13]Les grands groupes d'édition bien décidés à en découdre. Deux très gros sites de téléchargements de livres basés en Irlande viennent de fermer leurs portes sous l'action de l'UIE (Union Internationale des Editeurs) et plus particulièrement d'éditeurs et de libraires allemands. Communiqué de Livres Hebdo qui pour l'occasion a ouvert l'accès:

"Véritables librairies virtuelles, www.ifile.it et www.library.nu offraient aux internautes en téléchargement illégal, gratuit, et anonyme près de 400.000 eBooks haute résolution, générant ainsi, grâce aux publicités, aux donations, et aux comptes premium de leurs adhérents, près de 8 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le processus judiciaire a duré 7 mois et a du enquêter dans 7 pays. Plus de 17 éditeurs ont lancé des injonctions, au tribunal régional de Munich, concernant 170 livres dont les droits étaient protégés. Parmi les éditeurs, on trouvait HarperCollins, McGraw-Hill, MacMillan Publishers et Pearson Education. La procédure était également soutenue par les Associations d'éditeurs des USA, des Pays-Bas et d'Italie."

Lire également le communiqué de l'AAP (Association of American Publishers).

Les responsables des sites sont eux-mêmes incriminés pour violation de droit d’auteur au lieu d’être seulement tenu pour responsables du comportement de leurs usagers. Je recommanderais la plus grande méfiance pour des sites français bien connus, le boulet risque de venir rapidement sur eux.

Le jeu de domino continue, le peer-to-peer va t-il redevenir l'unique moyen d'accès pour télécharger des contenus de manière illégale?


Martine et Laurent sans MegaUpload

3073529Un mois après la fermeture de MegaUpload, qu'est-ce qui a changé? Entre la hausse de fréquentation de l'offre légale et le retour au bon vieux peer-to-peer, lire le billet de l'Express. Une chose est sûre, les cartes sont bien en train de se rebattre alors que l'on croyait le phénomène gravé dans le marbre. Un qui n'a pas le temps de s'ennuyer, c'est Laurent Joffrin, toujours sur l'Express, qui revient sur les droits d'auteur et "l'infantilisme des pirates du net". Houlà, de quoi encore remettre le site en rideau...


Les éditeurs italiens alertent sur le piratage

ItalyLe Magazine Littéraire qui nous ouvre les colonnes de Livres Hebdo, merci.

D'après Livres Hebdo, l’Association des éditeurs italiens (AIE) s’insurge contre l’explosion du piratage numérique: «Le piratage met en danger le marché émergent des livres numériques en Italie. 75% des best sellers sont déjà disponibles sur le Net en version piratée.» Si les lecteurs français sont toujours réticents face aux livres numériques, l’Italie a, elle, connu une explosion de son marché; en deux ans, l’offre d’ouvrages numérisés est passée de 1620 titres à plus de 18000 dont 15000 seraient piratés. Les responsables syndicaux de l’édition prétendent que 70% des 25 meilleures ventes seraient disponibles en téléchargement illégal, un manque à gagner évident pour une économie avec beaucoup de secteurs déficitaires. Comment imaginer un développement du marché numérique si celui-ci conduit à une progression concomitante du piratage? Dans cette perspective, l’AIE explique que «si les investissements que nous faisons aujourd’hui (dans le numérique) sont sans retour, le risque est que le marché soit mort avant de naître.»


BTJunkie : goodbye

10805Décidément, l'onde de choc MegaUpload n'en finit pas de s'étendre. Après plusieurs sites d'hébergement similaires qui ont préféré fermer, c'est BTJunkie qui a lui aussi plié boutique la nuit dernière. Créé en 2005, c'était l'un des plus gros sites à rediriger vers des liens dits "BitTorrent", permettant de télécharger toutes sortes de fichiers, légaux ou pas, grâce à un réseau décentralisé. Le nombre de personnes utilisant ses services n'est pas connu exactement. C'est un vrai jeu de dominos auquel on assiste en ce moment, y compris donc dans le millieu des torrents et du peer-to-peer (via L'Echo).

PS: à lire également le billet de ZDNet qui revient sur l'impact réel sur l'offre légale.


MegaUpload: les sites qui assurent la relève

LiensFermeture de MegaUpload oblige, la migration des fichiers est en cours pour certains sites de piratages de livres. Petit tour d'horizon. Si des sites comme FileSonic et FileServe ont préférés jeter l'éponge, d'autres prennent la relève. Alors que Streamiz et DPStream sont privilégiés pour le streaming de séries et de films, les fichiers de livres se reportent sur des sites comme BayFiles (qui est pourtant devenue la vitrine légale de PirateBay), GigaSize, MediaFire et le très populaire Rapidshare. Quitte à mettre les mêmes contenus sur tous les endroits possibles. Des fois qu'ils tombent tous comme des dominos?

PS: lire également le billet de Libération, c'est la maxi dêche pour l'instant.