Tor: un an d'édition sans-DRM
30 avril 2013
L'éditeur de science-fiction et de fantasy britannique Tor avait décidé il y a un an de supprimer les DRM sur les titres de son catalogue, au profit d'un marquage numérique (watermark). Une décision unique en son genre, tant le marché anglo-saxon est dominé à la fois par Amazon qui ignore le "sans-DRM" de son modèle de distribution et des éditeurs américains toujours ancrés sur leurs positions de protection. Un an après c'est l'heure d'un premier bilan. Rappeler déjà que cette décision avait eu un formidable écho du côté de leurs auteurs. Certains avaient même parlé de "victoire pour les consommateurs, d'un jour mémorable dans l'histoire de l'édition".
"Nous
avons discuté avant avec nos auteurs en allant les recontrer pour considérer avec eux très attentivement les deux préoccupations majeures
pour tout éditeur lors du retrait des DRM:
la protection du droit d'auteur et de la territorialité des ventes. La protection des droits de nos auteurs sera
toujours une préoccupation majeure pour nous et nous avons des contrôles
anti-piratage très stricts en place.
Mais les titres protégés avec une DRM sont soumis comme les autres à la piraterie, et
nous croyons que la grande majorité des lecteurs sont aussi contre
le piratage et comprennent l'impact du piratage
sur la capacité des auteurs à tirer un revenu de leur travail créatif. Depuis près d'un an, nous n'avons vu aucune augmentation perceptible de la
piraterie sur l'un de nos titres, bien qu'ils soient sans DRM."
"Cette décision a eu un énorme effet positif pour nous. Cela a aidé à établir Tor au Royaume-Uni comme une maison d'édition à l'écoute de ses lecteurs et de ses
auteurs quand ils nous approchent avec un souci mutuel d'ouverture. Nous avons acquis une quantité incroyable de soutiens et de témoignages au travers de notre
communauté à travers le monde.
Et un an après, nous sommes toujours heureux de constater que nous avons
pris cette bonne décision du marquage et continuons à publier tous les
titres de Tor au Royaume-Uni sans DRM."
Le billet complet à lire sur le blog de Tor.