PocketBook InkPad chez Decitre
03 novembre 2014
A signaler que le nouveau PocketBook InkPad est disponible en pré-commande sur le site de la librairie Decitre au prix de 189,00€. Livraison prévue le 17 novembre prochain.
A signaler que le nouveau PocketBook InkPad est disponible en pré-commande sur le site de la librairie Decitre au prix de 189,00€. Livraison prévue le 17 novembre prochain.
A signaler que la PocketBook Sense avec sa couverture Kenzo est en pré-commande chez Decitre au prix de 149€. Elle sera disponible à partir du 10 novembre prochain. C'est important car il s'agit d'une série limitée, le volume qui sera commercialisé dans notre pays va être forcément limité. En clair, il n'y en aura pas pour tout le monde. Compliments à Decitre de l'avoir sélectionnée pour ses clients en magasins et sur le site. Ce modèle disposera bien entendu d'un accès à la librairie embarquée Decitre, développé par TEA. Je passerais mon test complet de cette PocketBook Sense dans les jours qui viennent, je peux déjà vous dire que c'est un remarquable modèle.
PS: mon test complet est ici.
La librairie lyonnaise Decitre avait lancé l'année dernière le prêt de liseuses pour ses clients durant l'été. Elle renouvelle l'expérience cet été avec un affichage dans l'ensemble des librairies du réseau Decitre en Rhône-Alpes. Une bonne façon de sensibiliser les clients à l'offre numérique et de leur permettre de tester les modèles PocketBook en toute facilité. Merci à Pauline sur twitter. Ne pas oublier qu'un grand nombre de bibliothèques en France proposent déjà le prêt de liseuses. Voir la carte ici. Il y en a peut-être une près de chez vous!
TEA (The Ebook Alternative), la solution de livres numériques qui accompagne des enseignes de libraires comme Decitre, Cultura et d'autres, propose une interface de navigation et d'achats sur les nouveaux PocketBook TouchLux 2. Revoir mon test ici. Une présentation à découvrir, allez les prendre en main dans les magasins.
Présentation Touch Lux 2 - The Ebook Alternative par The-Ebook-Alternative
Marion, libraire chez Decitre Confluence à Lyon, nous parle du PocketBook Touch Lux. Un petit tour d'horizon bien fait, tout est dit, bel exploit en 1,45mn. On aperçoit rapidement la librairie intégrée qui a été développée par Tea.
A signaler une initiative intéressante, celle des librairies Decitre qui proposent jusqu'à fin décembre pour tout achat d'une liseuse PocketBook Touch Lux, la participation gratuite à un atelier-initiation. De quoi aborder en toute sérenité la lecture en mode numérique avec les conseils d'un vrai libraire! (via twitter).
PS: cela marche aussi pour les achats sur Decitre.fr. Il suffit de s'inscrire sur evenium et d'apporter sa facture.
A signaler que les librairies Decitre proposent depuis hier en magasin et sur le site le PocketBook Lux à 119€, ainsi que la petite tablette SurfPad 2 à 139€ seulement. Une librairie est intégrée pour acheter directement, une solution développée par les équipe de Tea.
Avec un marché du livre numérique qui se développe peu à peu en France, les liseuses intéressent incontestablement les enseignes culturelles pour développer une offre auprès de leurs clients. Si la Fnac avait initié la voie avec succès au travers de l'accord avec Kobo il y a deux ans, d'autres se sont lancés depuis. Chapitre, Relay, France-Loisirs, Decitre, Cultura... Ci-dessous un tableau synthétique de cette fin d'année avec les partenaires. Cultura, qui ne figure pas dans ce tableau, vient d'annoncer un accord avec PocketBook. Les Espaces culturels Leclerc, Gibert Joseph, auxquels on peut ajouter Furet du Nord, devraient sûrement se positionner dans les semaines ou les mois à venir. A suivre...
On devrait le voir beaucoup dans quelques semaines dans plusieurs enseignes en France. Decitre, Cultura, sans doute aussi les enseignes et les librairies indépendantes autour d'ePagine devraient proposer le PocketBook Touch Lux. A suivre attentivement la politique de prix et l'intégration des librairies embarquées. Cnet revenait même hier sur une fonction très intéressante SendtoPocketbook pour envoyer des livres à des amis. Il connait également un déploiement important en Allemagne, entre autres Ebook.de, la chaine des librairies Mayersche qui propose une vidéo commerciale. A revoir mon test réalisé durant l'été, un modèle ouvert aux fonctionnalités très étendues, la sortie audio/ musique en plus.
C'est le titre d'un dossier sur Livres-Hebdo cette semaine. On retiendra surtout le volontarisme de certains libraires indépendants qui ont bien compris que la vente de liseuses étaient intimement liée au succès de l'offre de livres numériques qu'ils proposent sur leurs sites. Certes, ils ne sont pas à la une des journaux gratuits ou des hebdos, encore moins dans des publicités à la télévision. Mais, avec leurs conseils, ils vont au devant de leurs clients qui eux aussi s'équipent ou sont en réflexion sur le sujet. Et ils sont bien plus nombreux que l'on ne pense. J'ai retenu les passages les plus intéressants:
"Si les libraires ne font pas l'effort de s'y mettre, même symboliquement, le marché va s'installer techniquement et commercialement sans eux. Les liseuses nous permettent de matérialiser en magasin notre offre de livres numériques présente sur notre site et de communiquer avec nos clients sur notre activité dans ce domaine", explique Philippe Touron, directeur du Divan (Paris, 15ème) et des librairies Gallimard.
Le Divan vend des liseuses depuis quatre ans au rythme d'une centaine par an, avec des pics pour les fêtes et à l'approche de l'été, plutôt à des seniors. Chapitre, Decitre, Doucet, Gibert Joseph, Gibert Jeune, La Fnac, La Procure, Le Divan, Furet du Nord, Relay H, Sauramps, Carrefour, Cultura, etc. ont commandé les nouveaux modèles de liseuses à quelques unités ou à plusieurs milliers d’exemplaires en prévision des fêtes.
Les liseuses sont maintenant préprogrammées sur le site de la librairie qui les vend. «Nous scannons le numéro de série, et nous branchons le site du libraire qui nous a commandé l’appareil sur l’icône librairie de l’écran d’accueil», explique Alexandre Shabaev, représentant de PocketBook en France. Le français Bookeen fait de même, via ses revendeurs ePagine et Numilog, ou en direct avec Relay et Carrefour, sur le modèle du partenariat de Kobo/Fnac, ou Sony/Chapitre.com.
Les acheteurs de liseuses sont de grands lecteurs, «le cœur de notre clientèle», insiste Philippe Touron. Il serait incohérent de les laisser se perdre sur internet au profit d’un concurrent plus visible parce que mieux référencé. C’est aussi un réel service pour le lecteur, simplifiant l’accès à l’offre dans l’intérêt bien compris du libraire. «Nous présentons des Cybook installés à côté d’une borne de lecture depuis décembre 2012, et nos ventes numériques doublent chaque mois», se félicite Catherine Martin, directrice du marketing, de la diffusion et d’Internet de La Procure à Paris (300 appareils vendus). «La liseuse propose une version embarquée de la librairie, visible et bien identifiée sur cet appareil mobile, alors que sur Internet, elle est faiblement repérable», explique Valérie Collin, directrice générale de TEA, société initiée par Decitre avec le soutien de Cultura. Chez Chapitre.com, les ventes numériques ont aussi décollé depuis 2011 et le partenariat avec Sony et son Reader, un partenariat «très important», insiste Corentin Bergeron, directeur du numérique.
Chapitre.com mis à part, tous les libraires qui ont franchi le pas du numérique utilisent un prestataire auquel ils délèguent tout ou partie de la gestion de leur site. Ils proposent en général une librairie numérique en marque blanche, adaptable au site de vente de livres papier si la librairie en possède déjà pour faire un panier commun. Le catalogue est accessible sur une liseuse, et aussi décliné en applications pour smartphone et tablette.
«La gestion du site revient à 80€/mois, auxquels il faut ajouter 9% sur les ventes», indique Stéphane Michalon, directeur du développement d'ePagine, filiale de Tite Live. Elle propose des Pocketbook et des bornes à installer en magasin (à La Procure, notamment). Sur les 70 adhérents à cette solution, la moitié ont testé la vente de liseuses, dont une poignée activement (Le Divan, Furet du Nord, Sauramps, L’Alinéa, la Librairie de Paris…). ePagine gère aussi les ventes numériques du réseau Paris Librairies.
Autre acteur historique du numérique, Numilog propose une solution avec les mêmes caractéristiques, baptisée Club Reader, «sans frais de gestion la première année», insiste Denis Zwirn, son P-DG, qui n’indique pas la commission de prestation sur les ventes pour les années suivantes. Numilog propose la Cybook Odyssey.
Créé en 2012, Tea a d’abord été rodé chez ses actionnaires (Decitre et Cultura), avant d’être retenu par Système U, puis quelques indépendants (Montabardon, Cheminant, Bisey). Le prestataire a conclu un accord avec PocketBook, inclus dans un pack destiné aux indépendants: 10 liseuses à la marque de la librairie, le site et un an de service et formation, le tout pour 1.990€, explique Valérie Collin. Il faut ajouter les frais sur les ventes, environ un tiers de la remise.
Fraîchement arrivé aussi, LesLibraires.fr, émanation de Dialogues, et à l’origine très orienté vers le papier, propose un module de vente d’ebooks, retenu par 16 des 70 adhérents. «Nous prenons 9% de commission sur les ventes de livres numériques, comprenant le service après-vente», explique Thomas Le Bras, chef de projet.
Le taux de remise est l’autre souci. Il oscille entre 25 et 30%, dont il faut déduire la rémunération du prestataire, 9% en général. Il reste au libraire environ 17 à 18% de marge, sur un livre numérique moins cher que le papier, dont la remise est supérieure d’environ 20 points. Il n’y a certes pas de stock, de manutention, de frais de transport, mais le compte n’y est pas. Au revoir là-haut, le récent Goncourt, rapporte ainsi 7,65€ en version papier au libraire (à 36% de remise), mais 2,60€ seulement en numérique (à 18% de marge restante).
Merci à Livres-Hebdo pour son accord à retranscrire certains passages.
A signaler disponible depuis quelques jours, l'application Android de la librairie Decitre réalisée par l'équipe de Tea (The Ebook Alternative). Elle était attendue depuis de longs mois, après les liseuses, les tablettes sont servies. Une application de lecture pour lire vos livres ePub et PDF, mais aussi bien entendu la librairie associée pour s'approvisionner. Une application complète très réussie. La bibliothèque bien conçue avec des étagères que l'on peut créer à la demande. L'ergonomie de lecture est agréable bien qu'un peu lente; j'ai beaucoup aimé les différents réglages, les polices proposées et le feuilletage. Par contre petit bémol, les livres déjà présents sur ma tablette sont vainement cherchés malgré la recherche lancée et ne viennent pas se ranger dans ma bibliothèque. J'espère que les petits correctifs vont suivre rapidement. Je vous invite à la retrouver sur Google Play ici. Un bien beau boulot, une application qui n'a rien à envier aux meilleures sur Android, en plus avec de vrais libraires associés, compliments à Tea. Cette application devrait rapidement être déployée pour les autres librairies partenaires Cultura, Super U, etc. Une rentrée sous les meilleurs auspices pour Tea.
A signaler l'initiative des librairies Decitre dans la région lyonnaise, qui proposent des prêts de liseuses/ livres électroniques en librairie. Des Cybooks Odyssey HD Frontlight, le prêt est dans tous les magasins Decitre, en priorité pour les détenteurs de la carte de fidélité. Ils sont fournis avec une dizaine de titres pré-installés (5 libres de droits et 5 sous DRM). Un bon moyen d'amorcer une découverte de la lecture numérique pour les clients, pouvoir tester quelques semaines avant de se décider pour un achat.
Encore quelques grandes chaines de la distribution françaises qui n'ont pas encore ouvert leurs boutiques de livres numériques. C'est aujourd'hui le Groupe Système U (sixième groupe de distribution alimentaire en France) qui propose une offre de livres imprimés, complété du numérique, sous le nom UCulture. Un site entièrement conçu par le libraire lyonnais Decitre avec les partenaires Tea et Smile. Après Cultura, aujourd'hui Système U, demain Rue du Commerce. Faute de convaincre des libraires indépendants, Decitre en passe de rallier toute la grande distribution française sur le livre par internet, en papier comme en numérique. Les ouvrages imprimés commandés en ligne pourront ensuite être retirés dans 13 points de vente déjà existants de Système U, un peu sur le modèle du drive qui remporte un franc succès dans le domaine alimentaire. Le projet est pour l'instant en phase de test, précise Système U. Rappelons que Decitre est déjà très présent sur le site PriceMinister (racheté par Rakuten) en tant que SuperBoutique, avec 4 boutiques couvrant tous les secteurs du livre (via 01Net).
Deux premières vidéos ont été mises en ligne depuis quelques semaines par la librairie Decitre, qui présentent le Cybook Odyssey HD Frontlight et l'achat de livres. Très didactiques et efficaces, compliments!
Après les offres Decitre et Cultura, on attendait Tea (The Ebook Alternative) sur le terrain des librairies indépendantes. C'est fait. C'est la librairie Cheminant à Vannes qui s'équipe de la solution pour ouvrir sa librairie numérique, bien nommée MonLibraireNumerique.com.
«C'est un format de livre supplémentaire, souligne Gilles Tranchant, patron de Cheminant. C'est quelque chose que me réclamaient certains clients. La part de marché n'est pas énorme pour le moment, il faut le reconnaître. Mais il est pertinent qu'une librairie indépendante comme la nôtre prenne sa place dans cette innovation».
Ce livre numérique, téléchargeable à distance, ne va-t-il pas réduire la fréquentation à la librairie? «Non. Le conseil est toujours recherché. Un client peut très bien venir avec sa tablette ou sa liseuse. Il demande conseil, puis télécharge son livre directement dans nos rayons grâce au wi-fi».
Une adresse de plus qui rejoint ma carte des libraires proposant une offre numérique (via Ouest-France).
PS: Trois autres librairies ont ouvert leurs offres, Planet-R à Saint-Lô, Montbarbon à Bourg-en-Bresse et Bisey à Mulhouse. On regrette que les libraires ne disposent pas de l'offre Hachette, moins bien lotis que les géants américains, c'est quand même un comble (voir le site de Tea).
Le nouveau Cybook Odyssey HD Frontlight est disponible à partir d'aujourd'hui sur le site du fabricant français Bookeen au prix de 149,99€. Des réductions de prix chez les libraires qui le proposent avec une librairie associée, comme Decitre par exemple à 129,90€. Expédition à partir de demain.
Tea (The Ebook Alternative) propose depuis la semaine dernière une application de lecture web, utilisable dans un navigateur récent, sans aucun prérequis à installer. Elle vous permettra de lire facilement vos fichiers ePub. Elle est conçu en open source, disponible sur Chrome et Safari pour l'instant. TeaBook Open Reader est à la fois:
N'hésitez pas à l'essayer en démonstration à cette adresse. Crée par la librairie lyonnaise Decitre, Tea a aussi annoncé l'arrivée en novembre de 4 librairies indépendantes du groupe "Libraires ensemble". A suivre...
Merci à TEA de m'avoir envoyer les copies d'écran des interfaces sur le Cybook Odyssey. Elles sont bien entendu en noir et blanc sur le papier électronique.
Le catalogue est de 38.000 titres pour l'instant, dont environ 500 gratuits et libres de droits. Il manque des éditeurs, petits et grands. Il s'agit d'une première étape mais ils n'ont pas l'intention de laisser des éditeurs de côté. Certains sont en phase d'intégration technique.
Prochaines étapes, l'ouverture des sites Cultura et Rue du Commerce, pour l'instant en marque blanche pour la partie numérique, en attendant l'intégration aux sites de ventes de livres imprimés. Les interfaces seront implémentées, suivant les enseignes, sur les modèles vendus en magasins.
Côté tablettes, TEA s'apprête à proposer une application Android qui est en cours de certification chez Adobe; elle permettra à la fois de lire avec une application de lecture innovante (notamment dans le domaine de la gestion des annotations) et des achats de livres possibles. Modèle ouvert toujours, pour l'instant l'application iPad n'est pas la priorité en natif mais sur un modèle web, surtout avec la politique d'Apple qui n'a pas bougé, pas de place pour des libraires. Chez TEA, on pense très vite à un développement HTML5 disponible sur l'ensemble des navigateurs, une politique suivie par les acteurs de la presse.
TEA c'est aujourd'hui une équipe de 10 personnes, ça infuse sec!
Je remercie Eric pour toutes ces informations.
Le Tea dans la bouilloire en ce mois d'avril. Après l'ouverture de la librairie Decitre en début de semaine (Cultura et Rue du Commerce encore avec leurs "vieux rayons", mais cela devrait venir vite), l'interface de librairie sur le Cybook Odyssey est apparemment réalisée sur les modèles en vente dans les librairies Decitre à Lyon.
"The Ebook Alternative (TEA) veut inventer un modèle gagnant à la fois pour les lecteurs, les éditeurs, les libraires et les e-marchands. Les premiers vont découvrir des fonctionnalités innovantes: ajout de commentaires, annotations exportables, surlignage et gestion de leur bibliothèque numérique, quels que soient les marchands auxquels ils ont acheté des livres numériques. Aux éditeurs, TEA promet la diffusion élargie des catalogues grâce à la diversité des supports pouvant être équipés.
Les libraires et les e-marchands deviennent, quant à eux, prescripteurs du livre numérique. «Le libraire peut faire une démonstration en librairie avec sa tablette et toucher un chiffre d’affaires additionnel. Les e-marchands touchent également la commission du libraire qu’accorde habituellement l’éditeur», précise Guillaume Decitre. Le distributeur se rémunère donc à hauteur de 30% et verse 5% des ventes à TEA" (via eCommerce).
A lire également le billet sur La Croix et l'interview de Guillaume Decitre sur Idboox.
Guillaume Decitre n'est-il pas en train de réaliser ce que les éditeurs français n'ont pas su faire pour un marché ouvert en France?
Nouveau site mis en ligne par la librairie Decitre ce matin. Un moteur de recherche efficace qui ouvre sur des notices bien complètes et très réussies visuellement je trouve. Large place aux "E-Books" avec un onglet mais aussi sur les fiches des livres imprimés eux-mêmes. Repérage facile avec des couleurs, rouge pour les livres imprimés, orange pour les ebooks. Côté publicités, pas de bannières, une simple étagère de livres d'actualité. Sobre mais efficace. Comme sur Amazon, les différentes versions disponibles s'affichent, la fiche technique est très complète. Beaucoup de liens sur les réseaux sociaux bien connus. Côté contenus, l'offre Hachette ne semble pas être intégrée pour l'instant. Bref, du beau travail, compliments.
Le 25 avril prochain, la librairie Decitre ouvrira sa nouvelle librairie Confluence à Lyon, au 112 cours Charlemagne dans le 2eme arrondissement; confluence numérique où le livre électronique sera sans doute beaucoup mis en évidence avec un premier partenariat avec Bookeen. On devrait en savoir plus également sur le développement de la plateforme TEA (merci à Isabelle).
PS: à signaler que les ventes d'ebooks ont démarré sur Decitre.
Annonce la semaine dernière d'une offre numérique de la part d'un acteur français important qui ne s'était pas encore positionné pour l'instant. C'est la librairie Decitre, l'une des plus grandes enseignes françaises installée en région lyonnaise avec huit magasins (bientôt 9), qui en la personne de son PDG Guillaume Decitre, a dévoilé une plateforme TEA (The Ebook Alternative). Un très beau manifeste de principe. Lire le billet dans Le Monde, le document de présentation ici.
Un projet très ambitieux qui repose sur des solutions open-source ("première solution complète et open-source de distribution de livres numériques librement ouverte à tous les acteurs de la chaîne du livre"), qui est d'ores et déjà rallié par des partenaires évoluant dans la sphère de Decitre, Cultura, Rue du Commerce, Smile. Sorte de portail, mixte de corner numérique type ePagine/Numilog et de distributeur, communauté? (on rappellera que Decitre a crée EntréeLivre il y a quelques mois), marque blanche pour d'autres libraires, etc. J'avoue que je n'ai pas compris complètement les tenants et les aboutissants de ce projet qui ressemble beaucoup à un portail de la profession dans son ensemble (relais de 1001 libraires?), mais tenu par un opérateur privé unique. Decitre n'apparait jamais qu'en temps que partenaire dans le document, ce qui interpelle beaucoup. Libraire, nouveau distributeur de livres numériques? Sur le "papier", ce serait donc un Linux du livre, un Firefox de l’ebook dans le rôle lequel se présenterait en chevalier blanc Tea, qui avec 2 millions d’euros investis dans le projet, se rémunérerait en louant sa plateforme et en prenant une petite commission sur les ventes de livres. Beaucoup de questions politiques aussi, la base Decitre est utilisée par de gros opérateurs dont Amazon et Google. Quels adhésions possibles de la part d'autres chaines de libraires, de la librairie indépendante? Les conflits d'intérêts apparaissent rapidement. Tea, par bien des aspects, ressemble aussi beaucoup au portail Orange annoncé pour 2013, qui a rassemblé beaucoup de partenaires notamment libraires et est porté dans la cadre du grand emprunt.
Livres-Hebdo a donné quelques détails: "Le développement de Tea a nécessité un investissement de “plusieurs millions d’euros”, a indiqué le dirigeant, sans plus de précisions. Créée en janvier 2011, la société tea a d’ailleurs fait l’objet de plusieurs levées de fonds qui la valorisent à 2,5 millions d’euros, selon la dernière opération à l’automne 2011.
Son capital se répartit principalement entre Guillaume Decitre pour 50,78% en nom propre et 10,34% via Génération IV, holding propriétaire de Decitre, Cultura-Sodival pour 24,28%, Valérie Heppe Collin, cofondatrice et DG, pour 3,10%, Eric Daspet, cofondateur et directeur technique, pour 3,10%, et Smile pour 1,87%."
L'objectif de TEA est triple. La plateforme doit permettre:
Côté distribution également, soulève bien des questions, gestion DRM propriétaires, propriété ou non des fichiers, ouverture vers des modèles propriétaires comme Amazon et Apple ou plus ouverts (encore que) comme Kobo, Sony, rôle et intérêt des opérateurs dans un tel dispositif "ouvert", rôle (ou absence de rôle) des distributeurs actuels, développement cloud ou pas, etc. Une première application Android (déjà c'est plus trop ouvert, Google Play depuis deux jours seulement) devrait être proposée à partir de début avril. La solution de l'intégration et de la vente de livres électroniques de la société Bookeen a pour l'instant été retenue comme Virgin. Viendrait ensuite une version au format html 5 (iPad et autres Kindle Fire) qui devrait sortir en juin. En plus de cela, un tout nouvel espace de vente Decitre sur Lyon en chantier. Bref, du pain sur la planche.
Présentée la semaine prochaine lors du Salon du livre, on devrait en savoir plus au lancement proprement dit. A suivre...
Lire FrenchWeb et écouter l'interview de Guillaume Decitre sur BFMBusiness, qui explicite les visées mondiales du projet. On regrettera bien entendu l'anglicisme de TEA, un projet français encore une fois aux résonances anglo-saxonnes.
En tous cas, comme le rappelait Hadrien Gardeur de Feedbooks la semaine dernière, ça bouge en France du côté du livre numérique et c'est bien, on a bien cantonner le hamburger dans un rôle minoritaire face au sandwich avec de la baguette!
PS: voir l'interview sur BuzzMedia ici