L'une des conférences que j'ai raté justement, "Blogueuses du Livre", en concurrence avec Feedbooks. Un bon compte-rendu sur LaFeuille toujours, avec les révélations "douches-froides" de Léo Scheer qui fait dans la "traite des blanches" version Audiard:
"Le réseau Chez les Filles nous a demandé 100 exemplaires de livres pour envoyer à des blogueuses,
explique Léo Scheer, sans garantir de critiques positives sur les
livres expédiés. Lui ont remis un rapport de synthèse détaillé. Cela
nous a coûté 2000 euros… Pas convaincu par la pérennité de ce business,
d’autant que les blogueuses n’ont pas envie de se faire « exploiter ».
Mais Léo Scheer estime que son retour sur investissement est nul. La
plupart des articles était bon, mais, cela n’a pas semblé avoir d’effet
direct sur l’impact des ventes. Il est difficile de faire le rapport
entre la vente et le buzz. Virginie Clayssen souligne tout de même
combien c’est couteux en temps de repérer les blogs et faire les
expéditions. C’est un service et une intendance. Un travail. Oui,
répond Léo Scheer, aucune maison d’édition n’a un service de presse
capable de faire cela, avec une telle segmentation et un tel ciblage.
Certains le font mais encore au hasard. Babelio dispatche en fonction
des goûts des lecteurs précise Abeline, car rien de pire que l’abandon
d’un livre dans ce type de processus. Les blogueuses sont divisées sur
ce rapport. Je vais au bout des livres qu’on m’envoie dit l’une. Pas
moi, dit l’autre: la vie est trop courte, on a trop de choses à lire. Les critiques très agressives sur le net ont beaucoup d’impact, dit Léo Scheer. Se faire attaquer par Stalker
par exemple a un impact selon lui. Dire son plaisir à moins d’effet que
d’être critique, d’autant que les journaux sont au final peut
critiques. Difficile d’avoir une influence positive sur la lecture.
Pour autant ne pas aimer ne veut pas forcément dire être agressif".
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