405 notes dans la catégorie "Education"

Futur: des textes à l'oeil

LentilleDans un futur proche, nous n'aurons peut-être pas besoin des lunettes de Google. A regarder ce prototype d'une lentille de contact capable d'afficher des informations, textes et images directement sur l'oeil. Le 1er avril on aurait pu croire à un poisson, mais c'est le très sérieux The Telegraph qui relaie les premiers travaux d'un groupe de chercheurs belges. Des premières applications commerciales d'ici cinq ans selon eux. Quand la réalité s'apprête à rejoindre la fiction... (via LesMobiles).


Etats-Unis: le livre numérique confirme son avancée

L'A.A.P. (Association of American Publishers) a publié ses traditionnels chiffres sur les ventes selon les catégories de livres sur les premiers huit mois de 2012. Même si le rythme de progression du livre numérique s'est atténué, il reste cependant important avec 36,9% de progression par rapport à la même période en 2011. Les ventes de poche continuant à dégringoler. Les livres numériques ont laissés sur place les livres cartonnés (hardcover) et sont maintenant solidement installés comme deuxième catégorie après les livres brochés. A signaler également la percée très nette des livres numériques pour enfants sur la même période (via PaidContent).

Ussales


Les livres électroniques et les enfants

Gros livresTémoignage intéressant sur le site Parents3.0. Fabienne et Eléonore, sa fille de 9 ans, racontent comment elles découvrent le plaisir de lire en mode électronique. Pour celles et ceux que rebutent l'épaisseur des livres. Sans parler de s'immerger dans la lecture, sans zapping constant sur d'autres propositions, un point sans cesse souligné par ceux qui observent les pratiques.


Presses Universitaires de Bordeaux: Les Mutations de la lecture

Cv_mutations_bat_2A signaler la parution cette semaine d'un ouvrage intitulé "Les Mutations de la lecture" sous la direction d'Olivier Bessard-Banquy aux Presses Universitaires de Bordeaux (collection Les Cahiers du Livre). Nos pratiques de lecture changent avec les nouveaux supports, d'où la nécessité de se pencher sur la réalité de ces changements. 

L’essor des tablettes et des livres électroniques offre de nouvelles perspectives pour lire sans limite des pages et des pages du patrimoine intellectuel numérisé. Qu’en est-il exactement? Qu’est-ce que cela change pour les professionnels du livre? L’écran est-il appelé à remplacer le papier? Peut-on espérer que le charme glacé des tablettes fasse un jour venir aux textes les «livrophobes» de toutes sortes? C’est à ces questions et bien d’autres que répondent les spécialistes des pratiques culturelles, Olivier Donnat, Bernard Lahire, Martine Poulain, Nicole Robine, les éditeurs François Gèze et François Laurent.

À ces réflexions sur les mutations de la lecture sont ajoutées en annexes des études sur le rôle du club France Loisirs dans l’acquisition de la culture, sur la féminisation du lectorat, sur l’évolution des publics en librairie, sur la lecture numérique et les différentes formes de la littérature dans l’univers électronique par Bernadette Seibel, Joanna Thibout-Calais, Jean-Pierre Ohl, Hervé Bienvault et Alexandre Gefen. Ainsi ce recueil collectif espère-t-il présenter un panorama riche et complet de l’évolution de la lecture du papier vers l’écran.

Je remercie Olivier Bessard-Banquy de m'avoir demandé de participer à cet ouvrage. Après un rappel historique sur les développements technologiques et le contexte américain, j'ai essayé de porter un regard prospectiviste sur l'évolution des différents supports de lecture. Si nous n'avons malheureusement pas les données d'Amazon sur ses lecteurs, d'autres signes peuvent nous aider à comprendre la réalité du marché. Travail éditorial oblige, ce texte a été écrit il y a un an maintenant ce qui parait bien loin dans l'univers numérique si rapide. Les évolutions et les études de cette fin d'année vont dans le sens de ce que je livre dans cet ouvrage.


L'Universalis ne sera plus imprimé

UniversalisUn peu plus de six mois après l'annonce de la Britannica, la célèbre Encyclopédie Universalis a elle-aussi décidé de suspendre sa version imprimée. Décidément la page semble définitivement tournée pour le secteur des encyclopédies, qui comme un certain nombre de quotidiens et de magazines (Newsweek par exemple), plonge désormais exclusivement dans l'univers numérique (via Actualitté).


Baromètre du livre numérique: en direct sur twitter

LogoEn direct des Assises du Livre Numérique/SNE

Baromètre Sofia/ Sne/ SGDL sur usages du livre numérique:

  • 6% des français avaient lu un livre numérique en 2011, 14% en 2012 = progression de 250% en six mois
  • 4 français sur 5 n'envisagent pas de lire en numérique, par habitude, par principe
  • la lecture numérique se démocratise, le profil du lecteur numérique est de moins en moins le profil du lecteur jeune, masculin et diplômé
  • 37% des lecteurs numériques possèdent une tablette
  • 41% des livres numériques achetés chez Amazon / Apple / Google
  • 31% des acquéreurs de livres numériques achètent aussi la version imprimée: argument pour les offres couplées.
  • achat livres numériques: 28% grandes surfaces spécialisées, 18% sites de libraires
  • 60% des livres numériques achetés sont des livres de littérature générale
  • 73% des lecteurs de livres livres numériques ont déjà acheté. La moitié ne sait pas si ces livres ont des DRM
  • les Français passent 57 minutes/jour à lire des textes numériques (hors SMS et mails), les lecteurs de livres numériques 67 mn
  • livre num préféré pour: facilité de stockage (79%) pour son prix (58%) facilité transport mobilité (57%) facilité d'acquisition (49%)
  • liseuse reste support privilégié 85%, devant tablette 82%, loin devant ordi portable 59%
  • 41% des lecteurs numériques acquièrent leurs livres numériques gratuitement (offre légale gratuite comprise)
  • 63% de lecteurs numériques qui ne piratent pas
  • avantages du numérique: facilité de stockage, transport et achat, prix
  • 17% ont déjà eu recours à offre illégale. Offre légale trop chère, offre légale non disponible, pb DRM
  • lecture num: on pirate car 1)trop cher 2)pas dispo 3)verrouillé (DRM): idem 2011?
  • 53% pensent que l'usage du livre numérique va augmenter, 58% pensent que leur usage du livre papier va rester stable, 11% qu'il va diminuer
  • c'est l'arrivée des supports adaptés à la lecture numérique qui permet le développement des usages
Merci à Virginie, Mélanie, Claire, Actualite et quelques autres qui m'ont servi de secrétaires sur Twitter!
Le communiqué de presse ici et la version complète de la présentation ici.

"Que sais-je?": le savoir en numérique

PufEvénement. On les attendait depuis longtemps, les célèbres "Que-sais-je?" débarquent en version numérique. L'une des collections de Poche les plus populaires en France, vous vous rappelez peut-être d'Anconina qui les collectionne tous dans "Tchao Pantin". 104 titres pour l'instant en version ePub à 6,49€ (c'est 30% de moins que le papier) et... sans DRM! Le chantier est à la hauteur: près de 4000 titres imprimés en ligne de mire, objectif de passer tout le catalogue en 2013. Sacré boulot, compliments aux Presses Universitaires de France. Disponibles à partir de demain 6 novembre, décidément c'est la semaine des prix, voir par exemple sur Immatériel ou l'inévitable Amazon.


Sommeil et mélatonine

Melatonine_tablettesA lire le billet d'Actualitte qui pointe sur une étude américaine qui vient de mettre en évidence les effets de la lecture sur écran le soir sur la qualité du sommeil. En cause, l'influence des écrans sur une hormone, la mélatonine, responsable de notre bien-être nocturne. Bref, l'iPad dans son lit, c'est à envisager avec prudence et modération si l'on ne veut pas tomber dans l'insomnie. Les tablettes à regarder différemment pour la lecture le soir. Bien entendu, les livres électroniques et la nouvelle génération à venir avec un éclairage incident intégré ne sont pas touchés par le phénomène. La lecture et le sommeil sont d'or!


16% des français ont téléchargé un livre numérique

DownloadOn essaye, on essaye. 16% des français se sont déjà "procurés" un livre numérique. C'est ce que révèle le baromètre REC+/ GFK publié par l'AFP hier:

"Au cours des douze derniers mois, 91% des Français indiquent avoir acheté des biens culturels physiques, que ce soit des livres papier (80% d’entre eux en ont acheté au moins un), des CD audio (64%), des supports vidéo (64%) ou des jeux vidéo (49%), selon ce sondage qui porte sur 2311 interviews en ligne effectuées du 10 au 29 février. Mais dans le même temps, 58% des sondés avouent s’être également «procuré» - de manière légale et/ou illégale - des biens dématérialisés, tels la musique (pour 45% d’entre eux), les livres numériques (16%), la vidéo (30%) ou encore des applications et jeux pour téléphone mobile (31%). 

Et au final, résume GfK, «en termes de volume, les biens dématérialisés dépassent de loin les biens physiques», à 62% contre 38%, selon la répartition publiée par l’institut.

Le livre papier reste largement majoritaire face à son équivalent numérique (98% contre 2%)." (via Ouest-France).


L'Art de la Guerre en vidéo-book

LogoDes "livres" enrichis de très nombreuses vidéos. Le concept de ces vidéos-books (vooks) était apparu il y a quelques années aux Etats-Unis, sans trop de succès pour la société Vook qui avait lancé le concept, pourtant avec des moyens importants et des partenariats avec des groupes d'édition. Vook s'est reconverti aujourd'hui vers l'horizon de l'auto-publication. Eh bien le Vook a fait des petits en France. Sortie aujourd'hui de "L'Art de la Guerre" de Sun Tzu, écrit il y a 2500 ans, truffés de plus de 100 vidéos, la parole à 17 experts, ils sont tous là, ne manque plus que Sarkozy semble t'il. Des heures de vidéos alors que le livre est un petit traité qui ne dépasse pas quelques dizaines de pages (texte sur Wikisource et EbooksGratuits). C'est la société Les Vidéoditeurs, spécialisée dans la production d'images qui est à l'initiative de ce projet: "Notre métier historique, «produire des images», est aujourd’hui un complément naturel de la chaine du livre numérique. Nous sommes convaincus que les possibilités technologiques offertes par les tablettes multimédia offrent un champ d’exploration extraordinaire pour réinventer les formes et les usages liés à la lecture, et offrir aux lecteurs une expérience plus riche, plus intense, plus immersive. Enrichir un livre, c’est aussi le réinventer, explorer des itinéraires de lecture inédits, proposer des obliques et des contrechamps inattendus, et surtout, donner de nouvelles dimensions au plaisir de la lecture." Une formule qui pourrait s'apparenter point par point à une expérience du web, non?

Disponible sur l'iPad au prix de 9,99€. D'autres livres-vidéos sont annoncés, notamment un "Candide" de Voltaire (via 20minutes).


La lecture numérique très largement dans les bibliothèques américaines

Bebook76% des bibliothèques américaines proposent le prêt de livres numériques et 39% proposent des livres électroniques. Des chiffres fournis par l'American Library Association, en augmentation de dix points en un an. On ne peut qu'encourager les éditeurs a prendre la mesure de cette demande en bibliothèque et de proposer des offres de plus en plus adaptées (via TheDigitalReader).


Les élèves et l'envie de lire

ElevesIl faut d'abord avoir envie de lire! Les élèves qui ne lisent pas de livres traditionnels ne lisent pas plus avec un livre électronique, le support papier ou électronique ne change rien à l'affaire! C'est le constat réalisé par le lycée Gaston-Bachelard de Chelles, qui vient de rendre quarante livres électroniques prêtés par le Motif (Observatoire du livre et de l’écrit de la région Ile-de-France) à deux classes de seconde. Une première qui visait à attirer les élèves les moins enclins à lire vers un nouvel outil. «La documentaliste du lycée Bachelard nous a contactés l’année dernière après avoir entendu parler de notre prêt de livres électroniques à une bibliothèque des Yvelines», raconte Elodie Ficot, chargée de projet au Motif. «La fréquentation dans la bibliothèque de notre établissement est en baisse constante et on s’est dit que, pour enrayer cette tendance, le numérique pouvait être utile, reprend Florence, la documentaliste de Bachelard. Parce qu’aujourd’hui on est confronté à des élèves attirés par les écrans dès le plus jeune âge.»

En janvier dernier, deux classes de seconde du lycée sont donc choisies comme cobayes et reçoivent trente livres électroniques, financées par le Motif. Dix autres appareils sont prêtés à la bibliothèque. «Chacun contenait une vingtaine de grands classiques, auxquels on a ajouté vingt titres différents, de la bande dessinée au documentaire en passant par des romans», précise Elodie Ficot. Utilisé en cours de français, le concept ne semble pas avoir séduit les élèves: «Seule la moitié des soixante élèves a lu un livre en entier», avoue Julie Girault, leur enseignante. Et du côté de la bibliothèque, c’est à peine mieux car si 45 prêts sur quatre mois (soit 8% des prêts) ont été comptabilisés, la documentaliste avoue que «les élèves empruntaient beaucoup juste pour voir ce qu’est cet engin».

Ceux qui adhèrent au livre électronique sont d'abord des lecteurs motivés. Très sincèrement, je crois qu'il y a quand même beaucoup de naiveté à penser que c'est un seul changement de support qui allait déclencher un changement de sensibilité par rapport au livre et à la lecture chez les élèves. Un peu l'énergie du désespoir, non? (via LeParisien).


Livre numérique: petit voyage en compagnie

Jurassic_disquette21991, la société Voyager Company (l'un des fondateurs était Bob Stein) publiait aux Etats-Unis une série de livres vendus sur disquettes lisibles sur ordinateurs Mac, puis PC. Une collection Expanded Books avec une soixantaine de titres, parmi lesquels Jurassic Park de Michael Crichton.

"Ces livres sur disquette étaient vendus 19,95 ou 24,95$. Pour justifier ce tarif, un soin particulier était porté sur la lisibilité du texte à l’écran, les livres contenaient une table des matières interactives et il était possible d’y effectuer des recherches et même de les annoter. Le texte pouvait être accompagné de quelques illustrations en noir et blanc (sans niveau de gris). Pour rappel, une disquette 3,5 pouces contenait 1440 kilo-octets, c’est à dire le poids d’une minute de son au format mp3 à un taux de compression banal, ou la moitié du poids de la moindre image produite par un appareil photo numérique actuel."

Après les disquettes, Voyager Company s'est rapidement tourné vers les CDRom, devenant l'un des pionniers dans le domaine. Certes, à l'époque on parlait déjà de la concurrence avec le papier, on était loin d'imaginer cette situation-là (via LeDernierBlog).


L'iPad en petite section

Des-enfants-actifsL'iPad et les touts petits dans les écoles, on en est où? A lire sur DéclicKids le passionnant bilan du travail réalisé par Véronique, une professeur des écoles dans le quartier de la Goutte d'or à Paris, dans sa classe de petite section de maternelle. L'iPad comme outil dans la classe, l'imagination au pouvoir:

"Véronique aux milles ruses est l’Ulysse de l’enseignement au XXIe siècle. Elle détourne l’intérêt sans faille que portent les enfants au petit écran tactile pour les entraîner dans les apprentissages. L’iPad devient le médiateur de compétences qui se construisent lentement, parfois difficilement, mais sûrement. Le numérique a trouvé sa place au cœur de son dispositif de classe, pas seulement parce que c’est «nouveau» ou «fun», mais surtout parce que Véronique, confrontée à des enfants en difficulté et à une école sans grands moyens, a aussi trouvé là des solutions à ses problèmes."

A voir la présentation sur Calaméo et les détails qui sont ici.


L'information sur internet

Couv_LabyrinthePour affuter son esprit critique dans un web de plus en plus touffu et livré aux dérives d'influences (publicitaires et autres), à signaler le livre d'Alexandre Serres "Dans le labyrinthe: évaluer l'information sur internet" publié chez CFEditions. La version epub devrait suivre durant l'été. Avec ce message de notre ami Hervé Le Crosnier:

"Après une analyse des pratiques informationnelles en ligne, Alexandre Serres présente les divers critères qui permettent de situer une information ou un document dans une carte mentale qui justifie la lecture, la citation ou l'usage d'une information pour chaque lecteur particulier. Une lecture qui devrait aider toutes celles et ceux qui ont pour mission de transmettre des compétences documentaires."


Les livres enrichis pour les enfants en question

Child-with-ipadLes livres enrichis pas forcément si bons que cela pour les enfants. C'est ce que tendrait à prouver une étude réalisée par le Joan Ganz Cooney Center à New York auprès de 32 couples de parents d'enfants de 3 à 6 ans. Contrairement à des livres imprimés ou à des versions de livres numériques simples, les livres enrichis distraient les enfants de l'histoire et les empêchent de se souvenir des détails narratifs.

Le livre enrichi invite plus vers du non-contenu, des interactions connexes (par exemple lié au comportement ou à la parole, au mouvement des mains, etc.) pour les enfants et les parents que les livres simples. Toutes les fonctionnalités supplémentaires peuvent être sources de distraction. Les livres simples sont plus avantageux pour la construction à l'alphabétisation et la lecture à deux, les livres enrichis incitent à la participation et à l'interaction physique.

Les chercheurs avertissent que les concepteurs doivent faire preuve de prudence lors de l'ajout des fonctionnalités, en particulier lorsque ces fonctions ne se rapportent pas directement à l'histoire, et conseillent aux parents, aux enseignants de se démarquer des livres enrichis lorsque la priorité est l'alphabétisation, le renforcement des expériences qui vont au-delà du «juste pour le plaisir», parce que les fonctionnalités supplémentaires peuvent distraire petits et grands de l'histoire, affecter la nature de la conversation et la quantité de détails à se rappeler pour l'enfant.

Les livres enrichis trouvent malgré tout leur place. Les enfants semblent les aimer. S'ils peuvent engager des enfants qui pourraient ne pas être intéressés par la lecture, ils permettent d'atteindre un objectif important. "Dans notre étude, nous avons surtout cherché à mesurer la lecture des livres avec un accent sur l'apprentissage et la compréhension. C'est seulement l'une des nombreuses fins pour la lecture. Si le but est tout simplement de s'amuser ou d'explorer un conte classique d'une manière nouvelle, les livres enrichis sont intéressants."

Les chercheurs espèrent maintenant étendre l'étude avec un plus grand nombre de participants. La synthèse de l'étude est ici (via TheGuardian).


Le livre va s'éteindre?

1114-logo-eco-copierA lire l'article "Eteins ton livre, il est tard" de Pierre-Louis Rozynès dans le supplément week-end du Nouvel Economiste:

"Non, le livre ne mourra pas, tant qu’il y aura encore, sur terre, une frange de population attirée par cet objet incongru: un texte long. Je dis un texte long, pas un texte intéressant, car si un paramètre reste immuable, c’est celui de la segmentation du marché en trois parts parfaitement inégales où le quanti couche souvent avec le quali. Les gros lecteurs (ils fondent), les non-lecteurs (ils grossissent) et les moyens lecteurs (ils stagnent)." Suivent dix questions-réponses qui reviennent constamment, alimentant peurs et fantasmes sur l'avenir de notre bon vieux livre. Petite remarque, les photos auraient pu être actualisées, le Kindle version 2 et le Sony PRS-505 datent un peu, on dirait que l'article est de 2009! L'archive est ici, rendez-vous dans trois ans pour un point d'étape...


Lire en toute discrétion

Rien_a_cacherSelon une étude britannique, 1/3 des lecteurs de livres numériques lisent des livres érotiques. 58% apprécient la lecture numérique parce qu'ils peuvent cacher leurs lectures. Harry Potter et les livres pour enfants font aussi l'objet des livres que l'on ne souhaite pas trop montrer. A recouper avec Harlequin qui confirmait également que beaucoup de leurs lecteurs en mode numérique étaient aussi des hommes et un nouveau public de femmes qu'ils ne touchaient pas auparavant. Lire le billet du DailyMail (via eReaderInfo).


Etats-Unis: la lecture numérique fait lire plus

Aux Etats-Unis, les lecteurs en mode numérique liraient plus que les autres. 21% des américains auraient lu un ebook. L'addiction est là, 24 livres/an contre 15/an pour ceux qui n'auraient pas encore sauter le pas. A découvrir cette infographie intéressante repérée ici. Petit chose quand même, chez Amazon et Nook il n'y a pas que des tablettes, surtout pour les gros lecteurs! Numérique et imprimé, vive la lecture!

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