A lire le billet que Francis Pisani consacre au projet FastFlip de Google. Sur le thème "j'arrête de vous piller, je vais vous faire flipper".Deux intérêts selon Francis:
"Le premier, qui nous concerne tous, est qu’il s’agit d’une nouvelle
interface de lecture. Nous avons trop souvent tendance à dire “on lit
mal sur l’ordinateur” ou que “l’écran de mon mobile est trop petit”
pour ne citer que deux exemples. Il est bon d’envisager les évolutions
possibles sans s’en tenir aux premières versions pour avoir une idée
des technologies qui peuvent s’imposer et de comment les utilisateurs
peuvent les recevoir.
Le second intérêt de ce projet pilote est qu’il est réalisé en collaboration avec différents sites traditionnels. Une quarantaine d'entre eux ont accepté de participer à l’expérience, ce qui prouve que tous les
ponts ne sont pas rompus entre le moteur de recherche en expansion et
les médias en crise."
Martin Nisenholtz, responsable du contenu digital au New York Times, a l'air de flipper plus que les autres. A suivre...
PS: on lira aussi l'avis, plus que sceptique, de Benoit Drouillat: "Ce que l’on gagnerait en rapidité, on le perd avec un style
d’interaction inefficace dans la navigation, sous prétexte de
privilégier le mode image au mode texte. Par ailleurs, l’argument de la
lecture combinant les meilleurs éléments de l’imprimé et du web me
paraît assez fallacieux, inférant que pour être pertinente et
désirable, la lecture devrait obligatoirement s’appuyer sur la pratique d’un medium référent".