852 notes dans la catégorie "Libraires"

Shining de Stephen King en promotion

KingFans de Stephen King et de lecture numérique, à vos marques. Une offre promotionnelle intéressante aujourd'hui, son roman culte "Shining" est à 2,99€ jusqu'à minuit. L'occasion de vérifier si l'offre est disponible dans l'ensemble des librairies numériques, conformément à la loi. Relevé complet ce midi. Hormis les plateformes américaines, l'offre est bien présente aussi chez les libraires des réseaux Chapitre, Dialogues, Numilog et Tea/Decitre. En revanche indisponible à la Fnac (mais bien chez Kobo) et dans le réseau des librairies ePagine malheureusement. Encore du chemin à faire...

HachettePS: si l'on peut m'expliquer pourquoi Amazon est le seul à proposer l'offre à 2,49€ avec une remise supplémentaire et la mention "prix fixé par l'éditeur"...

 

Hachette2PS: 16h45, le prix est rectifié sur Amazon, il ne s'est rien passé...


Bornes numériques : la librairie Eyrolles innove

Borne eyrollesA signaler la librairie Eyrolles sur le Boulevard Saint-Germain à Paris qui s'est équipé d'une borne de nouvelle génération conçue par la société Praxiel pour acheter du livre numérique.

1/ Le client sélectionne ses ebooks via le moteur de recherche de la borne.
2/ Le panier du client étant directement intégré au serveur de la librairie, le client règle ses articles en caisse.
3/ Le client reçoit par mail le lien de téléchargement de ses livres numériques.

Tout est évidemment dans la simplicité de l'achat pour le consommateur qui ne doit pas se prendre la tête, dans la possibilité de payer avec d'autres livres imprimés facilement, de récupérer rapidement son achat sur son appareil dès qu'il se retrouve sur le trottoir s'il le souhaite, etc. Côté libraire aussi, une opération qui doit être simple à mettre en place au sein des équipes. Je vais aller voir cela la semaine prochaine. La société ePagine développe actuellemment aussi des solutions en magasins beaucoup plus sympas que les premières générations de bornes (via Actualitte).


Les enseignes culturelles adoptent les liseuses

DecitreAvec un marché du livre numérique qui se développe peu à peu en France, les liseuses intéressent incontestablement les enseignes culturelles pour développer une offre auprès de leurs clients. Si la Fnac avait initié la voie avec succès au travers de l'accord avec Kobo il y a deux ans, d'autres se sont lancés depuis. Chapitre, Relay, France-Loisirs, Decitre, Cultura... Ci-dessous un tableau synthétique de cette fin d'année avec les partenaires. Cultura, qui ne figure pas dans ce tableau, vient d'annoncer un accord avec PocketBook. Les Espaces culturels Leclerc, Gibert Joseph, auxquels on peut ajouter Furet du Nord, devraient sûrement se positionner dans les semaines ou les mois à venir. A suivre...

Chaines


Libraires en Rhône-Alpes : campagne "Chez mon libraire"

Galerie_carre_0Coincidence des dates, c'étaient les libraires québécois hier, ce sont aujourd'hui les libraires indépendants en Rhône-Alpes qui communiquent autour de la librairie avec une campagne "Chez mon libraire".
"Pour Marion Baudouin, déléguée de Libraires en Rhône-Alpes, «Chez mon libraire» a pour objectif de «renvoyer avant tout un message positif autour de la librairie indépendante, de valoriser ses atouts et au premier rang duquel le lieu, mais sans dénigrer les autres canaux de distribution ni pointer du doigt les comportements des consommateurs.» 
Déclinée en divers supports promotionnels tels affiches, vitrophanies, papier-cadeau, marque-pages, cartes postales et sur les pages d’un carnet, la campagne sera mise en scène, via notamment des vitrines, dans les 85 magasins adhérents à l’association. A charge également des libraires de la diffuser dans divers lieux culturels et au sein d’institutions publiques." D'autres régions pourraient prendre le relais bientôt (via Livres-Hebdo).

PS: à decouvrir le petit jeu qu'ils ont préparés avec les slogans. Trouvez le vôtre!

 


Le Québec et ses libraires

LivresL'Association des libraires du Québec (ALQ) et la coopérative des Librairies indépendantes du Québec (LIQ) collaborent pour créer une nouvelle image de marque qui encadrera dorénavant l'ensemble des opérations promotionnelles et commerciales du regroupement: Les libraires. Rappelons que ceux-ci proposent aussi une offre numérique sur ce site. Une première vidéo promotionnelle, les belles découvertes de livres sont bien toujours chez les libraires!


Tea à French Web Tour Lyon

Tea_logo_300x186Valérie Heppe Collin, co-fondatrice de Tea (The Ebook Alternative), était l'invitée de French Web Tour Lyon cette semaine. La petite start-up lyonnaise, fondée en mai 2011, édite des applications de vente et de lecture de livres numériques qui permettent aux libraires et distributeurs de bénéficier de solutions pour fidéliser leurs clients sur tablettes et liseuses. Elle travaille déjà avec une quinzaine de clients: Cultura, Decitre, le groupe Bayard, CDiscount, Starzik par exemple. Elle vient de nouer un partenariat avec le fabricant de liseuses PocketBook.


[FrenchWeb Tour Lyon] Valérie Heppe Collin, co... par frenchweb


Amazon Source : les libraires en VRP des Kindle

KindleDécidément Jeff Bezos ne doute de rien, le nettoyage continue. Amazon a annoncé hier par un communiqué de presse un nouveau programme Amazon Source qui propose un accord commercial avec les librairies indépendantes américaines pour vendre les Kindle et toucher des royalties sur les livres vendus. Le slogan est explicite: "Le meilleur des deux mondes: maintenant vos clients n'auront pas à choisir entre les livres numériques et leur librairie favorite". Les conditions faites aux libraires sont les suivantes:

  • 6% de remise sur les Kindle vendus
  • 35% de remise sur les accessoires Kindle
  • 10% de remise sur les livres numériques vendus à partir des Kindle

Les libraires transformés en agents d'Amazon pour prêcher la "bonne parole" à travers tous le pays. On rappelera quand même que le format des livres numériques est un format propriétaire d'Amazon. Une façon de dératiser toute trace du format ouvert ePub, les libraires indépendants à la manoeuvre eux-aussi. Une première réponse sur le site PublishersWeekly, c'est pour l'instant une fin de non-recevoir avec une réaction d'un libraire américain qui résume bien la situation: «C'est comme si un type m'agressait à l'école, me volait mon argent pour le déjeuner, et m'invitait ensuite à m'asseoir pour partager une brique de chocolat au lait, et ne me donnait qu'une demi-goutte» (via 01Net). Amazon propose également un programme pour les magasins d'électronique avec 9% de remise sur les Kindle, 35% sur les accessoires et rien sur les livres numériques. C'est typiquement le type d'accord qui a été mis en place avec Darty en France par exemple.


PocketBook Lux bientôt en librairies

Touch-luxOn devrait le voir beaucoup dans quelques semaines dans plusieurs enseignes en France. Decitre, Cultura, sans doute aussi les enseignes et les librairies indépendantes autour d'ePagine devraient proposer le PocketBook Touch Lux. A suivre attentivement la politique de prix et l'intégration des librairies embarquées. Cnet revenait même hier sur une fonction très intéressante SendtoPocketbook pour envoyer des livres à des amis. Il connait également un déploiement important en Allemagne, entre autres Ebook.de, la chaine des librairies Mayersche qui propose une vidéo commerciale. A revoir mon test réalisé durant l'été, un modèle ouvert aux fonctionnalités très étendues, la sortie audio/ musique en plus.


Livres-Hebdo: vendre des liseuses en librairie?

ProcureC'est le titre d'un dossier sur Livres-Hebdo cette semaine. On retiendra surtout le volontarisme de certains libraires indépendants qui ont bien compris que la vente de liseuses étaient intimement liée au succès de l'offre de livres numériques qu'ils proposent sur leurs sites. Certes, ils ne sont pas à la une des journaux gratuits ou des hebdos, encore moins dans des publicités à la télévision. Mais, avec leurs conseils, ils vont au devant de leurs clients qui eux aussi s'équipent ou sont en réflexion sur le sujet. Et ils sont bien plus nombreux que l'on ne pense. J'ai retenu les passages les plus intéressants:

"Si les libraires ne font pas l'effort de s'y mettre, même symboliquement, le marché va s'installer techniquement et commercialement sans eux. Les liseuses nous permettent de matérialiser en magasin notre offre de livres numériques présente sur notre site et de communiquer avec nos clients sur notre activité dans ce domaine", explique Philippe Touron, directeur du Divan (Paris, 15ème) et des librairies Gallimard.

Le Divan vend des liseuses depuis quatre ans au rythme d'une centaine par an, avec des pics pour les fêtes et à l'approche de l'été, plutôt à des seniors. Chapitre, Decitre, Doucet, Gibert Joseph, Gibert Jeune, La Fnac, La Procure, Le Divan, Furet du Nord, Relay H, Sauramps, Carrefour, Cultura, etc. ont commandé les nouveaux modèles de liseuses à quelques unités ou à plusieurs milliers d’exemplaires en prévision des fêtes.

Les liseuses sont maintenant préprogrammées sur le site de la librairie qui les vend. «Nous scannons le numéro de série, et nous branchons le site du libraire qui nous a commandé l’appareil sur l’icône librairie de l’écran d’accueil», explique Alexandre Shabaev, représentant de PocketBook en France. Le français Bookeen fait de même, via ses revendeurs ePagine et Numilog, ou en direct avec Relay et Carrefour, sur le modèle du partenariat de Kobo/Fnac, ou Sony/Chapitre.com.

Les acheteurs de liseuses sont de grands lecteurs, «le cœur de notre clientèle», insiste Philippe Touron. Il serait incohérent de les laisser se perdre sur internet au profit d’un concurrent plus visible parce que mieux référencé. C’est aussi un réel service pour le lecteur, simplifiant l’accès à l’offre dans l’intérêt bien compris du libraire. «Nous présentons des Cybook installés à côté d’une borne de lecture depuis décembre 2012, et nos ventes numériques doublent chaque mois», se félicite Catherine Martin, directrice du marketing, de la diffusion et d’Internet de La Procure à Paris (300 appareils vendus). «La liseuse propose une version embarquée de la librairie, visible et bien identifiée sur cet appareil mobile, alors que sur Internet, elle est faiblement repérable», explique Valérie Collin, directrice générale de TEA, société initiée par Decitre avec le soutien de Cultura. Chez Chapitre.com, les ventes numériques ont aussi décollé depuis 2011 et le partenariat avec Sony et son Reader, un partenariat «très important», insiste Corentin Bergeron, directeur du numérique.

Chapitre.com mis à part, tous les libraires qui ont franchi le pas du numérique utilisent un prestataire auquel ils délèguent tout ou partie de la gestion de leur site. Ils proposent en général une librairie numérique en marque blanche, adaptable au site de vente de livres papier si la librairie en possède déjà pour faire un panier commun. Le catalogue est accessible sur une liseuse, et aussi décliné en applications pour smartphone et tablette.

«La gestion du site revient à 80€/mois, auxquels il faut ajouter 9% sur les ventes», indique Stéphane Michalon, directeur du développement d'ePagine, filiale de Tite Live. Elle propose des Pocketbook et des bornes à installer en magasin (à La Procure, notamment). Sur les 70 adhérents à cette solution, la moitié ont testé la vente de liseuses, dont une poignée activement (Le Divan, Furet du Nord, Sauramps, L’Alinéa, la Librairie de Paris…). ePagine gère aussi les ventes numériques du réseau Paris Librairies.

Autre acteur historique du numérique, Numilog propose une solution avec les mêmes caractéristiques, baptisée Club Reader, «sans frais de gestion la première année», insiste Denis Zwirn, son P-DG, qui n’indique pas la commission de prestation sur les ventes pour les années suivantes. Numilog propose la Cybook Odyssey.

Créé en 2012, Tea a d’abord été rodé chez ses actionnaires (Decitre et Cultura), avant d’être retenu par Système U, puis quelques indépendants (Montabardon, Cheminant, Bisey). Le prestataire a conclu un accord avec PocketBook, inclus dans un pack destiné aux indépendants: 10 liseuses à la marque de la librairie, le site et un an de service et formation, le tout pour 1.990€, explique Valérie Collin. Il faut ajouter les frais sur les ventes, environ un tiers de la remise.

Fraîchement arrivé aussi, LesLibraires.fr, émanation de Dialogues, et à l’origine très orienté vers le papier, propose un module de vente d’ebooks, retenu par 16 des 70 adhérents. «Nous prenons 9% de commission sur les ventes de livres numériques, comprenant le service après-vente», explique Thomas Le Bras, chef de projet.

Le taux de remise est l’autre souci. Il oscille entre 25 et 30%, dont il faut déduire la rémunération du prestataire, 9% en général. Il reste au libraire environ 17 à 18% de marge, sur un livre numérique moins cher que le papier, dont la remise est supérieure d’environ 20 points. Il n’y a certes pas de stock, de manutention, de frais de transport, mais le compte n’y est pas. Au revoir là-haut, le récent Goncourt, rapporte ainsi 7,65€ en version papier au libraire (à 36% de remise), mais 2,60€ seulement en numérique (à 18% de marge restante).

Merci à Livres-Hebdo pour son accord à retranscrire certains passages.


Le MOTif: Les enjeux du numérique en bibliothèque

MotifA signaler la mise en ligne sur le site du Motif des interventions de la journée "Les enjeux du numérique en bibliothèque" aux Lilas en septembre dernier. L'une était la restitution de l'opération "Prêt de liseuses en bibliothèques" qui s'est déroulée en Seine-Saint-Denis. Une présentation également du dispositif PNB (Prêt numérique en bibliothèque) en chantier actuellement, une nouvelle relation entre librairies indépendantes et bibliothèques dans l'espace numérique.


L'offre numérique du réseau de Seine-Saint-Denis par LEMOTIF
Prêt numérique en bibliothèque (PNB) par LEMOTIF
PNB : Construire une nouvelle relation entre... par LEMOTIF


Kobo Touch à 79,90€ : idéal pour démarrer

KobotouchBonne nouvelle, Kobo vient de baisser le prix de la Kobo Touch, disponible sur le site de la Fnac à 79,90€. Il l'avait déjà fait au printemps dernier. Un excellent modèle avec un très bon écran. Une bonne affaire, bien meilleure que le Kindle de base d'Amazon sans tactile. C'est aussi près de la moitié du prix de la nouvelle Kobo Aura, sans doute plus avec les étuis qui vont bien; sincèrement, pas trop justifié de dépenser plus pour quelqu'un qui démarre dans la lecture numérique. Ce Kobo Touch, un beau cadeau pour Noël avec un bel étui (revoir mon test).

PS: à revoir l'excellent tutoriel du Kobo Mini, le Kobo Touch pareil comme c'est le grand frère!


Montréal : lire vous transporte

Lire vous transporteProfitant de la Saison de la lecture de Montréal, les bibliothèques de la Ville de Montréal, la Société de transport de Montréal (STM) et l’Association des libraires du Québec ont lancé le projet "Lire vous transporte". Ce projet pilote d’une durée de trois mois consiste à offrir, à l’intérieur de plusieurs bus et abribus, une bibliothèque numérique gratuite composée d’une quarantaine de premiers chapitres de livres d’expression française. Reste ensuite à emprunter dans sa bibliothèque ou acheter chez un libraire indépendant. Lire le communiqué de presse complet ici. Merci à Sophie pour l'info.


"Mon expérience d'éditeur avec Amazon et les libraires français" version lecteur

Question-reponse-300x300Quoi, un livre affiché sur internet plus cher que chez un libraire avec sa carte de fidélité? Vous n'y pensez pas! Le lobbying d'Amazon est intense depuis une semaine à l'encontre de l'amendement sur la loi sur le prix unique du livre, déposé à l'Assemblée Nationale et qui doit passé au Sénat, visant à interdire le cumul de la remise de 5% et des frais de port gratuits. Tout le e-commerce français est sur le pont. Ce matin un titre bien racoleur qui remonte dans les moteurs sur le blog d'un certain Serge Roukine. De la part d'un spécialiste sur la question vous me direz, c'est normal.

"Mon expérience d’éditeur avec Amazon et les libraires français"

L'auteur Serge Roukine nous vante les mérites d'Amazon pour la diffusion de ses propres livres sur internet. A la lecture de l'article, amalgame d'un peu tout soigneusement distillé, versions numériques et imprimées (Apple?), livre d'un éditeur, l'autre "auto-édité"? On ne sait plus trop de quoi l'on parle.
Simple recherche pour moi en tant que lecteur:

Le premier livre "Améliorer ses taux de conversion web" chez Eyrolles est disponible:
Chez 41 libraires du réseau LesLibraires.fr, au départ pour mon domicile aujourd’hui si je le souhaite de chez deux d’entre eux ici.
Chez Place des Libraires également ici, disponible en réservation.
Chez ParisLibrairies ici. Chez LaLibrairie.com, livrable dans plus de 900 points relais sur toute la France ici. Dans le réseau Decitre ici, Mollat ici, Furet du Nord ici, Chapitre ici, etc.
Pour la version numérique, elle est disponible chez plus d'une centaine de libraires indépendants qui proposent une offre numérique avec le catalogue Eyrolles.

Pour l'autre livre "Réussir son marketing web", vous avez dit éditeur? 19editions?
Des informations ici. Plus sûrement un livre auto-publié déguisé, il n’est effectivement référencé que sur certaines bases interprofessionnelles (Tite-Live et Electre d'après l'auteur), pas FEL de Dilicom j'ai été voir. Une petite recherche rapide grâce à Chasse aux Livres ici. Decitre, Sauramps et Eyrolles le proposent. Dialogues, Mollat et Furet du Nord le proposent également à la livraison, tous disposent de rayon informatique conséquents. Serge Roukine a honorablement fait son propre travail de diffusion.
La version numérique de ce livre ne semble plus disponible, y compris sur Amazon.

Gêne persistante quand on découvre que l'introduction de son premier livre est écrite par Pierre Kosciusko-Morizet, créateur de Price Minister et récemment nommé Directeur Europe de Rakuten Group. Les réseaux fonctionnent décidément bien...


ePagine : Propos sur le métier de Libraire

EpagineA signaler un petit ouvrage Propos sur le métier de Libraire. Conversations sur le commerce des livres qui est la réunion de six grands entretiens réalisés par Olivier Carrérot en avril 2013 avec sept responsables de six librairies françaises: Compagnie (Josette Vial) et Le Divan (Philippe Touron) à Paris, Millepages (Pascal Thuot) à Vincennes, Tonnet (Jean-Jacques Tonnet) à Pau, L'Arbre à Lettres Mouffetard (Isabelle Schulmann & Antoine Fron) à Paris et Ombres Blanches (Christian Thorel) à Toulouse. Ces six conversations «thématiques» sont précédées d'une introduction. Ce livre publié en papier chez Rue des Gestes est offert hors-commerce dans sa version numérique par six libraires du réseau ePagine lors de votre prochain achat (via blog ePagine).


LesLibraires.fr : droit de réponse à Amazon

Dialogues_leslibrairesEn réponse aux propos de Romain Voog, PDG d'Amazon France, parus dans Le Figaro, je publie ci-dessous le communiqué du site LesLibraires.fr:
Le réseau LesLibraires.fr a été fondé à l'initiative de la librairie Dialogues à Brest. Il a pour ambition de «permettre de retrouver sur Internet vos librairies préférées, leur atmosphère particulière, la qualité de leur service et de leurs conseils, leur choix et leurs spécificités».
La plateforme de vente souhaite apporter des précisions et répondre aux propos de Romain Voog, président d'Amazon France (article paru dans Le Figaro le 30 septembre 2013):
"Le site www.leslibraires.fr est un réseau de 70 libraires indépendants en France, qui ont décidé de mettre leurs stocks en commun afin de proposer aux clients le choix le plus large. Les affirmations péremptoires de Romain Voog, qui font suite à l'adoption d'un projet de loi unanimement voté par l'Assemblée Nationale cette semaine, nous obligent à quelques rectifications.
Tout d'abord, le choix le plus large est proposé par notre site. Nous offrons, pour ne parler que des seuls livres papier neufs, 400.000 références disponibles immédiatement, c'est-à-dire en stock chez les libraires, auxquelles il faut ajouter plus de 840.000 références que les libraires peuvent commander aux éditeurs. Les libraires, à la préférence des clients, mettent à disposition les livres en magasin ou les expédient à domicile. Le soin apporté par les libraires à la préparation des colis et aux relations avec les clients, par email ou au téléphone, est de bien meilleure qualité que le duo «Conditions générales de ventes/ formulaire de réclamation».
D'autre part, la déclaration de M. Voog indique clairement qu'Amazon vendrait des livres de fond –publiés il y a plus d'un an– là où les libraires «se concentrent sur les nouveautés et ne peuvent pas servir les clients qui demandent des ouvrages plus anciens car ils ne les conservent pas en stock». Encore une fois, nous nous inscrivons en faux. Sur les 400.000 ouvrages présents en stock, 268.000 ont une date de publication antérieure au 1er octobre 2012. Chacune des librairies membres de leslibraires.fr bénéficie d'un fond littéraire remarquable, chacune avec ses spécificités, ce qui constitue pour nous le vrai métier de libraire. D'ailleurs, bon nombre des libraires membres de notre réseau ont obtenu le label LiR (Librairie Indépendante de Référence) délivré par le CNL (Centre National du Livre) qui est un gage de qualité du fond littéraire, complémentaire à nos présentes affirmations chiffrées. Nous faisons le constat que Monsieur Voog ne communique jamais de chiffres précis afin d'étayer ses propos. Or, nous ne pouvons nous satisfaire de simples affirmations concernant le stock d'Amazon.
M. Voog pense peut-être qu'Amazon vaut bien mieux que n'importe quelle librairie, mais nous pensons au contraire que la qualité de service apportée par leslibraires.fr et ses 70 librairies membres est bien meilleure, par la mutualisation de ses moyens et l'agrégation des passions qui font l'exception culturelle française."

Amazon : les libraires se rebiffent

OccupyLa lutte avait été vive en Grande-Bretagne et en Allemagne au printemps dernier sur les pratiques anti-concurrentielles d'Amazon à l'égard des librairies indépendantes. On se rappelle de la pétition britannique (près de 200.000 signataires ici), des pratiques en matière sociale à l'égard des personnels aussi avec le livre paru en France, les échos en Allemagne et aux Etats-Unis encore récemment. Les libraires français, sous la houlette du Syndicat de La Librairie Française, entendent bien eux aussi porter le fer contre Amazon. A lire le communiqué de presse du Syndicat de la Librairie Française contre le "dumping" d'Amazon sur les frais de port. Le relais dans Le Monde aujourd'hui et lire aussi ce billet du côté de nos amis belges. Le débat est désormais à l'Assemblée Nationale, par ici.

PS: pour Jeff Bezos, le patron d'Amazon, "l’avenir du livre, c’est qu’il n'en a pas". Il le disait déjà en 2008. La suite logique après les journaux.

A voir le reportage particulièrement instructif sur les conditions de travail chez Amazon avec le reportage de "24h Chrono".


Kobo: après la Fnac, le Furet du Nord?

KoboUne information intéressante sur Livres-Hebdo. Depuis le partenariat entre la Fnac et Kobo conclu il y a tout juste deux ans, Kobo est aussi à la recherche d'autres distributeurs et partenaires. L'accord avec la Fnac est prolongé, mais il ne sera plus exclusif à partir d'octobre prochain. Les nouveaux terminaux (liseuses et tablettes) ne proposeront plus systématiquement une option de connexion au compte Fnac, sauf ceux qui seront achetés dans le réseau. Un premier accord est en négociation avec le Furet du Nord, et le groupe souhaite en conclure d'autres: «Le partage des revenus sur les ventes se négociera en fonction de leur volume potentiel» mentionne Jean-Marc Dupuis, directeur de Kobo Europe.


Librairie Arthaud : le livre pour un avenir

Couleur 2La librairie Arthaud à Grenoble est en grande difficulté depuis le printemps dernier face à la décision d'Actissia, propriétaire des Librairies Chapitre, de fermer 12 librairies d'ici la fin de cette année. Une belle initiative dans mon courrier ce matin que je relaye:

«Dessine-moi Arthaud!»

L’histoire commence en avril dernier avec la décision que beaucoup d’entre nous connaissent déjà: Arthaud, la plus ancienne librairie de Grenoble, née en 1801, doit fermer pour cause de mauvaise rentabilité.

Très vite, des pétitions circulent contre la fermeture, et recueillent déjà plus de 54.000 signatures. L’association «Les amis de la librairie Arthaud» est créée. Elle est soutenue par la Mairie de Grenoble et le Conseil Général de l’Isère. Une possibilité de reprise est envisagée. Reste à réunir les fonds nécessaires pour faire aboutir ce projet.

Parmi les idées qui surgissent alors, celle de Fabrice, responsable passionné du rayon BD depuis 31 ans, et membre actif de l’association: «Demander à des illustrateurs de BD et de presse, français et étrangers, d’envoyer un dessin pour aider Arthaud. J’ai contacté tous ceux que je connaissais, et en quelques semaines 76 dessins sont arrivés, certains signés de noms célèbres, parfois aussi d’illustrateurs locaux... Cette nouvelle vague de solidarité a rechargé notre courage et notre énergie.» Fabrice décide alors de réunir tous les dessins dans un album dont le prix de vente, 10 euros, sera versé au fonds de soutien. Il vient de sortir.

Sur sa couverture, la clé d’entrée: «Dessine-moi Arthaud». Et le personnage de la première vignette nous dit: «Ceux qui ferment les librairies feraient mieux d’ouvrir des livres!» Le ton est donné. Au fil des pages, la tristesse et la révolte sont presque toujours empreintes d’humour -politesse du désespoir?-, les personnages et les situations se succèdent, inattendus, originaux, extraordinairement vivants… On lit, on savoure, on y retourne… On est avec Arthaud, avec l’immense foule de ses amis, au cœur du combat pour faire vivre les livres, leurs auteurs, leurs lecteurs!

Rendez-vous sur le site sauvezarthaud.blogspot.com
- pour y découvrir les 57 auteurs participants
- pour le commander
- pour avoir plus d’infos sur l’association et y adhérer éventuellement (10€,30€ ou 40€)


ePagine : partenariat avec PocketBook

TouchePagine vient d'officialiser ce soir un partenariat avec la société PocketBook. "Ce partenariat permettra aux libraires clients de Tite Live/ ePagine de vendre au meilleur prix et avec les meilleurs services personnalisés des liseuses et tablettes Android qu’ils pourront proposer à leurs clients en magasin. La librairie (ou le store) numérique de chaque librairie physique sera intégrée à toutes les liseuses et tablettes (accès automatique et synchronisation des achats), un principe que ePagine avait initié dès 2008 avec les liseuses Bookeen." Un développement important pour PocketBook qui avait déjà déployé de tels partenariats avec des libraires en Allemagne et dans les pays de l'Est (via le blog ePagine).


Chapitre : accord renouvellé avec Sony

ChapitreLes librairies Chapitre avaient démarré leur partenariat avec Sony il y a tout juste un an. Information aujourd'hui dans Livres-Hebdo, cet accord est maintenu pour la sortie du nouveau modèle, le PRS-T3. Celui-ci n'est pas encore apparu sur le site de Chapitre. Le prix annoncé par Sony est de 139€, reste à savoir si Chapitre pratiquera une remise supplémentaire. Les clients peuvent acheter leurs livres directement sur la liseuse, après avoir enregistré leurs coordonnées bancaires. «C'est un volume de vente important pour nous» indique Corentin Bergeron, directeur livre numérique chez Actissia, holding de Chapitre.com. A noter dans le même article, l'information selon laquelle Bookeen annoncera un nouveau modèle en octobre prochain.


La librairie Le Failler sur le numérique

OuestfranceA découvrir sur Ouest-France l'interview de Dominique Fedj de la librairie Le Failler à Rennes, qui propose à ses clients une offre numérique. «On a aussi donné la culture informatique à nos libraires», explique le patron. Le site est vécu comme une sorte de pas-de-porte bis, où particuliers (80% des ventes au magasin) et bibliothèques municipales (20%) ont pu commander, réserver, se faire livrer sous 24 heures à domicile ou simplement consulter les références. Trois ans plus tard, c'est 5000 visites par mois en moyenne». Il parle également de l'offre numérique en bibliothèques qui va se mettre en place bientôt.


ePagine : la défense du watermark

EpagineImportante mise au point sur le blog ePagine à propos de l'usage du watermark, assez violemment critiqué aux Pays-Bas il y a quelques semaines par un groupe de parlementaires. Cette solution de marquage en filigrane est utilisée depuis un an par la plupart des éditeurs néerlandais distribués par CB (Centraal Boekhuis) – qui opère pour plus de 90% des maisons d’édition néerlandaises; elle est assurée par ePagine. Rappeler que "le but du watermark est d’améliorer l’expérience de l’utilisateur au moment où il souhaite lire un livre en lui évitant tout problème lié aux DRM qui rendent l’achat et la lecture parfois frustrants. Ainsi l’utilisateur peut lire partout où il veut et sans être ensuite emprisonné lors de ses futurs achats dans un modèle fermé comme celui que propose par exemple Amazon. Les questions posées par les parlementaires néerlandais semblent toutes pouvoir être interprétées comme une remise en cause de l’alternative raisonnable que représente le watermarking. Cette fois l’attaque est beaucoup plus sournoise car elle laisse entendre que les informations contenues dans le watermark de ePagine seraient plus dangereuses pour la vie privée de l’internaute que l’ensemble des informations recueillies par des acteurs comme Apple, Amazon ou Google et leur DRM propriétaires qui stockent sur leurs bases de données vos noms, lectures, notes de lectures et partages, en plus de votre carte bancaire. On peut se demander à qui profite maintenant cette attaque du livre numérique vendu avec watermark au moment même où en Hollande les grands américains tentent de mieux s’implanter et de reproduire le même niveau de parts de marché que celui acquis dans d’autres pays européens." Cette solution du watermark est de plus en plus utilisé en France par les éditeurs indépendants qui se défient des règles imposées par les géants anglo-saxons et qui veulent créer un rapport de confiance avec leurs lecteurs. Nous sommes en première ligne en Europe avec les Pays-Bas pour lutter contre l'hégémonie des DRM. Défendre le watermark, c'est défendre une libre utilisation des livres numériques dans un cadre responsable. Un mot qui trouve parfaitement sa place dans l'univers numérique. A travers cette attaque, c'est aussi une preuve supplémentaire que le lobbying d'Amazon reste constant dans les milieux politiques européens.