357 notes dans la catégorie "Blogs"

Poisson à la sauce Dubarry

Poisson-d-avril-ss Au Québec, François Bon cuisine le poisson!

On appréciera l'humour...

"Publication de la version papier du site Web du NT2 (préface de François Bon)

Le Laboratoire NT2 est fier d’annoncer que la version papier du site Web du NT2 sera disponible dans les prochaines semaines. L’équipe du Laboratoire, qui travaille à ce projet depuis plusieurs mois, s’attend à pouvoir faire un lancement officiel lors du cocktail d’ouverture du colloque Histoires et Archives, qui se tiendra du 30 avril au 2 mai prochain. Nous avons l’immense honneur d’accompagner la version papier du site Web d’une préface rédigée par François Bon, écrivain spécialiste de la littérature en ligne Web.

Depuis sa création en 2005, le Laboratoire NT2 s’est intéressé aux différents enjeux éditoriaux, médiatiques et méthodologiques liés au passage de la littérature du papier vers l’écran. Afin de nous montrer des plus rigoureux dans notre approche pluridisciplinaire, nous avons pris la décision de tenter d’accomplir le chemin inverse, soit de transposer sur papier notre site Web. La principale difficulté rencontrée au cours du projet a été la préservation de la structure rhizomatique du site Web. Nous avons réussi à reproduire l’intégralité des liens entre les pages en reliant les différentes pages du site par des ficelles de couleurs différentes, ce qui permet au lecteur de naviguer entre les sections du site comme s’il était devant un écran d’ordinateur. De plus, afin de respecter la présentation visuelle du site, chacune des pages est imprimée à l’échelle de sa visualisation à l’écran, en prenant comme standard un écran de 17 pouces aux proportions 4: 3, avec une résolution de 1600 X 1200 millions de couleurs.

La version papier du site comprendra:

  • La totalité des fiches du Répertoire des œuvres hypermédiatiques
  • La totalité des dossiers thématiques
  • L’ensemble des Cahiers Virtuels (rebaptisés « Cahiers réels » pour l’occasion)
  • Les sections les plus populaires: Ailleurs sur le Web, Délinéaire, Activités du NT2, etc.
  • Au lieu du moteur de recherche et de la recherche par facettes, un copieux index détaillé
  • Un DVD en supplément, contenant les fichiers vidéos des sections comme Derrière l’écran et les navigations filmées des Fiches bonifiées, ainsi que Fugues, adaptation hypermédiatique du recueil de poèmes Piano de René Lapierre (lecteur DVD vendu séparément)
  • La version papier du site Web du NT2 NE CONPRENDRA PAS les deux premiers numéros de la revue bleuOrange, ainsi que tous les liens externes vers les projets parrainés par le Laboratoire.

La version papier du site Web du NT2 sera disponible en deux versions:

  • Version Standard: l’intégralité du site Web en date du 1er mai 2009, livré dans une boîte, avec la préface de François Bon (400$)
  • Version 2.0: l’intégralité du site Web, livré dans une boîte, avec la préface de François Bon ET une mise à jour mensuelle du site, comprenant les nouvelles fiches, les ajouts aux différentes sections et un guide de correction afin de rectifier les coquilles repérées lors de la révision du site (500$ + frais mensuels de 20$ pour un an).

Vous pouvez entrer votre pré-commande en envoyant un courriel au [email protected], en spécifiant votre nom, vos coordonnées, le nombre de copies que vous désirez obtenir et le mode de paiement (comptant, chèque, Visa, Mastercard ou PayPal). Veuillez de plus préciser si vous désirez obtenir la version Standard ou la version 2.0."

Vivent nos amis Québécois! La recette complète ici.

(viaTiersLivre et Uquam)

 


Hadopi toujours

J'ai beaucoup relayé vers des avis d'anti-Hadopi, je relais les propos de Denis Olivennes à l'origine de la loi en question. A titre personnel, j'ai les mêmes doutes que Francis Pisani, mais je pense qu'appeler aux piratages et ne rien faire en France, serait la pire des solutions pour le développement des offres légales et de la création. Au haut, à droite de mon blog, je pointe vers 800 livres libres de droit; demain si on ne fait rien, tous les blogs littéraires pointeront vers des catalogues entiers de livres sous droits... Je ne pense pas que la liberté de la création soit cela...


Merci à tous

100000 Aldus vient de franchir allègrement le seuil des 100.000 pages vues. Il n'aura fallu que 9 mois pour doubler la mise, preuve de votre intérêt grandissant pour ces nouveaux livres électroniques disponibles. J'avais pris la poudre d'escampette, je continue plus que jamais. Merci pour tous vos témoignages notamment à l'occasion du dernier Salon du Livre.


A la trappe

Robespierre Billet de Fabien Epelboin sur ReadWriteWeb dans sa version francophone. "L'Edition connaitra-t-elle le même sort que la Musique?" Si je le rejoins sur le phénomène d'adoption que l'on va voir venir dans les prochaines années pour ces nouvelles pratiques de lecture, je reste absolument ébahi par les propos qui suivent:

"Un modèle économique vieux de plusieurs siècles, un marketing qui date des années 70, c’est avec ces armes que l’industrie de l’édition s’apprête à livrer bataille à l’industrie naissante de l’eBook, qui saura sans nul doute utiliser les média sociaux, la publicité en ligne, les liens sponsorisés et dieu sait quoi encore pour obtenir pour une fraction du prix des budgets marketing traditionnels une exposition équivalente (et mieux ciblée). Ajoutez des modèles économiques alternatifs, axés sur la gratuité ou sur des offres complexes et multimédia, qui s’attaqueront en priorité là où cela fait mal, là où l’industrie est la plus faible, là où les marges sont les plus difficiles à défendre, et qui mènera une véritable guérilla là où l’industrie s’attend à une guerre conventionnelle. On connaît l’issue de ce genre de confrontation."

"Avec un domaine public aussi vaste, et un grand nombre d’auteurs qui ne cherchent pas nécessairement à tirer profit de la vente de leurs productions, l’édition est le domaine rêvé pour que les licences libres et les creatives commons puissent enfin montrer le monde que la philosophie qui les sous tend appelle: celui où les savoirs de l’humanité seraient en libre accès. Une philosophie que le monde de l’édition va avoir le plus grand mal à confronter à une époque où les lois du marché sont remises en cause de toutes parts.

C’est probablement sur ce terrain que se mènera auprès d’une classe d’intellectuels encore peu au fait de cette philosophie, et avec l’aide de bon nombre d’entre eux, la grande bataille de la culture du XXIe siècle. Un terrain bien plus propice à remporter la bataille des coeurs que ne l’est aujourd’hui le monde de la musique. Une bataille menée par une armée jeune, dynamique et agile, qui durera probablement longtemps, mais qui luttera en parallèle avec la refondation d’un monde viable pour les générations qui constitueront le gros des troupes. L’issue, là aussi, ne fait pas de doutes, ce n’est qu’une question de temps. La mise à disposition collective des savoirs de l’humanité toute entière, sans distinction de culture, de fortune ou de citoyenneté est en effet un facteur critique dans la reconstruction d’un monde apte à affronter les défis immenses laissés par les anciennes générations. Ne pas le faire mènera les industriels du Savoir au pire à un Armageddon et à l’Apocalypse, au mieux à la guillotine (je m’emporte). Tout comme les banques aujourd’hui, l’intervention de l’autorité publique, en charge - dans les démocraties les plus avancées - du bien collectif et ultimement de sa survie, devrait tôt ou tard arriver si - tout comme les banques hier - les industriels du Savoir s’entêtent à préserver leurs seuls intérêts au détriment de l’humanité tout entière."

On appréciera le lysrisme. On se demande comment on a pu supporter les éditeurs, les libraires, les imprimeurs depuis 500 ans, les "divers "industriels" qui représentent 90% du coût d’un livre aujourd’hui". A la trappe, et que ça saute!


Amis/ Ennemis

Un petit clin d'oeil à Hubert, David, Sylvère et Piottr.
Repéré sur le blog de Léo Scheer aujourd'hui: "Les sites communautaires de première génération sont fondés sur la notion d' "amis". C'est un aspect que je trouve assez niais et qui représente une véritable limite intellectuelle à ces dispositifs. Le site sur lequel nous travaillons avec Tony sera fondé, à contrario, sur la notion d'"ennemis" qui me semble, culturellement, plus riche. Je mets, pour ma part beaucoup plus de soin à choisir mes ennemis, ou à accepter d'être un des leurs, qu'à choisir mes amis. Comme l'avait relevé Pierre Bourdieu dans la tradition Kabyle: "L'homme qui n'a pas d'ennemi est un bourricot" et je pense que les échanges les plus intéressants et les plus riches sont ceux qui relèvent du défi et du contre-défi."
A tous les quatre, même si je me sens en ce moment une âme de corsaire, je ne suis bien entendu pas votre ennemi!


Le modèle du quasi-gratuit

Last-fm On lira avec intérêt l'article que Martin Lessard consacre à LastFM. Je me suis permis de le reprendre dans son intégralité, tant sa démonstration est intéressante:

"Acquis par CBS il y a 2 ans, Last.FM compte demander 3 euros par mois pour tous les pays hors des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne. Dans un titre laconique ("Last.FM Radio announcement") sur leur blog, ils laissent entrevoir que bientôt les membres des autres pays devront payer pour avoir accès au même service --mais la pub en moins: le service étant gratuit dans les 3 pays où il y a de la pub. Last.FM prétend avoir 30 millions d'utilisateurs par mois (le double d'il y a un an).
Le modèle du tout gratuit semble montrer des signes de fatigue. L'abonnement ne concerne que le service radio et ne touche pas le reste (scrobbling, recommandations, charts, biographies, événements, vidéos...)

3 Euros est le nouveau gratuit
L'industrie musicale est en profonde crise: quel est avenir du disque et de la musique? titrait le Devoir en fin de semaine. Le numérique semblait avoir fait fondre cette industrie obèse et obscène. Les fans s'étant tournés en masse vers les services gratuits (plus ou moins légales) pour accéder à leurs chansons favorites. On n'arrête pas de citer cette industrie comme un dinosaure sans cervelle qui n'a pas vu venir la crise annoncée.
À ma connaissance, ce mouvement vers le payant représente une première initiative d'envergure depuis l'avènement du iTune store pour retrouver un équilibre budgétaire dans le monde la musique en ligne. Last.FM dit payer déjà les redevances aux artistes.
La question est de savoir si 3 euros sera la nouvelle marque pour le "quasi gratuit", c'est-à-dire que les membres voudront se payer une radio libre de pub pour ce montant quasi symbolique.

Utilisateur payeur
Le problème avec ce prix n'est pas sa valeur unitaire, mais son accumulation avec les autres services.
3 euros par mois, ce n'est rien en soi, mais si on se retrouve à payer tous les services gratuits à un coût unitaire "ridiculement bas" de 3 euros, on se retrouve vite avec une facture salée. Remercions toutes ces années de free lunch, de ce buffet ouvert all-you-can-eat: quand vient le temps de payer à l'unité, l'effet modérateur se fait vite sentir.
Je ne crois pas que 3 euros soit un frein pour Last.FM. Même si plusieurs marchés du gratuit vont se développer sur ces territoires nationaux délaissés par Last.FM.

La course aux centimes
Dans cette course à la rentabilisation du "gratuit", il faut savoir une chose. Ce sont les premiers qui réussiront à entrer dans le compte de dépense de l'internaute qui gagneront. Les derniers arrivés sur le marché du "quasi gratuit" auront à se battre pour justifier que la dépense ne monte jusqu'à des sommes astronomiques.
C'est toujours la dernière goutte qui fait déborder le vase, n'est-ce pas?..."

On voit très bien les limites des modèles publicitaires pour assurer les redevances aux artistes. Dans cette partie qui s'engage de "dernière goutte", on comprend aussi le rôle stratégique très important des acteurs comme Orange ou SFR qui proposent déjà des services par abonnement, un de plus, un de moins... Votre facture, jusqu'à quel point elle peut être indolore...


Si on dénit les livres...

"Les industries culturelles ne sont pas la culture" (voir LaFeuille).
Repéré entre autres: "Le SNE égraine une série de propositions corporatistes qui consistent à étendre le taux de TVA réduit au livre numérique, soutenir le projet de portail internet du réseau indépendant des libraires, combattre le piratage et réfuter l’idée de gratuité du livre numérique."
Sous couvert d'innovation, des attaques contre les éditeurs, les libraires, des discours qui me font peur...


2009: année ebooktique

2009-ebooks Intéressant article de Paul Jessup sur EpaperCentral il y a quelques semaines qui fait le point sur la montée en puissance du marché du livre numérique aux Etats-Unis:
"Il y a trois ou quatre ans, le e-book était une farce. Seulement recherché par un noyau dur de passionnés et quelques fans qui essayaient d'obtenir le prochain livre de Harry Potter gratuitement. Personne dans l'industrie de l'édition n'estimait que le texte électronique ait un avenir, et encore moins qu'il serait le sauveur d'une industrie de l'édition en train de mourir. Beaucoup de Ebook-googletrends choses ont changé depuis lors. En octobre dernier, l'industrie de l'édition s'est réveillé avec une chute des ventes et une expérience très traumatisante de perspectives pour l'avenir. La seule bonne nouvelle était dans le département des ventes e-book avec un étonnant +73%, par rapport au pataugement du reste du marché. Même Google Trends montre un grand pic à la recherche de l'expression «ebook» en 2008. Le  commerce aux États-Unis des ventes de livres électroniques montre une augmentation spectaculaire sur plus d'un an, passant de 8 millions de dollars à 16 millions de dollars, et encore ce n'est qu'avec la quinzaine de librairies qui ont accepté de donner leurs chiffres. La plupart des experts conviennent que la popularité Ebook-sales croissante des livres électroniques est entièrement dû aux dernières innovations en matière de e-paper. Au cours des derniers mois, nous avons vu beaucoup de buzz se construire sur une courte période de temps, tous  centrés autour des nouvelles technologies epaper."
Plus de données sur le site de l'IDPF qui tient un baromètre du marché, à suivre de près dans les prochains mois. D'autant plus instructif quand on sait qu'Amazon ne communique pas ses chiffres...


Prospectiviste ou pianiste

Vendedi_une_encart Et bien ça alors... Surpris de découvrir que je me retrouve en bonne place dans la "blogosphère du livre" que vient de faire paraître Le Motif (Observatoire du livre et de l'écrit en Ile-de-France) dans l'hebdomadaire Vendredi daté du 13 mars dernier. Le pire est que personne n'a été fichu de m'en parler de toute la semaine au Salon. Quand vous n'avez plus internet... Dans le journal, il y a même ma trombine de 2006! Donc me voilà dans les patates de la prospective, bien malgré moi. Flatté d'être au côté d'éminnents acteurs bien plus qualifiés que moi comme Olivier Ertzscheid, Alain Giffard et Jean-Michel Salaün pour ne citer qu'eux. Avec l'ami Lorenzo aussi qui malgré l'arrêt de son blog n'en dépense pas moi son énergie avec une activité de tous les instants.
Certains y sont, d'autres pas, des oublis, mais on peut saluer l'effort de synthèse et de présentation de Vincent Monadé et Geoffrey Dorne.
Merci aussi à vous tous qui me lisez.
Bon, comme dirais l'autre, ne dites pas à ma mère que je suis dans la blogosphère, elle me croit toujours...


Cordon de RSS

Cable Semaine extrêmement riche que celle qui vient de s'écouler. Je comptais bien vous relater cela au jour le jour. Le problème est que j'avais laissé mon cordon d'alimentation à Montpellier... La honte du blogueur. Mes deux livres électroniques ne m'ont pas fait défaut mais le netbook en rade, vous le pensez bien. Milles excuses, mais je vais essayer de rattrapper le retard, c'est promis.


Avec l'eau du bain

Merci à Alain (qui nous manque beaucoup depuis que son blog Apsed a fermé) qui vient de me signaler un excellent blog tenu par Bill Hill, "l'homme qui a convaincu Microsoft de l'importance d'une bonne typographie (ClearType), entre autres..."
On y lira comment son Kindle 1 a fini malencontreusement dans sa baignoire et qu'il attend avec impatience un Kindle 2 dans une version waterproof!


Manuscrits en papier

La ChambreAnnonce sur le blog de l'éditeur Léo Scheer aujourdhui: "La Chambre, le premier roman du philosophe Jean-Clet Martin est en librairie. Le livre est mis en place à 700 exemplaires, un peu plus que "Rater mieux" ce qui prouve que les libraires découvrent la collection et que les ventes de Barberines n'ont pas été inférieures à leurs prévisions. Je suivrai ici les réassorts et les retours comme pour les autres ouvrages de la collection M@nuscrits." Deuxième titre paru, donc, des manuscrits en ligne. Maintenant qu'il entre dans un stade de publication en papier, le texte cesse d'être téléchargeable. Logique, non? On apprécierais une version numérique payante mais cela viendra sans doute. Il cogite beaucoup notre ami Léo Scheer, plus de détails ici.
Dans toutes les bonnes librairies à un prix raisonnable de 10 euros.

PS: j'avais élu Léo Scheer, premier éditeur 2.0 l'été dernier (le terme est en train de se ringardiser aujourd'hui), mais il tient toujours la tête pour innover.


Paris se livre?

Bravo à l'initiative de Gilles Herman au Québec (via Remolino). 

"Connaissez-vous le Yulblog? C'est le rassemblement des blogueurs de la région de Montréal. Tous les premiers mercredis du mois, ils se retrouvent dans un bar. Sans chichi ni tralala, anciens comme nouveaux, la rencontre n'a pour d'autre but que de tisser des liens, provoquer d'improbables discussions, bref générer un joyeux bouillonnement d'idées. C'est d'une simplicité déconcertante. Et ça marche depuis 2000.
Pourquoi ne pas faire la même chose pour le monde littéraire à Québec? Notre profession et notre milieu est grandement méconnu. Alors que beaucoup de personnes rêvent d'un jour se faire publier, très peu savent comment fonctionne l'univers du livre au Québec. Et surtout à Québec, où l'on retrouve parmi les maisons d'édition les plus créatives, où les auteurs sont passionnants et les libraires passionnés.

Je rêverais qu'une fois par mois, à date fixe, dans un café de la rue Saint-Joseph, se retrouvent les amoureux du livre. Auteurs établis ou en devenir, éditeurs, libraires, bibliothécaires, critiques et, bien entendu, lecteurs, tout ce beau monde pourrait en toute simplicité échanger leurs points de vue sur ce qui les rassemble.

Pour en assurer les premières rencontres, il faudrait faire une effort pour rejoindre des personnes des divers milieux. Garantir par exemple qu'il y ait toujours un représentant de chaque maillon de la fameuse chaîne du livre (auteur-éditeur-imprimeur-distributeur-libraire-bibliothécaire/lecteur)."

Alors, possible sur Paris? Pour la dernière suggestion malheureusement, je ne sais pas si tout le monde est autorisé à se livrer autant que cela...


Le livre, quelque chose que l'on fait à plusieurs

Ifbook "Un livre est un endroit où les lecteurs, et parfois les auteurs, se retrouvent". C'est Bob Stein (Future of the book) qui développe ce thème autour du projet GoldenNotebook, le roman de Doris Lessing, mis en ligne avec l'accord et la participation de son éditeur Harper et Collins, et que tout un chacun peut commenter avec des annotations au fil des pages. Et il va même plus loin: "Se plaçant délibérément dans une approche prospectiviste, il soutient que nos arrières petits-enfants penseront la lecture comme une expérience socialisée, quelque chose que l’on fait à plusieurs." Vous lirez plus en détail du côté de chez Marin qui remplit cette semaine une mission d'intérêt public!


Plus de blogs

Lapin_cretin_toilettes Après un retard à l'allumage de plus d'un an (je n'y croyais plus!), voici eBouquin, un nouveau venu dans la petite communauté des blogers. Clément, qui n'a rien à voir avec celui d'Actualitte, m'écrit: "eBouquin est un site "grand public" qui aborde l'univers du livre électronique. Je vais tenter de fournir une information régulière, essayer de proposer des repères aux futurs acquéreurs de readers. En plus de la page d'actualité, je vais proposer des tests, des comparatifs pour faire de eBouquin une sorte de guide du consommateur spécial livre électronique." Longue vie à eBouquin, personnellement j'aime pas le mot (entre les liseuses et les ebooks, vous comprendrez l'allusion aux lapins), mais enfin, on fera avec...


Le papier remplaçable

Repéré sur le blog de Léo Scheer, ses propres réflexions sur le livre électronique, qui font échos bien évidemment à la mise en ligne des manuscrits qu'il reçoit et qui trouvent une forme papier :

"Le livre papier "indépassable", je ne l'entends que comme "objet technique". Pour le moment je ne vois pas venir mieux que le livre papier imprimé. J'ai essayé les autres quelques temps, je m'en suis vite lassé. Par contre, je suis impressionné par la masse et la qualité croissantes de ce qui est offert à lire sur un ordinateur connecté. Si je compare le passage du CD audio au ipod à celui du livre au ebook, je suis frappé par la différence de "bénéfice" pour le consommateur. Il semble évident que le CD est un objet technique totalement "dépassable" par le téléchargement sur un ipod, son remplacement est logique. Le ebook est lui un objet totalement archaïque par la mauvaise qualité du service qu'il propose (lecture) par son ergonomie artificielle, il représente une régression par rapport au livre et surtout par rapport à l'ordinateur dont il est une version limitée et appauvrie.
Moi, je vous chipoterais plutôt sur "remplacer": ce n'est pas l'enjeu. Ce n'est pas le livre qui est à remplacer avec le développement du numérique mais l'utilisation archaïque du papier, des imprimantes, des photocopieurs pour une production de documents qui ne sont pas des livres (manuscrits, SP, épreuves etc...). Si vous voyez les 3.000 manuscrits papier déferler sur les étagères des Editions Léo Scheer chaque année, que vous vous dites que chacun a été envoyé à une vingtaine de maisons d'édition, quand vous voyez les 200 photocopies d'épreuves qu'il faut pour alimenter les représentants, les libraires et les journalistes au moment du lancement d'un livre, là, vous vous dites qu'il y a peut-être quelque chose de remplaçable."

PS: Je vous conseille le premier roman "La Chambre" de Jean-Clet Martin à paraître le 18 février, entre les deux versions ici et ici, vous choisirez.