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Se libérer du folio

 

100_5221 449px-Cybook_Gen3_09 Text Sur la page du livre-papier, le folio est présent depuis plusieurs siècles. D'abord la numérotation se faisait par la signature des cahiers puis le folio est apparu pour que l'imprimeur puisse se repérer dans son imposition, détecter les inversions. Garant du bon ordre, le folio s'est installé confortablement dans nos pages, en pied, en tête, centré, au fer à gauche, à droite, dans les marges extérieures même. Un repère d'identification constant pour revenir au cours de la lecture; la page peut être indexée, les notes peuvent y faire référence. Sans parler du nombre de pages qui devient outil bibliographique aussi important que le nom de l'auteur ou le titre. Petit outil qui nous semble indispensable, naturel. Mais dans le cas du livre électronique avec un redimensionnement constant de la page suivant les livres et la grosseur des caractères, il devient double nécessairement si l'on veut repérer à la fois la page où l'on se trouve et le nombre de pages total. Ce folio siamois devient encombrant dans la page, est-ce qu'il garde tout son sens? C'est la question que pose en substance les développeurs de Bookeen en nous proposant à la place une jauge d'avancement dans la lecture. Plus discrète que le rappel double sur le Sonyreader et l'Iphone. Assez déstabilisant au début, est-ce que le lecteur peut se libérer du folio? J'avoue que j'ai un peu de mal, j'aime savoir précisément où j'en suis dans ma lecture. La jauge donne une indication approximative, les temps de lecture, les durées, les rythmes qui nous sont propres, deviennent assez flous. Mais j'aimerais beaucoup avoir l'avis de lecteurs du Cybook sur la question.


Susciter le désir...

Tego1 Tego2 Noir, blanc, gris, alu, quel est le plus agréable? Et pourquoi pas le recouvrir à son propre goût, à l'effigie de son écrivain, de son univers préféré? C'est ce que propose le site Mytego "un revêtement vinyl haute qualité, extra fin et ultra solide, qui épouse la forme de votre appareil portatif. Il est doté d'un adhésif détachable pour le tenir en place. Il protège votre appareil des éraflures, est imperméable et ne va subir ni accrocs, ni déchirure ou craquelure. Facile à appliquer ou à enlever, il se détache sans laisser de traces".
Nul doute que la créativité va s'exercer, je vois bien des séries limitées. Bientôt le concours du plus beau livre électronique? Avant que Lancel, Hermès ou Gucci ne proposent leurs propres versions!


Sonyreader et Mac

Sonyreadermac Même coup de coeur de François pour le Sonyreader, c'est en substance ce qui ressort du long et très intéressant compte-rendu qu'il a fait ce week-end sur Tiers-Livre.
Je le rejoins totalement quand il dit: "avant d’acheter un Reader, quoi savoir, quoi demander... Et tout d’abord les formats acceptés: exiger ou vérifier que le format rtf est pris en compte, sinon, passez votre chemin, tant pis pour le fabricant – nous sommes en droit d’exiger l’usage de notre Reader pour nos documents de travail personnels." Les premiers essais de PDF qu'il a réalisé et qui SONY03 Bing_pdf_iTouch seront certainement rapidement étendus sur publie.net sont très bons et passent aussi idéalement sur l'Iphone via Safari (merci Alain). On notera aussi la grande complémentarité entre Mac et Sony, ce qui n'était pas gagné d'avance. D'autant que les objets sont très bien assortis, non? Alors, comment Apple pourra t-il continuer d'ignorer l'univers de la lecture nomade et des livres électroniques? C'est la question...


Presse-Citron a testé Read and Go

Readandgo2 Notoriété oblige, Presse-Citron a pu tester l'offre "Read and Go" d'Orange et sans clause de confidentialité... Premières impressions positives avec cependant le bémol de la lenteur:
"Mais les modèles de tests fournis actuellement souffrent de deux défauts majeurs: le Read & Go dans sa version actuelle est extrêmement lent, ce qui rend son utilisation chaotique, et la technologie iPaper ne permet pas pour le moment le rendu des couleurs. Espérons que les versions définitives qui seront mise sur le marché en 2009 corrigeront ces désagréments."
Est-ce que Orange attendra jusque-là?


François en Amérique

Bon Je me suis permis de reprendre les premiers commentaires de François Bon qui vient de prendre en main son propre Sonyreader à New-York:
"J'ai commencé d'apprivoiser la bête - je ferai compte rendu détaillé dans tiers livre, mais déjà:

1 - appareil complet, bien mieux que ce que je croyais, agréable en main, plein de fonctions et bonne navigation - ce n'est pas un ordi manchot, c'est un outil actif, qui ne se contente pas de remplacer le texte papier

2 - il crée des usages neufs: pour corriger un manus, je l'affiche sur le Reader, et je le corrige sur mon traitement de texte sur l'ordi, les 2 voisinent bien - parfaite lisibilité pour documents à appeler dans une conférence ou un cours, pour avoir sous les yeux - et je sais déjà que m'en servirai en lecture publique, au lieu d'avoir bouquin ou feuilles volantes, ne serait-ce que pour éclairage et tourne

3 - à ce prix-là (299 USD), ne pas fournir de soft Mac OsX c'est se foutre de la gueule du client - faire tourner mon Mac sous Windows pour gérer mon Sony, ça me fait gerber

4 - réactions instinctives et fascinées de ceux qui aiment le livre et testent les textes sur Sony: le passage est plus facile du livre au Reader que de l'ordi au Reader

5 - les PDF peuvent passer très bien, à condition qu'on les construise en fonction (voir maquette du "mode d'emploi" sur le Sony)

Pour rectifier quand même:

aucun pb par contre pour gérer la mémoire du Sony sur le Mac via l'USB, dépôt manuel des textes dans la case "books", des musiques dans la case "audio", etc - mais pas de logiciel de gestion bib sans passer par Parallels/Windows beurk

- plaisir aussi à l'album photo noir et blanc

- je confirme l'excellente gestion des rtf... et la machine prend sens à mesure qu'on dépose à l'intérieur une vraie bibliothèque (je me relis Apollinaire, Nerval dans les squares tout surpris moi-même) - le Sony devient bon une fois qu'il est vraiment chargé à la gueule

et le plaisir de la fonction "continuer la lecture".

Merci François pour ces premiers commentaires à chaud, les suivants à suivre sur TiersLivre, bien sûr. Je vous conseille aussi l'agrégateur "Littérature et Internet" qu'il nous propose, 100 liens, un beau boulot, une vraie mine...


SFR s'intéresse aux livres

Ebook-SFR_320_small Les journaux, les livres nous intéressent... C'est ce que pointent en substance aussi bien le rapport du SLF que celui de la commission Patino dont je viens de commencer la lecture. L'arrivée d'opérateurs complètement extérieurs au livre semble désormais inévitable dans un avenir plus ou moins proche. On savait l'intérêt d'Orange sur le sujet avec une expérimentation ReadandGo ((présentation obligée chez Jean-Michel Billaut) et la création d'une cellule spéciale au sein d'Orange sur la question, c'est maintenant SFR qui emboîte le pas avec aussi une expérimentation identique sur des livrels de type Eread en liaison, je pense, avec Ganaxa.

Pour le nom, pas trop de brainstorming, on s'est contenté de e-Book SFR! 
"Très simple d’utilisation, les clients peuvent facilement mettre à jour le catalogue et télécharger des nouveaux contenus, grâce au module Bluetooth intégré. La connexion s’effectue via le mobile avec la vitesse permise par le réseau 3G/3G+ de SFR et le contenu est téléchargé directement sur «l’e-Book SFR».En partenariat avec 7 des principaux titres de presse (Les Echos, Le Monde, L’Equipe, Le Parisien, Le Figaro et L’AFP) et 7 grands acteurs du monde de l’édition (Dunod, Flammarion, Hachette, M21 éditions, Plon, Ramsay, Solar), SFR expérimente « l’e-Book SFR », auprès de 100 clients testeurs grand public, pendant trois mois jusqu’à fin septembre 2008 en accès gratuit et illimité.Les clients testeurs ont accès à un contenu exclusif SFR qui propose à la fois les éditions quotidiennes des journaux et une dizaine d’ouvrages récents (romans, biographies, guides,…) mis à disposition pour la première fois au format numérique avec droit d’auteur par les éditeurs. Cette offre sera enrichie au fur et à mesure du pilote. Pour garantir aux éditeurs et aux écrivains une protection de leur ouvrage, l’ensemble des contenus téléchargés sur «l’e-Book SFR» est protégé par un système de DRM. Chaque appareil dispose d’un numéro de série unique, les lecteurs sont ainsi identifiés et les fichiers contenant les ouvrages sont cryptés de façon à ce que seuls les lecteurs identifiés puissent les télécharger. Il n’est ainsi pas possible de transférer un ouvrage téléchargé vers un autre e-Book ou autre support."(via MobiFrance). Pour s'inscrire en tant que testeurs, voir de ce côté-là.
Merci Alain pour ta réactivité.


I love Sonyreader

Sony Un peu plus d'un mois maintenant avec le Sonyreader et je dois dire que c'est un vrai plaisir. Après mon walkman, ma chaîne hi-fi, ma télé, mon caméscope, mon fils et ma fille leurs play-station, leurs PSP, c'est maintenant le livrel... Si on m'avait dit il y a trente ans que Sony ferait un jour un livre électronique... Plus d'une dizaine de livres lus, plusieurs manuscrits, des rapports. En déplacement, en train, dans le tramway, aussi chez moi, c'est bien simple, je l'ai constamment avec moi. Je suis en train de l'adopter complètement. L'autre jour, je cherchais dans un Relay gare Montparnasse ce que je pourrais bien mettre dedans! A chaque fois, les gens sont impressionnés par la qualité de l'objet. J'ai même absolument épaté certains inconditionnels des livres anciens qui souhaitent se le procurer...
Quatre raisons principales selon moi:
- finesse et robustesse, qualité du design, de la finition et de la couverture
- simplicité de la navigation, gestion des marque-pages
- autonomie très importante
- allumage quasi-immédiat, pas de temps de latence
Autant de points sur lesquels l'Iliad est en retard (surtout pour les deux derniers points).
Bien sûr, le gestion des PDF est assez négative compte tenu de la taille de l'écran. Je regrette aussi de ne pouvoir exporter mon abonnement des Echos dessus. Avec le wifi (ou accès mobile) et une première offre de livres en français, il serait assez proche de la perfection selon moi. J'espère aussi qu'aucun accord d'exclusivité sybillin ne se profile en France à la rentrée et que l'on pourra le trouver partout dans un avenir très proche. En attendant, prendre le chemin des Etats-Unis, comme François Bon qui devrait en acheter un ces jours-ci, curieux d'avoir son retour de lecteur...

PS: Sony, 90% de nos produits électroniques d'ici 2010, rien que cela... Avec cette information "Speaking of connectivity, Stan Glaslow (Sony COO) also mentioned that a Sony Reader E-book with wireless connectivity was being developed". Bah, tant que je pourrais me fournir dans la librairie de mon choix, chacun sa place...


Fujitsu Flépia

Rafraichir l'écran le plus rapidement possible, en quelques milli-secondes seulement. C'est l'un des problèmes qui doit être résolu pour rivaliser avec l'instantanéité des écrans classiques. Fujitsu se penche sur le rafraichissement par zones spécifiques, comme nous le montre ces images prises lors d'un forum récent à Tokyo. L'occasion de voir les progrès de la couleur, c'est encore un peu terne. A noter que dans le cas de la technologie e-ink de l'Iliad, l'écriture avec le stylet se fait avec un taux de raffraichissement quasi-immédiat. Irex Technologies semble bien avoir une longueur d'avance sur le géant japonais qui travaille de son côté avec sa propre technologie d'affichage.

 


Amazon sème sa zone

Image_thumb Comment le prix psychologique de 9,99$ imposé par Amazon sur ses Kindle's books est bien en train de créer une véritable "disrupting class" sur le marché du livre aux Etats-Unis (je me suis permis le rapprochement, remplaçons seulement le mot "learn" par "read"). J'en avais déjà parlé il y a quelques temps, c'est encore une fois pointé du doigt, toujours par Wikert et par Teleread aujourd'hui.
Nous ne comprenons plus que les livres soient plus chers que 9,99$! Je me demande quelle peut bien être la marge de manoeuvre des éditeurs récalcitrants, Hachette en tête...


Le Cybook sur Pixmania

Le livre électronique s'affiche désormais dans les grandes enseignes internet de l'électronique grand public. Le Cybook vient de faire son entrée sur le portail Pixmania. C'est un peu compliqué à trouver, pas évident de le ranger quelque part, Image et Sons, Lecteurs MP3, Lecteurs Multimédia... La guerre des prix n'a pas encore lieu, même tarif que chez les libraires pionniers... Alors, le prix unique sur les livres numériques?


Sony reader: lecture de manuscrits, d'épreuves

100_5140 Lecture de manuscrits, d'épreuves, de service de presse... On mesure tout l'intérêt de ces nouveaux livres électroniques pour lire des textes en gestation, le confort et l'économie de papier qui en résulte. Il faut se représenter les budgets de photocopies au sein des maisons d'éditions... Une gabégie, indispensable, mais une gabégie quand même...
Sur le Sony, je comprends mieux l'adhésion récente de l'éditeur de P.O.L., Paul Otchakovsky-Laurens. Il témoignait dans le numéro spécial du Monde qu'il avait craqué pour un Sonyreader lors d'un voyage aux Etats-Unis. L'appareil a beau avoir une utilité uniquement professionnelle chez lui, puisqu'il ne s'en sert que pour lire les manuscrits des auteurs qu'il publie, Paul Otchakovsky-Laurens est plutôt séduit par la chose: "L'écran est non seulement moins agressif que l'écran rétro-éclairé d'un ordinateur mais il est également moins éblouissant qu'un manuscrit imprimé sur du papier blanc A4. Certes, il n'y a plus de contact physique avec le texte, mais ce que l'on perd en matière, on le gagne en confort de lecture."
Aussi technophile soit-il, Paul Otchakovsky-Laurens n'a pas pour autant engagé sa maison d'édition sur la voie du tout-numérique. Seulement une cinquantaine d'ouvrages de chez P.O.L. (Marie Darrieussecq, Martin Winckler, Camille Laurens…) sont actuellement disponibles en version numérique chez Numilog.
L'occasion aussi de rappeler aussi ses propos pleins de bon sens:
"Personne n'a envie de scier la branche sur laquelle il est assis, explique l'éditeur. En ce qui me concerne, je sais ce que je dois aux libraires puisque ceux-ci représentent pratiquement 100 % de mon chiffre d'affaires en vente de livres et que le livre numérique y est tout à fait marginal. Je ne veux pas être l'apprenti sorcier qui va détruire un système qui me donne satisfaction. D'autant plus que le numérique ne sera jamais dominant. Les deux modèles vont devoir cohabiter dans un futur proche, et le monde du livre va très certainement souffrir. Mais il ne sera pas détrôné. Pas plus que le numérique n'imposera sa suprématie. Ni l'un ni l'autre ne triompheront." (propos recueillis par Frédéric Potet)
Merci à Olivier de m'avoir envoyé le manuscrit du livre qu'il prépare sur l'édition contemporaine. 400 feuillets recto, cela fait presque une ramette de papier, avec l'élastique à fournir en plus... Je passe sur l'extrême facilité du passage sur le livre électronique, 635 pages, 1,9 Mo. En espérant que son futur éditeur en proposera aussi une version électronique...


Le papier électronique vient par l'Italie

Leggere-iliad-al-mare Décidément, il sera dit que le papier électronique viendra, comme son illustre ainé, par l'Italie (c'était du côté de Fabriano à l'époque). Certains libraires italiens vendent l'Iliad (cette photo emblématique sur une plage du côté de Rimini) avec un IliadTour dans la péninsule et une Googlemap. Le Cybook, lui, est en vente à la célèbre librairie Sauramps à Montpellier (merci Mélico), il remonte, il remonte, bientôt Marseille, Toulouse, Bordeaux, Lyon, Poitiers, Angers, Paris pour finir? (exceptée Brentano's). Certains vendent des livres électroniques sans offre de livres, d'autres (toujours au Sud) font le contraire, allez, cela va bien finir par se construire, cette histoire...

PS: la carte de la librairie numérique (par votre serviteur)


Agrandir le plan


L'Iliad, ça se présente comment ?

Iliad1 Iliad2 Merci à Alain, qui m'a envoyé ces photos des nouveaux présentoirs en librairies... Cela se passe en Italie, à la librairie Feltrinelli à Milan... "Le voir pour le croire", j'ai toujours pensé cela, et qui mieux que les libraires pour vous les faire découvrir, livres parmi d'autres livres... au pays de Dante et d'Alde Manuce... en France, vite, très vite...
(photos Luigi Passerino)


La couleur enroulable

Logo Je vous avais parlé du Readius, un petit portable avec du papier électronique enroulable. Sa commercialisation, prévue pour le mois de mai, se fait attendre encore. En revanche, la société Polymervision basée aux Pays-Bas, qui développe la technologie à l'ombre du  géant Philips, a dévoilé un prototype d'une version couleur de leur papier enroulable lui aussi. La vidéo est en Polymer-Vision-Rollable-Colour-Displays-2 ligne ici, c'est très impressionnant.

PS: selon certains analystes, le marché du epaper flexible "devrait exploser dans les prochaines années et présenter un facteur de croissance de 35, pour une progression de 80 millions de dollars en 2007 à 2,8 milliards de dollars en 2013." (via Lorenzo).


Le 18ème livre...

Kindle2 Joe Wickert sur Kindleville qui se demande comment Sony va t-il bien pouvoir combattre la stratégie verticale d'Amazon, mon Kindle-ma bibliothèque, ma vie avec Amazon:
"Il semble que c'était il y a très longtemps quand Sony était le roi de l'électronique grand public. Leurs téléviseurs étaient partout, ils ont inventé le Walkman! ... L'arrogance joue un rôle, sans doute...

Donc, maintenant nous avons le Sonyreader. Un bel appareil, mais pourquoi devriez-vous acheter un Sonyreader plus qu'un Kindle? Au début, la différence de prix semble donner à Sony un avantage, mais maintenant que le Kindle est tombé à $359 et le Sony Reader à $299, bien, est-ce que $60 suffisent à justifier de se passer du Kindle et de ses fonctionnalités plus riches?
Même si vous pouvez vous convaincre que les $60 épargnés au départ en vaillent la peine, quand est-il sur les prix des livres électroniques eux-mêmes? Levez la tête et la liste des best-sellers sur le Kindle, et vous verrez en général le plus souvent 9,99$ et moins. La liste sur le Sonyreader? Le top 10 est en moyenne entre $13 et $14 pour le moment, soit environ 30-40% au-dessus au minimum sur le prix Kindle. En moyenne, vous gagnerez encore avec le Sony jusqu'à ce que vous arriviez au 17ème livre ($60 divisé par environ 3,50$ par ebook, prix plus élevé sur Sony, équivaut à environ 17 livres pour atteindre le seuil de rentabilité). A partir du 18ème livre, le rapport s'inverse à l'avantage du Kindle pour le rester...
Certes Sony possède l'avantage de vendre leurs appareils dans des librairies physiques, Borders et autres, alors que l'Amazonie est strictement en ligne. Est-ce un avantage réel?
Que faire pour Sony? À ce point, je pense qu'ils doivent réduire leurs prix du livre électronique, bien au-dessous de $200, à $99 s'ils le peuvent. Venir avec un meilleur modèle de contenus, proposer à leurs clients un nombre minimal d'achats de livres au cours des 2 prochaines années (semblable au monde des téléphones cellulaires). Introduire un nouveau modèle de luxe, haut de gamme, à un prix où leur modèle se trouve actuellement, mais qui, je l'espère, rivaliserait ou même surpasserait l'Amazonie en termes de fonctionnalités.
Ce n'est pas une mince tâche, je le sais. Mais quelle est l'alternative?" (traduction de votre serviteur).
A méditer pour le passage en France, prix unique, distribution exclusive, réseau de librairies... où l'Amazonie va s'étendre, avec l'arrogance qui va avec...



Publienet: ça marche

100_5124 100_5125 Un petit clin d'oeil à François Bon dont le projet Publienet, qui propose des inédits d'écrivains contemporains, ne cesse de grandir. Plus de 120 textes sont disponibles maintenant sur plusieurs supports de lecture numérique. Pour moi, l'occasion de découvrir un inédit de Claro dont j'apprécie les traductions depuis de nombreuses années (Pynchon, Gaddis, Vollmann et tant d'autres) et un autre d'Eric Chevillard sur le Sonyreader. Hardi François...

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Sans jamais oser le demander

Ebook-et-livre A noter l'initiative de deux étudiantes en STIC (Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication) en Arts et Métiers du Livre et de l’Edition à l’ULg (Université de Liège) qui ont réalisé ce blog très bien fait. Bravo les filles, continuez... Si vous êtes libraires et du côté de Liège le jeudi 16 juin prochain, les librairies Siloë ont décidé d’ouvrir une journée de formation et surtout d’information à tous les libraires francophones belges. Des intervenants très intéressants. A ne surtout pas manquer...


Ergonomie des bidules

Merci à Alain d'avoir attiré mon attention sur ce nouveau concept de lecture présenté par Peter Brantley sur son blog. Il est initié par un groupe de travail de l'Université de Maryland. Cela vaut le coup d'oeil, on reste confondu devant le boulot accompli.
Néanmoins, je suis assez sceptique, avant que ma femme mette cela dans son sac et que cela fasse un article dans Elle! J'ai éclaté de rire quand j'ai vu les pages qui tournent quand on bouge le bidule! Les deux morceaux... Pourvu que Starck ne nous donne pas son avis la-dessus... Un truc à mettre dans un coin et à ressortir de temps en temps du côté de la paléontologie des bidules. Avec les mêmes questionnements que ceux de nos amis de Gutenberg, vous savez bien!


Les livres électroniques en bibliothèque, on les nourrit avec quoi?

Pieds nickelés Merci à Daniel Bourrion qui a eu la gentillesse de m'envoyer ses commentaires sur l'avancement du projet. Vous savez, Daniel, l'un des farceurs de la Bibliothèque Universitaire d'Angers dont j'avais narré les avatars et les plaisanteries (ou inversement), entre autres d'introduire des livres électroniques dans la Bibliothèque. Voici donc où ils en sont, les Cybooks livrés à bon port... (je me suis permis de mettre en gras certains passages):
"Ah, c'est compliqué. D'abord sur le prêt: du fait de multiples retards et de la nécessité de pousser des projets moins expérimentaux; plus de la nécessité de montrer les readers aux collègues à l'interne, et de leur prêter pour dédramatiser le truc, nous avons perdu beaucoup de temps. A présent, les étudiants se sont tous sauvés: nous ne commencerons le prêt public qu'à la rentrée. Pour ce qui concerne les collègues qui ont découverts les readers, les retours sont plutôt positifs...
Pour les contenus: nous n'avions prévu que du libre de droit (j'avais glané un peu partout et construit une sorte de pack de textes littéraires); mais nous avons une piste qui nous permettrait de diffuser des textes contemporains. Je ne peux pas en parler plus pour l'heure. Mais je communiquerai là-dessus sur mon blog aussitôt que prévu.
Quoi qu'il en soit il est certain que, dans le cadre de prêt de ce type de lecteur par les bibliothèques, la question n'est pas tant de l'achat des readers (le Cybook ou d'autres) - c'est juste une question de choix politiques (que fait-on de nos budgets).
Le prêt non plus n'est pas réellement, je crois, un problème: les bibliothèques savent prêter des livres, des cd, de la vidéo, des oeuvres d'arts.
Non, ce qui risque de poser problème/question, c'est les contenus: pour mettre des choses dans les readers, il faut avoir du biscuit... Et à des prix corrects... Et il faut que les fichiers soient de vrais fichiers, pas des ebooks que l'on ne peut lire qu'en ligne (la plupart de nos éditeurs habituels, Eslevier par exemple, propose des ebooks, mais des ebooks qu'on lit en ligne sur leur plateforme...)
Bref, tu poses la bonne question: prêtons des readers en bib (normal, c'est un service); mais on les nourrit avec quoi ?? ;-)
"

Graph A relier avec le petit tableau qu'avait récemment mis en ligne son chef Olivier avec le livre en variable d'ajustement. Les biscuits ne sont pas extensibles (comme les poissons d'ailleurs) et il faudra bien faire des choix! Si on leur en donne la possibilité du côté des éditeurs bien sûr!


Minuit se lève sur le numérique

Etoile Une quatrième librairie (la première parisienne), la librairie Le Divan dans le 15ème arrondissement, vient de rejoindre le petit réseau de libraires qui commencent à diffuser une offre numérique de livres. Le mouvement est en marche... Autre bonne surprise, après l'Olivier, le Seuil, Actes Sud, Viviane Hamy, Zulma, Metailié, la Table Ronde, l'Eclat, La Volte, Elina, Michalon, Chronosports, c'est aujourd'hui les Editions de Minuit qui viennent de rejoindre cette offre avec un premier titre "L'Incident" de Christian Gailly. Tout un symbole que cet éditeur, emblématique à la fois pour la qualité de ses textes et de ses livres, vienne maintenant dans l'univers du numérique. Et chez les libraires, bien sûr! L'occasion de rappeler aussi la mémoire de Jérôme Lindon qui, soyons-en sûr, en ces temps présents de chahutements du livre et de réflexions en tout genres, aurait été sur ces fronts-là plus que jamais!
100_5121 100_5122 100_5123 Pour l'instant, le livre est seulement disponible pour une lecture sur son PC avec AdobeDigitalEditions (avec une DRM). Pas moyen de l'exporter sur mon livrel contrairement au livre de Spinoza.
Pas très grave, c'est l'occasion aussi pour moi de réaliser rapidement quelques essais de transfert sur le Sonyreader avec les quelques pages fournies sur le site de l'éditeur. Impéccable, preuve s'il en était besoin que pour les poches et les semi-poches (comme c'est le cas de Minuit), le passage sur les livres électroniques se fait très bien sans attendre, avec son univers typographique reconnaissable entre tous...
Alors, Sony/ Minuit, choc des cultures?