Un blog pour suivre l'actualité du livre et de la lecture au format numérique.
Avec un clin d'œil à Alde Manuce, éditeur-imprimeur à Venise pendant la Renaissance.
Presque quatre ans après le lancement du Kindle, Amazon risque bien de frapper fort à nouveau. Amusant de lire à l'époque qu'il nous mettait déjà le feu! Si vous voulez suivre la grand-messe Amazon à partir de 16h (heure française), les sujets ne manqueront pas entre Kindle4 et tablette Kindle Fire, caractéristiques, prix, date de disponibilités, offres d'abonnement, etc., tout sera en français sur le Journal du Kindle, bravo pour l'initiative.
La concurrence impitoyable. Nouveaux prix très compétitifs des deux modèles Cybook Opus (119,99€) et Orizon (139,99€) du côté de chez Bookeen. J'ai réactualisé ma liste des lecteurs actuellement disponibles. Octobre va voir encore bien des changements!
A signaler une petite présentation du iRiver Story HD sur eBouquin. La qualité de l'écran haute-définition au rendez-vous. Moins bonne surprise avec la confirmation qu'il est bien "enfermé" dans un écosystème Google qui ne présente que peu d'intérêt actuellement. Dommage que Google ait imposé ce choix au fabricant.
Je vous ai parlé du JetbookColor d'Ectaco, premier livre électronique 9,7 pouces commercialisé avec de l'affichage couleur eInk. Une première vidéo aujourd'hui. Il y a quelques annés le noir et blanc a démarré comme cela (Sony Librié, avril 2004). C'est aujourd'hui 30 millions de dalles produites qui équipent tous les leaders du marché, 12 millions pour Amazon seul en cette fin d'année. La couleur va suivre. Première surprise, ce premier modèle sera déjà proposé aux Etats-Unis en fin d'année aux alentours de 350$, c'est 30$ de moins que le grand livre électronique Kindle DX d'Amazon, deux fois moins cher que son équivalent noir et blanc il y a cinq ans, preuve de l'accélération du processus de production. Le noir aura servi la couleur. Il sera de plus équipé de wifi et tactile avec stylet (similaire Wacom) (via TheDigitalReader).
Dans la série des vidéos proposées par eInk, une très belle présentation des enjeux des supports réflexifs couleur. La révolution du papier électronique en cours...
Des échanges intéressants avec Bernard Strainchamps de Bibliosurf aujourd'hui à propos de Google Panda, des propos qui alertent particulièrement tant Bibliosurf incarne un travail de libraire de demain, actif sur le web:
"Mon impression, c'est que Google a déclassé toutes les librairies. C'est un pari qui est doublement gagnant pour Google:
La première page ne propose que des accès non commerciaux.
Les e-commerces sont obligés d'acheter des mots clés pour exister."
Les libraires de demain, ils existent comment sur le web de demain?
Message clair en substance à la profession, via un communiqué Livres-Hebdo: "C’est la meilleure façon de défendre le droit d’auteur face au piratage et de préserver la place centrale du livre dans notre culture. Cet accord va permettre à Flammarion de défendre nos auteurs, d’accompagner de nouvelles manières d’accéder aux livres, de contribuer à la diffusion de la littérature, des idées et de la langue au-delà même des frontières. A terme, ces choix ne pourront être que bénéfiques à l’ensemble des acteurs de la chaîne du livre".
C'est en ces termes que Teresa Cremisi a annoncé l'entrée de Flammarion dans les plateformes américaines (via LaTribune).
PS: relais international sur TheBookSeller, Amazon n'a plus besoin d'attaché de presse. Je propose que Frédéric Mitterrand fasse demain en conseil des ministres, un appel vibrant pour remercier l'Amérique.
Un beau tapis rouge pour Amazon. C'est la réflexion que je me faisais en relisant le billet de l'accord Hachette/Fnac/Sony, il y a tout juste trois ans. Entre nos plateformes, nos offres et nos réductions de prix misérables, nos lois, notre tva, nos contrats aux libraires, nos embuches aux fabricants de lecteurs, nos politiques publiques, la volonté de quelques-uns à vouloir à tout prix reculer l'échéance. Allez, ouste, notre patrimoine numérique dans le nuage d'Amazon. On aurait voulu dérouler un tapis rouge à Amazon que l'on n'aurait pas rêver d'un scénario aussi idéal. Je vois bien une plaque dans le hall d'Amazon à Seattle: "A l'édition française, Amazon reconnaissant".
Flammarion a annoncé aujourd'hui son entrée dans la plateforme iBooks d'Apple et le KindleStore d'Amazon, premier signal, Gallimard et La Martinière devraient suivre. Les fichiers en route conjointement pour la Californie et Seattle. Le groupe Editis dans la foulée lui aussi, sans aucun doute. Confirmation qu'Amazon et Apple seront mis dans des conditions identiques de ventes le mois prochain (via Actualitte).
Intéressante journée la semaine prochaine (mardi 4 octobre) à la bibliothèque de Viroflay dans les Yvelines. L'occasion d'un retour sur les expérimentations depuis plus d'un an et les nouveaux modèles d'offres numériques en bibliothèques qui s'esquissent. J'aurais le plaisir de participer à cette journée professionnelle (via LeMotif).
"70% des commandes émises sur Bibliosurf ont à l’origine une requête sur Google. Cela montre la dépendance de la librairie à ce moteur de recherche. Même si il y a une fidélisation de la clientèle avec une caractéristique plutôt encourageante qui est la fidélisation des gros acheteurs, les perspectives pour les mois prochains sont mauvaises car à la baisse."
A lire les interrogations de Bernard Strainchamps. Il serait intéressant d'avoir le sentiment d'autres librairies sur le sujet.
Et si le Kindle était proposé à 99$ au mois d'octobre? 99€ en Europe? C'est la rumeur insistante et la question qui revient sur le blog IreaderReview. En fait, il y aurait bien deux nouvelles versions du Kindle avec un prix low-cost. A ce niveau, pas la peine de mégoter, low-cost c'est bien 99$. Kindle à 99$, KindleTouch à 129$? Lire le billet d'AppleInsider qui donne des chiffres de production. Sincèrement, le feu va venir aussi de là!
PS: vous aurez sans doute noté la mention Eink&LGD sur la tablette 7 pouces. A confirmer dans quelques jours...
Voilà, c'est fait, on sait désormais le nom de la fameuse tablette d'Amazon, ce sera Kindle Fire. La présentation aura lieu mercredi. Le scoop est venu de Techcrunch toujours dans les bons coups high-tech. Kindle et Kindle Fire, Amazon va continuer à enflammer le marché sur les deux tableaux (via IreaderReview).
Un grand plaisir de découvrir enfin en France ce lecteur Asus Eee Reader DR-900, annoncé depuis bien longtemps, vendu depuis le début de l'année en Allemagne et aux Pays-Bas; mais qui restait tout à fait confidentiel chez nous, avant que le site HighTechPlanet n'ait la bonne idée de le proposer en France au prix de 299,95€.
Déballage classique, boite très résistante, le lecteur, le cable usb, les bonnes surprises avec une couverture de qualité qui est jointe et un chargeur secteur qui permet de le brancher directement sur la prise en évitant l'ordinateur.
Ce qui frappe d'emblée c'est ce grand écran 9,7 pouces SiPix, tactile, capacitif, qui permet un confort de lecture qu'apprécieront beaucoup d'entre vous. C'est l'atout majeur de ce type de lecteur, la possibilité d'accéder à des formats A4, lire des formats de pages plus grands, plus proches de livres imprimés grand format. Pour certains, cela change tout et je les comprends parfaitement.
J'aime beaucoup le désign, relativement fin, les formes arrondies. La finition est impeccable, des plastiques de très bonne qualité avec un revêtement soft-touch très agréable, des grandes touches souples que l'on identifient très rapidement, suffisamment résistantes à l'utilisation. Asus a vraiment soigné l'ensemble, compliments. La prise en main est excellente, pas trop lourd, on peut lire longtemps de manière très agréable.
Asus a voulu un lecteur tactile, ce choix est malheureusement daté. L'année dernière, le choix du tactile hors-Sony était conditionné avec l'utilisation de la technologie SiPix, qui n'est pas aussi satisfaisante en terme d'affichage que l'eInk. Un fond plus gris, amplifié quand l'éclairage ambiant est faible, dans le train par exemple, où l'on obtient un gris qui tend vers le vert. On retrouve ce choix sur des lecteurs comme ceux de la Fnac, France-Loisirs, Bookeen, tous sortis l'année dernière à la même époque et qui ont dû succomber à la tyrannie du tactile. L'idéal est d'avoir une lumière ambiante de bonne intensité. Depuis un an, les fabricants ont progressivement optés pour des modèles tactiles avec de l'eInk. Sur l'Asus donc, tactile capacitif avec l'utilisation du doigt ou de la pointe de l'ongle. Pas de possibilité d'utiliser un stylet ou un crayon de papier. Pour lire en tournant les pages, surligner des passages, pas de soucis. Pour la prise de notes, l'annotation de documents, le croquis, écrire/dessiner avec le doigt n'étant pas la panacée, le résultat est beaucoup moins satisfaisant que sur des modèles comme le Pocketbook 902 qui utilisent une dalle Wacom avec un stylet (voir mon test). D'autre part, je trouve la dalle de l'Asus assez brillante, ce qui n'arrange rien avec des réflections intempestives chez soi, dommage.
Les temps de latence sont corrects, j'apprécie beaucoup le "Veuillez patienter" qui s'affiche, un petit détail mais qui évite de s'exciter pour rien. En ce qui concerne les réglages, une page complète permet de sélectionner la taille des polices, l'interlignage, etc. Malheureusement, pas de possibilité de changer les polices, on regrette que des logiciels aussi performants que FBReader, par exemple, ne soient pas implémentés sur ce lecteur.
Beaucoup de formats supportés, l'intérêt est bien sûr dans le format PDF avec une gestion de qualité, des zooms nombreux.
Le navigateur web, naturellement limité par la technologie d'encre électronique, permettra quand même d'aller sur internet, de faire des recherches, lire ses mails, etc. On peut confortablement lire les dernières news. Un lecteur de flux RSS est proposé, preuve que la lecture d'informations a été prise en compte de manière basique.
Prise audio casque, un emplacement pour carte SD. La lecture par synthèse vocale, un système qui convertit en temps réel l'écrit en voix, est proposé avec l'appareil. Anglais, pas de souci. Par contre, j'ai essayé le français, sincèrement à oublier. PocketBook bien plus performant dans le domaine.
Pour la couverture, j'aurais personnellement préféré un étui de protection dans lequel glisser le lecteur. Comme d'habitude, ce type de protection se révèle embarrassante quand on lit.
Sincèrement, je suis resté un peu sur ma faim. Rétrospectivement, je crois le choix de Pocketbook, l'année dernière, plus judicieux avec tactile/wacom sur ce genre de lecteur. J'échange bien volontiers le tactile au doigt contre l'utilisation d'un stylet pour de l'écriture. Aujourd'hui, on mettrait à plat que l'on prendrait un tactile eInk. Frustration donc avec un lecteur qui a bien un an de retard en France, une situation assez incompréhensible de la part d'Asus qui a beaucoup trop tardé dans la commercialisation en Europe. Je trouve que ce lecteur est en deçà des modèles PocketBook 902/903 sortis en fin d'année dernière.
Je ne voudrais pas paraître trop négatif, je sais que beaucoup se satisfont amplement de la technologie Sipix. Je suis peut-être un peu orienté, lisant principalement depuis de nombreuses années sur des lecteurs eInk.
Ce lecteur Asus est un excellent lecteur, un très bon choix, qui apportera beaucoup de confort à des lecteurs avides de lectures en format A4 et qui apprécieront la qualité de finition. J'attends avec impatience ce qu'Asus va nous proposer pour sa prochaine génération de lecteurs. Sincèrement, un tel lecteur avec de l'eInk!
Les plus:
design et finition du lecteur très réussi, plastiques mats de qualité
revêtement soft-touch
grand écran de qualité, SiPix, moins bon cependant que la technologie eInk
housse de bonne qualité fournie dans la boite
temps de latences bons, connection wifi efficace
navigation agréable dans les fonctionnalités
nombreux dictionnaires disponibles, ceux qui pratiquent plusieurs langues apprécieront
un chargeur secteur
prix relativement attractif
Les moins:
écran SiPix, affichage plus gris que eInk
absence de bibliothèques connectées
dalle un peu brillante
text to speech en français médiocre
pas de possibilités d'écrire, de dessiner avec un stylet
question des évolutions logicielles très floue sur ce modèle
Les caractéristiques complètes:
Ecran epaper tactile capacitif SiPix 9 pouces avec 16 niveaux de gris,
Navigateur web dédié, fonctionnant aussi en mode paysage,
Batterie amovible,
Fonctionnalités supplémentaires : lecteur de flux RSS, dictionnaire, synthèse vocale, prise de notes, lecteur MP3.
La boutique de vente en France est ici. Je remercie particulièrement HighTechPlanet de m'avoir permis un test de longue durée. Vous trouverez ici le mode d'emploi complet en français. J'ai ajouté une vidéo qu'ils ont mis en ligne au début du mois.
Prise en main du nouveau livre électronique Sony PRS-T1 lors de la présentation de la semaine dernière. Merci à eBouquin pour ses premières impressions. Rien de trop nouveau sous le soleil, un modèle porté par le marketing. Beaucoup regretteront l'alu pour le plastique, peut-être regarder sur le marché de l'occasion avec les modèles précédents 350 et 650. Trois bonnes nouvelles: la gestion de la bibliothèque, les différentes polices que l'on peut choisir et l'accès wifi. Sony s'est enfin penché sur ce qu'attendait les lecteurs. Reste un gros point noir pour moi, c'est le cas de le dire, c'est le flash noir qui ne peut pas être limité ou désactivé, un élément important qui revient souvent dans beaucoup de vos commentaires. C'est sûr que l'on peut s'y faire, on se fait à tout, mais le limiter est vraiment une très bonne chose. La grande majorité des acteurs du marché se sont penchés sur ce problème avec succès. Dommage pour ce nouveau modèle chez Sony qui a décidément l'art et la manière de décliner des versions qui ne sont jamais abouties complètement. Une petite brêche pour la concurrence, vous me direz! A découvrir plus en détails sur Aldus bientôt. Sur mon podium de la fin d'année?
PS: à signaler qu'il est déjà disponible en pré-commande sur le site de SonyFrance.
Deux premiers romans en français sur le site 24symbols qui vous propose de lire gratuitement sous réserve d'accepter de la publicité. Fiche bibliographique à droite, "Read" c'est parti. A tester sur iPad ou autres tablettes. Annonces Google à gauche et à droite pour l'instant en attendant la suite, bonne lecture.
PS: pardon, vous aurez droit aussi à Groupon, chic alors...
Dessiner sur du papier électronique, des artistes commencent à s'approprier ces nouveaux supports. Aujourd'hui, Nora Boudjemaï qui a présenté ses travaux à la Galerie Caroline Vachet lors de la 11ème Biennale de Lyon dans le cadre du projet Galarno (via Bruno Rives).
Toujours triste de voir un projet éditorial s'arrêter. Après Leezam au début de l'année, c'est le cas de Mangako, éditeur de mangas numériques, aujourd'hui:
"L’aventure de Mangako prend fin. Avec l’automne et des regrets.Mais nous ne renions rien de notre ambition initiale.Devenir un éditeur numérique, résolument et exclusivement numérique. Rechercher de nouveaux créateurs, expérimenter de nouveaux modes d’expression, inventer de nouveaux dispositifs de lecture, s’inscrire dans de nouveaux usages nomades, offrir un divertissement inédit, expérimenter de nouveaux supports, gagner de nouveaux lecteurs, c’est ainsi que nous concevons notre métier d’éditeur. Nous avons fait un choix d’exigence, un choix de création. Pour nous l'édition numérique ne peut se résumer à un simple problème de numérisation. Il y a d’autres enjeux, d’autres promesses.Riches de notre expérience et de nos savoir-faire, nous faisons le choix de rebondir vers de nouvelles aventures, numériques évidemment."
Trois vidéos commerciales de la société eInk, leader sur le marché du papier électronique. On retiendra particulièrement la troisième qui pointe sur les propriétés énergétiques (via eInkInfo).
Intéressant retour d'un libraire qui vend "Après le livre" de François Bon, à la fois la version numérique publié chez Publienet et la version imprimée qui parait aux Editions du Seuil:
ebook: marge diffuseur - commission epagine = 20%, soit marge brut de 0,70 €
papier: marge 30%, 5% offert, frais de livraison payé par le client; soit marge brut 3.90 € après paiement du carton.
Constat sans apple (pardon sans appel, je vous jure que j'ai fais la faute en frappant), sur ce titre particulier, un libraire gagne 5,57 fois plus sur le livre imprimé que sur la version numérique.
Merci à Bernard Strainchamps (Bibliosurf) pour nous avoir donné ces chiffres.
La Bibliothèque du Québec, 1340 titres à ce jour, des classiques du domaine public avec des parutions tous les mois, tous proposés gratuitement dans tous les formats. Des livres relus et corrigés, un vrai travail éditorial de qualité. Vous qui allez peut-être acheter dans les mois qui viennent un nouveau lecteur, faites-en votre bibliothèque de départ pour trouver des livres. Sans vous faire entourlouper pour quelques euros ailleurs! Un travail bénévole formidable. Vous pouvez aussi regarder du côté de Ebooksgratuits, les deux sites travaillent en partenariat. Les deux bibliothèques références en français!
Petit témoignage de Magalie qui a craqué pour un NookTouch aux States:
"J'ai eu la chance de partir en Californie à la fin du mois d'août, ce voyage a été une réussite et je reviens plus énergique que jamais. J'ai pensé à vous sur place en faisant l'heureuse acquisition du dernier Nook. Après quelques semaines de lecture sur cette petite merveille, je suis conquise. J'ai pu constater aux États-Unis à quel point la liseuse électronique est répandue, dans l'avion, le bus, le métro, tout le monde sort de sa poche Nook, Kindle ou Sony Reader. Plus étonnant encore, toutes les générations et types de lecteurs semblent touchés. Et les prix des tablettes sont dérisoires là-bas... J'ai ramené le dernier Nook dans mes valises pour une centaine d'euros. Je reviens donc en Europe avec la ferme intention de répandre la bonne parole sur cette nouvelle habitude de lecture en format numérique, j'espère que les éditeurs vont se lancer plus sérieusement aussi sur le marché. Un fichier ePub bien construit permet vraiment une lecture améliorée et très agréable sans pour autant remplacer le livre mais en offrant un moyen de diffusion complémentaire. Bref, conquise alors que j'ai un amour du livre papier incommensurable!".
A signaler du côté du blog ePagine un petit baromètre de la rentrée numérique en ce 25 septembre, à mi-chemin j'ai envie de dire. 237 titres recensés chez 44 éditeurs (sortis depuis le 18 août), dans ce total 25 environ qui sont issus d'éditeurs proposant seulement une offre numérique. Et les moins chers ne sont pas forcément chez qui l'on croit! Bravo à Christophe pour le classement par prix et drm qui donne une vue synthétique très intéressante. Mon pari des 250 titres est en vue!
Deux éditeurs indépendants qui vont sans doute proposer une offre numérique dans les semaines qui viennent, c'est Actes-Sud et Odile Jacob. Deux éditeurs indépendants qui peuvent jouer un rôle crucial dans le rythme de l'abandon des DRM en France. Deux éditeurs indépendants qui doivent tant à la librairie indépendante, je souhaite qu'ils y repensent très fort au moment où ils vont faire leur choix.
Plusieurs d'entre vous avaient pointé en effet sur la faiblesse de la liste que j'avais donné cette semaine concernant l'offre numérique disponible, avec l'amalgame fait entre offres/articles et fichiers eux-mêmes. J'ai rectifié le billet avec une nouvelle liste que m'a fourni Eric Falconnier de la Librairie Dialogues, je l'en remercie. C'est à ma connaissance la liste la plus exhaustive actuellement. Vous lirez en conclusion, on peut avancer le pourcentage d'un tiers de l'offre disponible comme étant désormais sans DRM, ce qui est une avancée très importante en quelques mois.