570 notes dans la catégorie "EtudesRessources"

Editeur, mets tes données

DataA lire l'excellent billet que consacre La Feuille à l'importance des métadonnées. Hubert Guillaut relaye entre autres les réflexions de Mike Shatzkin après le Salon BookExpoAmerica et des différents retours sur le marché aux Etats-Unis. Il revient aussi sur "la mode du court", pas vestimentaire mais pour le livre numérique. A relativiser quand à l'efficacité véritable.


Les livres enrichis pour les enfants en question

Child-with-ipadLes livres enrichis pas forcément si bons que cela pour les enfants. C'est ce que tendrait à prouver une étude réalisée par le Joan Ganz Cooney Center à New York auprès de 32 couples de parents d'enfants de 3 à 6 ans. Contrairement à des livres imprimés ou à des versions de livres numériques simples, les livres enrichis distraient les enfants de l'histoire et les empêchent de se souvenir des détails narratifs.

Le livre enrichi invite plus vers du non-contenu, des interactions connexes (par exemple lié au comportement ou à la parole, au mouvement des mains, etc.) pour les enfants et les parents que les livres simples. Toutes les fonctionnalités supplémentaires peuvent être sources de distraction. Les livres simples sont plus avantageux pour la construction à l'alphabétisation et la lecture à deux, les livres enrichis incitent à la participation et à l'interaction physique.

Les chercheurs avertissent que les concepteurs doivent faire preuve de prudence lors de l'ajout des fonctionnalités, en particulier lorsque ces fonctions ne se rapportent pas directement à l'histoire, et conseillent aux parents, aux enseignants de se démarquer des livres enrichis lorsque la priorité est l'alphabétisation, le renforcement des expériences qui vont au-delà du «juste pour le plaisir», parce que les fonctionnalités supplémentaires peuvent distraire petits et grands de l'histoire, affecter la nature de la conversation et la quantité de détails à se rappeler pour l'enfant.

Les livres enrichis trouvent malgré tout leur place. Les enfants semblent les aimer. S'ils peuvent engager des enfants qui pourraient ne pas être intéressés par la lecture, ils permettent d'atteindre un objectif important. "Dans notre étude, nous avons surtout cherché à mesurer la lecture des livres avec un accent sur l'apprentissage et la compréhension. C'est seulement l'une des nombreuses fins pour la lecture. Si le but est tout simplement de s'amuser ou d'explorer un conte classique d'une manière nouvelle, les livres enrichis sont intéressants."

Les chercheurs espèrent maintenant étendre l'étude avec un plus grand nombre de participants. La synthèse de l'étude est ici (via TheGuardian).


L'Instant numérique par Hervé Le Crosnier

A découvrir une vidéo en ligne de la présentation "Du papier aux liseuses, des ordinateurs aux tablettes: l'instant numérique" par Hervé Le Crosnier [ISCC (Institut des Sciences de la communication du CNRS); Université de Caen; C&F éditions], dans le cadre de la journée "Mutations numériques". Une journée professionnelle conçue par Guénaël Boutouillet pour le CRL Pays de Loire, à la BU d'Angers, le 15 décembre dernier.


Etats-Unis: la lecture numérique fait lire plus

Aux Etats-Unis, les lecteurs en mode numérique liraient plus que les autres. 21% des américains auraient lu un ebook. L'addiction est là, 24 livres/an contre 15/an pour ceux qui n'auraient pas encore sauter le pas. A découvrir cette infographie intéressante repérée ici. Petit chose quand même, chez Amazon et Nook il n'y a pas que des tablettes, surtout pour les gros lecteurs! Numérique et imprimé, vive la lecture!

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Le marché de l'ebook en 2011

FigureIntéressant billet chez nos amis belges des Lettres Numériques qui relaient une étude sur le digital en Europe très complète, qui aborde nottament le marché du livre numérique en 2011, (réalisée par le cabinet Enders Analysis). Un marché qui démarre seulement, l'hégémonie d'Amazon parle d'elle-même sur le marché anglo-saxon. Bien malin qui saura le rythme du rattrapage sur le vieux continent, cela démarre déjà fort en Angleterre avec plus de 10% des ventes, les contenus sont là. L'étude complète est ici.


GFII: l'ebook dans l'édition professionnelle, universitaire et de recherche

Epur_coverA signaler un très complet travail proposé par le GFII (Groupement français de l'industrie de l'information) sous la forme d'un livre-blanc "L'eBook dans l'EPUR (Edition professionnelle, universitaire et de recherche)".

"Le GFII a accompagné l’ensemble des acteurs dans le développement du marché de l’information numérique et anime un groupe de travail consacré au livre numérique depuis décembre 2009. De décembre 2009 à juillet 2011, le groupe de travail, présidé par Catherine Thiolon (Editions Quae/Inra), a procédé à des auditions des principaux acteurs de la chaîne du livre numérique scientifique et professionnel. Ces auditions ont donné lieu à de nombreuses discussions autour des usages, des pratiques, des modèles économiques, des difficultés techniques, etc.

Pour diffuser ces travaux, le groupe de travail a décidé de mettre en pratique ses propres recommandations et de créer un livre blanc numérique synthétisant ses réflexions et mettant en valeur les retours d’expériences de ses membres: auteurs-chercheurs, éditeurs, agrégateurs, responsables de bibliothèques universitaires, libraires, etc.

L’objectif de cet ebook sur les ebooks est de donner des clés pour comprendre la situation du livre numérique dans l’Edition Professionnelle, Universitaire et de Recherche (EPUR). Sont abordés le contexte, les services associés, la chaîne de la valeur et les acteurs, les modes de commercialisation et d’achat, les usages et l’évolution des pratiques, les accès, les questions règlementaires et juridiques, les tendances et perspectives.

Certains sujets sont juste esquissés dans cette première version. Cet ouvrage se veut une illustration en grandeur réelle des possibilités du livre numérique, avec notamment l’animation d’une communauté d’experts autour de ce projet et l’appel à de nombreuses contributions pour l’enrichir. Une seconde version sera publiée à la fin de l’été 2012 intégrant les remarques et les contributions recueillies. La plate-forme mise en place à cet effet par le GFII est ouverte à l’adresse http://www.gfii.fr/epur "

Ce livre blanc est disponible sous 4 formats ici (en licence creative commons). Une présentation sera faite dans le cadre du congrès i-expo le mercredi 13 juin de 12h30 à 13h30, Paris Porte de Versailles – Hall 5.1 (entrée libre, demande de badge sur le site www.i-expo.net). Suivi d'un atelier sur la création collective du livre blanc numérique dans le cadre du congrès i-expo, jeudi 14 juin de 16h à 18h (bulletin d’inscription en ligne sur le site www.i-expo.net).

Compliments à Catherine d'avoir coordonné un tel chantier.


Frédéric Kaplan sur la radio suisse 3615

Badge-large_reasonably_smallA signaler l'intéressante émission sur la radio suisse 3615 avec la présence de Frédéric Kaplan, il se fait rare en France:

"Aujourd'hui dans 3615, on parle de lecture. L'électronique et le papier se font-ils concurrence, ou se complètent-ils? Quel avenir pour les libraires et les librairies? Comment redonner au lecteur les bénéfices du papier sur un minuscule écran?" Réponses dans l'émission de cette semaine, en compagnie de:

Frédéric Kaplan, chercheur et entrepreneur, fondateur de Ozwe
• Laurent Bolli, co-fondateur avec Cristiana Bolli-Freitas de Bread and butter.

Ensembles, ils ont fondé bookapp, dont l'ambition est d'aider les acteurs de la chaîne du livre imprimé à réinventer leur savoir-faire dans l'ère digitale." L'émission est ici (merci à Guillaume pour l'info).


La saga Google Books

DallasA quelques semaines de la sortie de Google Play, on en est où de la saga Google Books. Redocumentation de l'ancien monde, coup de génie ou boulet? Merci à Olivier, notre papy Google à tous, qui nous récapitule tout depuis 2004. Vous imaginez, Facebook était tout juste né...

PS: puisque l'on parle de 2004, c'est la semaine des anciens combattants, ce billet de ExtremeTech que j'avais repéré à l'époque, daté du 24 mars, qui annoncait la sortie du premier livre électronique sur le marché japonais. Merci au WebArchive, cliquer dessus pour agrandir.

2004


ThinkMarket: le livre numérique en France

A lire le billet sur le marché du livre numérique en France sur le site ThinkMarket. Avec une offre de titres miséreuse et des prix bien trop élévés, les groupes d'édition ont tout fait pour retarder l'échéance au maximum et attendre soigneusement l'arrivée d'Amazon. Que l'on constate seulement la situation en un peu plus de six mois maintenant, avec la montée en puissance très importantes des catalogues, les baisses de prix chez les éditeurs, aussi chez Gallimard et Hachette Livre pour les livres proposés en poche. Merci Amazon en effet.

Joint le petit schéma livre électronique/tablette, autonomie, lisibilité (confort de lecture, je préférerais), mais aussi mobilité -tant les tablettes sortent assez peu de nos salons- et prix, un livre électronique c'est 4 fois moins cher qu'un iPad, ne l'oublions pas. 

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Etats-Unis: le livre électronique face à la tablette

HeaderUne autre étude, celle-ci réalisée aux Etats-Unis, a confirmé que la situation n'est peut-être pas aussi manichéenne que certains voudraient bien le penser. Les livres électroniques restent très populaires aux Etats-Unis.
"Les livres électroniques continuent de jouir d'une utilisation répandue parmi les consommateurs américains, et ce malgré l'adoption rapide des iPads et autres tablettes PC. Selon un nouveau rapport de TDG (The Diffusion Group), la pénétration des livres électroniques dédiés a augmenté de 8% dans les ménages américains en fin d'année 2010 et 20% en fin d'année 2011, une augmentation de 250% en seulement 12 mois.

Bien que cela constitue une diffusion impressionnante (les livres électroniques ont été introduit dès 2007), l'activité de la lecture numérique est rapidement devenue une application de plus proposée par des appareils polyvalents plus puissants, iPad en tête et autres tabletttes. Pour cette raison, de nombreux analystes ont rapidement prédit le déclin rapide des livres électroniques, un peu comme la calculatrice ou la montre-bracelet ont été intégrées par les smartphones.

"Sans aucun doute la demande en lecture numérique est de plus en plus touchée par la disponibilité de plaquettes et les tablettes PC», note Michael Greeson, associé chez TMD et directeur de la recherche. "La tablette  iPad fournit une plate-forme de lecture numérique convaincante qui élimine pour beaucoup la nécessité d'un livre électronique séparé."

En dépit de cette «amplification» de la lecture numérique, les livres électroniques s'avèrent attrayants pour un nombre croissant de consommateurs. Pour ceux qui aiment lire des livres numériques, les livres électroniques dédiés sont nettement moins chers et sans doute plus pratique à utiliser que les grands iPads. "La simplicité et le confort de l'expérience de lecture sur les livres électroniques est difficile à remplacer», note Greeson.

Greeson reconnaît que, au fil du temps, l'écart de prix entre tablettes et livres électroniques va diminuer. Alors que dans une certaine mesure c'est ce qui augmenterait la probabilité que les plaquettes se substitueront aux livres électroniques, il le voit un peu différemment: "Avec la baisse des prix, le livre électronique dédié deviendra si bon marché que leurs avantages de coûts sur les tablettes deviendront encore plus convaincants." Ce fait n'est pas perçu par les établissements d'enseignement pour envisager de passer à des manuels électroniques, encore confrontés à des budgets décroissants. "Dans de tels cas, entièrement basés sur les tablettes, cela se révélera trop cher pour un déploiement de masse."

Pendant le même temps, TMD s'attend à ce que les fabricants comme Apple introduisent des appareils de formats plus petits qui ressemblent davantage aux caractéristiques physiques des livres électroniques, mais qui auront la performance et la mémoire pour supporter un plus large éventail d'applications et de services. "Avec ces fonctionnalités supplémentaires, cependant, viennent des frais supplémentaires, encore une fois la séparation sera renforcée entre livres électroniques simples et ces appareils plus sophistiqués. Indépendamment de la réduction des coûts, les livres électroniques dédiés seront toujours moins chers que les tablettes, et donc suffisamment convaincants pour un grand nombre de consommateurs."

(via EreaderInfo).


3 millions de tablettes, et moi et moi et moi...

TabletteLes ventes de tablettes devraient doubler en France sur un an et atteindre les 3 millions d'unités écoulées d'ici fin 2012, selon l'étude REC+ de l'institut GfK diffusée aujourd'hui en exclusivité par l'AFP. C'est le remplacement du netbook qui est en marche:

"Produit phare de l'année passée et de l'année en cours", la tablette qui a séduit 440.000 acheteurs français en 2010, 1,5 million en 2011 et déjà 232.000 pour les deux premiers mois de l'année en cours devrait connaître une "nouvelle année de forte croissance en 2012, où GfK prévoit la vente de 3 millions d'unités supplémentaires".

"Initialement positionnée à la croisée des chemins entre le baladeur vidéo, le smartphone et le micro-ordinateur, la tablette lorgne plutôt vers ce dernier segment pour remplacer dans les foyers français un netbook (petit ordinateur portable, ndlr) vieillissant", résume l'institut.

Que ce soit au niveau de la taille de l'écran ou de la possibilité de connexion au réseau téléphonique, "les choix faits par les consommateurs témoignent d'un usage proche du PC et destiné à un cadre résidentiel", ajoute GfK.

L'an dernier, 78% des tablettes vendues disposaient d'un écran de 9 pouces (22,5 centimètres) ou plus de diagonale, mais seulement 19% étaient compatibles 3G.

Si la tablette a été initialement présentée comme un appareil "nomade", l'étude REC+ montre "au contraire qu'elle est essentiellement utilisée à la maison, avec 81% du temps d'utilisation à domicile, contre 19% à l'extérieur".

En termes d'usage, "tous les contenus ont trouvé leur place sur ces nouveaux appareils", estime GfK.

"On observe une répartition équilibrée entre tous les types d'utilisation: 19% du temps passé est ainsi réservé au jeu vidéo, 16% au visionnage de vidéo et 15% à l'écoute de musique", détaille l'étude.

Plus globalement, GfK souligne que les propositions des fabricants "restent diversifiées pour adresser tous les niveaux de caractéristiques techniques et de prix".

"En revanche, c'est sur la dimension du contenu, mieux intégré et optimisé, que l'offre innove", souligne-t-il, estimant que par le biais des magasins d'applications, "l'offre de contenu devient plus lisible et permet au consommateur de tirer pleinement parti des différentes options proposées au travers de la tablette".


Hadopi: étude sur streaming et téléchargement direct illicites

HadopiL’Hadopi publie une étude économique dans le cadre de la mission «streaming et téléchargement direct de contenus illicites» confiée à IDATE, institut européen dédié à l’économie numérique, dans le cadre d’une procédure de marché public le 9 janvier 2012.

Ses conclusions alimenteront les travaux de la mission «streaming et téléchargement direct de contenus illicites» confiée par Marie-Françoise Marais, Présidente de l’Hadopi, à Mireille Imbert-Quaretta, Présidente de la Commission de protection des droits.

Cette étude présente et analyse l’écosystème global des sites et services de streaming et de téléchargement direct, apparaissant comme essentiellement organisés en vue de favoriser la diffusion non autorisée de contenus audiovisuels et/ou musicaux protégés par le droit d’auteur, avant et après la fermeture de MegaUpload/ MegaVideo. Les principaux acteurs de l’offre, les usages et les modèles économiques y sont analysés.

L'étude ici et la synthèse ici.