231 notes dans la catégorie "DRM"

Bragelonne: l'exemple à suivre

200901-fog Saluer une nouvelle fois les Editions Bragelonne, déjà 126 titres à leur catalogue numérique chez Dialogues. Ils déclinent de nouveaux livres tous les mercredis, cette semaine entre autres l'excellent Fog de James Herbert, un classique de l'horreur. Petits prix (entre 2,99 et 12,99€) qui correspondent à ce que les lecteurs attendent, pas de DRM - vous vous constituez de bonnes bibliothèques pour longtemps! Vraiment l'idée que je me fais des livres numériques de demain et je ne suis pas le seul, le succès déjà au rendez-vous. A consommer sans modération, achetez leurs livres et parlez-en autour de vous!

PS: Un petit ratio intéressant qui montre que la présence des DRM sur les livres est loin de rencontrer un consensus franc et massif chez les éditeurs. 14695 titres libres sur Dialogues ou la Fnac, sur les 55523 titres répertoriés disponibles sur ePagine par exemple. C'est un peu plus d'un quart des titres qui sont proposés sans DRM. La plus grande majorité étant dans le domaine technique, ils sont aussi les plus piratés. Ce n'est pas le moindre des paradoxes!

PS: vous trouverez l'ensemble des titres, liste actualisé sur leur forum.


DRM: elles tomberont

Drm Comme d'habitude, tous les 1er de chaque mois, l'occasion de réaffirmer l'opposition de principe à vouloir imposer des verrous sur les livres à tous les vrais lecteurs, ceux qui achètent dans les librairies en respectant les droits des auteurs. A signaler ce mois-ci le coup de sang de Korben, des éditeurs qui ont tout compris comme Bélial, Bragelonne, AudiableVauvert, Publienet, beaucoup d'autres encore à découvrir sur Dialogues qui ne vend que des livres sans virus. A signaler que la Fnac commence à ouvrir ses propres rayons. Allez, l'Histoire avec nous, elles tomberont! Vivent les livres libres!


Bragelonne: on est là pour vendre des textes

Bragelonne Les Editions Bragelonne étaient les invités du Motif il y a quelques semaines. L'occasion de donner des premiers chiffres sur leur catalogue numérique démarré en novembre dernier. Petits prix et absence de DRM. Et... ça marche. 10.000 livres vendus, toc! "Les éditions Bragelonne font désormais figure d’avant-garde dans le domaine encore balbutiant du numérique. Sans pour autant revendiquer la gloire (toujours périlleuse) des pionniers, s’il est une question qui agite le cénacle des éditeurs et qui, eux, les laisse de marbre, c’est bien de savoir ce qu’il faut faire du numérique. Fondamentalement, leur explication est simple: ils sont des publishers; autrement dit, rien à voir avec le métier d’éditeur. "On est là pour vendre des textes." D’ailleurs, pour Alain Névant, co-fondateur de la maison avec Stéphane Marsant, et son bras droit Alexandre, qui a la main sur tout le volet high-tech de la maison, l’erreur de l’immense majorité des éditeurs français est de "vendre du numérique comme du papier." Pas compliqué, ils ont tout compris, et les lecteurs aussi qui ne se trompent pas. Pendant que d'autres éditeurs vendent beaucoup moins et d'autres encore pas du tout, cherchez l'erreur! Précisions complémentaires sur la politique de prix et de droits d'auteurs: "Le prix des livres s’étend de 2,99 à 12,99 euros. Une gamme de prix relativement attractive, donc, et sans protection DRM. La fixation du prix obéit là aussi à une méthode assez simple, calquée pour l’essentiel sur le schéma qui prévaut pour les séries TV. Si un ouvrage connaît une exploitation en poche depuis au moins trois mois, le prix fixé sera de 4,99 euros. Si un livre n’est jamais passé en poche, son prix numérique sera fixé à 9,99 euros. Enfin, dans le cas d’une publication simultanée en papier et en numérique, son prix sera, pendant trois mois, de 5,99 euros, de 4,99 euros ensuite. Quant aux droits d’auteur, ils font l’objet d’un contrat numérique unilatéral et sont déterminés à 15%, suivant le strict modèle appliqué, par exemple, par l’agent de Stephen King." (voir l'article sur LeMotif)


Fnac et DRM

Donald furieux L'ami Korben (l'un des premiers bloggeur high-tech)  en pétard contre la Fnac et les "fichues" DRM de ses livres numériques:

"Me voilà donc avec un livre à 15€ sur les bras, que je peux lire uniquement sur mon ordinateur. Pas cool. Bien sûr, pour mon voyage, c’est mort, à moins de trimballer mon ordi de bureau avec moi dans le train. Je ne vous raconte pas mon niveau de haine contre la Fnac à ce moment là… L’impression d’avoir été arnaqué purement et simplement sans pouvoir récupérer ma thune ni mon livre. Ce qu’il faut savoir surtout, c’est qu’à aucun moment, ils disent lors du process d’achat que le livre comporte des DRM (voir captures écran). Apparemment, ne pas le mentionner est illégal. Avant l’achat, on ne me dit pas qu’il y a un DRM… Après l’achat, on continue à simplement me dire que c’est un format ePub… Et même si on me prévient qu’il faut que j’utilise le logiciel Adobe Digital Editions et que je crée un identifiant (ce que je reconnais ne pas avoir fait), à aucun moment, la FNAC ne mentionne la présence d’un DRM."

Il a bien entendu concocté son petit tutoriel perso (dans l'esprit de celui-ci) pour faire sauter tout ce cirque et libérer son livre!

Je vous laisse apprécier le nom de l'URL de son billet qui va essaimer sans nul doute, je fais de même sur le mien!


Le Diable s'y met! Et sans DRM!

Diable Il y a longtemps que Le Diable Vauvert flirtait avec le numérique avec deux romans en téléchargement gratuit et un autre vendu au chapitre, j'avais relayé à l'époque ici et ici. Maintenant, on quitte l'expérimentation. C'est fait, démarrage d'une offre du côté d'ePagine avec trois nouveaux titres en ePub, sans DRM, à moins de 5€. Un éditeur de plus à tourner le dos aux DRM insupportables! Bravo le Diable! Joint l'interview de l'éditrice Marion Mazauric sur le numérique (via blog ePagine).


DRM: jusqu'à quand?

Drm Guère réjouissant de commencer l'année par une pareille photo mais il faut bien en passer par là et rappeler cette plaie qui frappe les livres numériques actuellement, pour combien de temps encore? Souhaitons que de plus en plus d'éditeurs suppriment ces verrous (ces "virus") comme tous ceux qui l'ont bien compris et qui proposent déjà les 10.500 titres disponibles dans la Librairie Dialogues qui ne vends exclusivement que des livres libres, "garantie" sans DRM, des vrais livres quoi. N'achetez pas les autres et dites pourquoi aux différents libraires, ça finira par remonter, vous verrez...


Dilicom en facilitateur

Logo_dilicom A signaler une interview de Vincent Marty, directeur Général de Dilicom, sur IDBoox. En savoir plus sur le fameux hub inter-professionnel "facilitateur de commandes des ebooks pour les libraires"! En première ligne à observer les retours-libraires, lui aussi prône l'abandon des DRM au profit d'une protection dite "sociale", un marquage en filigrane pour identifier l'acheteur.


Bragelonne innove sur le numérique

Bandeau_bragelonne
Voilà un éditeur qui a tout compris! "Préparez-vous: Bragelonne annonce pour le lancement plus de 100 ouvrages  (déjà 55 en ligne à ce jour) dont 25% d’auteurs français. Ces e-books, qui fonctionneront sur tout type de supports (ordinateur, Bookeen, Sony, iPad, iPhone…), sont tous disponibles en epub à des prix très attractifs (entre 2,99€ et 12,99€) et sans protection DRM (avec marquage immatériel) pour une plus grande liberté d’utilisation. Sachez également qu’une dizaine de titres seront mis en ligne en décembre et, que pour 2011, Bragelonne prévoit d’ajouter plus de 200 titres supplémentaires via des mises à jour hebdomadaires qui auront lieu tous les mercredis et qui proposeront 4 nouveaux titres, une vente flash de 24 heures les vendredis et une opération spéciale chaque semaine. Pour être au plus près de l’actualité, certains titres connaîtront des sorties simultanées en version papier et numérique." Tous les détails sur le blog ePagine et celui de l'éditeur. A relayer massivement tant l'expérience (catalogue, prix, absence de drm) devrait être suivie par TOUS les éditeurs!


Adobe en mode sécuritaire

Adobe La pression doit être vive en ce moment de la part des éditeurs. Adobe en train de mettre à jour la "Digital Publishing Solution for eBooks". Un peu plus de flexibilité  avec la mise en oeuvre de marqueurs sociaux. L’offre, qui comprend Content Server 4.1 et le SDK Reader Mobile 9.2, ne s’appuie plus seulement sur la protection par cryptage d’un ebook, mais donne aussi la possibilité d’utiliser un identifiant Adobe. A la suite de ce que propose Amazon et son propre système, certains éditeurs pourront décider de rendre un ebook lisible sur n’importe quel périphérique pour peu que l’on connaisse le mot de passe et l’ID du compte Adobe associé. Si Adobe entend libéraliser son système de gestion des droits numériques, il n’ouvre pas pour autant les vannes du partage inconditionnel de fichiers ePub et PDF: les éditeurs conservent la possibilité d’imposer le type de mot de passe utilisé, par exemple un numéro de carte bancaire, ce qui devrait désinhiber quelques pulsions de largesse. Mais ces mêmes éditeurs peuvent aussi choisir de ne rien imposer du tout. Seule mesure sécuritaire, le mot de passe retenu est converti dans tous les cas en fonction non réversible, autrement dit, il est codé sans décodage possible. En pratique, on verra le verdict des lecteurs et l'influence sur les appels en SAV. Se faire dérober des fichiers avec son code bancaire à l'intérieur, on n'a pas fini de rassurer les acheteurs de livres avec ce type de pratiques! (via Zdnet).


DRM: enfonçons le clou

Locked-Books Dans la même veine que mon billet de la semaine dernière sur les DRM, à signaler aujourd'hui l'excellent article de Korben. Cette illustration qui devrait figurer sur chaque livre acheté, qu'il n'y ait pas de tromperie sur la marchandise. Tout est dit. Messieurs les libraires, poussez, car vous allez être en première ligne, croyez-en un de vos confrères!

PS: je diffuserais cette illustration tous les premiers de chaque mois, aujourd'hui 12ème jour de la lutte.


DRM: ne dégoûtons pas les acheteurs de livres numériques

Drmepub_m Déjà plusieurs sites relaient ce tutoriel diffusé par Clément Bourgoin, libraire et développeur web, (Lybris) pour supprimer les DRM sur des livres que vous avez achetés et qui sont intolérables. Charles Kermarec (Librairie Dialogues) nous l'expliquait parfaitement il y a quelques jours seulement. Il ne peut quand même pas être taxé de pirate, de corsaire brestois tout au plus! Je me joint de manière solidaire avec d'autres sites (eBouquin, Actualitte, Fond des Poches, Immatériel, etc), je crois que plus nous serons nombreux à relayer ce tutoriel dans l'ensemble des métiers du livre, plus on avancera sur une situation qui de toute façon est voué à l'échec, tout le monde le sait bien, et qui va à l'encontre des vrais acheteurs de livres. Au moment où la résonnance est très forte en ce moment autour du livre numérique (les pages vues sur Aldus ont presque doublé au quotidien depuis quelques semaines) il s'agit de ne pas reproduire les mêmes erreurs désastreuses du marché de la musique il y a quelques années. Comme nous l'évoquions récemment avec Michael Dahan chez Bookeen, nous sommes à un moment crucial en France où nous pouvons basculer soit dans l'offre légale responsable soit dans le téléchargement illégal massif car attisé par la politique des éditeurs. Rien n'est couru pour l'instant mais l'année qui s'annonce va être décisive... DRM et prix élevés sont sur la sellette, nous le savons tous. A l'heure où l'on va beaucoup communiquer sur le livre numérique, les enjeux sont très importants. Ne pas le comprendre serait une erreur historique et je pèse mes mots. Si nous ne voulons pas dégouter les vrais acheteurs, message clair: suppression pure et simple des DRM, pour la musique -après un long calvaire de la profession- c'était début 2009 à MacWorld, rappelez-vous. Vous trouverez désormais ce tutoriel en évidence dans la rubrique à ne pas manquer. Je relaie aussi le message dans les commentaires de Jean-Claude Marguerite, auteur du "Vaisseau Ardent" aux Editions Denoël sur lequel la DRM a été enlevée:

"Pas question de se substituer à l'éditeur ni au libraire pour vendre mon livre en direct. Ils font un travail souvent remarquable, c'est un contrat moral entre eux et moi. Mon site ne comprend aucun lien marchand, c'est juste un relai d'informations sur Le Vaisseau ardent.
Nous avons beaucoup bataillé pour que Le Vaisseau ardent bénéficie d'un prix d'exception, la politique du groupe Gallimard (et Antoine Gallimard est président du syndicat national des éditeurs, ce qui pourrait suffire à justifier sa position actuelle) l'affichait à plus de 25€. Nous demandions (mon éditeur et moi) 15€ – la poire a été coupée en deux (drôle de comparaison: un roman, une poire…). La publication en feuilleton permet de se faire une idée du livre pour 5€ (pour ceux qui auraient raté les 100 premières pages en PDF mise en téléchargement libre dès le mois de mai).
Sur les DRM, nous n'avons pas eu de compromis. C'est fort dommage et néanmoins compréhensible. Le marché de l'édition numérique est tellement jeune que nul ne sait ce qu'il va devenir. C'est pourquoi mon contrat n'est pas à durée perpétuelle pour sa version électronique, contrairement à la version papier. Bien des auteurs devraient y regarder deux fois avant de signer les contrats standards…
Sur la rémunération de l'auteur, fondée par défaut sur le prix de vente (moyenne entre les coûts de production et le prix psychologique), il y a fort à dire. Plus un livre rapporte et plus on peut consacrer de temps au suivant : je vote pour une augmentation de mon pourcentage (mais pas au détriment du porte-monaie du lecteur). Une offre m'a été faite en ce sens, fort alléchante, mais qui doit être pondérée de ma première remarque : le rôle de l'éditeur ne s'arrête pas à la diffusion d'un texte mise en page, celui d'un libraire du classement d'un titre selon le nom de l'auteur."

Au moment où vous vous apprétez à acheter un nouveau lecteur, exigez auprès du vendeur des livres sans DRM, purement et simplement, vous verrez, ça remontera..

Et je reprends avec Charles Kermarec : "Jouez ce jeu-là messieurs les fournisseurs, mes amis, si ça vous chante. Mais sans ma complicité".

PS: ajout blogs LaFeuille, Korben, ActueBooks, Actualitte,

PS: Où trouvez des livres 100% sans DRM, c'est ici, merci Clément! (24/11/10)

PS: reproduction en totalité du tutoriel ci-dessous, encore un grand bravo à Clément pour avancer de la sorte hors de l'ombre des forums.

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Comment retirer facilement les DRM d'un livre numérique au format ePub

On l'a beaucoup dit: les DRM (dispositifs de cryptage des livres numériques empêchant leur copie ou leur prêt) ne servent à rien, ils enquiquinent les acheteurs légitimes et sont de toute façon faciles à contourner pour les pirates malhonnêtes. En ce qui concerne ce dernier point, en voici la démonstration.

Le fichier utilisé dans l'exemple est le premier épisode du Vaisseau ardent de Jean-Claude Marguerite. J'ai choisi ce livre parce qu'il se trouve que je voulais le lire depuis un moment et que la version papier ne rentre pas dans mon sac. J'y prends d'autant plus de plaisir qu'il s'agit d'un roman mettant en scène des pirates et que les DRM ont été imposés par le Groupe Gallimard contre l'avis de l'éditeur et de l'auteur.

Il va de soi que pirater un livre numérique pour le distribuer gratuitement est un acte que cet article n'encourage en aucune façon et je le dis sans hypocrisie, étant moi-même gérant de la plateforme numérique du Bélial'. L'objet de cet article est simplement de montrer que le retrait des DRM d'un fichier ePub est un acte d'une facilité déconcertante, à la portée d'à peu près n'importe qui.

Outre l'argument idéologique, supprimer les DRM d'un fichier ePub peut aussi avoir un intérêt pratique : utiliser ses fichiers ePub avec DRM Adobe sur une plateforme non-compatible, comme l'iPhone/l'iPad.

La méthode suivante a été testée avec un livre acheté légalement chez l'ami Bibliosurf (donc via la plateforme ePagine et le distributeur EDEN), sous Windows 7 (C'est théoriquement possible aussi sur Mac, mais l'installation de Python et PyCrypto est plus corsée). Ma liseuse est le Sony Reader PRS-600.

Décortiquons un livre numérique avec DRM

Une fois le livre acheté, on reçoit par courriel un lien pour télécharger un fichier URLlink.acsm. Il ne s'agit pas du livre lui-même (le fichier ne pèse que 4 ko) mais d'un fichier XML, avec diverses informations pour identifier le client et le livre acheté. On l'ouvre avec Adobe Digital Editions, on s'identifie avec son ID Adobe et le véritable livre numérique se télécharge. On peut alors le lire directement dans ADE ou le transférer sur sa liseuse compatible avec les DRM Adobe.

Si l'on est curieux et que l'on se rend dans le dossier où ADE stocke les livres numériques (C:\Users\Clément\Documents\My Digital Editions\ pour ma part), on découvre un fichier Le_vaisseau_ardent_episode_1.epub tout ce qu'il y a de plus normal. On peut le disséquer sans difficulté (un fichier ePub étant en réalité un fichier Zip avec une extension .epub) même si ça n'est pas nécessaire pour le craquer. Une fois à l'intérieur, on distingue une différence avec les ePub sans DRM : les fichiers rights.xml et encryption.xml qui contiennent naturellement les informations de droits et d'encryptage.

Une autre différence, donc, est que les fichiers HTML contenant le texte du livre sont cryptés. Voici par exemple à quoi ressemble un chapitre du Vaisseau ardent :

epub_encryption.png

Pas idéal comme confort de lecture. Evidemment, Adobe Digital Editions et ma liseuse se chargent de décrypter tout ça pour m'afficher un livre en français plus traditionnel. Par contre, imaginons que je veuille lire mon livre acheté légalement sur mon iPhone (ou iPad) avec iBooks... et là, c'est le drame.

ibooks_drm_error.png

Solution : acheter une nouvelle fois le livre avec des DRM Apple s'il est disponible sur l'iBookstore (en l'occurrence, non), en trouver une version piratée sans DRM (mais dans ce cas, pourquoi l'acheter au départ ?), ou retirer les DRM de notre propre fichier ePub. Et justement...

Supprimons ces saloperies de DRM de notre livre numérique acheté légalement

Voici donc la méthode simple, comme promis. On va utiliser un script Python pour décrypter le fichier, ce qu'il signifie qu'il faudra installer Python. Il n'y a rien de plus compliqué dans cette méthode qu'installer des logiciels, créer des dossiers et y déplacer des fichiers. Allons-y !

  1. Une fois le livre numérique téléchargé dans Adobe Digital Editions grâce à notre ID Adobe, on récupère le fichier ePub équivalent qui se trouve dans le dossier Digital Editions (par défaut dans notre dossier système Documents).
  2. On télécharge et on installe Python (logiciel permettant de faire tourner les scripts en langage python).
  3. On télécharge et on installe PyCrypto (logiciel de cryptographie écrit en langage python). Attention à bien prendre la version de PyCrypto correspondant à la version de Python que vous avez installée (actuellement, la 2.7).
  4. On télécharge les scripts Python ineptkey.pyw et ineptepub.pyw qui vont permettre de décrypter notre fichier ePub. On les trouve très facilement en cherchant sur Google.
  5. On double-clique sur le fichier ineptkey.pyw : celui-ci va récupérer la clé qu'utilise Adobe Digital Editions pour crypter les fichiers et créer avec un nouveau fichier adeptkey.der (ADEPT pour Adobe Digital Experience Protection Technology, les fameux DRM d'Adobe)
  6. On double-clique ensuite sur le fichier ineptepub.pyw, qui nous propose trois champs à remplir : Key file, qui contient par défaut le fichier adeptkey.der que l'on vient de créer (on n'y touche pas), Input file, où l'on pourra sélectionner notre fichier ePub protégé et Output file, dans lequel on choisira où enregistrer le nouveau fichier ePub sans DRM.
  7. Une fois les trois fichiers sélectionnés, on clique sur Decrypt, et c'est terminé !
(Si vous obtenez l'erreur Problem decrypting session key, il est possible que votre version du fichier ineptkey.pyw soit trop ancienne, téléchargez une version la plus récente. A l'heure où j'écris ces lignes, la bonne est la 4.3 pour Adobe Digital Editions 1.7.2.)

Nous voilà maintenant avec un beau fichier ePub dépourvu de DRM ! On peut l'utiliser sur n'importe quel support de lecture gérant le format ePub (soit à peu près toutes, sauf le Kindle d'Amazon) y compris ceux ne gérant pas les DRM Adobe, comme l'iPhone.

epub_ibooks_nodrm.png

Elevons-nous dans la joie

Achetez des livres numériques, téléchargez des livres numériques, retirez les DRM de vos livres numériques, lisez des livres numériques, prêtez vos livres numériques à vos amis, mais c'est tout. Ne les envoyez pas sur les sites pirates ou sur les réseaux P2P, sous peine de donner raison aux éditeurs frileux qui bardent leurs fichiers de DRM ou de décourager ceux qui prennent le risque de s'en passer.

Tout artiste a droit à une rémunération pour son oeuvre, s'il le souhaite. Si certaines expériences montrent que la mise à disposition gratuite d'un texte (piraté ou non) peut en faire décoller les ventes (comme le Blindsight de Peter Watts ou plus récemment le comic Underground de Steve Lieber), ce n'est pas forcément le cas. 

Quoiqu'il en soit, c'est à l'auteur et à lui seul de décider d'une éventuelle mise à disposition gratuite de ses textes, et pas à nous. Il y a trop d'auteurs au Bélial' qui refusent la publication de leurs livres en numérique par peur du piratage (sans réaliser, d'ailleurs, que c'est précisément l'absence de version numérique commercialisée qui encourage le piratage). N'encourageons pas cette paranoïa.

Clément Bourgoin


Dialogues en libraire militant

Canards Charles Kermarec, le patron de la librairie Dialogues à Brest, avec sa verve habituelle, s'en prend vivement aux DRM sur son blog. Prendre son client pour un voleur, imbécilité technique, les arguments ne manquent pas: "A quoi, à qui ça sert les DRM si ça emmerde les honnêtes gens et que ça ne gêne pas les voleurs? Jouez ce jeu-là messieurs les fournisseurs, mes amis, si ça vous chante. Mais sans ma complicité". Fidèle dans ses actes, il vient de déréférencer ce week-end dans sa librairie tous les titres comportant une DRM, une paille!

Je reproduis son billet intégralement pour archive:

Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages

La librairie dialogues a été en France l’une des premières à ouvrir sur son site librairiedialogues.fr un rayon de vente de e-books. Un rayon et non pas l’hébergement du “corner” d’un fournisseur. Un rayon spécifique avec des e-books intégrés à la fiche article des livres de telle sorte que l’internaute puisse choisir en un clic d’acheter le livre soit dans sa version papier brochée ou poche soit au format numérique.

Il est dans l’ordre des choses que les accouchements soient douloureux. Et que les premiers pas soient hésitants. Et donc nous avons accepté les à-peu-près de nos fournisseurs, les informations insuffisantes, ou erronées, voire celles qui dans la même fiche article se contredisaient. Nous avons, dès le premier jour, dit notre hostilité aux DRM. Nous avons, dès les premiers couacs, fait remonter à nos fournisseurs les plaintes des clients mécontents de l’usage limité et frustrant qu’ils pouvaient avoir des livres numériques qu’ils avaient achetés. Ainsi ce mail d’un client canadien : “ Pour ma part c’est la dernière fois que j’utilise ce mode d’achat de manuel que je déteste au plus haut point. C’est inconcevable de penser lire un livre technique de cette façon surtout lorsque le graphique est 2 pages avant. $52 cdn pour rien apprendre sauf de ne plus jamais utiliser e-book et ne plus faire confiance à cet auteur qui pense que tout le monde est malhonnête. Est-il pensable d’avoir (…) une permission avec un code pour pouvoir l’imprimer”. Il dit exactement ce qu’il y a à dire des e-books vendus avec DRM.

 Aujourd’hui, c’est fini. Aller plus loin serait nous rendre complices d’une arnaque au lecteur. Nous arrêtons de vendre des e-books avec DRM. Pour trois raisons :

  1. La première raison, fondamentale, celle qui à elle seule m’a fait prendre cette décision est une raison d’ordre éthique. Quand on fait du commerce, acte équitable s’il en est, il ne faut pas prendre son client pour un voleur. Vendre un e-book avec DRM pour que le client acheteur ne puisse pas copier-coller son livre, pour qu’il ne puisse pas en imprimer à loisir tout ou partie, pour qu’il ne puisse pas le prêter, c’est se méfier a priori de ce client. C’est le menotter ou penser a priori que ce client est malhonnête. Prendre un client pour un voleur, ça m’est insupportable. Donc ça suffit. Jouez ce jeu-là messieurs les fournisseurs, mes amis, si ça vous chante. Mais sans ma complicité.
  2. Accessoirement, les DRM sont une imbécilité technique. Structurellement, fondamentalement, les DRM, ça ne marche pas. Ca n’a jamais marché. Ca ne pourra jamais marcher. Pourquoi ? Parce qu’une DRM c’est une clé cachée soit dans le logiciel nécessaire pour la lecture, soit sur un serveur. Dans le premier cas (celui des DRM d'adobe), un jour ou l'autre la clef sera trouvée (déjà le cas pour adobe), dans le second, le client est soumis au bon vouloir du fournisseur qui peut décider d'un jour à l'autre de couper le serveur, bloquant ainsi la copie d'un appareil à l'autre (cf. Yahoo Music 2008). Mettre des DRM dans des livres, c’est inciter ceux qui aiment se casser la tête sur des problèmes informatiques à chercher et à trouver un moyen de les supprimer ou de les contourner. Et, évidemment, ils trouvent. Ceux qui cherchent et trouvent pour la beauté du geste démontrent, ce faisant, l’inefficacité des DRM. Puis il y a ceux qui cherchent parce qu’ils ont l’intention de pirater. Ils trouvent parce que les premiers trouvent. Et donc eux aussi, les voleurs, les DRM ne les embêtent pas. Il y a une catégorie d’usagers que les DRM embêtent. Ceux qui ne sont pas informaticiens. Et ceux qui ne sont pas pirates. Ceux là s’arrachent les cheveux pour installer le logiciel Adobe Digital Editions d’Adobe permettant de lire un e-book, et ils passent des 20 ou des 30 minutes au téléphone avec notre SAV pour essayer d’installer le machin contre quoi ils pestent. Avec ces gens-là les DRM ça marche ! Hourrah ! Manque de chance ça ne sert à rien. Ils n’avaient pas l’intention de voler. Ni celle de pirater. Ni de disséminer. Mais peut-être de prêter leur e-book comme ils prêtent aujourd’hui leur livre Gutenberg. Car les livres Gutenberg, ces bons vieux livres papier, on les prête à loisir. On peut en photocopier des pages, ou un extrait : pour travailler. Pour illustrer un exposé. Pour inciter à lire. Sans que les auteurs s’en trouvent lésés.
  3. Et puis il y a une troisième raison pour laquelle nous arrêtons de jouer à ce jeu des DRM qui ont conduit les major-companies du disque, et avec elles les disquaires, au plus bel harakiri industriel de ces dernières années. Cette troisième raison est en forme de question : à quoi, à qui ça sert les DRM si ça emmerde les honnêtes gens et que ça ne gêne pas les voleurs ? Et si tout ça n’était pas une vaste arnaque des Adobe et autres gros revendeurs en « circuit fermé » (Apple – iPad / Amazon – Kindle) pour empêcher les petits poissons (les libraires trop petits) d’approcher du marché. Car enfin sans DRM (il n’y a plus de DRM sur les fichiers musicaux aujourd’hui) aucun libraire n’a de souci pour vendre des e-books aux clients qui souhaitent en acheter. Des e-books sans DRM, alors lisibles sur n’importe quelle tablette (avec DRM les clients de la fnac vont devoir se souvenir que c'est à la fnac qu'ils ont acheté leur livre. Et s'ils l'ont acheté chez Amazon ils vont devoir se souvenir que c'est chez Amazon, et si c'est chez Apple... Pas simple le progrès technique ! Nous allons continuer à vendre des e-books, bien sûr. Sans DRM, ou filigranés.)

Et pour finir, cette remarque : il paraît que les DRM ça sert à protéger les auteurs, en grand danger d’être pillés, privés de leurs légitimes droits d’auteur. Privés de leur moyen de subsistance. Hum ? est-ce qu’ils se sentent pillés les auteurs quand des lecteurs prêtent leur livre à leur entourage? les incitant à lire cet ouvrage qu’ils ont aimé, multipliant le bouche à oreilles, lequel est la meilleure des publicités. Celle qui fait vendre. Oserai-je être iconoclaste ? Si risque il y a, ce que je ne crois pas – le piratage des disques est plutôt moindre maintenant que l’offre légale est techniquement et économiquement acceptable – est-ce qu’un auteur ne serait pas aussi bien rémunéré avec des droits portés à 20% sur le numérique qu’avec des droits à 5% pour l’édition en poche, même avec un peu de dissémination illégale ?


Réussir les casse-têtes

Casse-tete_5 Bons prix, libraires, piratage. Les trois casse-têtes pour les éditeurs selon Nathalie Silbert sur les Echos d'hier. Les débats sont toujours les mêmes depuis plusieurs années. Je me rappelle de ce libraire irlandais exhortant ses confrères français à y aller lors d'une conférence. Lettre morte... On est revenu aux bons vieux temps du démarrage de la musique numérique sauf que pour les disquaires on a eu beaucoup moins de scrupules à l'époque. Pour éviter de se casser la tête, mais cela ne regarde bien évidemment que moi:

- prix: entre 2,99 et 9,99€ (40% de remise minimum sur les versions papier), des prix très près des versions de poche. A quelques euros près vous sautez le pas, quand c'est plus de dix dont il s'agit... Les marchés anglo-saxons, allemands l'ont compris. Les lecteurs attendent cela, il faut aller avec le marché, pas contre le marché; le livre numérique est le livre pas cher de demain, le livre de poche d'hier. J'écarte bien entendu les livres "augmentés" du débat tant les coûts sont pour l'instant importants et le marché encore à construire de toute pièce. On pourra peut-être les vendre quelques euros supplémentaires encore... Tant que l'on n'aura pas compris l'attente sur les prix des lecteurs, on entretiendra avec un gros soufflet (que dis-je une forge!) le troisième point ci-dessous. Actuellement la situation est très claire: on entretient la suspiscion (les s... d'éditeurs), la défiance (allez-vous faire f...) et la recherche sur les réseaux (puisque c'est comme ça).

- libraires: dans la boucle et très vite on le souhaite; avec des grands libraires mais aussi des mutualisations comme ePagine, Dialogues et 1001 libraires. Apple déjà dans la place, Amazon pour bientôt sans doute, le compte à rebours est lancé. La barre est très haute quand on voit le nouveau Kindle.

- piratage: on le contiendra comme on pourra avec des rustines plus ou moins grosses. Abandon des DRM complètement inutiles, on le voit depuis quelques mois. Plusieurs libraires qui vendent eux-mêmes des livres numériques qui me confient qu'ils n'achèteront jamais ces livres-là, c'est dire.


Best-seller: un nouveau temps du numérique

Visuel_Chattam_Leviatemps Toujours plus vite. Si la durée de présence d'un livre sur les réseaux peer-to-peer était jusqu'ici de trois semaines minimum (il fallait le temps de le scanner, de le corriger -voir le cas du dernier Houellebecq par exemple qui n'existe pas dans sa version légale en numérique), dans le cas où le best-seller est très attendu et surtout disponible dès sa sortie (il ne reste qu'à supprimer la DRM), la durée est de l'ordre de quelques jours. Une première en cette rentrée en France, c'est le cas aujourd'hui pour le dernier livre de Maxime Chattam, "Léviatemps" chez Albin Michel (meilleures ventes à la Fnac), le temps numérique en période infinitésimale...


Au Diable Vauvert: le diable est malin

Logo-300x80 Petite piqure de rappel si vous rentrez seulement de vacances et que vous avez raté l'excellente initiative des Editions Au Diable Vauvert qui proposent le livre de Pierre Bordage Les Derniers Hommes en six téléchargements, un par semaine, à 0,99€ (le premier était gratuit). Le quatrième est arrivé aujourd'hui. Si vous souhaitez reprendre le fil, voir le blog ePagine. Une édition numérique qui plus est sans aucune DRM, tout cela en attendant une nouveauté bientôt du même auteur. Bref, le Diable est malin pour cette rentrée littéraire.

Au Diable Vauvert: Bordage en numérique

Bordage Formidable initiative des Editions Au Diable Vauvert qui fêtent leurs 10 ans à la rentrée. A plus d'un titre, c'est le cas de le dire. D'abord la mise en ligne du livre de Pierre Bordage Les Derniers hommes initialement paru chez Librio et proposé en version numérique sous la forme de cinq feuilletons qui vont s'échelonner toutes les semaines du 4 août au 8 septembre. Une mise en bouche à 0,99€ chaque chapitre. Premier téléchargement gratuit demain chez toutes les plateformes de distribution grâce à Eden-Livres. Sur iTunes aussi, vous le trouverez. A l'arrivée, ce sera moins de 5€ pour lire l'ensemble du roman contre les 23€ de la version imprimée. Et c'est pas fini, à suivre à partir du 1er novembre jusqu'à la fin de l'année, Le Diable proposera un nouveau livre inédit de Pierre Bordage conçu spécialement pour le format numérique, totalement inédit et qui sera rédigé au fur et à mesure de sa publication (ce qui n'est pas sans rappeler La Ligne verte de Stephen King). Inédit aussi, les deux livres seront proposés sans DRM. Au Diable les DRM! Le Diable a raison sur toute la ligne! "Au Diable Vauvert entre de plain-pied dans l’ère numérique avec une politique de prix démocratique et une ligne éditoriale toujours aussi exigeante. La maison transpose à l’immatériel les valeurs qui ont fait son succès sur le support papier et affirme plus que jamais sa différence. Ainsi, les contenus vendus ne sont pas protégés par une DRM, laissant son libre-arbitre au lecteur et établissant ainsi une relation de confiance et de respect mutuel. L’offre numérique, appelée à se développer, prend une place singulière et vient étoffer le catalogue du diable. Avec l'inédit de Pierre Bordage, c'est une performance unique pour laquelle l’utilisation des nouvelles technologies prend tout son sens permettant une médiation du texte quasi-instantané entre l’auteur au lecteur. Instaurant une relation inédite. Pierre Bordage ne fait pas que reprendre le principe du feuilleton, il le réinvente." A relayer partout, que le Diable fasse des envieux chez les autres éditeurs et leurs sacro-saints principes! Le Diable, un éditeur toujours aussi jeune et plus que jamais en avance sur son époque!

PS: l'offre sera proposée demain, je mettrais le lien, voilà c'est fait ou chez votre libraire (merci à Arthur); excellente version ePub avec des marges généreuses, bravo. Bonne lecture et à la semaine prochaine pour la suite!


DRM: des éditeurs dans le sens de l'histoire

Nodrm A signaler sur l'excellent blog de Liza Daly, une liste des éditeurs distribuant leurs livres sans DRM. Une liste qui heureusement n'en fini pas de s'allonger. Publienet y figure en bonne place. Rappelons que le recours aux DRM pour la musique a été un frein pour les offres légales et un accélérateur pour les offres illégales. Les deux conjuguées, on connait le tableau. Tous ces éditeurs sont bien entendu en avance sur l'histoire, rien à savoir pour combien de temps encore... (merci à Pierre Ménard sur Twitter).

DRM: l'Enfer des bibliothèques

Benne A mesure que le nombre de modèles de livres électroniques s'accroit, l'utilisation des DRM devient de plus en plus absurde et contrayante. Pas moyen d'échanger des formats ePub avec les DRM Adobe sur le Nook et le Sony... C'est ce que révèle aujourd'hui Paul Biba sur Teleread. Il va jusqu'à se demander si nous ne devons pas abandonner le format ePub. Honte sur l'IDPF! Chaque DRM posé sur le format ePub le rend de fait propriétaire. Le format d'Amazon est critiqué mais on est exactement dans la même situation avec ces verrous qui empêchent la pérennité de nos bibliothèques. Nos livres sont en train de tomber dans un nouvel Enfer...

DRM hackées, et alors?

Drm Après la DRM du Kindle, c'est celle du Nook qui a été cracké (voir eBouquin). Comme si l'on s'attendait à ce que livre fasse mieux que la musique. Et alors? Qu'est-ce que cela prouve? J'ai une pensée pour tous les lecteurs qui achètent des livres et qui ne cherchent pas à les cracker. C'est eux qui sont dans le vrai. Même si je reste persuadé que les DRM finiront pas être supprimées le jour où elles apparaîtront comme une contrainte pour ceux qui achètent vraiment des livres. C'est loin d'être le cas aujourd'hui. J'ai plusieurs lecteurs avec moi au quotidien et je n'éprouve aucune contrainte particulière, vous pouvez me croire!

Lekti-écriture : plus de détails

Lekti Plus de détails hier sur le site Lekti-Ecriture à propos de son espace numérique: "Plus d’une centaine d’eBooks sont ainsi d’ores et déjà disponibles à la vente, ils seront le double d’ici une semaine. En attendant, très prochainement, l’arrivée de livres numériques issus des catalogues des éditeurs associés.  Et les librairies associées au projet Lekti-ecriture.com vont pouvoir très bientôt commercialiser les livres électroniques en vente sur la librairie Lekti-ecriture.com, au sein même de leurs espaces. Puisque l’opposition livre papier/livre électronique n’a pas de sens, et que Lekti-ecriture.com revendique une double culture: celle de l’imprimé, et celle de l’Internet. Même si le catalogue de livres numériques existe à part sur la librairie, au sein de l’univers eBooks, les livres numériques sont également disséminés au sein des autres grands univers auxquels ils appartiennent également, qu’il s’agisse de littérature française, de poésie, et de bien d’autres. Puisque les livres numériques proposés ne sont pas de « vilains substrats » de livres papiers, mais font l’objet d’un véritable d’édition de la part de Publie.net par exemple, et qu’il n’existe donc aucune raison de les traiter à part. Autre conviction forte: il est nécessaire de rendre les livres accessibles, de parier sur la confiance et la responsabilité des lecteurs. Ainsi, aucun livre numérique proposé sur notre plate-forme n’est protégé par des verrous numériques — autrement appelés DRM — qui en restreignent l’usage ou la copie, et ne bénéficient d’aucune vertu, puisqu’ils peuvent être "cassés" très simplement en quelques minutes. Et puis, l’ajout de DRM a un coût très important, et leur mise en place nécessite bien souvent d’augmenter le prix des livres numériques de plus de vingt pour cent."
On a hâte de voir les éditeurs et les libraires qui vont se lancer dans l'aventure!

Librairies numériques (février 2018):

Cette liste a été démarrée en octobre 2009, plus de huit ans déjà!

EreadersLes offres s'accélérant à un rythme quasi hebdomadaire, voici une liste des librairies numériques que j'essaierais de tenir à jour tous les débuts de chaque mois. J'ai même ajouté les bibliothèques qui proposent des offres de prêts.

Pour faciliter la gestion de cette liste avec pas moins de 15 parties différentes et une meilleure visibilité en fonction des besoins, j'ai ajouté des ancres pour chaque partie, la liste est la suivante:

N'hésitez pas à les utiliser en fonction de vos besoins respectifs.

Important: Je voudrais ajouter que dans toute cette liste, seul Amazon défend un format propriétaire, vendant des livres qui ne sont et ne seront lisibles uniquement que dans l'environnement Amazon.

Amazon ne propose pas une librairie, mais bien un seul accès, un "Club Kindle". Vous le quittez, vous perdez tout.

A la Foire du Livre de Frankfurt en octobre 2011, Neelie Kroes, la commissaire européenne en charge de la stratégie numérique, a appelé les acteurs du monde de l’édition à réfléchir à la création d’un format d’ebook plus ouvert: «Alors que le secteur de la publication électronique se développe, nous devons trouver les moyens de fournir la meilleure interopérabilité possible. Il s’agit par exemple d’assurer que les consommateurs seront bel et bien en mesure d’acheter des contenus en provenance de diverses sources, qu’ils pourront lire ces contenus sur différents types de lecteurs, les transférer d’un support à l’autre et en rester toujours les propriétaires en fin de cycle de vie des matériels» (via ce billet).

Aujourd'hui, seul le format ePub permet cette interopérabilité. Dans la mesure du possible choisissez également des livres sans DRM, ces verrous qui limitent les usages de vos livres. De plus en plus d'éditeurs français l'ont compris et utilisent un seul marquage sans contrainte, sachez les repérer.

Ceci étant posé, belles découvertes chez qui vous voulez, bonnes lectures!

SITES DE LIVRES GRATUITS (DOMAINE PUBLIC) (25):

BibliothèqueduQuébec, EbooksLibresetGratuits, BibliothèqueRusseetSlave, BibliothèqueNumériqueRomande, BibliothèqueRéseauFrancophoneNumérique, Gutenberg, Efélé, NosLivres, Bibebook, Livre-Et, EbooksLib, WikiSource, AbuAthena, BMLisieux, Gallica, GoogleBooksLivresPourTous, Feedbooks, TV5Monde, ObservatoireVieLittéraire, Opoto, Transbordages, OpenEdition, Daskor,

Sites institutionnels: l'ABF (Association des Bibliothécaires de France) tient à jour une excellente liste ici.

COMMUNAUTES LECTEURS (13):

Babelio, LibFly, CritiquesLibres, AgoradesLivresMyBooxLecteurs, ViaBooks, BookNode, Bookinity, KoboReadingLife, Monprochainlivre, Wattpad, BlaBlaLivres,

SITES D'AUTO-PUBLICATION (48):

Scribd, Issuu, Calaméo, Feedbooks, Amazon, iBooksAuthor, Actilib, Alexandrie, InLibroveritas, Lulu, TheBookEdition, JePublie, Edilivre, LePublieur, YouScribe, Framabook, MonPetitEditeur, SociétédesEcrivains, EditionsPersée, PublibookMyMajorCompanyBooks, NouveauxAuteurs, NouvellesPlumes, ShortEdition, BookStory, WeLoveWords, Bookly, Bibliocratie, UPblisher, AppleIbooksAuthor, AmazonKDP, WebComics, Kinoscript, Wattpad, EditionsHumanis, Publishroom, OpenLibrary, Atramenta, Manolosanctis, EpubBud, Bookelis, Librinova, KoboWritingLife, Narcissus, NookPress, Chapitre, IggyBook,

SITES D'AUTEURS/ BOUTIQUES VENTES (14):

HarryPotter, GeorgesSimenon, HarlanCoben, ElizabethGeorge, DanielleSteel, WilburSmith, IshmaelBeah, RaymondKhoury, DouglasKennedy, ColummMcCann, SophieKinsella, J.C.Sansom, JeanAuel, FrançoiseBourdin

 SITES D'EDITEURS/ BOUTIQUES VENTES (70):

 Dalloz, Dunod, AlphabetEspace, Eyrolles, Lavoisier, Eni, Pearson, DocumentationFrançaise, Libération, Mediapart, Harmattan, 12-21, Epoints, PlacedesEditeurs, Pocket, PocketJeunesse10-18, LivredePoche, Belfond, BelfondVintage, PressesdelaCité, FirstEditions, Omnibus, PréauxClercs, HorsCollection, FleuveNoir, Solar, LonelyPlanet, Sillage, Septentrion, GuidesUlysse, PUG, Larousse, Harlequin, J'aiLupourelle, OdileJacob, Leduc, Bélial, ActuSF, TheBlackLibrary, Diateino, Murmure, DurandPeyroles, DominiqueLeroy, Libre-Label, Découvrance, Quae, Editeurenligne, M-Editer, Espritdulivre, Adverbum, Afnor, Caramba, Acquansu, Bancd'Arguin, ChampSocial, LaMusardine, SexieMusardine, Mangako, RuedesPromenades, EgoCommeX, LesNuls, Jean-CyrilleGodefroy, Musarde, VideosEditeurs, MotsMigrateurs, C&F, LePetitFuté

EDITEURS SANS DRM (241):

 ActuSF, AgoneAlexandrines, Allary, Allia, Alma, Alto, Amphora, Anacharsis, Analogues, L'AntilopeArachnéen, Arbrefleuri, ArbreVengeur, LesArenes, Armada, ArtBookMagazineArtège, Asphalte, Assimil, L'Atalante, L'Atelier, L'AubeBakerStreet, Balland, Baudelaire, LeBecenlair, Bélial, LesBellesLettres, LaBibliothèque, BibliothèqueNationaledeFrance, BibliothèquePubliqued'Information, Bleuautour, LaBoétie, LaBourdonnaye, FrançoisBourin, BragelonneBuchetChastel, Busclats, Caetla, Cambourakis, Capricci, CarnetsNord, DidierCarpentier, Castelmore, CastorAstral, LeCavalierBleu, LeCerf, ChampSocial, ChampVallon, LaCheminante, ChercheMidiChronique, ChroniqueSocialeCoëtquen, CollègedeFrance, Corsaire, JoséCorti, Critic, LaDécouverte, Delpierre, Desclée, Desjonquères, Diabase, AuDiableVauvert, Dialogues, LaDifférence, LeDilettante, DocumentationFrançaise, BrunoDouceyHenryDougier, Dupuis, LesEchappés, L'Eclat, L'Ecoledesloisirs, EDPSciences, Ehess, Ems, Ens, Epel, L'Epée, Epoints, Equateurs, Erès, Esprit, EyrollesFabert, LaFabrique, FeniXX, FFRandonnée, Finitude, First(en partie), Fleurus, AuxForgesdeVulcain, LaFosseauxOursGalaadeJCGawsewitch, Ginkgo, LaGrandeOurse, Griffed'Encre, Grund(en partie), GulfStream, VivianeHamy, L'Harmattan, HC Editions, HugoetCie, L'Iconoclaste, IdéesduMonde, Iero, Imav, LesImpressionsNouvelles, Ina, Indigène, IpanemaOdileJacob, Jigal, LaJoiedelire, Jouvence, Julliard, Jungle, SharonKena, Kero, Klincksieck, RobertLaffont(en partie), MichelLafon, Leduc, DominiqueLeroy, Libretto, LesLiensquilibèrent, Limonade, LonelyPlanet, LaLouve, ChristopheLucquin, Luneécarlate, Lux, Macro, Mame, Mangakana, Mango, Manucius, ThierryMarchaisse, Mardaga, LaMarelleMareuil, Mauconduit, Maxima, MétailiéMinuit, MiroboleMnémos, Mobilibook, MonsieurToussaintLouvertureOlivierMorattel, Onlit, Mama, Mardaga, MKF, Mosquito, LeMotetlereste, LesMoutonsélectriques, LaMusardine, NoirsurBlanc, NouveauMonde, LesNouveauxAuteurs, L'Ogre, Opoto, Opportun, HeloisedOrmesson, LePassage, PassageNordOuest, LePassagerClandestin, LePasseur, Paul&Mike, Paulsen, Pearson, Perrin, Persée, PetitFuté, LesPetitsmatins, LesPetitsPlatons, Phébus, PhilippePicquier, Pictorus, PierreGuillaumedeRoux, Piranha, Plénitude, Plon(en partie), ePoints, LePommier, Prat, PremierParallèle, PrivatPublienet, PUB, PUF, PUG, PUR, Quadrature, Quae, LeQuartanier, 404Editions, QuidamEditeur, Rémanence, Renaissancedulivre, ReveursPhilippeRey, Riez, Rocher, Ruedel'Echiquier, RuedesPromenades, Rustica, SergeSafran, SciencesHumaines, Scrineo, Séguier, LeSerpentàPlumes, Silène, Slatkine&Co, Sonatine, Sonneur, ThierrySouccar, Steinkis, StoryLab, Super8, Syllepse, Tallandier, Trinome, LeTripode, Ulmer, Vendémiaire, Verdier, LeVerger, LeVergerdesHesperides, AndréVersaille, LaVilleBrûle, LaVolte, SabineWespieser, Wombat, Xyz, Yago, Zoé, Zulma

  A noter que les titres des éditeurs sans DRM avec un seul tatouage numérique sont exclus sous cette forme des plateformes AMAZON, APPLE, FNAC, KOBO et GOOGLE. Toutes ces plateformes apposent de manière autoritaire des DRM sur les livres malgré la volonté des éditeurs.

Pour info: 90% des titres québécois sont proposés sans DRM (ajout d'un filigrane seulement).

EDITEURS EXCLUSIVEMENT NUMERIQUES (88):

AbatJour, AngleMort, L'Apprimerie, ArvensaAutresGensBabelpocketBDNum, BlackEbook, LeBoucherLaBourdonnaye, Byook, CheminVert, CheminsdeTraverseChocolAppsChouetteCivilized, CotCotCotApps, D-FictionEbookEditionsEdicoolEFractions, ELP, EmedionEmoticourt, Emue, EonsEpée, E-Toiles, Foolstrip, FrenchPulp, GoodByePaper, IdeoLibris, I-GutenbergIlétaitunebook, L'Ivre-Book, LCEditionsLibérationLigaranLeLivreScolaire, Livrior, LondresMacGenerationBibliothèqueMalgache, LaMatièreNoire, Mobilibook, LeMono, MontagneSecreteMoreyMultiversNelsonDistrict, Neobook, Neowood, NoCityGuide, Nomadbooks, NouvellesLecturesNuageNumerikLireOnLit, Oxymoron, Pennti, LePetitLittéraire, LaPiterne, PremierParallèle, PressesElectroniquesdeFrance, Primento, Ptitinedi, PulpEditionsSexieMusardineSka, SmartNovel, LaSourisquiraconte, SquareIgloo, StoryLab, Suki, TakeYourChance, TexteVivantToucheNoire, TouchyBooksUniversPartagés, UpprVidéoditeurs, Volubiles, WalrusBooksZabouille, Zanzibook1961DigitalEdition, Editionsdu38, 8commeX,

Tous proposent leurs titres sans DRM, hormis les éditeurs d'applications qui restent liés à des DRM imposés. Certains proposent également leurs livres au format imprimé ou en ebook-cartes.

AGREGATEURS/DISTRIBUTEURS ET STUDIOS CREATION (64):

ePagine, Numilog, HachetteDistribution, Immatériel, Tea, Atheles, EdenLivres, eInterforum, DeMarque, EntrepotNumérique, Dilicom, HarmoniaMundi, Lekti, Dilithèque, Izibook, Zebook, MilibrisIzneo, Aquafadas, Mobilire, AveComics, GentilMartien, EuropaApps, LeBookLab, Libook, HybridBook, IsakoStudio, IGS-CP, NeoLibris, Nord-Compo, Jouve, Medialibri, Desk, Bookbeo, StudioTroll, Actialuna, Flexedo, StudioV2, Emedion, Audoisetailleuil, Popizz, Pratikeo, BookApp, Hiboo, Edicool, Archicol, LaLivrerie, Metatext, Pratikeo, ImpressionsElectroniques, Chapal&Panoz, Crak, MyBlee, Cylapp, GavrocheNews, PressInnov, eTechsetcompagnie, AvantGout, L'ApprimerieWalrus, Mobilibook, Amplibook, AlphonseLab,

LIBRAIRIES NUMERIQUES (83):

Numilog, Immatériel, ePagine, BookeenStore, LektiNet, OpenEditionBooks, Sophie'sLovers, Ikiosque, Mobipocket, LesEchosZebook, Cyberlibris, Bnt, Scholarvox, Bibliovox, Smartlibris, Cairn, Revues.Org, LeKiosque, Feedbooks, MesLivresNumériques, Iznéo, Digibidi, AveComics, Youboox, Delitoon, Mobilire, Didactibook, eLavoisier, AppleIbooksStore, AmazonKindleStore, GooglePlay, Kobobooks, Txtr, Bookland, CercleReaderSony, SamsungReadersHub, OrangeLecteurs, ReadandGo, AbebooksDigitBooks, Vitacogita, Dilithèque, Feedbooks, SansPapier, LibrairiePolar, BookCast, Edicool, Enfer, PicaStory, Actualitte, EboxEditions, Owni, Zebook, Neobook, Bouquineo, HistoirePremium, EbookFantasy, Emaginaire, BDAdults, GoogleEbooks, AldikoAndroid, Starzik, YouScribe, Ilivri, Madmagz, Totam, StoryPlay'r, ClearPassion, Phonereader, LaCriée, Scopalto, Génération5, RueduCommerce, Comixology, Allbrary, LibrairieNumériqueAfricaine, LaLibrairie, PriceMinister, Chapitre, CDiscount, LaCroix,

BibApps (catalogue d'applications jeunesse)

EDUCATION TECH

BiblioManuels, Educadhoc, LeLivreScolaire, Lumni, Mobidys, Sondo,

OFFRES D'ABONNEMENTS (11):

Iznéo, Youboox, Youscribe, Kindle Unlimited, Publienet, Cairn, Cyberlibris, ScholarVox, BiblioVox, SNCFeLivre, BoxEbook,

CARTES EN LIBRAIRIES (4) :

 E-Fractions Diffusion, CarteALire, L'Apprimerie, Iziko,

LIBRAIRIES PHYSIQUES AVEC UNE OFFRE NUMERIQUE (+200):

LivresQuébécois(Québec), PlacedesLibraires, ParisLibrairies, Chezmonlibraire, LibrairesenSeine, LesLibraires, LibrairiesAtlantiques, Libr'Aire, LesLibrairesEnsemble, LibrairiesPaysdeLoire, Librest, LibrairesaNice, LaLibrairie, LibrairesPoitouCharentes, CanalBD, Sequencity, Librel(Belgique), Dialogues(Brest), Payot(Suisse), Ereaders(LibrairiesIndépendantesSuisse), Sauramps(Montpellier), Decitre(Lyon), AppelduLivre(Paris), Archambault(Montréal), Alinéa(Martigues), LeDivan(Paris), Cheminant(Vannes), Planet'R(Saint-Lô), Montbarbon(Bourg-en-Bresse), Bisey(Mulhouse), Gallimard(Paris), LibrairiedeParis(Paris), Delamain(Paris), Masséna(Nice), MaisonduLivre(Rodez), LePassage(Alençon), Kléber(Strasbourg), QuartierLatin(Nice), Durance(Nantes), Lamartine(Paris), Bibliosurf(Paris), OmbresBlanches(Toulouse), FuretduNord(Lille), Mollat(Bordeaux), LaProcure(Paris), GibertJeune(Paris), GibertJoseph(Paris), Doucet(LeMans), L'ArbreàLettres(Paris), DesLivres(Lyon), DLivre(Belgique), Filigranes(Bruxelles), Tropismes(Bruxelles), Brillat-Savarin(Bruxelles), L'AngeBleu(Périgny), LibrairieAntillaise(Martinique), TomeDom(Paris), RaconteMoiLaTerre(Lyon), SiloéJouanaud(Toulouse), ArbreàLettres(Paris), Lipsy(Paris), ArbreduVoyageur(Paris), Livremoi(Maroc), Saint-Paul(Bénin), Mercury(Burkina-Faso), Birmann(Thonon), Kazabul(Cayenne), LaMusardine(Paris), LibrairiedesLois(Toulouse), L'Armitière(Rouen), LeFailler(Rennes), Nabbu(Aulnay-sous-Bois), Georges(Talence), Darrieumerlou(Bayonne), LeNeuf(Saint-Dié), Sauramps(Alès), LaPréface(Colomiers), Saint-Christophe(Lesneven), Danaïdes(Aix-les-Bains), Lorgaise(Lorgues), PradoParadis(Marseille), Hisler-Even(Metz), Librairies Fontaine Haussman, Kléber, Passy, Auteuil, Sèvres, VictorHugo(Paris), Fontaine Lubéron(Apt), Point-Virgule(Aurillac), Banse(Fécamp), Pax(Liège), L'Esperluète(Chartres), L'Armitère(Yvetot), Passages(Lyon), Torcatis(Perpignan), BDetCompagnie(Paris), VivementDimanche(Lyon), Ventd'Ouest(Nantes), Ryst(Cherbourg), Club(Anderlecht), CiteBD(Angoulème), AuBouillondeCulture(Caen), Attitude(Lavaur), LesBeauxTitres(Levallois-Perret), AntoineOnline(BeirutLiban), PassionCulture(Orléans), Martin-Delbert(Agen), ContinesdeLine(Paris), Planet'R(Saint-Lô), LaBoîteàLivres(Tours), etc.

Plus de 200 librairies, elles sont toutes sur ma carte de France. Les solutions des prestataires sont repérés par couleurs.


Afficher Librairies qui proposent une offre de livres numériques sur une carte plus grande

ENSEIGNES-DISTRIBUTION AVEC UNE OFFRE NUMERIQUE/ "POINTS DE VENTES "PRODUITS CULTURELS"" (11):

Fnac, Relay/Hachette, VirginMega, Cultura, Carrefour, Leclerc, UCulture, France-Loisirs, Darty, Boulanger, TroisSuisses,

BIBLIOTHEQUES AVEC UNE OFFRE NUMERIQUE/ LISEUSES-TABLETTES (près de 600):

LesUlis, Arcachon, Viroflay, IssyLesMoulineaux, Bagnolet, Limoges, Niort, Troyes, Albi, Rouen, BNFA pour les malvoyants et tant d'autres...

Près de 600 répertoriées, elles sont sur cette carte de France. Merci à Thomas.


Afficher Prêt de liseuses et tablettes en bibliothèque sur une carte plus grande

BIBLIOTHEQUES AVEC L'OFFRE PNB (PRET NUMERIQUE EN BIBLIOTHEQUE) (75):

D'autres éléments:

[Merci de m'en indiquer d'autres!]

PS: dernière mise à jour 25/05/20


Parlons formats...

Deuxième vidéo mise en ligne du côté de Cap Digital. C'est Hadrien Gardeur (l'un des fondateurs de Feedbooks et membre de l'IDPF) qui nous parle des formats. Ne vous fiez pas à sa jeunesse, c'est l'un des grands spécialistes sur ces questions. Promis, je ne dirais plus que le format ePub ne gère pas la justification! :))
Une réflexion concernant Google, je ne serais pas si catégorique que lui sur le manque de qualité des ouvrages Google, j'y reviendrais bientôt sur des livres précis.