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Rentrée numérique : circulez, rien à voir

Tribune A lire l'article sur la rentrée et le livre numérique dans LaTribune qui se demande si l'une va faire décoller l'un. "Le marché américain sert de modèle... Avec un autre argument fort, le prix: les éditions électroniques sont vendues de 15 à 20% moins chères". Je ne sais pas sur quelle planète vit LaTribune. Plus sûrement, alimenter encore et toujours le piratage. Vous croyez vraiment que les lecteurs ont très envie d'acheter des livres numériques entre 15 et 20€? Pour ma part, le constat est absolument unanime autour de moi, et vous? A boycotter bien évidemment, il faut bien lacher le mot. Continuez ce petit jeu messieurs les éditeurs, éduquez le marché de la sorte, vous ne tuerez pas le livre numérique. La France n'est pas un village gaulois, chaque mois passé renforce la frustration des lecteurs et les échanges sur les réseaux. En avant toute, continuons l'effort d'éducation et la sensibilisation aux usages responsables. La route sera plus longue, allez donc demander à Pascal Nègre. Attendons janvier et une baisse effective des prix, après, nous en reparlerons peut-être.


Amazon en concurrence avec les éditeurs

Amazon Après avoir dévoré la librairie américaine, Amazon en concurrence directe avec les éditeurs. Premier coup de griffe, la signature d'un poids lourd, un auteur de best-sellers issu des circuits traditionnels. L'auteur en question, Timothy Ferriss, a déjà publié deux guides de développement personnel chez Crown (groupe Random House), The 4-Hour Body et The 4-Hour Workweek, qui ont figuré longtemps dans la liste des meilleures ventes du New York Times. Pour son nouvel ouvrage, The 4-Hour Chef, le gourou a cette fois choisi Amazon. Un peu comme si Pierre Dukan ou Jacques Salomé faisaient la même chose en France! (via Fluctuat).


Editions Allia: fondamentaux de l'édition

Beaucoup d'entre vous ont été sensibles à l'interview de Gilles Cohen-Solal. Dans la même veine, à redécouvrir cette interview de Gérard Berréby où il revient sur la création de sa maison d'édition Allia mais aussi sur des fondamentaux du livre: qualité technique et esthétique, accessibilité en terme de prix, création d'un label. Penser l'édition autrement. Il aborde également les liens avec la culture électronique (à partir de 13mn44). A signaler déjà deux titres en version numérique, petits prix, accessibilité sans DRM via EdenLivres.


REGARD 040 - ENTRETIEN AVEC GERARD BERREBY -... par regardezleshommesdanser

PS: Ci-dessous l'article que m'a autorisé à reproduire Florence Trocmé (Poezibao).

"J’avais fait en 2002, une interview de Gérard Berréby pour Zazieweb. Texte publié sur le site, mais plus accessible puisque le site a disparu.
Bien amicalement à vous.
Florence Trocmé

"Tout autre chose
Allia, une maison d'édition autre

Editeur atypique au parcours atypique, maison atypique mais aussi… succès atypique qui commencerait à chatouiller quelque peu les confrères: on est vraiment chez Allia. Nom polysémique qui fait référence à la fois à l'urinoir de Duchamp, via une célèbre marque de sanitaire, au bas latin (allia voulant dire "autres choses") et à l'hébreu avec la belle expression "faire son aliah" qui signifie faire le voyage vers la Terre promise: décalage, curiosité, réalisation, voilà des mots qui pourraient dépeindre assez justement l'attitude de Gérard Berréby, qui a fondé et dirige, en homme-orchestre et en soliste, la maison Allia.

Des chiffres qui parlent d'eux-mêmes

Allia a été fondé en 1985 par un homme seul. Pas de banque, pas d'actionnariat familial, pas de passé éditorial. Gérard Berréby reste discret et au fond pudique sur les années d'avant Allia mais il semble d'accord quand on suggère que ce sont les années fondatrices, les années-lecture et les années-découvertes; juif tunisien, arrivé à Paris à 15 ans, il abandonne en effet ses études en 1968 et n'aura pas d'activité fixe avant de fonder sa société. Mais ces années lui auront permis de découvrir tous les trous noirs et les zones aveugles qui règnent dans l'édition des livres et lui auront certainement permis de faire germer l'idée d'Allia.
De 1985 à 1992 vont s'écouler sept années de vaches maigres: publication d'un livre par an seulement. Mais à partir de 1992 démarre une activité plus soutenue qui le conduit aujourd'hui à publier 25 livres par an, en ayant nourri un catalogue qui compte en 2002 pas moins de 259 titres représentant environ 156 auteurs, pour une production qui tourne autour de 140 000 volumes par an!  Presque au jour le jour: "les livres de demain étant fait avec ceux d'hier". Un développement lent mais solide. Et fait très rare dans l'édition d'aujourd'hui: Allia fait plus de chiffre avec son fond qu'avec les nouveautés. Il inverse ainsi la tendance dominante qui aboutit chez certains éditeurs à la quasi suppression du catalogue.

Un catalogue très "allia"

On pourrait presque se passer de rencontrer Gérard Berréby pour faire le portrait d'Allia tant son catalogue est parlant et ses ramifications multiples. Quelques grands domaines: l'héritage antique, l'Europe médiévale, la Renaissance et l'âge classique, divers centres d'intérêt dans diverses autres époques, quelques auteurs-phares. Le seule lecture de ce catalogue, sobre mais offrant pour chaque livre une substantielle notice, est un voyage dans le temps, dans les marges de l'histoire et de l'histoire littéraire et un vrai régal. Pas un outil promotionnel mais une réalisation conçue dans le véritable respect du lecteur qui est aussi une constante ici.
La surprise vient de ce que le contemporain est tout ce qu'il y a de plus présent. Quelques succès sont là pour l'attester: celui de Valérie Mréjen (l'Agrume) ou celui, tout récent, de Grégoire Bouillier (Rapport sur moi), qui a déjà suscité plusieurs lectures sur zazieweb. Un autre succès aussi, encore plus inattendu, du dire même de Gérard Berréby, les remarquables Leçons sur Tchouang-Tseu de Jean-François Billeter dont Allia a vendu 8000 exemplaires!
La maison reçoit environ 4 ou 5 manuscrits par jour, dont 97% seront rejetés certes, mais plusieurs auteurs sont arrivés par ce biais. Et pour clore ce chapitre de la littérature ou des essais d'aujourd'hui, Gérard Berréby souligne qu'il a déjà publié 24 auteurs vivants dont 14 premiers ouvrages.
Il n'y a cependant rien de systématique dans ses choix éditoriaux  qui se fondent surtout sur des humeurs, des rencontre, sur ce qui "est vivant, qui va dans le mouvement de la vie". Ont ainsi été publiés plusieurs  livres très remarqués sur la musique (critique rock) avec des ouvrages de Greil Marcus, Nik Cohn ou Nick Tosches, ouvrages dont il constate au passage qu'ils commencent à être sérieusement imités! Mais il ne s'agit pas non plus de faire n'importe quoi: sur les 250 projets envisagés chaque année, seuls 25 iront jusqu'au bout et le maître d'œuvre des lieux aura "dû dire non 200 fois par an".
Dernier point très important: c'est à chaque fois un livre bien précis qui est publié. Les contrats ne portent que sur un ouvrage. Il n'est pas question d'aliéner un auteur, pas question non plus de se lier les mains avec lui!

Innover pour durer

L'innovation est ici au cœur de la démarche, car elle est perçue et mis en œuvre comme la principale force économique de l'éditeur. Innovation on l'a vu dans les domaines explorés et les auteurs publiés, mais innovation aussi dans tous les domaines de la fabrique d'un livre. Choix d'un format, d'une typographie, politique de prix (ceux d'Allia sont réputés pour être particulièrement accessibles puisque bon nombre des livres du catalogue sont à 6, 10 euros). Aucune improvisation dans ce domaine mais un vrai savoir-faire technique qui aboutit à une totale cohérence des projets. Et suivi jusque sur les étals des libraires puisque là aussi, Allia s'est penché sur le problème et a créé des présentoirs métalliques spécifiques et très fonctionnels pour ses collections.

Leopardi

Très emblématique d'Allia: la publication, en français, de l'œuvre de Leopardi (1798-1837), l'un des plus grands écrivains italiens, scandaleusement indisponible en France. Allia s'est attaqué à l'opus majeur de Leopardi, le Zibaldone, immense "cahier de notes" de plus de 4000 pages sur les sujets les plus variés, un véritable monument de la littérature. Mais il y aura aussi, échelonnée sur huit volumes, la publication de la correspondance complète de Leopardi. Pour l'heure, une quinzaine d'œuvres de Leopardi (extraits thématiques du Zibaldone ou lettres) et cinq livres sur son œuvre sont déjà disponibles au catalogue.

L'air du temps

On conclura en relatant un intéressant échange sur "l'air du temps". Car il y a selon Gérard Berréby air du temps et air du temps. Dans le premier cas, une démarche d'inspiration publicitaire que l'on voit à l'œuvre dans nombre de domaines de l'édition française d'aujourd'hui (il n'est pas très tendre pour ses collègues-éditeurs en général!); mais il y aussi une certaine capacité de sentir ce qui est dans l'air du temps dans un sens positif, par exemple tel auteur ancien totalement oublié mais qui va recouper des préoccupations émergentes, tel jeune chercheur, tel jeune auteur, qui ne correspond pas aux critères en vigueur ailleurs mais qui va soudain rencontrer son public. Vous avez dit Allia?


Florence Trocmé
(interview réalisée le jeudi 10 octobre 2002)        


Economie de l'édition

Au sujet de cette idée qu'il s'agit de repenser l'économie de l'édition (notre libraire en colère), à revoir absolument cette longue interview de Gilles Cohen-Solal (Editions Héloïse d'Ormesson) qui remet à leurs places certains préjugés et qui se demande si l'arrivée du numérique ne serait pas l'occasion de repenser l'ensemble du système (fin de la troisième vidéo). Elle date d'un peu plus d'un an mais me semble d'une actualité brulante. Merci à Envie d'Ecrire qui met en ligne des vidéos de grande qualité.


Comment Eho choisit ses auteurs ? par enviedecrire
Combien coûte un livre ? par enviedecrire
Il faut réformer l'économie de l'édition ! par enviedecrire


La qualité des papiers en question

Paper La qualité des papiers de plus en plus en question. Réflexion que je me faisais ce midi en découvrant les premières tables en librairie de la rentrée littéraire. Phénomène pas nouveau vous me direz, mais qui devient de plus en plus "visible" maintenant qu'une offre numérique commence à poindre son nez. Messieurs les éditeurs, il va falloir faire des livres qui tiennent la route et revoir en premier lieu la qualité de vos papiers. La liste est longue, malheureusement, d'éditeurs de grands groupes qui vous proposent des livres au prix fort avec des papiers d'une qualité proprement indécente. C'est bien simple, les tranches sont mêmes jaunes au bout de quelques jours sous le seul éclairage des tables. Les lecteurs vont être de plus en plus sensibles à la valeur ajoutée de la version imprimée. Même écho de l'autre côté de la Manche où James Daunt, PDG des librairies Waterstones, fait la même mise en garde aux éditeurs. Ils doivent en effet "réexaminer les basics de leur industrie" (via TheBookSeller). Défendre le livre imprimé, c'est bien, encore faut-il défendre la qualité de ce livre imprimé. Soyez-y sensibles, reposez-les, pas de scrupules, préférez d'autres livres bien faits ou si vous voulez absolument les titres en question, achetez les versions numériques.


Rentrée littéraire numérique: faites vos jeux!

Roulette 7% en 2009, 15% en 2010, combien de titres en versions numériques pour cette rentrée littéraire sur les 654 proposés? Déjà 39 titres référencés chez Bibliosurf, ça démarre fort. Avec quelques éditeurs studieux comme Albin Michel, Le Seuil et Gallimard. Le référencement part de loin. Alors, 1 livre sur 3 de cette rentrée littéraire en version numérique? Réponse dans quelques semaines.


Bragelonne: petits prix cet été

Les éditions Bragelonne Du 15 au 21 août, les éditions Bragelonne vous proposent de télécharger les trois séries suivantes à 2,99 euros le volume: "Avatars", "La Guerre de la Reine Araignée" et "La Légende de Drizzt" (18 titres en tout et sans DRM). Une bonne façon de compléter ses collections favorites, une initiative que devrait suivre bien d'autres éditeurs malins! (via ePagine, disponibles chez tous vos libraires numériques).


Librairie : vente en ligne en question

Prise de position forte sur Europe1 de Jean-Marc Roberts (PDG des Editions Stock, groupe Hachette) à l'encontre de la vente en ligne "qui détourne le vrai lecteur de son libraire et de la littérature". Une loi sur le lieu unique? Peut-être plus librement, revoir la surproduction et les marges que les éditeurs (Hachette en tête) accordent aux libraires, comme le rappelait récemment notre libraire en colère sur l'Express (via Numerama).


La rentrée littéraire par Europe1fr


Le livre imprimé est-il condamné?

Telegraph Un article beaucoup commenté la semaine dernière, c'est dans le quotidien britannique TheTelegraph de la part de Shane Richmond, responsable de la rubrique Technologies. Il estime que le livre imprimé est condamné à terme et donne des arguments. Je me suis permis de traduire l'article dans son intégralité:

"Il y a deux semaines, j'ai parlé à un important dirigeant d'une société de la Silicon Valley. Nous avons parlé des médias numériques et en passant il a mentionné les livres numériques. «Je doute que ma fille n'achète jamais un livre physique», at-il dit. Sa fille a neuf ans.

Plus tard, j'ai pensé à ma propre fille de deux ans. Elle a déjà beaucoup de livres mais ils ont tous été achetés pour elle par les adultes, évidemment. Quand elle aura son propre argent de poche ira t'elle acheter un livre imprimé? Au début, j'étais sûr qu'elle le fera. Notre maison est pleine de livres et elle aime les explorer. Mais plus j'y pense, moins j'en suis sûr.

La semaine dernière, Penguin a annoncé que les ventes numériques représentent maintenant 14% de son activité totale. John Markinson, président Penguin et chef de la direction, a décrit les six premiers mois de cette année, comme «un tournant pour les éditeurs et les détaillants de livres".

14% du marché c'est encore petit mais c'est en pleine croissance. Les livres imprimés sont condamnés, et voici pourquoi:

J'ai suivi la confrontation entre les ebooks et les livres imprimés depuis les deux dernières années. J'ai lu des ebooks sur un Sony Reader, le Kindle d'Amazon et sur un iPad. J'aime toujours les livres imprimés, j'aime leur conception, j'aime la façon dont nous les ressentons et j'ai beaucoup de plaisir à parcourir une étagère bien garnie de livres.

Cependant, j'ai remarqué que je suis plus frustré lors de la lecture de livres imprimés parce qu'ils n'ont pas de fonction de recherche. Avec un ebook, je peux rechercher rapidement dans le texte pour me rappeler un personnage, ou relire un passage particulier. Il est également beaucoup plus facile d'annoter et de mettre en évidence sur un ebook. Je n'ai jamais aimé annoter de livres imprimés. On se dit que l'on va les abimer. L'annotation d'un ebook, cependant, ne fait qu'ajouter une couche sur un fichier numérique. Elle peut disparaître si je le veux.

Il y a d'autres avantages à des ebooks aussi, celui de transporter beaucoup de livres avec soi sur un petit appareil, la possibilité de télécharger un nouveau livre en quelques secondes, mais c'est la recherche et l'annotation qui je pense sont les fonctions "tueuses".

C'est toujours la facilité qui nous fait migrer d'un support analogique vers le numérique. Je sais que certaines personnes ne jurent que par les disques vinyls et résistent obstinément à passer au CD. Nous savons tous qu'un MP3 offre une qualité sonore inférieure par rapport à un CD et pourtant la plupart d'entre nous ont changé. Presque tout le monde va vous dire qu'ils aiment une photographie bien imprimée, et pourtant la majorité d'entre nous maintenant prennons des photos sur un téléphone mobile et ne les imprimerons jamais.

C'est l'aspect pratique qui attire les gens vers les ebooks et c'est ce qui va tuer les livres imprimés. Ou, s'ils ne vont pas les tuer, de les réduire à l'état même de minorité comme les amateurs de vinyls maintenant.

La génération de ma fille va probablement avoir des manuels en version numérique. Ils ne seront jamais écornés, vandalisés, périmés, à devoir partager à plusieurs. Cette génération aimera les livres qui sont enrichis avec de la vidéo, des graphiques interactifs et des galeries de photos. Et ils verront ces choses comme étant la norme. Les livres imprimés seront des reliques étranges de la génération de leurs parents. Ils pourront apprécier leur forme, mais ils vont les approcher comme fondamentalement moins pratiques. Et le pratique gagne toujours à la fin." (via Teleread).

A croiser avec mon billet sur la situation du poche, qui a été repris par Owni la semaine dernière.


Métailié: Indridason en numérique

Métailié Plusieurs coups de coeur de lectures pendant ce mois d'août que je vous ferais partager. L'été c'est souvent le temps des polars, l'occasion aujourd'hui de se plonger dans les enquêtes du commissaire Erlendur Sveinsson, des romans d'Arnaldur Indridason aux Editions Métailié dont sept titres sont disponibles en numérique. Bon d'accord, ils restent chers malheureusement comparés à des poches, mais libérés des DRM (bravo Métailié) vous pourrez en faire bénéficier votre entourage proche comme pour vos autres livres. L'occasion de les partager à plusieurs pour faire chuter les prix. Pensez-y. Déjà lus deux d'entre eux, je compte bien écluser la série!


Découvrir le Petit Littéraire

Petitlitteraire Je vous avais parlé il y a quelques mois du Petit Littéraire, la collection d'une jeune maison d'édition Primento qui propose des versions "digest" de livres classiques et contemporains pour vous simplifier la lecture. Près de 500 titres déjà à leur catalogue à télécharger à petits prix. On les retrouve aussi dans les librairies numériques comme ePagine. Une sympathique équipe de jeunes belges qui se sont groupés autour de ce projet du côté de Namur:

"Le projet est né de la rencontre, provoquée par une amie commune, entre deux Namurois: Thibault Léonard, 28 ans, et Thibault Colot, 25 ans. «On s’est aperçus qu’on avait des profils très complémentaires, explique le premier. Moi avec une spécialisation dans le web et la stratégie digitale, lui dans l’univers de l’édition.»

Les deux Namurois ont partagé un constat: les habitudes des élèves et des enseignants ont changé. «Le premier réflexe n’est plus de se rendre à la bibliothèque, mais d’aller sur le web, commente Thibault Léonard. Or la qualité de ce qu’on trouve sur le web est toujours sujette à caution. C’est aussi un terrain sur lequel les éditeurs traditionnels restent frileux et dont ils ne perçoivent pas forcements les dynamiques et les potentialités.»

La place était libre, Pimento s’est installé, avec une ambition: «Devenir un éditeur de référence dans la simplification de la lecture.» C’était il y a moins d’un an et demi, et le pari est en voie d’être gagné."

A découvrir aujourd'hui sur le site de L'Avenir.


Harper Collins: 20$ les 20 livres

Sales 20 livres numériques pour 20$, c'est l'offre que met en place Harper Perennial, une filiale de Harper Collins, pour tout le mois d'août sur une sélection de livres. Disponibles sur le Nook, Kindle, iBooks et Google. De quoi se constituer de copieuses bibliothèques! La page Facebook est ici. Nous faire rêver un peu plus ici avec nos prix d'un autre âge! (toujours par TheDigitalReader).


Simon & Shuster: 15% de revenus en numérique

Logo Après Harlequin la semaine dernière, c'est Simon & Shuster qui vient de révéler que les livres numériques représentent désormais 15% de ses ventes. Pour mémoire à la fin de l'année dernière, les chiffres étaient au environ de 9%. Dès ce milieu d'année, on est déjà au-delà du chiffre qui était escompté pour la fin de d'année. Une progression toujours aussi importante, on se demande bien jusqu'à quand la courbe va continuer à suivre une telle pente! (via TheDigitalreader).

A regarder aussi en complément les interviews de Brian Murray, CEO de Harper Collins et de David Shanks, CEO Penguin USA (via DigitalBookWorld).


Editeurs en libraires

73572_PublishingBody De plus en plus d'éditeurs américains vendent en direct via des sites web. Une tendance qui s'accentue, une bonne façon d'augmenter les marges, de capitaliser sur la marque et surtout de nouer le lien avec les internautes. Selon une récente étude aux Etats-Unis réalisée par l'AAP (American Association of Publishers), ce sont désormais près d'un éditeur sur deux (44% exactement) qui procède de la sorte. En France, ils sont peu nombreux. La confiance reste bel et bien aux libraires. C'est le groupe Editis qui fait cavalier seul sur le sujet avec plusieurs éditeurs qui vendent directement. Voir ma liste actualisée. Si vous en connaissez d'autres, merci de me le signaler (via Teleread).


Marché américain: le poche en question

Paperbacks On connait maintenant chiffres à l'appui aux Etats-Unis l'érosion importante que connait le secteur du poche (paperbacks) qui suit en général les versions cartonnées (hardbacks) de six mois à un an selon les cas. Le New York Times revient sur le sujet. Le problème est maintenant pour les éditeurs d'anticiper les sorties poche, concurrentes des livres numériques en terme de prix, en évitant au maximum d'engendrer de la frustration pour les lecteurs qui attendent le poche et qui se trouvent défavorisés par rapport à ceux qui optent pour la version numérique qui accompagne la sortie nouveauté en cartonné. Sans bien entendu concurrencer ces mêmes "hardcovers"! Vous me suivez? Bref un vrai casse-tête pour les éditeurs, le grand gagnant étant le livre numérique qui mord bien maintenant sur tous les secteurs.

«Les éditeurs disent qu'ils ont un nouveau sentiment d'urgence avec le livre de poche, puisque l'effort sur la sortie simultanée cartonné/numérique recueille maintenant l'essentiel de l'attention que le livre est susceptible de recevoir, en laissant le poche relativement loin derrière. Ils peuvent également prendre leurs repères d'Hollywood, où les studios de cinéma ont imposer  une constante réduction de l'écart entre la sortie des films en salles et de leur arrivée en DVD.

«Je cherche à en faire de plus en plus tôt», commente Jane von Mehren, éditrice de livres de poche chez Random House, «Nous pensons à cet acheteur de poche et nous voulons faire en sorte de le servir de notre mieux. L'idée que quelqu'un puisse attendre un an est une hypothèse que nous ne devrions plus faire. Nous cherchons donc à raccourcir la fenêtre.»

L'avenir du poche a été un sujet souvent débattu parmi les éditeurs qui ont longtemps considéré la sortie de la version poche comme un moment de réinvention, dans lequel ils peuvent prendre un livre qui était déjà sorti du marché, repenser sa mise en forme pour un public plus vaste.
«Nous pensons que notre travail d'éditeur de poche est de trouver la seconde vie pour le livre, pour apporter une dimension supplémentaire à l'audience pour le livre de poche», a déclaré Anne Messitte, l'éditeur du Vintage/ Anchor, un secteur de Random House. «Nous regardons chaque livre très attentivement afin de déterminer le meilleur moment pour sa publication en poche.»

Le cycle de vie complet d'édition s'est accéléré ces dernières années. Les "hardcovers" ont moins de temps pour faire leur preuve dans les librairies, car les détaillants ont tendance à les déplacer hors des étagères plus rapidement qu'auparavant. Les livres numériques ont en général des ventes plus fortes dans la période de sortie qu'après la date de publication mais ne connaissent pas de pic à nouveau quand le livre de poche sort, a déclaré Terry Adams, éditeur numérique/poche pour Little, Brown & Company.

M. Adams a publié le livre de poche de «Room», le roman d'Emma Donoghue, huit mois après la version cartonnée parce que les ventes avaient ralenti mais pas arrêté complètement. «L'élan était là et nous voulions capturer l'élan pour le poche», a t-il dit. «Pour les livres qui s'élèvent à un certain niveau de visibilité, vous voulez vraiment surfer sur la vague.»

Les livres numériques ont fait du prix un problème pour les éditeurs qui reconsidèrent le timing d'un livre de poche. Alors qu'il y a souvent un énorme fossé entre le coût d'une couverture cartonnée (disons, 25$) et sa version ebook (13$), les livres de poche et les livres numériques ont tendance à être assez près en terme de prix, laissant de nombreux éditeurs se demander si les acheteurs des versions numériques sont plus soucieux du coût réduit, que de la possibilité de lire immédiatement sans attendre la version poche.

«Je crois vraiment que les livres numériques font partie de la raison de cette tendance de se dépêcher pour faire le poche», a déclaré Carrie Kania, éditrice chez Harper Perennial. «Vous n'avez pas à attendre une version à bas prix de ce livre maintenant. Je pense que nous devons aller plus vite en général.»

Mais il y a encore beaucoup d'exceptions à l'avancement du poche. Plusieurs éditeurs déclarent que la fenêtre d'un an était encore la règle pour la plupart des livres. Et aussi longtemps qu'un livre se vend allègrement en cartonné, les éditeurs ont tendance à tenir au loin l'dition de poche. Le troisième livre de Stieg Larsson dans la série Millenium n'a pas encore été publié en livre de poche aux États-Unis, plus d'un an après sa sortie en cartonné. Il a été vendu à 2,5 millions d'exemplaires en cartonné et à 1,1 million en version numérique.

Leslie Gelbman, la présidente du secteur mass-market pour les livres de poche chez Penguin Group USA, a déclaré que l'édition cartonné de «The Help», un roman qui traîne sur la liste des best-sellers depuis 103 semaines, se vendait si bien que Penguin a attendu plus de deux ans avant de produire le livre de poche. «Quel est l'intérêt de sortir un livre de poche lorsque les ventes cartonnées sont si importantes?» dit-elle.

Les librairies eux-aussi soutiennent que les lecteurs aiment le poche.
«C'est certainement faire un consommateur heureux d'avoir le livre de poche disponible plus tôt», a déclaré Peter Aaron, le propriétaire de l'Elliott Bay Book Company, à Seattle, un magasin indépendant. «S'il y a une forme de livre imprimé qui va survivre, s'il n'y en avait qu'un seul, ce serait le trade paperback(poche)».


Olivier Cohen : pêcher en terres américaines

Cohen A lire sur l'Express, l'interview d'Olivier Cohen (fondateur et directeur  des Editions de l'Olivier) qui revient notamment sur la pêche au gros, les négociations difficiles avec les agents, les auteurs de best-sellers américains. Pas d'indications sur le numérique mais elles transparaissent en filigrane (via l'excellent site Envie d'Ecrire).


AAP : livre numérique 2ème secteur aux Etats-Unis

Aap L'AAP (Association of American Publishers) a communiqué hier des chiffres sur l'activité des ventes aux Etas-Unis par secteurs éditoriaux. Confirmation de l'explosion du secteur du livre numérique qui devient maintenant le deuxième secteur aux Etats-Unis, il vient même de doubler le "Adult Hardcover". +160% en un an seulement, c'est assez vertigineux. Système des vases communicants, le secteur "Adult Mass Market" est bien entendu en chute libre (via EbookNewser).

Category 2011 YTD 2010 YTD Percent Change
Adult Paperback $473.1 M $576.4M -17.9%
E-Books $389.7M $149.8M +160.1%
Adult Hardcover $386.2M $504.1M -23.4%
Religious Books $252.5M $227.8M +10.8%
Children's/YA Hardcover $198.1M $211.4M -6.3%
Adult Mass Market $185.1M $264.8M -30.1%
Children's/YA Paperback $163.5M $192.5M -15.1%
Downloaded Audiobooks $36.5M $31.2M +17.0%

Il n'y a pas que Google qui doit changer de paradigme!


Musique, livre: les pratiques divergent

Noyade L'institut GFK confirme dans ses dernières analyses que le streaming est désormais en train de prendre le pas sur le téléchargement dans les pratiques des français concernant la musique:

"Selon l'étude de GFK visant à cerner les usages numériques des Français, au deuxième trimestre, 51% des écoutes de musiques se font désormais en streaming, et 49% à la suite d'un téléchargement. Mais les internautes ne sont toujours pas prêts à mettre la main à la poche: 61% des personnes écoutant de la musique en streaming se contentent de l'offre gratuite, légale ou non. Sur l'ensemble de l'offre, seulement 11% donnent lieu à paiement. Dans l'ordre, les sites les plus populaires pour écouter de la musique en streaming sont les plateformes vidéo (Youtube et Dailymotion), les sites d'écoute en direct (Deezer, Spotify), puis les webradios.

Quant aux livres numériques, dont la consommation progresse en France grâce au succès des tablettes multimédia et liseuses électroniques, ceux-ci sont à 27% téléchargés sur des sites pirates ou illégaux, selon cette enquête réalisée auprès de mille personnes en France, via internet. Une majorité de ces livres est toutefois téléchargée légalement, soit via un site internet des fonds de bibliothèques, comme Google Books, Gallica ou celui de la Bibliothèque nationale de France (52% des cas), soit sur les sites de librairies (41% des cas).

10% des personnes lisant des livres électroniques indiquent en outre avoir téléchargé directement les ouvrages par le biais des applications dédiées de leur téléphone portable ou tablette.

Sur l'ensemble des ouvrages téléchargés, une majorité (77%) est constituée de livres gratuits mis à disposition par les bibliothèques virtuelles. Seulement 3% des lecteurs indiquent s'offrir exclusivement des ouvrages payants, tandis que les éditions gratuites suffisent à 77% des personnes ayant répondu à l'enquête." (via l'AFP et LeMonde). Le communiqué de presse complet ici.

Dans la perspective de mon billet de lundi. Signe que si une industrie culturelle comme celle de la musique est en train de trouver enfin sa "maturité" numérique, celle du livre s'enfonce maintenant irrémédiablement dans des pratiques qu'a connu la musique il y a plus de dix ans. Espérons seulement que la "maturité" numérique du livre ne se fera pas en 2020 en France...


Offre illégale: estimation à 20000 titres

Point Combien de livres circulent sur les réseaux? Question que beaucoup se posent pour évaluer le rythme d'adoption du livre numérique en France, tant l'un est forcément lié à l'autre. Le Motif avançait dans l'étude publié au mois de mars dernier les chiffres suivants:

"Toutes catégories de livres confondues, on compte environ 2000 à 3000 livres disponibles contre 1000 à 1500 en octobre 2009. En ce qui concerne la BD, sur près de 30000 titres existants (hors streaming), 6000 à 7000 sont disponibles et facilement accessibles (contre 3000 à 4500 l’année dernière). Soit au total, une offre pirate encore faible: moins de 2% de l’offre légale papier."

Quelques remarques suite à mes propres observations:

En ce qui concerne la littérature générale, le chiffre de 3000 titres me semble tout à fait minoré. Des séries entières de livres de science-fiction, de thrillers, de policiers, de fantasy, de bit lit, de sentimentaux sont désormais disponibles. Pratiquement tous les best-sellers sont présents et apparaissent dans les semaines qui suivent leurs sorties. Au delà des catégories entières se structurent. Un récent sondage, auteur par auteur, me confirmait que pratiquement tous leurs titres étaient maintenant présents. Sur la seule bibliothèque d'un forum, 20000 titres s'échangent avec certes beaucoup de doublons mais titre à titre cela concerne forcément plus d'un quart de titres différents. Plusieurs dizaines de personnes actives scannent, corrigent et échangent entre eux le fruit de leur travail. C'est même un process quasi industriel qui est mis en place depuis quelques mois. Plusieurs offres sur le web proposent même aux particuliers de scanner leurs livres, une pratique déjà très populaire au Japon par exemple.

Je n'ai bien entendu pas fait de relevé précis mais j'estime que tous livres confondus, l'offre de littérature générale se situe assurément entre 5 et 10000 titres. Si l'on rajoute l'offre de bandes-dessinées de 7000 titres ainsi que tous les guides pratiques, livres techniques au format PDF qui sont présents eux-aussi de manière importante sur les sites par séries entières, je pense que le nombre de titres qui circulent sur les réseaux se situe entre 15 et 20000. Nous serions peut-être même plus proche des 20000 titres.

J'émets l'hypothèse que le rythme de l'offre illégale suit strictement en volume le rythme de l'offre disponible de qualité (livres qui ne sont pas simplement proposés dans leurs versions PDF), les livres des éditeurs que l'on ne retrouve pas étant compensés par des livres qui ne sont pas proposés dans les catalogues.

En un an, du fait de l'accélération du marché des readers et surtout de l'iPad, conjugué à l'attentisme des éditeurs sur l'offre disponible et surtout sur la politique des prix pratiqués, je pense que nous sommes bien en train d'assister à une explosion de l'offre, un phénomène comparable à celui que l'on a connu sur la musique. Certes, il est plus lent, plus souterrain mais il n'en est pas moins bien réel. Alors que l'on se gargarisait il y a un an ou deux sur la nécessité de proposer des offres larges et attractives (les professionnels de la musique l'ont bien dit), je pense que l'on a malheureusement loupé le coche en France et qu'il va être très difficile d'enrayer le phénomène. Et l'on aura beau jeu de mettre cela sur le dos de la TVA...


Edition littéraire: qu'est-ce qui est moderne?

Les vacances qui s'annoncent, l'occasion de faire une petite pause sur l'actualité qui va se réduire gentiment et de prendre le temps de retrouver des choses qui nous auraient échappé pendant l'année. Cette vidéo aujourd'hui que je vous propose, l'intervention de Frédéric Martin, l'éditeur des Editions Attila au Forum Livres-Hebdo fin novembre, dont les livres attirent l'attention sur les tables par leur qualité. Qu'est-ce qui est moderne aujourd'hui? (merci à GrisTypo).

Forum Livres Hebdo du 5 novembre 2010 (partie 2) - Frédéric Martin from vincy thomas on Vimeo.


WebTvCulture : Amazon et le marché français

Webtv Tiens, amusante mise en perspective avec mon billet précédent. WebTVCulture revient aujourd'hui sur le marché du livre numérique porté par Amazon et son "non-décollage" en France. Bref, on attend le messie Amazon (vous vous rappelez, ma petite dame avec son Kindle au Salon du Livre) et il semble bien que depuis deux ans entre la loi, la Tva et l'attitude des éditeurs, on a tout fait pour dérouler le tapis rouge à Amazon. C'est le comble. Et vous verrez qu'en janvier prochain quand les prix vont baisser avec la Tva, le grand public va penser que c'est grâce à Amazon! Nos éditeurs pourront toujours se charger de leur expliquer...


Marc Lévy: ses livres à 9,99€

Marclevy-promo Puisque que les éditeurs sont complètement bloqués sur le sujet des prix et s'étonnent que le marché français n'existe pas, ce sont les auteurs eux-mêmes qui risquent bien de débloquer la situation dans les prochains mois, si ce n'est de les renvoyer à leurs chères études dans les prochaines années (voir JR Rowling). Le marché ne se fera pas sans eux, soyez-en sûr. Une nouvelle preuve aujourd'hui avec Marc Lévy (et son agent Versilio) qui baisse les prix de ses livres à 9,99€ sur l'ensemble des plateformes de ventes. Seul auteur français de best-sellers à avancer en se passant de son éditeur, un pionnier. Même si les versions numériques sont encore plus chères que les versions poche, les remises sont maintenant substantielles par rapport aux versions grand format. Au moins lui, il va commencer à intéresser des lecteurs potentiels. Bravo! 3 Lévy pour le prix de 2 Musso, pensez-donc, n'est-ce pas un slogan marketing en vogue sur le livre de poche? Je ne sais pas pour vous, mais je trouve qu'il y a de plus en plus une odeur d'Amazon dans l'air! (via eBouquin qui a repéré l'info). 


L'ePub en format universel

Epub_logo_color Rerérés sur ePagine, FRRandonnée, PetitFuté dans le secteur des guides, Wolters Kluwer, Dunod, Pearson, plusieurs éditeurs de livres de droit, scientifiques et techniques, tous proposent désormais leurs catalogues en version ePub. Signe maintenant de la maturité de ce format. L'abandon complet du PDF dans les librairies numériques semble maintenant une question de mois avec l'arrivée d'acteurs comme Kobo et Amazon. Amazon, justement, dont l'adoption de l'ePub semble justement sur la selette. Préférez absolument l'ePub pour vos bibliothèques, pour des livres que vous apprécierez encore dans plusieurs années avec l'évolution de ce format. En attendant, peut-être un été studieux en ePub pour certains? C'est peut-être justement l'occasion de vous y mettre! (une pensée pour Cécile).

PS: pour des outils de passage à l'ePub, on se rappelle du billet de Korben en début d'année. A signaler également que Polifile a désormais quitter sa phase béta, je vous en reparle très bientôt.


1001 libraires: rencontre à la librairie Le Divan

1001-libraires-sur-youtube-L-smM7i8 Digitales, la chaine du livre numérique de 1001libraires continue! Deuxième émission réalisée à la librairie Le Divan, rue de la Convention dans le XVème arrondissement de Paris, en compagnie de son directeur Philippe Touron. L'occasion d'aborder la vente des livres numériques en librairie, avec cette enseigne pionnière sur le secteur avec la société ePagine. Elle a été en effet parmi les premières en France à expérimenter la mise en place de bornes au sein même de l'espace de la librairie. Elle propose aussi la vente de lecteurs avec une offre intégrée. Quand des librairies convaincus que leur mission de médiateurs sur les livres passent aussi par ces nouvelles propositions de lecture. C'est aussi un service que le libraire de demain devra proposer à ses clients! Loin des peurs et des fantasmes, un combat à l'encontre des préjugés et des idées reçues. On doit se retrousser les manches chez les libraires! Merci à Philippe Touron pour son accueil, on pourra bien entendu retrouver l'espace de vente du Divan sur le web.


1001 libraires: rencontre avec Françoise Benhamou

1001-libraires-sur-youtube-L-smM7i8 Eté oblige, deux nouvelles émissions d'un coup sur la chaîne "Digitales" du livre numérique de 1001libraires, le portail de la librairie indépendante. Une nouvelle formule d'entretiens directs avec des témoins privilégiés des mutations en cours, que j'inaugure aujourd'hui. J'espère que vous apprécierez ces séquences plus directes. Merci de vos remarques. Ce premier entretien avec l'économiste Françoise Benhamou, professeur à Paris 13, bien connue des lecteurs de Rue89 et des auditeurs de France-Culture tous les dimanches. Elle suit de près l'économie de la culture en général et le marché du livre numérique en particulier en Europe et en France.