1,292 notes dans la catégorie "Editeurs"

La fin des journaux, livre indispensable

6a00d8342e8a5353ef0111686a4bf7970c Vous pourrez toujours passer des heures sur internet à parcourir des centaines d'articles, vous arriverez bien difficilement à approcher la qualité de l'essai de Bernard Poulet "La Fin des journaux et l'avenir de l'information" qui vient de paraître dans la collection "le débat" chez Gallimard. Preuve s'il en était que l'hypertextualité n'est pas tout et que le brillant essai d'un observateur des médias a encore des vertues inégalées dans une collection si bien nommée. En un peu plus de 200 pages, Bernard Poulet, rédacteur en chef à l'Expansion et auteur notamment du "Pouvoir du Monde" paru en 2003, nous livre un tableau le plus exhaustif possible des enjeux auxquels sont confrontés les médias de la presse. Il dresse le constat d'une industrie absolument sinistrée qui, se voyant doublement délaissée par le public et les annonceurs, ne fait plus assez de bénéfices pour rester viable et accumule les plans de rigueur et les licenciements, quand ce ne sont pas les faillites. "Il faut tordre le cou à un lieu commun qui voudrait que jamais l'apparition d'un nouveau média n'a fait disparaître ceux qui le précédait... On oublie de préciser que les grands quotidiens généralistes qui, en France, diffusaient plusieurs millions d'exemplaires au début du XXème siècle et qui comptaient de dizaines de titres en 1945, ne sont plus que quatre à atteindre péniblement les 400000 exemplaires, que les grandes radios généralistes ont vu leurs audiences divisée par deux depuis les années 1980 et que les grandes chaînes de télévision perdent chaque année des dizaine de milliers de spectateurs. Bien plus grave, l'intérêt de nos sociétés pour l'information s'érode chaque année un peu plus." Rappel historique et chiffres à l'appui, sa démonstration est sans appel et montre le champ de ruines sur lequel nous sommes actuellement. L'auteur et metteur en scène américain Richard Foreman, né en 1937, explique: "Je proviens d'une tradition de la culture occidentale où l'idéal résidait dans la complexité, la densité, et où une personnalité était forgée par une haute culture construite comme une cathédrale. Un homme ou une femme portaient en eux une interprétation personnelle et originale de l'héritage de la culture occidentale. Désormais, je constate chez tout le monde - moi y compris- le remplacement de cette densité intérieure complexe par une nouvelle personnalité qui évolue sous la pression de la surabondance d'informations et de la technologie de l'accès immédiat". Bien sûr Internet ne porte pas seul la responsabilité de ces bouleversements. Individualisme, culture du narcissisme, déliaison entre les individus, incertitudes des personnalités, culte de la vitesse, déclin des humanités et de la lecture livres, tous ces aspects ont commencé bien avant l'irruption massive des nouvelles technologies. Internet a simplement accéléré le processus, pour les êtres comme pour les choses. Plus loin, Bernard Poulet démonte le mécanisme de la machine Google "qui veut clairement se substituer à l'ensemble de l'industrie de la publicité". "Pour l'instant Internet est un Far West : des meutes de cow-boys font avancer leurs charriots à toute allure pour conquérir le maximum de territoires, en l'occurrence l'audience et les services. Ils plantent les poteaux qui délimitent leurs nouvelles possessions sans trop se soucier des règles et des habitudes, pour ne pas dire de la loi. La plupart d'entre eux s'accommodent très bien, en dépit de leurs protestations de vertu, de la présence des hors-la-loi, ces pirates et autres voleurs de contenus qui accroissent sensiblement le trafic en ligne. On peut toutefois être sûr, qu'une fois la conquête achevée, que les plus forts auront triomphé, les "shérifs" viendront rétablir la loi et l'ordre en pendant haut et court quelques-uns des petits aventuriers qui ne les auront pas respectés." Bernard Poulet montre que l'idéologie "libertaire" qui accompagne le triomphe d'internet n'est Citizen-kane souvent qu'un paravent derrière lequel s'édifient de puissants monopoles économiques pour lesquels l'information n'est qu'un produit d'appel parmi d'autres. Triomphe du gratuit, retour de l'utopie, triomphe démocratique, monde sans experts, tous journalistes, intelligence des foules, mécanisme de la longue traîne, autant de baudruches qu'il dégonfle méthodiquement, arguments à l'appui. Mais la réalité est bien là. Quand Maurice Lévy, le grand patron de Publicis, affirme son espoir en l'avenir de la presse écrite parce qu'il considère "qu'elle joue un rôle essentiel comme ferment de nos démocraties", le fils Alain plus pessimiste, répond : "Au risque d'être politiquement incorrect, je crois que les carottes ne sont pas loin d'être cuites". Alors, la situation est déjà foutue? Pas si sûr et la guerre est clairement ouverte : "A l'avenir, dit Dean Sigleton le patron de MediaNewsGroup, il n'y aura que deux catégories de quotidiens, les survivants et les morts." Objectif déclaré : table rase. Quitte à revisiter les sacro-saints fondements du métier: indépendance, travail d'enquête et d'investigation, qualité de l'information. Et redéploiement à partir de trois mots-clés, e-commerce, hyperlocal et communautés. Pour regagner le terrain perdu, tous les groupes de médias se sont engagés dans une reconquête à l'audience. S'ils n'ont pas encore trouvé de solutions à leurs problèmes, ils s'activent, tout azimuts, tout est à expérimenter : nouveaux métiers, fragmentation des contenus vers le multi-support, délocalisation, tout-internet, haut de gamme, etc. En ligne de mire, l'ennemi est clairement Google. Comme le dit le dirigeant d'un grand groupe de médias français qui préfère garder l'anonymat : "Sur Internet, c'est le marketing qui a pris le pouvoir. Google est là pour longtemps. Internet n'est pas seulement une question de savoir-faire, en matière de multimédia, de référencement ou de communauté. C'est un changement de pouvoir." En guise de conclusion, Bernard Poulet se demande si le tableau n'est pas trop sombre et il conclut: 'Au terme de cette enquête, il faut admettre que personne n'a encore trouvé le business model, le modèle économique qui permettrait de combiner la fabrication d'un information de qualité avec une diffusion de masse. Il faut accepter qu'une page plus que centenaire de l'histoire de médias et de la démocratie est en train de se tourner." J'aimerais savoir comment Monsieur Kane s'y prendrait aujourd'hui...
Si vous devez lire un seul livre pour comprendre la bataille qui s'engage actuellement, c'est bien celui-ci. Merci à Bernard Poulet de nous l'avoir offert moyennant une rétribution d'auteur amplement justifiée (et il n'y aura rien pour Google cette fois-ci!).


Défense du droit d'auteur

Logo "En réponse au bilan de la Commission européenne sur la directive Droit d’auteur et à son Livre vert sur le Droit d’auteur dans l’Economie de la Connaissance publiés l’an dernier, le Parlement européen a préparé un rapport sur «Le droit d’auteur dans l’Union Européenne». Rédigé par le député Manuel Medina Ortega, il sera voté lors de la session plénière du Parlement le 12 mars prochain.
Dans sa version actuelle, ce texte rappelle l’importance du droit d’auteur, s’oppose à une réouverture de la Directive, promeut la lutte contre le piratage, la coopération avec les fournisseurs d’accès à Internet et un taux réduit de TVA sur les services numériques
. Or l’équilibre de ce texte pourrait être remis en question lors de son vote par une demande de réouverture de la directive, pouvant mener à un élargissement des exceptions au droit d’auteur. Rappelons qu’en France, le risque d’un élargissement de l’exception «bibliothèques» existe également avec la proposition d’amendement à la loi Création et Internet actuellement promue par les bibliothécaires.
A l’heure où les éditeurs œuvrent chaque jour à la construction des bibliothèques numériques européennes, il paraît fondamental et urgent de se mobiliser pour que soit maintenu le régime actuel du droit d’auteur, sans lequel ne pourra se développer de manière durable un marché du livre numérique.

Le SNE vous invite donc à signer et faire suivre la pétition ci-dessous qui fait actuellement l’objet d’une circulation en Europe grâce à la Fédération des éditeurs européens (FEE) et qui sera envoyée sous la forme d’une lettre ouverte aux parlementaires européens avant le vote du rapport Medina.". Vous en saurez plus sur le site du Syndicat National de l'Edition avec cette pétition en cours et qui est déjà signée par de très nombreux éditeurs.
Cet élan n'est pas sans rappeler "L'Appel pour le livre" qui avait été lancé l'été dernier et qui a recueilli à ce jour près de 12000 signatures.
Pour reprendre Diderot: "Quel est le bien qui puisse appartenir à un homme, si un ouvrage d'esprit, le fruit unique de son éducation, de ses études, de ses veilles, de son temps, de ses recherches, de ses observations; si les plus belles heures, les plus beaux moments de sa vie; si ses propres pensées, les sentiments de son coeur; la portion de lui-même la plus précieuse, celle qui ne périt point; celle qui l'immortalise, ne lui appartient pas?" (Lettre sur le Commerce de la Librairie).


Les Editions Bordas, synonymes d'Iphone

Ipod_050-20090212-112737 Les applications sur l'Iphone, un vrai phénomène viral. Les éditeurs se lancent peu à peu en profitant de la vague. Après la bande-dessinée, ce sont les Editions Bordas qui propose un dictionnaire des synonymes. Pour 2,99€, vous pourrez trouver le bon mot au juste moment, merci Bordas et l'AppleStore bien sûr. En parlant de prix, c'est curieux quand même que les éditeurs trouvent des modèles économiques à ce prix-là, alors que les livres numériques sont aux prix que l'on sait. Et le Lagarde et Michard, c'est pour bientôt sur l'Iphone?
(via IGeneration)


Parlons papier...

Pilon2_©Pierre_Jourde Sur vos agendas, le 12 mars de 9h à 17h30 au CNAM, 292 rue Saint-Martin, Paris.

COLLOQUE LA BATAILLE DE L’IMPRIMÉ À L’ÈRE DU PAPIER ÉLECTRONIQUE

POUR LE LANCEMENT EN FRANCE DU LIVRE «LA BATAILLE DE L’IMPRIMÉ À L’ÈRE DU PAPIER ÉLECTRONIQUE» (PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL)

Avec, selon la formule consacrée, de très nombreux intervenants. J'aurais bien aimé le directeur des NMPP, le directeur de CGTLivre, Pierre Jourde pour nous parler de cela. Mais bon...

Vous pouvez vous inscrire sur Facebook.


Voyager sur les livres électroniques

6a00d8342e8a5353ef00e54f247c278833-800wi Je relisais ce soir le compte-rendu que fait Marin sur les guides de voyage en ligne et les présentations qui ont eu lieu au dernier TOC. "On notera que, désormais, des acteurs purement numériques sont fortement implantés, sans avoir fait disparaître, pour autant, les éditeurs issus du papier, qui ont opté pour une stratégie à double support, papier et web. Le web n’est plus la seule plateforme numérique: Facebook, le Kindle, le Iphone sont désormais un territoire occupé par les guides de voyages." C'est étonnant comme les américains parlent ouvertement de leurs business sans culte du secret. Tout cela évidement me rappelle aussi la version du guide du routard que j'avais essayé sur l'Iliad. 18 mois, une éternité... J'ai vraiment l'impression que tout cela a été un peu laissé en jachère, côté français. Et c'est bien dommage. Bon, histoire de renfoncer le clou, je remet la vidéo de septembre 2007 et je me plais à imaginer ce que cela donnerais avec un Kindle, d'acheter en 60 secondes son guide complet ou même des chapitres à la carte (une pensée pour mon ami Yann qui est l'un des plus concerné!)


Montée des bouquineurs

"Qui peut encore douter de la montée des bouquineurs?", c'est Francis Pisani qui se pose cette question avec les annonces convergeantes d'Amazon et de Google. A lire aussi du côté de chez Virginie, les six bonnes raisons pour lesquelles le livre numérique va s'imposer et aussi les moins bonnes raisons de croire que la concurrence est égale pour tout le monde. Pour la réflexion : "Une révolution dans l’édition : L’industrie du livre est l’une des plus rétrogrades, moisies, obsolètes de notre économie. Alors que toutes les autres sortes d’informations se transforment à la vitesse de la lumière, le processus de publication d’un livre est à peu de chose près aujourd’hui le même qu’au Moyen-Âge."
C'est un poncif tellement éculé que j'ai presque envie de mettre en doute le reste quand je lis cela...


Le papier remplaçable

Repéré sur le blog de Léo Scheer, ses propres réflexions sur le livre électronique, qui font échos bien évidemment à la mise en ligne des manuscrits qu'il reçoit et qui trouvent une forme papier :

"Le livre papier "indépassable", je ne l'entends que comme "objet technique". Pour le moment je ne vois pas venir mieux que le livre papier imprimé. J'ai essayé les autres quelques temps, je m'en suis vite lassé. Par contre, je suis impressionné par la masse et la qualité croissantes de ce qui est offert à lire sur un ordinateur connecté. Si je compare le passage du CD audio au ipod à celui du livre au ebook, je suis frappé par la différence de "bénéfice" pour le consommateur. Il semble évident que le CD est un objet technique totalement "dépassable" par le téléchargement sur un ipod, son remplacement est logique. Le ebook est lui un objet totalement archaïque par la mauvaise qualité du service qu'il propose (lecture) par son ergonomie artificielle, il représente une régression par rapport au livre et surtout par rapport à l'ordinateur dont il est une version limitée et appauvrie.
Moi, je vous chipoterais plutôt sur "remplacer": ce n'est pas l'enjeu. Ce n'est pas le livre qui est à remplacer avec le développement du numérique mais l'utilisation archaïque du papier, des imprimantes, des photocopieurs pour une production de documents qui ne sont pas des livres (manuscrits, SP, épreuves etc...). Si vous voyez les 3.000 manuscrits papier déferler sur les étagères des Editions Léo Scheer chaque année, que vous vous dites que chacun a été envoyé à une vingtaine de maisons d'édition, quand vous voyez les 200 photocopies d'épreuves qu'il faut pour alimenter les représentants, les libraires et les journalistes au moment du lancement d'un livre, là, vous vous dites qu'il y a peut-être quelque chose de remplaçable."

PS: Je vous conseille le premier roman "La Chambre" de Jean-Clet Martin à paraître le 18 février, entre les deux versions ici et ici, vous choisirez.


Petits et grands éditeurs

Parce qu'il a été pris à parti, Clément Laberge (Remolino) revient sur son passage dans la sphère du numérique du groupe Editis. L'occasion de tordre le cou avec détermination à un certain nombre d'idées reçues, le fonctionnement en interne des "majors" de l'édition, il y règne aussi le goût de l'autonomie et du pluralisme:

"Bien sûr, certains jours on peste contre les petites entreprises qui vont plus vite que nous — on les envie parce qu’on aimerait être comme elles, plus souple, plus réactif.

D’autres jours, heureusement, on apprécie leur présence et on se félicite qu’elles existent, parce qu’elles nous interpellent, nous bousculent, et parce que leurs avancées nous fournissent de précieux arguments pour faire avancer nos idées et nos projets avec nos équipes.

Continuellement on doit se répéter que le monde du livre est un écosystème complexe, très complexe, avec de gros acteurs et de plus petits; avec des silencieux et des plus baveux. Se convaincre aussi que c’est très bien ainsi — et que c’est ce qui nous offre, collectivement, les meilleures chances de réussir."

Beaucoup de réussite à toi auprès des éditeurs québécois, mon cher Clément, au plaisir de nous revoir...


Un exemple éclairant: Jean-Pierre Martinet

Coups-de-martinet,M12783 Pour éclairer mon article précédent, je voudrais citer l'exemple très concret des livres de Jean-Pierre Martinet. Qui connait l'écrivain Jean-Pierre Martinet? Après plus de 15 années d'oubli le plus total (15 années d'internet justement) car il est décédé en 1993...
Et bien, grâce à l'action conjuguée :

- de deux "petits" éditeurs qui ont eu le courage de le rééditer, avec leurs propres sous, ici, ici et encore ici dans une édition typographiquement et esthétiquement parfaite.
- d'un "riche" et "petit" éditeur qui ne cesse d'ouvrir son catalogue aux humbles.
- d'un éditeur qui oeuvre au sein d'une "major" de l'édition.
- de quelques journalistes et éditeurs qui ont joué un rôle de relais.
- de libraires passionnés sur la toile et dans la vie réelle sur les tables.
On rédécouvre, avec bonheur, les livres de Jean-Pierre Martinet. La vie des livres...
Autant de "formes d'inscription qui ont délimité et imposé des possibilités de son appropriation". J'ai bien peur que, sans la bonne volonté de ce petit monde, Jean-Pierre Martinet serait resté encore longtemps désapproprié dans l'univers de la toile...


Format ePub sinon rien?

Image77 Hadrien Gardeur de Feedbooks nous parlait en septembre dernier des adaptations nécessaires pour le développement de ce nouveau format. Entre-temps, il est entré comme membre de l'IDPF, le groupe de réflexion qui développe l'ePub.

Alain Pierrot s'exprimait la semaine dernière sur le blog textes: "Oui, ePub vaut mieux que rien — à condition de spécifier une minimum “légal” de fonctions implémentées, de vérifier plate-forme par plate-forme que ces fonctions le sont effectivement et correctement. ePub est de mon expérience un médiocre format, mieux que rien, mais médiocre. Bon,allez, franchement, à mon avis, une lourde bouse, surtout soucieuse d’éviter de prendre la moindre décision qui risquerait de fâcher un des partenaires. Principal avantage : laisser libre n’importe quel manufacturier salariant ses troupes en roupies locales de proposer un matériel compatible epub, avec n’importe quel Lavoisier rendu."

Et, Bruno Rives d'enfoncer le clou: "Quant à ePub, il est peut-être intéressant pour les phases initiales et intermédiaires de production, mais certainement pas pour la composition finale (voir les éditions sur Stanza iPhone et la qualité et l’interactivité des livres produits avec d’autres moteurs). C’est un format trop lourd pour de petits dispositifs et encore bien compliqué sur PC... On comprend cette aspiration à un format comme ePub, auquel on a tous un peu cru en théorie. L’effet “TheLastOne”, censé répondre à tout, revient régulièrement. Mais coté composition, cela tient du fantasme de gens qui méconnaissent la réalité du livre ou des nouveaux médias. Combiner l’HTML et le PDF, le scroll et la page ou l’écran, la recomposition et la matérialité du livre, tout support confondu, est impossible.
PDF, HTML, DjVU ou QuickTime se révèlent bien meilleurs. Et de nombreux autres formats spécialisés, personnalisés, existent et existeront toujours. Il s’en crée de nouveaux, comme pour la DS, ou des combinaisons de formats existants pour l’e-paper. Quant aux dispositifs à base d’encre électronique, ePub est impraticable, nous le savions. Manque de ressources et problèmes liés au format lui-même."

Alors faut-il déjà jeter le bébé avec l'eau du bain?

La prochaine mise à jour d'Adobe Digital Edition arrive bientôt avec la justification des textes, c'est une très bonne nouvelle (merci Virginie). Reste la gestion des césures et les choix à faire dont parlait Hadrien.
Après plusieurs mois, ses propos de conclusion prennent toutes leurs significations:

"On retrouve toujours deux tendances quand on aborde la question de l’ePub:

  • ceux qui veulent orienter le standard vers une restitution maximale (un rendu type PDF donc)
  • ceux qui veulent s’inspirer du Web et ouvrir le standard vers plus d’interactivité, de services etc.
Je reste persuadé que l’un n’empêche pas l’autre. Mais avant d’enfermer le livre numérique dans un format à l’identique du livre papier, il faut se poser un certain nombre de questions. Tout d’abord, l’OPF et l’OCF permettent une très grande flexibilité, permettant à terme d’embarquer de la vidéo, du son, potentiellement n’importe quel autre média dans un fichier ePub. Mais cette flexibilité est contrebalancée par des restrictions incompréhensibles tels qu’on a pu le voir pour le cas des images (BD et couvertures). Pour donner des perspectives d’avenir à ce format, il faut éviter de poser de telles barrières, et accueillir le monde de la BD et du multimédia à bras ouvert.

 

Ensuite, avec toute une nouvelle industrie du livre électronique se mettant en place, il faut très rapidement réagir face à certaines pratiques éditoriales. Le livre électronique doit être un média qui laisse plus de liberté au lecteur, et une fois n’est pas coutume, il faut absolument éviter de rentrer en conflit avec l’utilisateur.
Il s’agit de trouver un nouvel équilibre entre éditeur et lecteur, tout en poussant le format et les systèmes de lecture en avant pour proposer une meilleure expérience de lecture."

Restitution maximale avec une qualité typographique qui donnera ses lettres de noblesse au livre numérique, ouverture vers le web avec plus d'interactivité, la frontière est ténue en effet...
En attendant des signes qui ne trompent pas. Des millions de fichiers téléchargés dans ce nouveau format qui s'adaptent à bon nombre de lecteurs, des propositions sur tous les sites, ePagine, Fnac, Numilog, Feedbooks, Stanza, demain Babelpocket...
Alors, patientons un peu et voyons ce qu'Hadrien et les autres nous préparent...

PS: Rappelons aussi, et c'est très important, que ce format n'est pas la propriété de qui vous savez...

C'est grave docteur?

Divan Gallimard et des livres numériques bientôt sur le Divan. Ces propos de Stéphane Michalon, responsable de l'offre numérique chez Tite-Live, hier sur LaFeuille:
"Gallimard va vendre ses livres numérfiques sur le Divan et via ePagine (TiteLive). Cela signifie qu’une “réponse” à l’offre Fnac/Hachette/Sony démarre très rapidement. Je sais qu’il faut déduire de cette première réponse que d’autres éditeurs dans le sillage de Gallimard vendront aussi leurs livres numériques d’une façon non exclusive et via tous les libraires qui en auront la volonté. Les deux prochaines semaines seront décisives, tant du point de vue de la qualité des livres que de la mise en capacité de plusieurs libraires indépendants et différents." Avant la Fnac?


L'Education Nationale trop en avance

Je n'en reviens pas: "Le ministère de l'Éducation nationale en avance sur la technologie pour la réalisation du manuel numérique", vous avez bien lu. C'est bien le titre du communiqué de presse qui été fait de manière officielle sur le site gouvernemental pour justifier l'échec de l'expérience numérique pour l'édition scolaire. Je m'empresse de copier le texte (il pèse son poids de cacahuètes, c'est le cas de le dire) car il disparaitra sans doute bientôt. 

"L'appel d'offres, lancé afin que des élèves de 6e expérimentent des manuels numériques dès cette rentrée dans l'académie de Strasbourg, s'est révélé infructueux.

Par rapport aux exigences de la pédagogie, la technologie aujourd'hui n'apporte, en effet, que des réponses partielles: actuellement, il est notamment impossible de disposer, avec l'encre numérique, de la couleur, indispensable pour des ouvrages scolaires.

Dès sa prise de fonction, Xavier Darcos a impulsé au sein du ministère, l'expérimentation des dernières technologies numériques pour alléger le poids du cartable. De nouveaux supports électroniques, tels les e-books, permettront, dans un avenir proche, aux collégiens de remplacer les kilos de livres transportés de leur domicile à la salle de cours par leur version numérique.

Le ministère de l'Education nationale continue donc à tout mettre en œuvre pour nourrir la réflexion et enrichir la recherche sur le manuel de demain. Pour ce faire, le ministre et les éditeurs vont bientôt signer un accord de partenariat.
Par ailleurs, un séminaire consacré aux manuels numériques se tiendra les 22 et 23 octobre prochains à Strasbourg, auquel sont conviés tous les acteurs concernés: enseignants, éditeurs, personnels d'encadrement, industriels, universitaires, représentants des parents d'élèves et des collectivités territoriales.
Enfin, une expérimentation de manuels numérisés accessibles via un espace numérique de travail verra le jour très prochainement."

Notre cher ministre revient même sur la question avec la promotion des fascicules! on rêve! (via Actualitte)

A l'échelle d'un pays comme le nôtre, c'est quand même à pleurer...

PS: Pendant ce temps-là, nos amis espagnols sont bien sûr trop en retard, regardez plutôt de ce côté là.

 


Adobe Co: un coup d'oxygène

Marquee_acs_558x168 On attendait l'évolution du serveur Adobe pour permettre le téléchargement et la protection des fichiers ePub. La logique aussi du partenariat entre Adobe et Sony. Quand je dis on, c'est bien l'ensemble de la profession qui attends une solution comme celle-ci. C'est pour le 22 septembre prochain. Une date importante pour la gestion des livres numériques pour les éditeurs, bibliothèques, diffuseurs, distributeurs, libraires, agrégateurs (j'en oublie?). "Adobe® Content Server 4 software is a robust server solution that digitally protects PDF and reflowable EPUB eBooks for Adobe Digital Editions software and supported mobile devices, including the Sony® Reader Digital Book PRS-505. Easy to integrate into existing systems using industry-standard technologies, Content Server 4 allows you to host and manage eBooks on your existing infrastructure. Content Server even supports lending libraries and third-party resellers."
Plus de détails sur Sonyinsider. "Nous savons que les clients de livres numériques veulent une large sélection de contenu, un choix de plates-formes de lecture et des dispositifs particuliers ainsi que la possibilité d'obtenir leur livre numérique de leur détaillant préféré, bibliothèque publique locale ou directement auprès de l'éditeur», a déclaré Paul Weiskopf, vice-président général-développement de l'entreprise chez Adobe. "Adobe Content Server 4 permet à l'industrie de l'édition de répondre à tous les besoins des clients de livres numériques et, en même temps, de protéger les précieux droits d'auteur." Avec déjà une première liste de clients signataires: Booxen Co. Ltd, Ciando, Ebooks Corporation, Hachette Livre, HarperCollins, Ingram Digital Group, Jouve, LibreDigital, NetLibrary, Overdrive, Random House, Value Chain International Ltd, and others." Décidément, il s'en passe des choses en ce mois de septembre dans le monde du livre numérique.

Pour la technique, tous les détails ici.

PS: ah oui pardon, j'avais oublié les auteurs eux-mêmes! car je ne vois pas bien ce qui pourrait empêcher les auteurs de best-sellers de disposer de leur propre solution pour 6500 dollars.


Le Sonyreader en vente en France, c'est pour bientôt

Sonyreader-505s Je n'y croyais pas avant la fin de l'année, voire plus, et bien il semblerait que cela soit pour mi-septembre. Le Sonyreader devrait être disponible en France à cette date. C'est Philippe Citröën, le directeur général de SonyFrance qui l'affirme dans les colonnes du Figaro (nos bons vieux quotidiens ont leurs réseaux): «Nous finalisons un accord de distribution», précise t-il. Mais il refuse de préciser s'il s'agit d'un partenariat avec un distributeur tel que la Fnac ou un éditeur de livres ou de journaux, ça s'active, ça s'active... Moi, je vois bien une offre Hachette/Fnac/Sony, et vous? Prix à 300 euros, certains profiteront quand même d'un voyage à Londres...
J'aime beaucoup la confidence aussi de Howard Stringer, le président de Sony, qui l'avait présenté en son temps au Consumer Electronic Show, à Las Vegas, en janvier 2006: «Mon nom sera associé au Reader. Pourtant, j'ai découvert son existence la veille de ma présentation. Comme je n'avais rien d'autres de nouveau à montrer, je l'ai vendu, vendu et revendu! Et j'avais dû inviter l'acteur Tom Hanks et l'auteur du Da Vinci Code, Dan Brown pour meubler…».


Prophète en son pays

Quebec-seule-patrie Il semblerait que les Québécois découvrent seulement les livrels! Alors que le Sonyreader est disponible depuis deux ans maintenant Outre-Atlantique, le journal Le Devoir semble le découvrir seulement aujourd'hui! C'est quand même incroyable. C'est notre ami Clément Laberge qui relaie sur son blog avec cette analyse: "Ce qui est vrai, c'est qu'aujourd'hui, il est à peu près impossible de trouver des livres d'auteur québécois à lire sur le Sony PRS505 (ou sur tout autre livrel de ce type, parce qu'il en existe plusieurs autres modèles) et que c'est un problème culturel auquel il est important de s'attaquer sans tarder." Comme quoi, ce n'est pas parce que les appareils sont disponibles que les contenus le sont! Courage Clément!


Que rien ne change

Arton290 A signaler le billet de Pierre Assouline hier sur blog qui revient sur le spectre du numérique et du gratuit qui lui colle à la peau comme une âme damnée. Tout ce qu'on sait, c'est que l'on ne sait rien... Des paroles qui résonnent étrangement comme celles des professionnels de la musique au temps de Napster. Cette réflexion aussi que Pierre Assouline rapporte de la part d'un éditeur: “C’est plié: les télécommunications feront la loi chez nous aussi. Vous verrez, un jour, Orange sera le vrai maître de l’édition en France”. Pendant ce temps-là, l'édition et la librairie anglo-saxonne s'organisent avec des offres alternatives à celles d'Amazon, preuve qu'ils ont dépassés largement (comme d'habitude) nos peurs et notre immobilisme gaulois. Surtout "que rien ne change". L'impression que l'histoire se réécrit indéfiniment...


Le ePub démarre chez Penguin

Mainlogo Voilà ça y est, le ePub demarre avec de vrais livres chez l'éditeur anglais Penguin. Pour l'instant un avant-goût de six livres dans des genres différents pour commencer à lire et alimenter le buzz (via ePubBooks). Amis anglophiles, réjouissez-vous, les autres, mesurez-bien l'espace qu'ils nous restent à franchir dans nos mentalités. Prenons-date ensemble. La date de l'ouverture du portail de Penguin n'est pas encore 100_5872 100_5873 100_5874 100_5875 communiquée mais elle devrait intervenir d'ici quelques semaines. Bien entendu, le passage sur le Sonyreader est impeccable, texte au fer à gauche en attendant mieux, mais on s'y fait très bien finalement. Bon sang, c'est un sacré événement.


Sonyreader : le ePub scientifique

Merci à Hadrien pour ses remarques et le fichier qu'il m'a envoyé pour bien faire comprendre tout l'intérêt du format ePub pour de l'édition de textes complexes.

Et quoi de plus complexe que l'édition scientifique, n'est-ce pas? Formules, niveau de 100_5590 100_5589 100_5588 typographies, blancs, caractères spéciaux, tout est important. Les compositeurs vous le diront, quand vous savez faire de l'édition scientifique, vous savez tout faire! Alors, le passage sur le livre électronique, ça marche en format ePub? Impeccable, je dois dire.

Sur votre PC, vous aviez déjà la souplesse 100_5594 100_5595 100_5596 d'AdobeDigitalEditions sur 1, 2 ou 3 colonnes, sur le livre électronique de Sony, vous avez la même souplesse de lecture. Pas de bizarreries apparentes, les balises de renvoi en négatif sur le lecteur fonctionnent bien dans le texte, je ne vois pas de différences avec l'écran PC, le confort de lecture en plus, allez donc lire un manuel entier sur votre PC!!!

Bon, vous me direz, vous avez l'Iphone comme à l'Ecole des Mines de Nantes et son cours sur «la programmation des systèmes embarqués» (systèmes informatiques autonomes, comme on en trouve par exemple dans 100_5591 100_5592 100_5593 les satellites), mais, d'ici à ce qu'ils équipent leurs étudiants de livres électroniques... A suivre de très près pour la rentrée, les étudiants s'affranchissent facilement des frontières géographiques, pour les machines comme pour les manuels d'ailleurs...


L'avenir est collectif

Bernard Strainchamps continue ses chroniques de lectures sur le Cybook et a eu la bonne idée de réaliser une interview de Stéphane Michalon à l'origine du projet "Service de Presse" chez Tite-Live (communiqué ici). (Via Textes)
Ils reviennent ensemble sur les enthousiastes et les sceptiques, le Guardian vient d'ailleurs d'ouvrir deux espaces pour chacuns d'entre eux... (via Actualitte). Débat très réducteur, comme si aimer les uns faisait haïr les autres... Comme si les bibliophiles ne lisaient jamais de livre de poche, les mêmes sceptiques qui en leur temps vilipendaient le livre de poche, les éditions de club, le livre à 10 francs... Seraient-ils prêts à les brûler, les livres électroniques, on va jusqu'à se demander... Se rappeler de Jean-Paul Sartre qui n'était aucunement choqué par le livre qu'on jette, car disait-il, le livre, contrairement aux autres objets de consommation, ne disparait pas du fait qu'on le détruit, puisqu'on s'est approprié son contenu. Ce même Jean-Paul Sartre, très grand lecteur, dont la cécité à la fin de sa vie ne lui permettait plus d'accéder à la lecture et qui aurait pu continuer à lire aujourd'hui avec ces bidules électroniques...
Plus prometteur, Stéphane revient sur l'adhésion des libraires et des éditeurs à l'opération: Actes Sud,  Allia, Belfond, Buchet-Chastel, Chambon, Christian Bourgois, Denoël, Flammarion, Florent Massot, Folies d'encre, Galaade, Gallimard, Gallmeister, La Différence, Les Allusifs, L'Olivier, Mercure de France, Métailié, Michalon, Noir sur Blanc, Phébus, Plon, POL, Presses de la cité, Robert Laffont, Le Rocher, Le Serpent à Plumes, Le Seuil, La Table ronde et Verticales. L'occasion pour vous, peut-être, d'interroger votre libraire préféré (qui a peut-être reçu un Cybook) et de lui demander ce qu'il en pense. Pour reprendre Stéphane: "En bref, cet avenir je le vois collectif, sinon je ne le vois pas."


Sonyreader : le livre électronique qui lit l'ePub!

Sonyreader505s_thumb Une avancée extrêmement importante avec l'annonce par Sony qu'il ouvrait aujourd’hui  le Sony reader aux format ePub et PDF sous DRM (via Teleread). J'ai traduit l'ensemble de l'article de David Rothman:

"Aujourd'hui, votre Sony Reader PRS-505 sera capable de lire le nouveau format Epub et le format PDF, même si les livres sont sous DRM, une fois que vous aurez fait la mise à jour du firmware. Jusqu'à présent, le livre électronique PRS-505 ne pouvait pas afficher le Epub ainsi que les formats PDF sous DRM. Cela fait partie de ce que la mise à jour, en ligne au plus tard ce matin, permettra d'améliorer. Je ne peux pas attendre de voir si le PRS-505 peut maintenant lire des best-sellers sous PDF-DRM à partir de librairies locales. Pas d'explication encore de la DRM. L’annonce de chez Sony nous a été donnée  hier avec la promesse d’attendre  midi heure locale pour la diffuser. Les communiqués de presse officiels apparaissent après cet article.

Cliquer ici pour le micrologiciel de mise à niveau, tandis que la recherche d'une documentation, et ici pour obtenir Adobe Digital Editions 1,5 si elle n'est pas sur votre système déjà. Vous pouvez utiliser DE ou mise à jour de Sony eBook logiciels bibliothécaires pour transférer des fichiers au PRS-505 via USB. Avant de télécharger la mise à jour du firmware, choisir le bon système d'exploitation pour votre ordinateur de bureau. Rappelez-vous que le udpate de mai n’est pas encore tout à fait en ligne. Le nouveau livre électronique de Sony inclura la mise à niveau à partir du mois prochain.

La mise à jour du Sony n’est pas tout, bien sûr. Le mois prochain, le PRS-505 sera affiché sur le site de Sony et dans les magasins avec le nouveau firmware en place, selon Brennan Mullin, vice-président de la division audio de Sony. Une édition limitée, de couleur rouge-Reader, pour célébrer la nouvelle mise à jour, sera disponible avec les modèles argent et bleu. L'ajout de Epub «donnera à nos clients un choix encore plus large de titres», dit Mullin des Sélections pour la 505, qui peut maintenant lire 40000 titres dans le magasin Sony. Pour la première fois, un livre électronique sera capable de rendre la nouvelle norme nativement IDPF-des progrès vers audio-CD-comme la compatibilité pour les e-books.

Une plus grande ouverture du Sony Reader

Sans la moindre nécessité d’accord avec Sony, les librairies indépendantes seront en mesure d'offrir des Epub propriétaires non-cryptée sans qu'il soit nécessaire de les convertir. Le Kindle peut lire des Epub par le biais du Mobipocket Desktop programme, mais doit les convertir en premier. Il ne peut pas lire des Epub-DRM à partir de n'importe quel fournisseur. Hélas, la plupart des grands éditeurs ne veulent que des DRM.

En revanche, le PRS-505 sera capable de lire des livres sous DRM dans les deux Epub et PDF, ce qui est très important pour les clients qui souhaitent accéder et ont déjà  acheté des livres en format PDF.

Plus précis malgré l'absence d'Epub dans Sony Store

La mise à niveau ne s'étend pas pour l’instant au PRS-500, et Mullin a révélé que le livre électronique de Sony encore sur le site offrira seulement des livres au format BBeB en partie avec la 500 aussi pour des raisons commerciales. Mullin m'a dit que Sony voulait "créer"-par exemple, la capacité de Sony d'établir un lien entre le contenu et son format. Je vais contacter Sony pour en savoir plus.

L'ensemble des nouvelles de Sony est un incontestable atout. Mullin, en outre, n'a pas exclu une mise à niveau 500, la question est de taille pour les lecteurs.

Sur d'autres questions, Sony:

- Mentionné PDF reflowability fonction, ce qui signifie que vous pouvez changer de type de taille sans lignes brisées. Je ne l'ai pas encore vu en action.

- Dit qu'il ne pouvait révéler lors de la prochaine mise à jour majeure de la PRS-505 viendrait.

- A révélé que la société pourrait être ouverte à une version sans fil du Sony Reader si suffisamment de clients montrent de l'intérêt. Oui? Alors, je pense que cela signifie que verrez une version sans fil.

J'ai également demandé Sony sur une question chère à moi d'un point de vue l'accessibilité, à savoir l'ajout éventuel d'un moyen de transformer l'ensemble du texte d'un e-book  en caractères gras, ce qui rendrait plus facile pour beaucoup de gens à lire l'écran E-Ink, en particulier en faible lumière. La réponse est que Sony est toujours en train d'examiner la question.

Oui, j'ai posé des questions sur la robustesse de l’écran: "Nous sommes heureux avec la durabilité du produit», a déclaré le porte-parole de Sony, Valerie Motis, qui dit qu'elle a toujours un 505 dans son sac sans tracas.

Amazon pourrait bientôt suivre Sony et laisser le Kindle être en mesure de lire Epub en natif!


Les communiqués de presse de Sony fournissent des détails techniques, ainsi que des déclarations de soutien de grands éditeurs. Je vais les reproduire à venir..."

Merci à David Rotman. C'est maintenant parti. Livrel, liseur, liseuse, tablette, rideur, ibouc, on va laisser tomber tout cela pour livre électronique, cela me semble une certitude maintenant!