852 notes dans la catégorie "Libraires"

1001 libraires: on en est où?

1001 librairesOn se rappelle du constat d'échec lancé par le site 1001 libraires en début d'année et la recherche de nouveaux partenaires financiers. Silence radio tout à fait pesant au Salon du Livre, rien n'a filtré. Les négociations sans doute toujours actives en coulisses. Juste un petit indice, Gibert Joseph était entré comme partenaire à l'époque pour assurer la logistique de l'envoi des livres. Gibert Joseph justement qui s'appuie sur la SSII Smile pour son site internet. Smile, comme par hasard l'un des actionnaires sur le projet TEA, annoncé par Decitre il y a quelques semaines, à hauteur de 1,87%. Smile lui même promoteur actif de solutions OpenSource, tiens tiens. Que fait Smile dans la boucle? Est-ce que 1001 libraires ne serait pas l'objet en sous-main d'une recapitalisation par la société TEA? En tout cas une proximité bien troublante d'un acteur qui peut se révéler bien décisif au moment venu. On a peine à penser qu'il ne s'agit que de coincidences. A suivre...

PS: autre détail, Valérie Heppe Collin, cofondatrice et DG de TEA, a elle-même participé au lancement du site de Gibert Joseph.


Decitre : it's Tea for Tous

TeaQuelques éléments donnés par Eric Daspet, directeur technique du projet TEA, en commentaires du billet d'hier, que je mets en évidence dans un nouveau post. Ils seront au Salon du Livre, notamment lundi matin pour une présentation.

"Voir TEA comme une fournisseur de solutions pour les libraires.

Ça permet à un libraire de ne pas créer de zéro une solution dans son coin. Ça lui coûterait horriblement cher s'il veut vraiment couvrir de l'agrégation de catalogue aux solutions de lecture, mais en plus la technique informatique n'est généralement tout simplement pas son métier.

À l'inverse là ça lui permet de se reposer sur des gens dont c'est le métier et l'expertise, et de mutualiser les investissements nécessaires avec beaucoup d'autres libraires. Pour le même prix ça contribue à ouvrir le marché, ce qui est indispensable pour que ces libraires existent face à Amazon ou Apple.

Trois modèles: des libraires en marque blanche clef en main (ceux qui n'ont pas les moyens ou l'envie de gérer eux-mêmes), des libraires en marque blanche mais qui s'occupent des questions de médiation (organisation du catalogue, mises en avant, etc.), et des libraires qui opèrent directement leur propre site de vente. Nous faisons une étape de distribution, mais pas forcément en remplacement d'immatériel. Nous prévoyons d'avoir Immatériel comme une de nos sources. Si on se contente de la brisque de distribution tu peux voir ça comme un agrégateur (même si le service offert est plus complet que la simple agrégation). Par contre nous nous occupons aussi de proposer des librairies en marque blanche (ce que ne fait pas Immatériel à ma connaissance), de concevoir des solutions de lecture, et de participer à toutes les initiatives interpro qui permettent de tisser l'écosystème ouvert. Notre rôle n'est pas d'être libraire nous-même.

Je préfère parler de solution plutôt que de logiciel de librairie numérique, étant donné qu'il y a beaucoup de logiciels et de briques indépendantes en jeu. Mais il s'agit bien d'être un fournisseur de services techniques aux libraires, oui."

Merci à Eric d'expliciter techniquement le projet.


Decitre : it's Tea Time

TeaAnnonce la semaine dernière d'une offre numérique de la part d'un acteur français important qui ne s'était pas encore positionné pour l'instant. C'est la librairie Decitre, l'une des plus grandes enseignes françaises installée en région lyonnaise avec huit magasins (bientôt 9), qui en la personne de son PDG Guillaume Decitre, a dévoilé une plateforme TEA (The Ebook Alternative). Un très beau manifeste de principe. Lire le billet dans Le Monde, le document de présentation ici.

Un projet très ambitieux qui repose sur des solutions open-source ("première solution complète et open-source de distribution de livres numériques librement ouverte à tous les acteurs de la chaîne du livre"), qui est d'ores et déjà rallié par des partenaires évoluant dans la sphère de Decitre, Cultura, Rue du Commerce, Smile. Sorte de portail, mixte de corner numérique type ePagine/Numilog et de distributeur, communauté? (on rappellera que Decitre a crée EntréeLivre il y a quelques mois), marque blanche pour d'autres libraires, etc. J'avoue que je n'ai pas compris complètement les tenants et les aboutissants de ce projet qui ressemble beaucoup à un portail de la profession dans son ensemble (relais de 1001 libraires?), mais tenu par un opérateur privé unique. Decitre n'apparait jamais qu'en temps que partenaire dans le document, ce qui interpelle beaucoup. Libraire, nouveau distributeur de livres numériques? Sur le "papier", ce serait donc un Linux du livre, un Firefox de l’ebook dans le rôle lequel se présenterait en chevalier blanc Tea, qui avec 2 millions d’euros investis dans le projet, se rémunérerait en louant sa plateforme et en prenant une petite commission sur les ventes de livres. Beaucoup de questions politiques aussi, la base Decitre est utilisée par de gros opérateurs dont Amazon et Google. Quels adhésions possibles de la part d'autres chaines de libraires, de la librairie indépendante? Les conflits d'intérêts apparaissent rapidement. Tea, par bien des aspects, ressemble aussi beaucoup au portail Orange annoncé pour 2013, qui a rassemblé beaucoup de partenaires notamment libraires et est porté dans la cadre du grand emprunt.

Livres-Hebdo a donné quelques détails: "Le développement de Tea a nécessité un investissement de “plusieurs millions d’euros”, a indiqué le dirigeant, sans plus de précisions. Créée en janvier 2011, la société tea a d’ailleurs fait l’objet de plusieurs levées de fonds qui la valorisent à 2,5 millions d’euros, selon la dernière opération à l’automne 2011.
Son capital se répartit principalement entre Guillaume Decitre pour 50,78% en nom propre et 10,34% via Génération IV, holding propriétaire de Decitre, Cultura-Sodival pour 24,28%, Valérie Heppe Collin, cofondatrice et DG, pour 3,10%, Eric Daspet, cofondateur et directeur technique, pour 3,10%, et Smile pour 1,87%." 

L'objectif de TEA est triple. La plateforme doit permettre:

  • Aux éditeurs de diffuser leur catalogue numérique en conservant leur indépendance.
  • Aux libraires, distributeurs et e-commerçants d’exercer leur expertise dans la distribution, l’animation et le conseil interactif auprès des lecteurs.
  • Aux lecteurs de lire, commenter, annoter leurs livres, à tout moment, sur tous supports, quels que soient les libraires ou e-commerçants auxquels ils ont acheté des livres numériques.

Côté distribution également, soulève bien des questions, gestion DRM propriétaires, propriété ou non des fichiers, ouverture vers des modèles propriétaires comme Amazon et Apple ou plus ouverts (encore que) comme Kobo, Sony, rôle et intérêt des opérateurs dans un tel dispositif "ouvert", rôle (ou absence de rôle) des distributeurs actuels, développement cloud ou pas, etc. Une première application Android (déjà c'est plus trop ouvert, Google Play depuis deux jours seulement) devrait être proposée à partir de début avril. La solution de l'intégration et de la vente de livres électroniques de la société Bookeen a pour l'instant été retenue comme Virgin. Viendrait ensuite une version au format html 5 (iPad et autres Kindle Fire) qui devrait sortir en juin. En plus de cela, un tout nouvel espace de vente Decitre sur Lyon en chantier. Bref, du pain sur la planche.

Présentée la semaine prochaine lors du Salon du livre, on devrait en savoir plus au lancement proprement dit. A suivre...

Lire FrenchWeb et écouter l'interview de Guillaume Decitre sur BFMBusiness, qui explicite les visées mondiales du projet. On regrettera bien entendu l'anglicisme de TEA, un projet français encore une fois aux résonances anglo-saxonnes.

En tous cas, comme le rappelait Hadrien Gardeur de Feedbooks la semaine dernière, ça bouge en France du côté du livre numérique et c'est bien, on a bien cantonner le hamburger dans un rôle minoritaire face au sandwich avec de la baguette!

PS: voir l'interview sur BuzzMedia ici

Decitre


Sophie's Lovers : librairie philosophique

Sophies_logoA signaler une initiative intéressante, c'est Sophie's Lovers, une librairie exclusivement consacrée à la philosophie. Conçu par Jean-Michel Henny qui s'est appuyé sur deux partenaires que sont la Librairie philosophique Vrin, bien connue dans le Quartier Latin, et GiantChair. Déjà une offre numérique de plus de 900 titres proposés au format numérique avec des éditeurs comme La Découverte, Quae, Presses Universitaires du Québec, Eyrolles, Maxima, Septentrion, L'Eclat, etc. A signaler que cette librairie a fait le choix de diffuser exclusivement des livres sans DRM. Un pari courageux qui ressemble bien à un choix philosophique, est-que que la philosophie peut être envisagé sans liberté? A méditer chez certains.


Dilicom : un prototype de bibliothèque numérique

LogoDilicomLa société Dilicom a présenté le 1 février dernier un prototype de gestion de bibliothèque de livres numériques. Ce prototype permettrait à un lecteur de rassembler en une seule interface tous ses livres numériques, quelle que soit la librairie d'achat (pour autant que l'achat transite par le Hub Dilicom). Un dispositif essentiel pour mutualiser les libraires sur des offres numériques crédibles. L'acheteur de livres en librairies est par nature volage et lui simplifier l'usage de sa bibliothèque sur un point unique parait indispensable. Ce prototype repose sur le protocole OPDS. Un développement qui n'est pas sans rappeler l'annonce du portail Orange dans lequel Dilicom est lui-même partenaire. Retrouvez le document de présentation à cette adresse (via la lettre d'information d'Alire).

PS: un petit clin d'oeil à Hadrien à propos de sa remarque récente côté "gros sous".


Rue des libraires : métier, libraire

Rue des librairesA signaler l'initiative du portail des librairies québécoises Rue des Libraires qui a lancé hier une série de portraits de libraires intitulé "Métier: libraire!", c'est ici en 15 questions.

"Voici le premier portrait de ce qui sera, nous l’espérons, une longue et belle série. Qui sont vos libraires? Pourquoi exercent-ils ce métier? Quels livres les ont marqués au point qu’ils en ont fait leur nourriture quotidienne, parfois jusqu’à la goinfrerie?

Si même 1000 pages ne percent jamais toutes les nuances et subtilités d’un être, ces petits portraits esquissés à la pointe du clavier, nous le pressentons, vous rendront les libraires encore plus sympathiques et de bon conseil."

Pour vous faire partager leurs passions, ce que vous ne trouverez jamais sur Amazon ou Apple!

Longue vie à cette série, en espérant qu'elle trouvera un relais en France!


Le Motif : les libraires à l'école du numérique

Initiative très intéressante du Motif qui proposait déjà, vous vous rappelez, des formations pour les éditeurs. Aujourd'hui, ce sont les libraires qui sont invités à se former au numérique. Une formation sur 5 journées en alternance, un dispositif élaboré en partenariat avec le Syndicat de la librairie (SLF) et l’Association des libraires (L’ALIRE), qui souhaite apporter des solutions numériques très concrètes aux libraires.

Tous les détails sur le site.


Librairie et numérique - Formation des libraires par LEMOTIF


Actualitte partenaire de la librairie Decitre

ActualitteAnnonce aujourd'hui par communiqué de presse, la librairie lyonnaise Decitre et le site Actualitte lancent une librairie en ligne en commun.

Paris, le 23 février 2011

Le journal ActuaLitte.com et les librairies Decitre viennent de s'associer pour l'ouverture d'une librairie en ligne, riche d’un catalogue de plus d’un million de titres. Un travail mené en collaboration par les deux acteurs, pour simplifier la commercialisation de l'ensemble des livres évoqués dans les colonnes de ActuaLitté, tout en bénéficiant de l'expertise de Decitre.fr.
Les internautes trouveront à l’adresse librairie.actualitte.com l’ensemble des ouvrages du catalogue de Decitre. La librairie est pleinement intégrée au site, accessible depuis l'ensemble des pages du site, et dotée d'une ergonomie pensée et réalisée par les équipes de Decitre.fr. Elle offrira une plus grande visibilité aux livres, et dote ainsi le journal en ligne d'un service complémentaire indispensable à son activité.
Les lecteurs pourront se laisser guider dans la librairie, en profitant des recommandations et prescriptions proposées par les équipes de Decitre.fr. Celles-ci ont pensé et réalisé l'intégralité du back-office, s'appuyant sur leur savoir-faire dans le domaine du e-commerce. L'internaute pourra découvrir les oeuvres depuis la librairie de ActuaLitté.
Les ventes et l'expédition seront pour leur part gérées directement par les équipes de Decitre, avec un paiement en ligne bénéficiant de toutes les mesures de sécurité.
Au travers de ce partenariat inédit, les deux sociétés souhaitent mutuellement favoriser l'essor de la vente de livres en ligne. Decitre disposera pour la première fois d’une totale intégration de son catalogue à un média «pure player» et ActuaLitté jouira d'un espace libraire essentiel.
«Decitre incarne une vision innovante de la librairie, avec un catalogue riche et une forte implication sur internet. En ouvrant un nouveau circuit de commercialisation, associé à la bibliothèque numérique déjà existante, ActuaLitté disposera dès lors d'une offre globale centrée sur les univers du livre», explique Nicolas Gary, directeur de la publication de ActuaLitté.
Guillaume Decitre, Président de Decitre, précise: «Nous sommes ravis de ce partenariat avec le site ActuaLitté, qui partage avec Decitre une passion pour la lecture et qui est devenu un grand media internet dans le monde du livre en langue française».

PS: cette librairie est la propriété exclusive de Decitre Interactive:

Le site www.librairie.actualitte.com est mis en ligne et édité par DECITRE INTERACTIVE, Société par actions simplifiées, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Lyon sous le numéro 511 395 907, dont le siège social est situé 16 rue Jean Desparmet – 69008 Lyon 08, France, dont le numéro de TVA intracommunautaire est FR 37 511 395 907, dont le SIRET est 511 395 907 00021 et dont le responsable de la publication est Guillaume Decitre. S.A.S au capital social de 1 434 200 euros.


Nabbu: la librairie numérique pas comme les autres

Nabbu

Je relaie ici le commentaire "coup de coeur" d'une de mes lectrices à propos de Nabbu dont je vous avais parlé l'été dernier. Une librairie numérique unique en son genre, qui vous propose des chroniques, des interviews, un vrai travail critique et  journalistique:

"Vous parliez il y a quelques mois de Nabbu, l'électron livre. Un beau pari que ce Nabbu, qui nous offre à nous lecteurs des chroniques et des interviews, des points de vue digne d'une librairie de quartier avec des journalistes de qualité. Rien à envier avec les mastodontes du livre sur Internet. Être électron livre c'est devoir survivre face aux géants dont le seul avantage est la livraison gratuite. Seuls les lecteurs livrent leur point de vue, avec une écriture digne des SMS d'aujourd'hui ou ne dépassant pas 3 lignes, censées aider le lecteur à faire des choix pertinents. Et moi j'aime mieux une chronique pertinente, ou un bel interview puisque je n'ai pas la chance d'avoir un libraire de quartier digne de ce nom.
Et j'apprends que Nabbu risque de fermer ses portes et c'est triste. Pas assez de chiffre. Alors s'il vous plaît, un geste pour eux, un petit coup de pub, pour dire qu'ils sont là et pas comme les autres. Merci pour eux et merci pour la lectrice que je suis."

Merci Joëlle, à découvrir absolument Nabbu, par exemple ce passionnant dossier sur l'univers des jeux vidéos à partir de l'interview de Mathieu Triclot, ou Titiou Lecoq et la Web Culture, ou bien ces chroniques les plus récentes. Les livres numériques au même prix partout, privilégiez un libraire qui se décarcasse plutôt qu'un site/entrepôt avec une valeur ajoutée proche de zéro.


Amazon: pas un éditeur comme les autres

SorcièreLes livres édités par Amazon ne seront pas vendus chez les libraires américains. L'annonce a été faite aussi bien chez Barnes and Noble que chez d'autres acteurs comme Books A Milion ou Indigo. C'est l'union sacrée des libraires contre l'arrivée d'Amazon comme éditeur. Les groupes d'éditions américains en coulisses ne sont sans doute pas étrangers à ces décisions. De quoi relancer de nouvelles procédures du côté de Bruxelles bientôt? (via GoodeReader).


ArtBookMagazine: pari réussi

Catalogue-1Je vous avais parlé du lancement en novembre dernier de ArtBookMagazine, une application gratuite à télécharger sur l'iPad, consacré exclusivement à l'art contemporain.

ABM est une librairie numérique singulière, incluant un lecteur et une bibliothèque individuelle.

Spécialisée dans l’art, elle propose des livres et des magazines gratuits ou payants, sélectionnés par un comité éditorial composé d’artistes, de designers, d’auteurs et de développeurs passionnés par l’édition papier et numérique. 
ABM se consacre à l’art contemporain ainsi qu’à la photographie, l’architecture, le design graphique, la typographie, les sciences sociales, la littérature, la culture numérique... Communiqué aujourd'hui:

Quelques mois seulement après, le pari est réussi pour un projet atypique et exigeant. Plus de 4500 personnes l’ont téléchargée depuis sa sortie en novembre. Des livres ont été achetés des quatre coins du monde.

L'application est même classée 1ère à la recherche «Art contemporain» et 22ème à la recherche «Art» sur l’Appstore monde.
Art, Book, Magazine est un ovni dans la galaxie des projets de diffusion en ligne.
Il est le fruit d’une petite équipe motivée, basée à Paris qui regroupe des artistes, éditeurs, graphistes, programmeurs qui ont su trouver un positionnement et une forme alternative inédite qui n’a aucune équivalent dans le monde aujourd’hui.
Les projets de diffusion sont là, une version anglaise sera mise en ligne au deuxième trimestre 2012.
Si vous possédez un iPad, n’hésitez pas à découvrir Art, Book, Magazine sur iTunes.
Si vous n’en possédez pas, le catalogue est consultable sur le site.
Vous pourrez bientôt y consulter les fiches, les nouveautés et les extraits disponibles dans l’application.


Le livre toujours bien installé dans le panier

PAM1050CLe livre, toujours l'achat privilégié sur le web.

"Les livres arrivent de loin en tête des cadeaux les plus offerts (37% des acheteurs en ligne de cadeaux). Les jeux/jouets (hors jeux-vidéo) se hissent pour la première fois à la deuxième place du classement (32,5%) ex-æquo avec les DVD/CD (32,4%). Ce succès des jeux-jouets est le reflet du développement de l’offre en ligne pour ce type de produits."

A lire l'étude que la Fevad a mise en ligne, un retour sur les ventes de fin d'année (via Vincent Demulière)


Dilicom : nouveau moteur de recherche

Logo-dilicom01Le rôle de Dilicom qui ne cesse de progresser dans la distribution du marché numérique pour les libraires. On se rappelle de la confirmation du rôle du hub, acté il y a plus d'un an maintenant par des libraires comme Immatériel notamment. Depuis le raccordement s'est fait avec beaucoup de plateformes en amont. Dans Livres-Hebdo aujourd'hui, l'annonce de la mise en place d'un nouveau moteur de recherche. L'occasion aussi d'une évaluation assez précise de l'offre française:

Cette semaine, Dilicom a mis en service une nouvelle version de son moteur de recherche, adap­tée à l'identification des livres nu­mériques en tant que tels, alors qu'auparavant ils étaient rattachés à leur version papier. Quelque 100.000 notices sont maintenant disponibles dans la base, renvoyant à différents formats: PDF encore en majorité, ePub pour l'essentiel des nouveaux apports, ou parfois en streaming, soit au total 60.000 à 65.000 livres, pour l'essentiel en français. Ceux de Numilog (groupe Hachette et éditeurs distribués-dif­fusés) n'y figurent pas encore, soit 28.000 livres en français. L'offre numérique globale francophone peut donc s'estimer à 90.000 ou­vrages.
La fiche d'un ouvrage en version papier indique son éventuelle dis­ponibilité en version numérique dans un pictogramme, lequel fait apparaître les différents formats et protections (DRM, watermarking) lorsque la souris est pointée des­sus. Une notice par type de fichier, avec un EAN propre, apparaît également en résultat de recherche, et permet de renvoyer vers le feuil­letage d'extraits, lorsque ce service est proposé par le distributeur nu­mérique.
Les prix littéraires sont également indiqués sur les notices, et il est possible de les retrouver via la re­cherche détaillée (51 prix référen­cés).
La recherche peut aussi désormais être lancée par date de création, in­dique Vincent Marty, directeur gé­néral  de la plateforme de com­mandes des librairies.


Des lecteurs/readers dans les librairies?

Mathie de montchaslinAvec l'offre couplée lecteur/librairie du Kobo by Fnac et du Cybook/Virgin, une raison supplémentaire qui vient s'ajouter au rôle de conseil en magasin qu'a maintes fois souligné Barnes and Noble avec le succès de son Nook aux Etats-Unis. L'idée de proposer un lecteur numérique en librairie feraient-elles son chemin dans la tête des libraires indépendants français? C'est ce que semble suggérer les propos de Matthieu de Montchalin, président du SLF (Syndicat de la librairie française) aux Echos aujourd'hui, il est temps je dirais:

Les libraires indépendants veulent aussi pouvoir proposer des livres numériques à leurs clients. «Ceux qui ont un site Internet peuvent déjà vendre des livres en format numérique, mais les acheteurs ne bénéficient pas de l'ergonomie apportée par les liseuses, comme celles des grands distributeurs», souligne Matthieu de Montchalin. Le Kindle d'Amazon, l'iPad d'Apple ou la liseuse Kobo de la FNAC, pour ne pas les nommer... «Face au décollage annoncé cette année du livre numérique, nous devons construire notre offre», poursuit-il. Dans cette optique, les libraires ont entamé des discussions avec des fabricants de liseuses, et Matthieu de Montchalin espère annoncer un partenariat avant la fin du premier trimestre. Il compte sur le soutien des éditeurs, qui, dit-il, «ont besoin d'une offre alternative à celle des grands opérateurs, faute de quoi ils risquent de perdre leur pouvoir de négociation...».

Une chose est sûre, pas comme Virgin, pas de Kindle dans les librairies françaises! Des modèles Sony, Nook ou PocketBooks seraient eux les bienvenus!


1001 libraires : constat bien difficile

1001Constat d'échec terrible pour le portail de la librairie 1001libraires. Les Echos reviennent aujourd'hui sur presque un an de désastre malheureusement. Un site qui, dès son lancement, n'a pas fonctionné au niveau techique. Les semaines, les mois suivants bien difficiles, on n'a pas pu faire machine arrière. «Le système était une usine à gaz», reconnaît Matthieu de Montchalin, le nouveau président, élu depuis quelques jours. La logique du web ne pardonne pas. Centre logistique fermé, licenciements. Tentative de refonte aujourd'hui sur de nouvelles bases:

"Le nouveau projet est moins ambitieux: les options proposées aux libraires seront notamment restreintes, et la logistique sera sous-traitée, pour les libraires qui le souhaitent, à Gibert Joseph. Matthieu de Montchalin se donne jusqu'en juin pour construire la nouvelle plate-forme, qu'il espère ouvrir au public pour la rentrée littéraire de septembre. Objectif, fédérer alors une centaine de librairies qui utiliseraient le portail pour leur site (contre 30 aujourd'hui), et 700 librairies dans la base de données de géolocalisation (350 aujourd'hui). Mais le nouveau président doit d'abord trouver les financements pour relancer le portail: 500.000 euros, qu'il espère réunir d'ici au 15 février."

La dernière chance pour une mutualisation des libraires indépendants sur le web? Relancer SeaFrance?


Merci Bibliosurf

09-13Bibliosurf, c'est fini malheureusement, une pensée à Bernard Strainchamps pour tout ce qu'il a apporté comme chroniques, interviews, remontées des critiques, classements, etc. La librairie sur le web en train de s'inventer:

"Durant 5 ans, j'ai essayé de greffer un service de ventes de livres papier et numériques sur un espace de médiation original. Après 5 ans, je jette l'éponge constatant qu'il est difficile d'être à la hauteur pour un "artisan isolé" dans de nombreux domaines à la fois: administration d'entreprise, codage informatique, ecommerce, médiation, formation..."

Bernard va rejoindre l'équipe de Feedbooks, en charge de la médiation. Bonne recrue!