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Vook: des nouveaux livres sur les rails
01 janvier 2010
Il m'a paru intéressant de relayer et de traduire le communiqué de presse de la société américaine qui commercialise avec succès les Vooks (contraction de vidéo/livre) qui attirent de plus en plus l'attention du milieu de l'édition et des médias outre-Atlantique. Elle propose notamment un Sherlock Holmes gratuit sur l'Iphone:
"2009 a été une année explosive pour Vook. Nous avons regardé nos Vooks devenir des succès auprès des lecteurs et nous avons pris un rôle de premier plan dans la révolution du livre numérique qui balaie l'industrie de l'édition. Quand nous avons commencé la production de nos Vooks la première fois en juin, notre mission a frappé certaines personnes comme étant mauvaise. Mais un article précoce de l'écrivain Brad Stone dans le New York Times décrivant le plan fondateur Brad Inman d'intégrer au livre des vidéos et des liens Internet en résonance avec les lecteurs, nous a encouragé à aller de l'avant avec nos versions bêta. En six mois, nous avons publié huit titres et avons récolté de nombreux articles, de très fortes ventes et un soutien des consommateurs écrasant. Comme Vook a innové dans l'édition numérique, nous avons assisté à une accélération du changement dans l'industrie de l'édition avec l'apparition de nouvelles entreprises, de nouveaux formats et de nouvelles technologies.
Vook a créé un modèle tel que beaucoup de grands éditeurs, agents et auteurs veulent participer en jeu. Nous avons des dizaines de milliers de nouveaux lecteurs - et nous avons de nouvelles technologies, de nouveaux partenaires et de nouveaux produits en 2010. En préparation 200 titres ou plus dans cette nouvelle année!Nous avons parcouru un long chemin, mais notre voyage ne fait que commencer. En octobre, nous avons lancé nos quatre premiers vooks avec notre partenaire, Simon and Schuster, avec une couverture exceptionnelle - de la première page du New York Times à Salon, au LA Times, à USA Today, à Entertainment Weekly, à NPR. Nous avons ensuite publié de Gary Vaynerchuk, "Crush It!" avec HarperStudio du groupe Harper Collins. Si les titres du S & S ont été une preuve importante du concept, "Crush It!" était le titre parfait suivi avec des critiques et des lecteurs. En quelques semaines, les ventes des titres Vook ont rattrapé les ventes du Kindle et Twitter a confirmé avec des tonnes de tweets de lecteurs qui aimé le Vook.
Nous avons ensuite lancé un titre de cuisine et un Vook sur Sherlock Holmes. Nous avons prouvé que nous pouvions facilement changer d'échelle lorsque nous nous sommes tournés vers Kris Berg, le chroniqueur populaire d'un blog immobilier avec un Vook préparé en seulement deux semaines.
Nous avons démontré que nous pouvons réagir vite pour faire de nouveaux Vooks puis à les commercialiser auprès du public visé. Et nous sommes étonnés de l'imagination du public. Le nom de notre compagnie et le nouveau format est en passe de devenir une partie du lexique populaire: le New York Times et Wired nous inclus dans leurs listes des mots de l'année. Nous avons commencé à voir le terme Vook fleurir - du New York Times à Wikipedia - selon l'expression fourre-tout pour décrire les livres numériques. «Ebook» et «Livre enrichi" ne se déclinent pas encore tout à fait de manière large dans la langue - mais le mot Vook a touché une corde sensible dans une "industrie des démangeaisons", la meilleure façon de décrire ce nouveau format excitant.
Depuis le premier jour, Apple a été un associé plus que favorable à la distribution. Nous ne saurons assez remercier l'équipe qui nous a aidé à concevoir la promotion des Vooks, l'entreprise, et beaucoup de nos titres - une mention spéciale la semaine dernière avec 20.000 téléchargements de notre expérience de Sherlock Holmes, en seulement quelques jours.
En 2010, Vook est décidé de devenir un nouveau standard pour le grand public. Nous préparons des centaines de vooks en production et nous poursuivons les partenariats multiples avec les agents et les éditeurs. Nous avons fait de grands progrès dans nos réseaux de distribution, et espérons annoncer quelques grands partenariats en 2010, qui aideront Vook à atteindre un public encore plus large. Merci à nos partenaires éditeurs, auteurs, prestataires et agents de votre soutien. Pour ceux d'entre vous qui nous suivez, nous apprécions votre curiosité alors que nous repoussons les limites des livres numériques en améliorant les contenus toute cette année.
2010 va vous secouer!"
[A suivre sur le blog de Vook].
Livre numérique: pour un développement durable
01 janvier 2010
Digibidi: la BD se consomme à la planche
30 décembre 2009
Mon libraire est-il mon grand frère?
29 décembre 2009
Hubert Guillaud sur LaFeuille avait l'autre jour pointé sur un intéressant article de l'Electronic Frontiere Fondation à propos des données personnelles issues des lecteurs et pouvant être utilisées. En gros, est-ce que les livres que j'achète sur tel ou tel site sont tracés, alimentant une base de données personnelle? Nous n'avons plus beaucoup d'illusions sur notre navigation sur le web mais est-ce qu'il en de même sur les livres numériques que nous achetons? Le constat est édifiant aussi bien sur GoogleBooks, on s'en douterait, mais aussi sur le Kindle d'Amazon, le Nook de Barnes and Noble... J'ai été posé la question à Charles Kermarec de la librairie Dialogues: "Sur le site web, nous enregistrons les commandes des clients. Pour le moment, tout le monde doit créer un compte, dans le futur, on va rendre cela facultatif. Le fait d'enregistrer les commandes est un service rendu, puisque le client peut à chaque instant retélécharger ses ouvrages. C'est quasiment obligatoire pour la vente de livres électroniques (je dis bien vente, pas livre hors copyright qui sont gratuits). Pour le téléchargement des livres, ce sont les serveurs des différents fournisseurs qui sont appelés et ce sont donc leurs politiques qui s'appliquent. Nous leur communiquons le minimum de données requises pour enregistrer la commande du client sur leur service. Juridiquement les fournisseurs s'engagent avec nous à ne pas se servir des coordonnées des clients si ce n'est pour leur envoyer le lien vers leur achat. Cela et, par contrat, exclusivement cela." [Merci à Eric Fauconnier, Caroline Kernen et Charles Kermarec pour ces précisions]. Il serait souhaitable que les éditeurs et leurs prestataires se prononcent de manière très claire sur ces questions.
PS: lire aussi les billet de PCInpact et de Miscellannees.
Entendre Maurice Nadeau
28 décembre 2009
A regarder absolument l'entretien avec Maurice Nadeau réalisé par MédiaPart à l'occasion du millième numéro de La Quinzaine littéraire.
GoogleBooks: qui sont les maîtres du jeu?
21 décembre 2009
Les auteurs étrangers arrivent en France
16 décembre 2009
Léo Scheer: une dynamique de développement
16 décembre 2009
François Gèze sur le livre dématérialisé
15 décembre 2009
Intéressante intervention de François Gèze (directeur éditorial des Editions La Découverte) sur le livre dématérialisé à l'ENSSIB qui se livre à l'exercice périlleux d'une prospective à l'horizon 2019. Passionné et passionnant que François Gèze que l'on entend finalement trop rarement. Quelques remarques sur les aspects historiques qu'il rappelle. Tout d'abord, il y a dix ans en 1999, la technologie de l'encre électronique était encore sur les paillasses des laboratoires. Tous les professionnels des métiers du livre ne savaient absolument rien de cette technologie. Assimiler les premiers modèles de livres électroniques (2000-2001) à l'encre électronique, comme il semble le faire, est absolument faux. C'est à partir de 2004 que Sony a développé ce procédé pour une application au livre avec le Librié sur le marché japonais. D'autre part, une erreur grossière concernant la photocomposition qui ne date pas des années 90, comme il le dit, mais qui s'est développé entre 1950 et 1970, une évolution lente et constante (voir Wikipedia). François Gèze a connu bien évidemment cette évolution mais il semble un peu se perdre dans les dates. C'est à partir du début des années 80 que la Publication Assisté par Ordinateur (PAO) s'est développé avec l'accélération que l'on connait. Il passe sur les "illuminations de Jean-Marie Messier", ensuite il énumère les différents secteurs du livre et les implications du numérique. De manière très affirmative (trop me semble t-il), il passe à la trappe les livres pratiques, les guides de tourisme. Cela supposerait que nous ayons de l'internet haut débit sur l'ensemble du globe dans dix ans pour partir aussi bien à San Francisco qu'en Afghanistan ou en Irak (j'espère que l'on pourra y retourner à cette date). Je fais le pari contraire. Nous offrirons aussi toujours à nos proches des livres sur la cuisine au wok ou la santé par les plantes. Assez d'accord avec lui sur les scénarios "rose" et "gris" sur le marché du livre scolaire français qui dépend de l'implication de l'Etat dans le développement numérique dans les écoles. Pour le pari sur la littérature, moitié numérique/ moitié papier, je le rejoins complètement à la fois sur l'idée du livre-clos, d'une oeuvre finie qui est justement en contradiction (et le restera) avec le flux du web. "Fixer à l'instant t une oeuvre finie, c'est absolument irremplaçable". J'ajouterais que la notion de livre en tant que "conservateur de notre mémoire" (je lance la formule) est au coeur de ces livres clos. Et les livres "non liquides" iront bien au-delà des livres de littérature, j'en suis convaincu. Il voit la FNAC en 2019? La maison est à vendre en ce moment et je ne sais pas si les futurs investisseurs sont aussi sûrs que lui là-dessus! Amazon en 2019? Cela me semble sûr, lui qui investit aussi dans nos chaussures. Google en 2019? C'est beaucoup moins sûr avec les enjeux du web sémantique. Prix unique du livre "numérique clos" en 2015 pour protéger des libraires spécialisés "anti-robots"? Bien avant, j'ai envie de dire si l'on veut protéger notre réseau de libraires incapables de pratiquer le dumping actuel d'Amazon. Merci à François de nous faire cogiter. A signaler d'autres interventions en vidéos (merci à Alain Pierrot).
Le livre érotique sur Zebook
10 décembre 2009
Une belle initiative du côté de Zebook, un nouveau titre disponible dans la collection de littérature érotique: "Les 22 coups de minuit", 12 nouvelles d'auteurs différents proposées par l'éditeur Frank Spengler qui dirige les Editions Blanche, bien connu des amateurs! Petit prix à 4,90€, 7 titres disponibles à ce jour au catalogue (format pdf ou ePub). Joli coup, tout compris, bravo!
Flips: à lire sur Nintendo DS
07 décembre 2009
Jeremy Ettinghausen (Penguin U.K.) nous en parlait récemment lors des dernières Assises du SNE, plusieurs nouvelles expériences de lecture pour les enfants sont proposés sur la Nintendo DS. Notamment celles de la société Electronic Arts avec Flips, une collection d'auteurs classiques et modernes disponible sur le site Amazon U.K. depuis ce week-end (via UberGizmo et Actualitte).
Dix prévisions pour 2010
03 décembre 2009
Marc Lévy en version numérique
02 décembre 2009
Premier auteur français "best-seller" en version numérique, c'est Marc Lévy qui propose son nouveau roman au deux formats eBook et iPhone avec la sortie du livre papier aujourd'hui. Une mise en place vers le plus grand nombre de distributeurs possibles selon la volonté de l'auteur, on écoutera son interview ci-dessous. C'est la plateforme Interforum qui prend en charge la distribution. A noter que la vente directe est aussi faite depuis le propre site de Marc Lévy (qui arrive en tête des requêtes sur Google, on s'en doute). Du producteur au consommateur. Il vous faudra remplir un formulaire complet. Une pratique un peu particulière et que ne s'autorise même pas Dan Brown par exemple. Marc Lévy aurait-il encore besoin de la chaine du livre et de ses "compétences"?
Izibook en marque blanche
02 décembre 2009
Pétition: TVA à 5,5% sur le livre numérique
01 décembre 2009
Une pétition en faveur d'une TVA à 5,5% pour le livre numérique, c'est l'initiative lancée par Antoine Gallimard, il l'avait évoqué lors du dernier entretien au Figaro (via Actualitte). Comme je le rappelais début novembre, la donne est complètement faussée actuellement en ce qui concerne les offres des éditeurs français qui, malgré les discours ambiants, ne sont pas plus frileux que leurs confrères anglo-saxons sur le développement du livre numérique. Signons, pour que la France ne reste pas dans le wagon de queue [voir également le site du SNE].
PS: et espérons une baisse effective des prix, pas comme dans la restauration!
Vive le prix unique!
01 décembre 2009
Le prix unique du livre partout, rappelons-le, affichons-le, sur les livres et sur internet (via LeMotif).
Le SNE et ses assises
28 novembre 2009
Débauche de plateformes/entrepots
27 novembre 2009
Les Cahiers Rouges en numérique
26 novembre 2009
Les livres numériques innovants
26 novembre 2009
Delcourt entre dans le numérique
24 novembre 2009
L'Europe à l'IDPF?
24 novembre 2009
"Billet envoyé par Alain Pierrot:"
L'IDPF, qui gère le standard ePub, renouvelle son bureau. Huit postes de directeurs sont ouverts. Verra-t-on les éditeurs européens porter des candidats?
A ma connaissance, seul Hadrien Gardeur (Feedbooks) jusqu'à présent, a investi temps et efforts pour participer à l'élaboration et l'amélioration du standard. Il serait temps que la voix d'autres éditeurs européens se fasse entendre.
Un bon sujet à évoquer aux Assises professionnelles du Livre Numérique organisées par le SNE qui ont lieu demain après-midi à la Mutualité à Paris.Livre numérique/ livre audio
23 novembre 2009
Toutefois, si les supports cédérom et clef USB contiennent non seulement la même information textuelle que celle des livres imprimés mais également des fonctions inexistantes dans les éditions papiers (moteur de recherche, mise à jour par internet...), leur cession relève du taux normal de la taxe.
En outre, il est précisé que, s'agissant des offres composites comprenant à la fois une édition papier et une version sous forme de cédérom, clé USB ou autre support physique similaire, et dans l'hypothèse où les supports numériques ne pourraient relever du taux réduit de la taxe, lorsque des opérations passibles de taux différents font l'objet d'une facturation globale et forfaitaire, il appartient au redevable de ventiler les recettes correspondant à chaque taux, de manière simple et économiquement réaliste, sous sa propre responsabilité et sous réserve du droit de contrôle de l'administration" (via RevueFiduciaire). Une logique du support qui semble déjà complètement périmée...
Antoine Gallimard revient sur le livre numérique
22 novembre 2009
Après un article dans Le Monde fin octobre, Antoine Gallimard revient aujourd'hui sur le livre numérique dans une interview pour le Figaro.