304 notes dans la catégorie "Etats-Unis"

Kindle Touch: c'est fini

KindleLe Kindle Touch (aussi bien wifi que 3G) n'est plus disponible sur le site américain d'Amazon. A une semaine de la conférence de présentation des nouveautés, le modèle attend de pied ferme son successeur en version éclairée. Le Kindle (5ème du nom?) sur les rails. La version de base reste quand à elle disponible, sans doute la preuve qu'elle ne sera pas concernée, mise à part peut-être la politique de prix. Wait and see! (via Teleread).


Amazon: les nouveaux Kindle pour le 6 septembre

BezosLe 6 septembre prochain justement, ce sera "Le Livre et moi" pour Jeff Bezos et Amazon qui ont convoqué la presse pour la grand messe traditionnelle à Santa Monica près de Los Angeles. En ligne de mire un nouveau Kindle Fire et un Kindle 5, en passe de devenir aussi mythique que la Golf. Sans doute une version "éclairée" pour concurrencer le Glowlight de B&N. Reste à savoir si le leader du marché mondial fera chuter le prix d'une version basique de son Kindle au-dessous des 79$. Il en a sûrement les moyens, je crois bien qu'Amazon risque de frapper un grand coup (via 01Net).


Barnes and Noble : les Nook en Angleterre

BarnesnobleLe libraire américain Barnes and Noble a annoncé une hausse de 46% de ses revenus numériques sur son premier exercice fiscal de 2013 à fin juillet (communiqué ici), redressant ainsi une situation assez préoccupante en début d'année. Le marché américain surfe toujours plus sur l'ebook. B&N a aussi annoncé l'arrivée des Nooks en Angleterre pour octobre prochain (via TheBookSeller).


Walter Isaacson ne sait rien

JobsWalter Isaacson, l'auteur de la biographie de Steve Jobs, refuse de venir s'expliquer devant le tribunal à propos de la class action en cours à l'encontre d'Apple et de cinq éditeurs aux Etats-Unis. Le bonhomme doit pourtant en savoir beaucoup sur les réflexions de Steve Jobs sur la question. C'est bien écrit dans son livre, comme je le signalais en novembre dernier (via Publishersweekly).


Livrada: des cartes à offrir

LivradaUne très bonne idée aux Etats-Unis, c'est le site Livrada qui propose en partenariat avec la chaine de magasins Target des cartes imprimées avec les couvertures de livres, à offrir pour matérialiser l'achat de livres numériques. Elles ouvrent à la fois sur le Kindle et le Nook. Six premiers titres best-sellers à partir du 15 juillet prochain. Une expérience sans nul doute à creuser pour les libraires français. Collage d'une étiquette au dos après l'achat en caisse avec un code d'accès, les pistes à explorer. Des cartes qui pourraient être vendues en présentoirs mais aussi glissées dans les livres imprimés sur les tables. Je me verrais offrir ou bien me faire offrir quelques cartes pour les vacances! (via TheeBookreader).


La lecture numérique très largement dans les bibliothèques américaines

Bebook76% des bibliothèques américaines proposent le prêt de livres numériques et 39% proposent des livres électroniques. Des chiffres fournis par l'American Library Association, en augmentation de dix points en un an. On ne peut qu'encourager les éditeurs a prendre la mesure de cette demande en bibliothèque et de proposer des offres de plus en plus adaptées (via TheDigitalReader).


Thomas Pynchon cède au numérique

PynchonAvec J.K. Rowling, Ray Bradbury dans des genres différents, l'écrivain américain Thomas Pynchon s'était toujours refusé à la publication de ses livres en version numérique. C'est désormais fini aujourd'hui, les différents titres disponibles en anglais. Dans un article sur le New York Times, son éditrice chez Penguin commente: "Je pense qu'il veut avoir plus de lecteurs. Chaque écrivain veut avoir plus de lecteurs, et ils peuvent éventuellement l'obtenir. Mais je ne pense pas que cela va changer le profil de son public. La question du numérique n'était pas exactement "l'éléphant dans le salon", mais on sentait que le moment était venu", a t-elle ajouté. "Il y avait un grand désir d'avoir tous les livres de Tom en format numérique, depuis de nombreuses années. Il ne voulait pas ne pas faire partie de cela." (via TheGuardian).


Livre numérique: petit voyage en compagnie

Jurassic_disquette21991, la société Voyager Company (l'un des fondateurs était Bob Stein) publiait aux Etats-Unis une série de livres vendus sur disquettes lisibles sur ordinateurs Mac, puis PC. Une collection Expanded Books avec une soixantaine de titres, parmi lesquels Jurassic Park de Michael Crichton.

"Ces livres sur disquette étaient vendus 19,95 ou 24,95$. Pour justifier ce tarif, un soin particulier était porté sur la lisibilité du texte à l’écran, les livres contenaient une table des matières interactives et il était possible d’y effectuer des recherches et même de les annoter. Le texte pouvait être accompagné de quelques illustrations en noir et blanc (sans niveau de gris). Pour rappel, une disquette 3,5 pouces contenait 1440 kilo-octets, c’est à dire le poids d’une minute de son au format mp3 à un taux de compression banal, ou la moitié du poids de la moindre image produite par un appareil photo numérique actuel."

Après les disquettes, Voyager Company s'est rapidement tourné vers les CDRom, devenant l'un des pionniers dans le domaine. Certes, à l'époque on parlait déjà de la concurrence avec le papier, on était loin d'imaginer cette situation-là (via LeDernierBlog).


Etats-Unis: le livre cartonné doublé par le livre numérique

L'AAP (Association of American Publishers) a communiqué hier des chiffres trimestriels de ventes aux Etats-Unis. C'est historique, pour la première fois dans le secteur Adult Fiction/Non-Fiction, les ventes de livres numériques dépassent les ventes de livres cartonnés "Hardcover", l'un des fers de lance de l'édition américaine. Et quand je dis doublé, c'est plutôt en trombe. Avec une croissance de près de 30% en un an, les "Ebooks" n'en finisssent pas de bouleverser le secteur tout entier. La catégorie du poche "Adult Mass Market Paper" toujours en chute libre avec 20% de ventes en moins; celles-ci représentent désormais seulement un peu plus d'un tiers des ventes de ebooks, plus dure sera la chute... Le ebook devrait même dépasser le paperback cette année, quand on voit les tendances c'est même une question de mois maintenant (via Techcrunch).

Hardcover Market


Editeur, mets tes données

DataA lire l'excellent billet que consacre La Feuille à l'importance des métadonnées. Hubert Guillaut relaye entre autres les réflexions de Mike Shatzkin après le Salon BookExpoAmerica et des différents retours sur le marché aux Etats-Unis. Il revient aussi sur "la mode du court", pas vestimentaire mais pour le livre numérique. A relativiser quand à l'efficacité véritable.


iPad indéboulonnable, Kindle Fire en berne

245761-new-ipadIntentions d'achat, études de satisfaction, l'iPad plus que que jamais indétronable sur le marché des tablettes. Deux études américaines au ComputerWorld confirment. Confirmation également de l'effondrement du Kindle Fire en phase d'auto-combustion: "Concurrent très sérieux de l'iPad outre-Atlantique il y a encore six mois mois, le Kindle Fire passe lui de 22% à 8% d'intentions d'achat. Preuve qu'il ne suffit pas d'un prix cassé pour séduire les foules." A méditer pour les libraires qui file Amazon au train sur ce marché (via iPadd).


eInk au SID à Boston

SID-2012-bostonSID à Boston jusqu'à la fin de la semaine. L'occasion pour eInk de présenter ses derniers évolutions technologiques. Lumière intégrée avec le dernier Nook, rigidité des écrans, couleur, mais aussi beaucoup de nouvelles applications listées par BrunoRives sur son blog, merci. Je crois beaucoup aux évolutions vers l'incassable dont j'avais parlé avec l'équipe de Bookeen il y a quelques semaines, c'est la petite révolution à venir. Présentation par le directeur marketing d'eInk, du dernier modèle russe, le Wexler. Il serait déjà disponible sur le marché chinois. Le prix de l'écran serait 10 à 15% supérieur au modèle traditionnel (via eInkInfo).


Ray Bradbury nous a quitté

Ray-bradbury

Triste journée. Le célèbre écrivain américain de science-fiction Ray Bradbury est décédé aujourd'hui à l'âge de 91 ans. Celui qui a fécondé l'imaginaire de tant de générations d'adolescents avec des livres comme Fahrenheit 451 ou les Chroniques martiennes dans la mythique collection Présence du Futur en France (publiés dès les années 50), s'était toujours résolument opposé à internet et aux livres électroniques, refusant même de simplement toucher un Kindle: «Nous avons trop de téléphones portables, trop d’internet. On devrait se débarrasser de ces machines, il y en a trop aujourd’hui», déclarait-il, se félicitant d’avoir refusé de faire publier ses livres sur des supports électroniques. De guerre lasse avec son éditeur, il avait fini par céder en septembre dernier. Ses livres ne sont pas disponibles en français pour l'instant chez Folio SF. Des versions qui circulent très largement sur les réseaux. Relire Bradbury, l'un des maîtres de la SF, qui nous laisse une oeuvre immense (via Libération).


Kobo attire les auteurs indépendants

KoboKobo lance son programme Writing Life, un service d'auto-publication pour les auteurs et éditeurs indépendants, afin de concurrencer KDP d'Amazon et Pub It de Barnes and Noble. 50 premiers auteurs en test d'ici fin juin. D'autres langues que l'anglais devraient s'ouvrir d'ici la fin de l'année. Possibilité de proposer gratuitement les contenus à tout moment, des royalties à de 45% en dessous de 1,99$ et de 70% pour des prix au-delà; publier sans DRM est également possible. Kobo a également communiqué quelques chiffres: en un an, progression des ventes de livres électroniques de 160% et des ventes de livres de 400%. Kobo c'est aujourd'hui 8 millions d'utilisateurs dans 190 pays (via PaidContent).


Amazon: la prédation du livre

GardeurA lire la tribune sur le NouvelObs que consacre Hadrien Gardeur, l'un des fondateurs de Feedbooks, à la situation sur le marché américain où Amazon risque d'être encore conforté dans son hégémonie par les récentes décisions de justice. A méditer à l'heure où Amazon arrive avec son Kindle en Europe.

"Le livre numérique permet à Amazon de mettre en place une stratégie encore plus agressive. En vendant de nombreux livres dans un format propriétaire, bloqué pour ne fonctionner que dans son écosystème, il rend l’acheteur totalement captif. Cette combinaison du bâton (captivité) et de la carotte (vente à perte) assure à terme une situation de monopole dans laquelle Amazon pourrait alors dicter toutes les règles du jeu."


Presse américaine: le numérique tire le papier

IpadLa mutation de la presse au numérique est bien en cours de manière irrémédiable. A lire l'article du Figaro qui revient sur les résultats annoncés par deux quotidiens emblématiques aux Etats-Unis, le Financial Times et le New York Times:

"À la fin de l'année, le journal référent de la City comptera plus d'abonnés à ses éditions numériques que de ventes d'exemplaires papier. C'est le pronostic fait par Rob Grimshaw, directeur de FT.com, lors de l'Internet Week New York mi-mai. Le quotidien économique est aujourd'hui diffusé à 310.000 exemplaires, pour 270.000 abonnés numériques. La bascule s'est déjà faite sur le marché américain en 2011. Le point d'inflexion sera atteint globalement grâce à l'essor du mobile. Chaque semaine, le Financial Times recrute 15 à 20% de ses nouveaux abonnés à travers ce canal. Pour Rob Grimshaw, il sera même le principal canal de distribution de l'information dans trois à quatre ans."

"De septembre 2011 à mars 2012, la diffusion des éditions numériques du New York Times a dépassé 807.000 exemplaires quotidiens, selon l'Audit Bureau of Circulations, l'équivalent américain de l'OJD. Sur la même période, le journal papier s'est vendu à près de 780.000 exemplaires par jour. L'ensemble de la diffusion du New York Times a ainsi progressé de 73% par rapport à l'année précédente. «Ces gains peuvent être largement attribués à la popularité des offres d'abonnements numériques proposés par le Times», a indiqué le groupe de presse dans un communiqué. Par ailleurs, il estime que le couplage systématique de l'offre papier avec un accès numérique permet de limiter l'érosion des ventes du papier."

"Mais la marge de progression est considérable sur l'ensemble du secteur: les éditions numériques représentent 14,2% de la diffusion globale des journaux américains, selon l'ABC, contre 8,7% en 2011. Confortés par les résultats de ces géants, un nombre croissant d'éditeurs de presse américains explorent des formules payantes sur le numérique."


Etats-Unis: la lecture numérique fait lire plus

Aux Etats-Unis, les lecteurs en mode numérique liraient plus que les autres. 21% des américains auraient lu un ebook. L'addiction est là, 24 livres/an contre 15/an pour ceux qui n'auraient pas encore sauter le pas. A découvrir cette infographie intéressante repérée ici. Petit chose quand même, chez Amazon et Nook il n'y a pas que des tablettes, surtout pour les gros lecteurs! Numérique et imprimé, vive la lecture!

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Le marché de l'ebook en 2011

FigureIntéressant billet chez nos amis belges des Lettres Numériques qui relaient une étude sur le digital en Europe très complète, qui aborde nottament le marché du livre numérique en 2011, (réalisée par le cabinet Enders Analysis). Un marché qui démarre seulement, l'hégémonie d'Amazon parle d'elle-même sur le marché anglo-saxon. Bien malin qui saura le rythme du rattrapage sur le vieux continent, cela démarre déjà fort en Angleterre avec plus de 10% des ventes, les contenus sont là. L'étude complète est ici.


Hachette Group: ChapterShare sur Facebook

HachetteHachette Group se lance dans les applications Facebook aux Etats-Unis. Une application ChapterShare, qui permet de découvrir des premiers chapitres en avant-première, de les partager avec ses amis, puis de renvoyer vers les libraires en ligne pour les pré-commandes. Deux premiers auteurs de best-sellers, Michael Connelly et James Patterson servent de parrains pour lancer la formule (via PaidContent).


Amazon: le Kindle centre de l'écosystème

Top-10Le Journal du Net qui dresse la liste du Top10 des sites de commerce en ligne américains. En tête évidemment... Amazon. Avec son Kindle en enjeu stratégique. A signaler le site d'Apple qui déboule en troisième position.

"Amazon accroît encore sa domination. Sa pharamineuse croissance de 40,6% lui assure en 2011 un chiffre d'affaires de 48 milliards de dollars, plus de 4,5 fois supérieur à celui de Staples. Toutefois, ses investissements à marche forcée pèsent sur sa rentabilité, puisqu'en 2011 son résultat net chute de 45%. En 2012, l'e-commerçant poursuit sa stratégie agressive sur le marché des e-readers: Amazon veut faire du Kindle le centre d'un écosystème qui pourrait rapidement rappeler celui qu'a su créer Apple autour de ses propres terminaux."


Magic Town: la maison des enfants

MagistownUn nouveau site qui vient d'être lancé pour les enfants anglo-saxons. Magic Town est une plateforme virtuelle de livres pour les enfants avec plus de 70 histoires (d'autres à venir) de grands éditeurs comme Hachette et Simon&Schuster. Des applications pour l'iPad et l'iPhone vont suivre bientôt. Un modèle d'abonnement à 11,99$ par mois ou 74,99$ par an, la plate-forme est conçue comme une plaque tournante pour l'accès à des collections d'histoires, qui seront mises à jour avec 10-15 titres nouveaux par mois. La plate-forme est développée par Mindshapes, une start up technologique basée à Londres qui utilise son format propriétaire de narration interactive appelée LiveBook, à partir des livres des éditeurs et en faire une partie de la bibliothèque de Magic Town. Mindshapes fait l'animation, l'enregistrement audio, et la production pour tous les titres LiveBook. Les éditeurs sont payés en fonction de leur contribution à Magic Town, mesurée par la popularité relative de leurs séries de livres auprès des utilisateurs. La société a déclaré qu'elle a plus de 250 titres sous licence des éditeurs, qui, en plus de Hachette et S&S, comprennent Egmont, Barefoot Books et Oxford University Press. Les livres ne sont pas vendus sur le site.

«Nous avons choisi de concevoir Magic Town comme une plate-forme, plutôt que comme une série d'applications de livres individuels parce que nous voulions créer une expérience du monde virtuel pour les jeunes enfants», a déclaré Andrea Meyer, directeur de Mindshapes. «Magic Town est une destination unique où les parents peuvent trouver une collection des meilleurs livres en un seul endroit. Nous savons combien il est difficile pour les parents de trouver en ligne un contenu de qualité ainsi que dans l'App Store. Et mettre tout cela sous un même toit, pour ainsi dire, rend les choses plus facile pour les parents.» (via Publishers Weekly).