156 notes dans la catégorie "Québec"

ANEL: le Québec en pointe

Anel Le Québec en pointe sur le livre numérique francophone. Communiqué de presse de l'ANEL aujourdhui: "Avec 3000 titres déposés par plus de 50 éditeurs du Québec et du Canada français, l’Agrégateur ANEL-De Marque est le numéro un du livre numérique en Amérique du Nord francophone. Ces chiffres sont même de loin supérieurs à ceux que l’on retrouve sur la plateforme numérique française Eden Livres. L’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) est bien sûr particulièrement heureuse de la popularité croissante de cet entrepôt de livres numériques mis sur pied il y a moins de deux ans en collaboration avec la firme De Marque. C’est aussi avec joie que l’ANEL accueille depuis peu les titres de plusieurs éditeurs québécois et canadiens de langue française distribués par Diffusion Dimedia". Le texte complet est ici. A découvrir également sur le site, l'excellent petit tutoriel réalisé, il y a plus d'un an, par notre ami Clément Laberge "Le livre dans l'environnement numérique".

Les Editions Alire à lire

LogoAlireWeb A signaler le communiqué de nos amis québécois des Editions Alire spécialisées dans le roman policier et la science-fiction, deux domaines encore sous-représentés dans l'offre francophone. «Pour nous, le livre numérique doit permettre au lecteur de se procurer le titre qu’il désire à un coût inférieur de 35 à 40% à sa version papier, ce qui équivaut aux pratiques dans le marché anglophone. De plus, nous refusons de «cadenasser» nos titres avec des protections DRM, optant plutôt pour la méthode du «tatouage», qui permet d’établir une relation de confiance et de respect entre Alire et son lectorat. De fait, nous croyons fermement que l’acheteur de livres numériques a le droit de lire là où il veut, tout comme il le fait avec nos livres papier. C’est pourquoi tous nos livres numériques sont lisibles sur l’ensemble des téléphones intelligents, lecteurs numériques et autres iPad qui peuvent décoder les formats pdf ou epub.» Plus de 1100 livres vendus depuis un an, Alire est un éditeur qui a tout compris. La preuve, c'est déjà l'un des trois éditeurs les plus vendus au Québec. Plusieurs librairies proposent les titres d'Alire, notamment Dialogues.

BeQ: offices de mai et juin

Beq A signaler de très bons "offices" de mai et de juin du côté de la Bibliothèque Electronique du Québec, la référence incontestable sur l'offre gratuite francophone. Des éditions de référence (je pèse mes mots) du Rouge et le Noir, de la Chartreuse de Parme, de l'Education Sentimentale, du Père Goriot, entre autres. Tout ce que ne veulent pas nous proposer les éditeurs français. Merci à Jean-Yves Dupuis, la francophonie reconnaissante...

E-PaperWorld: premier passage à Paris

Epw Communiqué de presse sur les journées E-PaperWorld qui se sont déroulées début mai à la Cité des Sciences (document PDF ici). Même si l'on regrette qu'il n'y ait pas eu plus de participants à ces journées (superposition avec le forum LivresHebdo la deuxième journée), c'était pourtant l'occasion de rencontrer tout ce qui se fait de mieux en matière de sociétés innovantes dans le domaine. Plusieurs acteurs incontournables (Bookeen, Bookbeo, NewPress, miLibris, MG Production, Freescale) ont été récompensés par plusieurs prix grand public et professionnel. A saluer l'initiative d'Eric Le Ray qui jette un pont entre le Québec et la France. E-PaperWorld certainement à Montréal à l'automne prochain pour une troisième édition. Nos amis québecois qui sauront sans nul doute détecter l'intérêt majeur d'une telle manifestation!

La Hutte: des éditeurs qui campent sur leurs positions

La_hutte_ecran-02-225x300 Si certains éditeurs déversent leurs contenus dans l'iBookStore avec une logique de visibilité et de petits boutiquiers, d'autres préfèrent passer par des applications spécifiques préservant à la fois leur indépendance et une philosophie de livres ouverts sur d'autres acteurs. C’est dans cet état d’esprit que la société québecquoise DeMarque, en collaboration avec Mirego, a développé l’application La Hutte pour l’iPad qui a été présentée il y a quelques jours et qui devrait être disponible trés prochainement: «L’application est une sorte de satellite dans laquelle les libraires, des partenaires précieux, sont mis en avant pour vendre les livres numériques« s'exprime Clément Laberge. L’application n’a rien de révolutionnaire mais elle a été conçue volontairement ainsi, pour une utilisation simple et intuitive:
  • Grand confort de lecture, même pour les livres richement illustrés.
  • Simple et facile d’utilisation.
  • Gestion de sa bibliothèque personnelle.
  • Retour à la dernière page lue lorsqu’on revient dans l’application.
  • Navigation par la table des matières.
  • Possibilité d’agrandir les pages.
  • Déjà plus de 1500 titres disponibles: des romans aux guides de voyage en passant par les albums jeunesse (vraiment de tout!).
  • LivresQuébécois.com, le site des libraires indépendants du Québec, est le premier qui permet d’acheter des livres à partir d’un iPad.
  • Le système est ouvert à toutes les librairies en ligne, elles pourront s’ajouter dès qu’elles le souhaiteront.
(Tous les détails via nos amis de Ibookrama)

DeMarque: des solutions bientôt sur l'iPad

Demarque La société DeMarque a annoncé qu'elle allait déployer sa propre solution sur l'iPad pour les livres québecois et francophones: «C'est extrêmement important d'offrir aux éditeurs, libraires et lecteurs un outil de haute qualité qui permet l'achat et la lecture des livres d'ici, dès le lancement de l'iPad», explique Clément Laberge de DeMarque, qui fera la démonstration de l'application en primeur ce jeudi. A mettre bien évidemment en relation avec les récents propos d'Antoine Gallimard dans Les Echos qui souhaite déployer le catalogue Eden (Eden-Livres s'appuyant sur une solution développée par DeMarque) à partir d'une application EdenReader et non par une entrée directe dans l'iBookStore d'Apple. L'iPad un nouveau lecteur oui, un accès unique aux livres non!

DeMarque pose un pied en Italie

Logo_DM La société québecoise DeMarque vient d'annoncer par communiqué de presse que trois des plus importants groupes d'édition italiens — Feltrinelli, Messaggerie Italiane/GEMS et RCS/Rizzoli — l'ont choisi pour développer leur offre de livres numériques. On rappellera que DeMarque avait déjà été choisie pour le développement de la plateforme Eden-Livres qui regroupe l'offre de Gallimard/La Martinière/Flammarion. La présence du groupe italien Rizzoli, propriétaire de Flammarion, aura sans doute pesé dans ce nouveau choix "italien". «C'est une étape très importante dans le développement de notre plan d'affaires parce qu'elle démontre notre capacité à offrir des solutions innovatrices à l'industrie du livre sur la scène internationale, hors de l'espace francophone», souligne Marc Boutet, président de De Marque.»


La peur du livre numérique

Peur Mais qui a encore peur du livre numérique? C'est le titre d'un intéressant billet sur le blog québecois Ibookrama qui pointe justement sur la diabolisation systématique du livre numérique: "Est-ce que dans ce contexte, le débat autour du livre numérique n’a pas pour seul effet de détourner plus encore le lecteur de la littérature? Personne ne s’émeut qu’acheter un livre à 25 euros relève de tout sauf d’un acte anodin. Et qu’à mesure que le pouvoir d’achat s’érode, ce prix prohibitif devient un frein à la lecture. Alors, comment concevoir de payer autant, voire plus pour son pendant électronique? Car le cœur du problème reste que le modèle économique de certains pourrait être remis en question avec l’arrivée massive du numérique. Qui peut ignorer les réticences de l’édition? Nombreux sont ceux qui traînent les pieds, qui dénigrent, organisent et désinforment. Peut-on être encore dupe? Il serait peut-être temps de prendre en compte qu’au même titre que l’on ne paye pas le même prix sur un album de musique sur l’iTunes Store d’un CD à la Fnac. Qui oserait aujourd’hui proposer un album dématérialisé à presque 20 euros? En fin de compte, on voudrait vous faire croire que la numérisation du livre dénature l’œuvre. Alors oui, il n’est plus question du toucher de papier ou son odeur. Mais en même temps, la démarche d’achat d’un texte induit qu’on désire le lire, non?". Il semblerait que le sujet soit complètement dépassé chez nos cousins, que les libraires et éditeurs québécois sont maintenant passés à autre chose quand on regarde le dynamisme des Editions du Septentrion qui lancent une collection 100% numérique, du site Jelis.ca première boutique de livres numériques francophones en Amérique du Nord. Tout cela histoire que nous n'exportions pas trop notre "misère" par chez eux!

Coup de coeur numérique - 4

Dumas Coup de coeur numérique de la semaine à notre ami Jean-Yves Dupuis et sa Bibliothèque électronique du Québec qui ne faiblit dans le rythme de ses parutions. Un vrai office bien nourri tous les mois qui compense heureusement l'absence flagrante des éditeurs traditionnels dans le domaine des classiques. Signalons particulièrement les six volumes des Mohicans de Paris d'Alexandre Dumas mis en ligne en avril. Une entreprise considérable qu'il convient de saluer. Un vrai travail d'éditeur (choix des textes et des versions, soins sur les corrections, la mise en page et l'enrichissement typographique). C'est 1173 titres à ce jour et à chaque fois toutes les versions disponibles (PDF écran, PDF ereader et ePub).

Dialogues avec le Québec

Québec Un beau symbole de l'atlantisme! La meilleure librairie numérique française et la plus atlantique, Dialogues à Brest bien sûr, poursuit le dialogue avec nos amis québecois cette fois. Les cables sous-marins sont tirés avec la plateforme DeMarque qui héberge beaucoup d'éditeurs: Septentrion, Isatis, etc. (via le blog Dialogues). Toujours plus de livres numériques dans les vraies librairies!


 


L'avenir des feuilletons

Feuilleton Smartnovel, Leezam, autant de jeunes maisons d'éditions qui se lancent dans des propositions de micro-lectures sur nos smartphones. Les lecteurs vont-ils privilégier ces micro-lectures de feuilletons à la place d'une lecture d'un roman complet? Frontière floue avec une communication marketing d'autres éditeurs et les premiers chapitres gratuits (voire les livres entiers), trop petits prix, lassitude de ce modèle pour les auteurs. Est-ce que ces modèles sont vraiment pérennes? "Des auteurs s’essoufflent, d’autres se découragent, le mode feuilleton est difficile à garder pour nos pionniers. Qu’à cela ne tienne, virage à 180 degrés, nous demandons désormais à nos créateurs des livres terminés, gros, petits, qu’importe! Une seule règle, ils doivent être complets…". C'est le constat que fait la jeune maison québecoise Robert ne veut pas lire qui est en train de revoir complètement sa stratégie éditoriale. On va suivre Robert. A signaler aussi l'expérience de William Réjault, journaliste et auteur de plusieurs livres chez J'ai Lu et Plon, qui avance dans une nouvelle histoire "Le Chemin  qui menait vers vous" au rythme de son imagination et des lecteurs (via Numerikbook).


Editis: alliance stratégique au Québec

Quebecor Editis, deuxième groupe français d'édition, vient de signer un accord avec Sogides (une filiale de Québecor Média et premier groupe d'édition, de diffusion et de distribution de livres français au Québec et au Canada) pour la distribution de ses livres numériques.
Céline Massicotte, directrice et chef des opérations chez Sogides: «Nous allons entreposer les fichiers et répondre aux commandes faites par le biais de librairies virtuelles ou de revendeurs. Ça va se développer au fil des mois, car il y a beaucoup d'aspects techniques très complexes, mais on prévoit de commencer la commercialisation des premiers titres en décembre.» Pour l'heure, la plateforme ne compte que quelques centaines de titres émanant des maisons d'édition détenues par Editis. En choisissant cette solution, Sogides entend également simplifier la mise à disposition de ses titres en version numérique pour le public français. «On pense que l'évolution du marché numérique s'en va vers cela. Comme éditeur, il faut rendre nos produits plus disponibles et ce lien privilégié avec Éditis permettra de regrouper nos forces.» (via Actualitte).

Le marché québecois en avance

Archam "Aujourd'hui, les ventes de livres numériques représentent déjà 10% des ventes de leur équivalent papier, ce qui représente trois fois la tendance actuelle sur le marché canadien. Donc, il y a déjà une très forte demande". C'est ce que révèle Philippe Laperle, directeur commercial chez Archambault, le libraire québecois qui vient d'ouvrir la plateforme de livres numériques Jelis.ca (via Infopresse).

Terminologie des lecteurs

Caroline-allard_caroline_4__coteb_author Petite conversation avec Caroline Allard, qui consacre un billet sur CôtéBlogue (le Sonyreader et sa fille de 10 ans), à propos de la terminologie des "machines à lire" chez nos amis québecois:
"Je ne sais pas quelle est la tendance ici. Mon éditeur, sur son blogue, parle de la "liseuse" dans son glossaire autour du livre numérique, mais j'ai plutôt tendance à utiliser "lecteur". Mais vous mettez le doigt sur quelque chose que j'avais senti et pas encore verbalisé: étrange de devoir nommer autrement que "livre" l'objet qu'on tient dans nos mains pour lire!"

Je lis numérique. ça... va très vite!

News A noter que l'ensemble du catalogue Hachette/Numilog se déverse maintenant dans la nouvelle librairie numérique québecoise d'Archambault "Je lis numérique" et même au-delà à ma grande surprise. Pour preuve un petit sondage rapide, 484 titres chez Albin Michel contre 337 en France sur la FNAC. Les Québécois mieux lotis que nous! Problème de droits sur le vieux continent ou stratégie plus ouverte de l'autre côté de l'Atlantique de la part des éditeurs? En tout cas, les choses risquent d'aller très vite maintenant et des librairies comme Archambault et la Fnac montrent bien l'avantage décisif qu'elles possèdent étant, par nature, ouvertes à l'ensemble de la production éditoriale. J'ai comme dans l'idée que le groupe Editis et Gallimard vont rejoindre Archambault très vite, non?