288 notes dans la catégorie "Tablette"

Les Kindle Touch et Fire disponibles

KindleA signaler que le Kindle Touch d'Amazon est arrivé une semaine en avance par rapport à ce qui avait été indiqué, sur le site américain. Il est disponible pour l'instant seulement sur le territoire américain. Le Kindle Fire, la petite tablette que l'on annonce comme la grande rivale de l'iPad pour les fêtes, est elle aussi disponible. Comme d'habitude, on entretient savamment le spectre de la pénurie: "Order now. Orders are prioritized on a first come, first served basis. U.S. only".


Voltaire avec le Kindle Fire!

Voltaire à la rescousse du Kindle Fire! Encre, plume, papier, caractère mobile, page imprimée... Le tout qui finit dans le sable! Un choix sans doute pas si anodin, on attend le commentaire de notre ministre de la Culture!

PS: La phrase exacte est:  «Il en est des livres comme du feu de nos foyers; on va prendre ce feu chez son voisin, on l’allume chez soi, on le communique à d’autres, et il appartient à tous». Extraite des Lettres Philiosophiques (via JDK).


Kindle : 25000 le premier jour

Amazon-fire-touch-kindle-family 25000 Kindle vendus sur la première journée, c'est plus de trois fois moins que le Kindle Fire, mais c'est aussi des consommateurs qui achèteront sans nul doute trois fois plus de livres, si ce n'est plus. Amazon gagnant sur toute la ligne. 25000, c'est peut-être plus que ce que la Fnac aura vendu de son propre modèle en un an. Du souci à se faire chez Bompard (via eReader-info).


Kinlde: en France, ça sent le sapin!

Sapin Petite indiscrétion sur le site du magazine Challenge hier:

"Xavier Garambois, le patron d'Amazon France rencontre, les 4 et 5 octobre prochain, quelques journalistes qui devraient enfin pouvoir toucher – et peut-être même manipuler – la fameuse Fire, sans se brûler. Ils devraient aussi connaître à ce moment là, les dates de lancement du produit sur Amazon.fr. Et bien sûr, sans prendre de grands risques, je peux vous annoncer qu'il y aura des Kindle Touch et Kindle Fire sous les sapins français à Noël."


Amazon Kindle : la gamme complète

Amazon-fire-touch-kindle-family On attendait de pied ferme Amazon aujourd'hui et bien, on n'est pas déçu. Une journée "historique", j'ai envie de dire, et qui risque bien de peser durablement sur le marché. Les observateurs disaient deux Kindle et une tablette, c'est quatre modèles finalement qui nous sont proposés par Amazon, une gamme complète qui va de 79$ à 149$. Avant de détailler les livres électroniques, un invariant important sur lesquel on attendait Amazon. Pas d'adoption du format ePub, standard du marché. Amazon continue résolument avec son format propriétaire. Tant que ça marche, comme on dit. Et le poids des éditeurs européens sur ce terrain, rien du tout, cela en dit long sur le rapport de force en cours. Voyons en détails l'ensemble de ces nouveaux livres électroniques:

Kindle1 Grosse, grosse surprise. Celui que personne n'attendait. On voyait un modèle eInk d'entrée de gamme à 99$, en fait Amazon prend tout le monde à contre-pied et met la barre à 79$; même si pour ce prix-là vous devrez accepter de la publicité, un coup très rude pour la concurrence. C'est le Kindle tout court. Avec un tel prix, c'est clair qu'Amazon va attirer une clientèle bien plus large, celle qui tourne autour d'une dizaine de livres par an. Le design du Kindle3 bien loin maintenant avec l'abandon des touches, reste juste quelques boutons pour assurer la navigation. Design plus fin, allégé, écran eInk Pearl 6 pouces, mémoire 2Go, pas de tactile, abandon de la fonction text-to-speech, par contre il reste bien wifi pour accéder en 30 secondes aux livres du KindleStore. Amazon se positionne face à l'ensemble des livres électroniques d'entrée de gamme asiatiques avec l'avantage considérable de sa bibliothèque en accès wifi, ce qui n'est pas rien.

Kindle2 Deuxième étage de la fusée, un modèle KindleTouch qui était beaucoup attendu pour concurrencer le Nook et le Kobo, un livre électronique de dernière génération avec la même technologie tactile Neonode utilisé sur les autres modèles leaders du marché. Abandon des boutons donc, avec des caractéristiques habituelles, écran toujours eInk Pearl 6 pouces, mémoire portéé à 4Go. Prix tout à fait symbolique à 99$ que l'on attendait, Amazon frappe fort, c'est bien moins cher que la concurrence, même si la publicité vous sera délivré là-aussi en prime. A signaler que ce modèle sera également proposé, KindleTouch3G, en version 3G au prix de 149$. Pas agressif du tout sur cette version Amazon. La 3G est relativement boudée par les clients, Amazon n'insiste pas trop, en s'affranchissant peu à peu du rôle des opérateurs. Un point important aussi à observer sur le marché à venir, ce poids des opérateurs.

Une chose importante donc sur laquelle Jeff Bezos ne s'est pas trop appesanti dans sa présentation, c'est que sur ces trois modèles, ils vous faudra rajouter 30$ pour le Kindle et 40$ pour les modèles Touch si vous voulez vous affranchir de la publicité. La dime publicitaire. Amazon a déjà tâter ce terrain-là depuis un an, ses clients prêts dans leur grande majorité à accepter ce petit sacrifice sur l'autel du prix bas. On peut faire confiance à Amazon pour connaître son client.

KO-aag-apps._V166939197_ Dernière étage et pas des moindres car il risque de peser sur le marché des tablettes dans sa globalité, c'est bien entendu la petite tablette KindleFire 7 pouces à l'affichage LCD couleur, qui entre en concurrence directe avec le NookColor de Barnes and Noble et plus largement avec toutes les tablettes sur le marché et le monstre iPad. Un argument de poids pour Amazon avec ce prix de 199$, un prix que l'on retrouve sur certains modèles du marché mais à un niveau tellement dégradé qu'Amazon ne va pas jouer dans la même cour. Le store d'Amazon va être large en jeux, en films. Autre chose, cette tablette embarque bien Android 2.3 mais dans une version tellement modifiée/verrouillé que l'on a du mal à parler encore d'Androïd. Amazon a sûrement fait ce qu'il faut pour que l'on reste chez lui, il a tant à vous proposer.

Tous ces modèles seront disponibles aux Etats-Unis à partir du 21 novembre, les pré-commandes comme d'habitude ouvertes, premier commandé/premier servi, il n'y en aura peut-être pas pour tout le monde à Noël, Amazon sait y faire sur le sujet avec un peu de bluff, il y a eu des précédents! Pour la France, il faudra attendre le 18 octobre prochain pour en savoir plus, si Arnaud Nourry ne s'est pas trompé dans son agenda.

Je vous fais l'impasse des vidéos promotionnelles, vous les trouverez. Je reviendrais plus en détails dans les prochaines semaines sur les offres d'abonnements et de service dans le nuage, des arguments de poids aussi qui vont compter. On retrouvera aussi beaucoup de détails chez eBouquin et ActudeseBooks qui font toujours du bon boulot.

PS: une petite chose encore, les anciens modèles Kindle3 restent au catalogue d'Amazon, respectivement nommés Kindle Keyboard (99$), Kindle Keyboard3G (139$) et Kindle DX (379$), ce qui portent la gamme à 7 modèles!


PocketBook A10 à l'IFA Berlin

Pocketbook IFA Berlin, toujours, avec la présentation d'une nouvelle tablette 10 pouces proposée par la société PocketBook qui la positionne clairement comme une tablette de lecture, suivant en cela par exemple le NookColor ou la prochaine tablette d'Amazon. Le modèle est baptisé PocketBook A10. Pas de technologie Mirasol mais un écran LCD TFT classique. Il devrait être disponible en France en octobre prochain, prix pas encore communiqué.

Lire ici le communiqué de presse complet avec les caractéristiques.

PS: Charbax a mis en ligne une vidéo de présentation.


Vinci Tab pour les tout-petits

Photo01_homepage Si vous avez quelques scrupules à laissser votre iPad fétiche trainer dans le parc ou la salle de jeux, voici la tablette Vinci qui tourne sous Android. Pour les moins de 4 ans, robuste, avec bien entendu la petite collection de livres qui va avec. En pré-vente aux Etats-Unis sur Amazon au prix de 389€ tout de même, pour les gens fortunés. Curieux d'avoir l'avis du grand Léonard! (via Numerama).


Les seniors sur les tablettes

Seniors "Seniors et tablettes interactives", c'est le titre du Livre Blanc qui vient d'être publié et qui s’appuie sur une étude lancée par la Délégation aux Usages de l’Internet. Il a été réalisé conjointement par l’association d’entreprises innovantes Silicon Sentier et le Laboratoire des Usages en Technologies d’Informations Numériques (Lutin). Pendant 8 mois, entre juin 2010 et mars 2011, 30 seniors âgés de 63 à 89 ans, ont participé à cette étude. Il s’agissait de déterminer si les tablettes influent sur l’attitude des seniors vis-à-vis des services numériques, d’analyser leurs usages et d’évaluer les difficultés qu’ils ont pu rencontrer. Le document est ici (via Blogeee).


Tablettes Android: applications de lecture

A signaler cette présentation de cinq applications de lecture sur les tablettes Android. Aldiko, FBreader, Moon+ Reader, Cool Reader et Mantano Reader. Pour ma part, si je trouve qu'Aldiko est parfait pour les smartphones et FBreader pour le Pocketbook603, en revanche, après quelques essais, j'ai préféré conserver le lecteur BooksMyLibrary embarqué par défaut sur l'Asus EeePad Transformer. Je reviendrais cet été sur chacune de ces applications (via Goodereader).


Asus EeePad Transformer: lectures

100_8852 Premières lectures avec l'Asus Transformer (à signaler d'ailleurs le dernier test sur Clubic lui aussi très positif sur l'engin lui-même). Cela commence à se savoir un peu partout que le "machin" est bon. Le lecteur par défaut Book MyLibrary proposé sur la tablette est excellent. La bibliothèque est très bien faite, gestion très claire, visualisation des livres très agréable. Le tourné de pages excellent. Pas de possibilité de changer les polices comme sur l'iPad mais la police par défaut est bonne. J'ai essayé d'autres lecteurs comme Aldiko, que j'apprécie beaucoup sur smarphone, pour le délaisser sur la tablette. Le format 10 pouces (10/16) qui est excellent pour naviguer sur internet ou regarder des vidéos/films, se révèle très intéressant pour  le mode double-page. On a deux vraies pages au format poche très agréables. En revanche, ce format n'est pas idéal du tout pour le mode vertical. Pas assez carré comme sur l'iPad. Magazines et bandes-dessinées se retrouvent un peu petits, il faut de bons yeux. Lecture demi-page conseillée. On agrandit par contre de manière très facile et agréable en zoomant. Comme le remarque Clubic, ce format est plus adapté au surf et à la vidéo qu'à la lecture proprement dite. J'attends avec impatience de voir de nouvelles propositions de presse quotidienne et magazines (on pense à ePresse en France), qui vont exploiter ce format dans les mois à venir. Côté ePub3, toutes les nouvelles versions que j'ai pu tester ne tournent pas encore sous Android. Attendre donc.

J'ai lu quelques romans ce mois-ci, toujours privilégiant le mode horizontal. L'ergonomie autour sympa, mais ne change rien sur le fond, on est derrière son écran en train de lire comme derrière son netbook/ordinateur. Bon, je suis venu à bout c'est sûr. Mais sentiment reste le même. Un écran reste un écran. Je suis déjà suffisamment derrière les écrans toute la journée pour en rajouter dans les moments que je consacre au plaisir de la lecture. Livres enrichis, certes, mais est-ce que le plaisir de l'un vaut vraiment la peine d'abandonner le plaisir de l'autre? Pas du tout sûr. Ceux qui aiment les livres comprennent bien. Tout est bien dans cette notion de plaisir. On fera pas l'impasse là-dessus, pour ceux qui apprécient les livres. Ces livres enrichis qui se rapprochent de plus en plus de sites web entrent-ils "vraiment" en concurrence aux livres? Je ne pense pas, autre expérience, autre marché, pas de superposition. Comme le CDRom il y a quelques années en effet. Côté bande-dessinée, même si je ne suis pas un très gros lecteur, je comprends parfaitement que les vrais fans ne s'y retrouvent pas. Mes enfants, non plus d'ailleurs, que j'ai sollicité. Ouais, bof. Lire en avance une version inédite, peut-être, mais se passer de l'album, nenni. Côté presse-magazine, oui, cela peut être jouable à condition que l'on repense la navigation dans les pages, à suivre ce qui va se passer sous Android. Là, la donne est toute autre, tant l'accès et l'actualité des contenus jouent à plein. Wait and see!

Bref, même sentiment que l'été dernier avec l'iPad. Un goût d'inachevé en mode lecture. Si lecteur occasionnel, oui et encore, sinon pas de plaisir réel. Même sentiment mitigé aujourd'hui pour lire sur l'Asus que j'ai renouvellé à la place de mon ancien netbook, ne l'oublions pas. Pas grand chose de changé sous le soleil vous me direz! Ce soleil justement sous lequel je me trouve à l'heure où je vous écris. Je peux vous dire qu'il s'agit d'oublier! Est-ce vraiment la peine d'alourdir la valise avec la tablette si vous partez à Djerba dans quelques jours! C'est sur la presse que ça va se jouer, c'est clair, et là, je suis partant pour voir. Gros lecteur de presse et de magazines, j'attend de pied ferme pour voir si je délaisse le papier de ce côté-là. Côté livres, mes petits lecteurs favoris, pas question que je m'en passe bien évidemment, qui sont bien complémentaires, eux, à mes livres.

En revanche, pas d'ambiguité, le surf sur internet sur tablette est génial et au bout d'un mois maintenant, toujours aussi conquis par mon Asus Transformer, en mode tablette comme en mode netbook, je n'embarque d'ailleurs jamais l'un sans l'autre! L'Asus a vraiment changé du tout au tout mon ancien netbook! C'est bien simple, je peux plus voir un ordinateur portable sans avoir envie d'en arracher l'écran!

PS: j'ajouterais pour l'Astérix ci-dessous, que je ne dispose, comme tout le monde, que des premières pages en numérique et de tout le reste dans ma bibliothèque!

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Lecture numérique: 4 clientèles identifiées

Reading Très intéressant billet de Hubert Guillaud sur LaFeuille qui revient sur une conférence des dirigeants de Kobo au dernier TOC avec une typologie de 4 clientèles identifiées:

"Des données qu’ils analysent quotidiennement, Michael Tamblyn et son équipe proposent de dresser 4 profils de lecteurs:

1. Les lecteurs sur livre électronique
C’est le segment de clientèle le plus apprécié. Et pour cause. Ce type de lecteur dépense 35$ en moyenne (des dollars canadiens, attention) a sa première visite, puis 20 à 25$ chaque fois qu’il revient sur la boutique, en moyenne 7 fois par mois! Ce sont des lecteurs continuels. Ils lisent de la fiction. Ils vont être des clients de longue durée. Ils payent 100% de ce qu’ils lisent. Leur mode de lecture passe par le web, mais surtout via le livre électronique Kobo. Chez ces clients là, la consommation de livres numériques s’accélère, dans le temps ainsi qu’à mesure que de nouveaux clients rejoignent la plateforme (un primoclient de février 2011 consomme plus qu’un primoclient de mai 2010). Pourquoi est-ce que ça marche aussi bien? Michael Tamblyn pense que c’est lié au fait qu’ils séduisent là un public de lecteur assidu, qui est motivé par l’amélioration des applications, des systèmes de recommandation et de commercialisation. Mais surtout, ce sont de meilleurs consommateurs de livres que les autres.

2. les lecteurs sur petit écran (smartphone)
En nombre, c’est le plus grand segment d’utilisateurs de Kobo. Ils achètent moins fréquemment et sont des clients qui dépensent moins que ceux qui consultent des livres sur un écran plus grand. A leur première visite, ils dépensent en moyenne 15 dollars. Ils font en moyenne une visite par mois et dépensent 7 dollars à chaque fois. Ils consomment surtout les contenus via leurs iPhone. Leur conversion est assez faible: c’est visiblement pour Michael Tamblyn, le moins bon canal de vente (peut-être aussi parce que Kobo a d’autres concurrents sur ce secteur). Ce sont des clients volatils (taux de désabonnement élevé) qui ont plutôt tendance à acheter de la romance qu’autre chose. Ce sont des consommateurs qui consomment à la fois des titres gratuits et des titres payants.

3. Les mondains de l’iPad
Ce segment n’est pas aussi intéressant que le premier. Ils dépensent en moyenne 22$ à la première visite. Ils achètent presque fréquemment: ils dépensent en moyenne 16$ par commande et font en moyenne 4,5 commandes par mois! Depuis décembre 2010, ils bénéficient de l’application Reading Life, dotée de fonctionnalités sociales.

Et cette application a des effets importants: les gens qui l’utilisent et la connectent à leur compte Facebook passent 33% de temps en plus dans l’application. Cette application permet d’obtenir des statistiques de lectures plus précises montrant ainsi que les lecteurs du soir lisent plus que ceux qui lisent tard dans la soirée, depuis leur lit. Les lecteurs qui ont lu au cours de la journée (déplacement, repas…) passent plus de temps à lire ensemble. Les utilisateurs montrent également qu’il y a plus de lecteurs en soirée que de lecteurs en journée, par contre, les gens achètent principalement des livres numériques entre 20h et minuit !

4. Le freegan
Le freegan (je ne sais pas comment traduire cela) ne dépense pas d’argent pour ses livres numériques. Il les veut gratuitement. Le web est sa source première. Il dispose de plusieurs objets électroniques et cherche du contenu gratuit à charger sur chaque. Tous les utilisateurs qui lisent des livres numériques gratuits ne sont pas des freegans, certains sont des paygans. Ces clients ont en moyenne quelques livres gratuits: 1 à 2. Les vrais freegans ont en moyenne 9 livres gratuits dans leur bibliothèque et ils passent du temps à chercher activement des livres gratuits. Ils sont “scandaleusement” résistants à la commercialisation.

La conclusion de Michael Tamblyn est simple. Les données collectées servent à améliorer l’expérience de lecture de l’utilisateur. “Et c’est en connaissant mieux ses lecteurs qu’on va pouvoir améliorer les ventes”. CQFD. En tout cas, il a montré qu’il existait bien bien différentes catégories de lecteurs de livres numériques, avec des comportements d’achats et de lectures différents et que ce comportement semble corrélé aux supports que les consommateurs utilisent."

Merci Hubert. Bravo à Kobo de communiquer de la sorte sur des chiffres qu'Amazon garde précieusement depuis des années. Vous vous reconnaîtrez certainement dans votre propre catégorie! En tous cas, un sacré rectificatif pour ceux qui enterrent les livres électroniques. Magré le buzz, l'iPad et les tablettes ne sont pas tout. On est au coeur de la stratégie d'Amazon avec une cible parfaitement identifiée depuis le début. Les lecteurs assidus avec un fort potentiel d'achat qui vont être clients de longue durée. C'est principalement là que les enjeux se jouent pour les éditeurs. Pour Amazon, Kobo et consorts, il s'agit de fidéliser avec des offres d'abonnements intéressantes; le Kindle offert (ou presque), sûrement pour bientôt, pour des clients pour longtemps...

PS: Pour la catégorie "freegan" vers laquelle tout malheureusement nous incite actuellement en France, une proposition de traduction que je trouve excellente dans les commentaires: "Pour freegan, puisque le mot vient d'une déclinaison de vegan ou vegetarian, je propose de traduire par "gratuitarien". Soit un commentaire bien sonore sur cette idéologie assez ridicule du tout gratuit. Non?" (merci Romuald).


L'iPad va t'il sauver la presse?

Presse "Premier constat, après de nombreuses heures de prise en main: l'iPad ne va pas sauver la presse écrite. L'idée que la sortie d'un e-book allait brutalement changer les usages, c'est à dire faire oublier aux lecteurs quinze ans de navigation libre sur le web pour revenir au format traditionnel du magazine dans le même environnement fermé que jadis, était évidemment naïve. Elle parait encore plus saugrenue une fois que l'on a eu la tablette en main." Intéressante analyse de Benoit Raphael autour de la presse et de l'iPad.

Apple iPad: un lecteur de "niche"?

Niche A force de vouloir servir à tout, l'iPad va t-il bien servir à quelque chose? Un peu provocateur sans doute mais pas complètement à côté du problème pour ce troisième marché à créer de toutes pièces entre smartphone et ordinateur portable. A lire le billet de Francis Pisani sur l'iPad qui pointe sur les propos virulents de Dave Winer. "Au lieu de faire un grand iPhone il fallait nous offrir un petit Mac avec toutes les fonctionnalités, exactement comme l’a fait Asus (et d’autres) avec son netbook doté de tous les ports possibles et d’un disque dur de 160 GB". A l'heure du renouvellement d'un ordinateur portable, c'est en effet ce qui en aurait convaincu plus d'un... Quant au miracle tant attendu par la presse? D'autres propos se font entendre: "L’iPad n’est certainement pas un sauveur pour les journaux, ils ne peuvent pas fermer leur site web que nous continuerons à visiter depuis nos ordinateurs. L'iPad ne change pas l’équation économique. Pour les patrons de presse: ce n’est pas le manque de technologie ou d’outils qui vous empêche ce vendre votre contenu, c’est l’absence de demande. Nous avons trop de possibilités sur le web pour envisager de payer." Reste la publicité, bien sûr, qui va trouver de nouveaux espaces pour s'exprimer. Est-ce cela la bonne nouvelle? Et toujours la même question, est-ce que la publicité peut tout résoudre à elle-seule?

PS: avec bien entendu la petite vidéo repérée par Gizmodo
 

The iPad - watch more funny videos

Walt Mossberg sur l'iPad

Les premières impressions de Walt Mossberg du Wall Street Journal qui a interrogé Steve Jobs sur le problème de l'autonomie de l'iPad comparé au Kindle. Steve Jobs ne voit pas le problème. On ne lit pas dix heures de suite... (via enGadget). L'interview de Walt avec une analyse très juste comme d'habitude.

PS: à lire également le billet d'Olivier sur Affordance: "On va lire sur un écran LCD". Mais non Olivier, j'ai déjà un mal de chien à finir tes articles à rallonge... Ne parlons même pas du rapport Tessier :))


Apple: ePub propriétaires pour l'iPad

Fermoir J'étais assez surpris hier soir de voir qu'Apple acceptait le format ePub non-propriétaire sur sa tablette iPad. Une lueur d'optimisme, Apple membre de l'IDPF? Je me disais, tiens, une concession importante aux maisons d'édition qui ont déjà adopté de manière massive ce nouveau standard? En fait, pas du tout, c'est à nuancer de manière très importante. Car les livres achetés sur l'iPad seront bien en ePub mais comporteront une DRM propriétaire d'Apple qui rendra les livres illisibles ailleurs que sur un iPad! C'est nouveau, ça vient de sortir, un format "non-propriétaire" qui redevient propriétaire. On vit dans un monde formidable... Je souhaite que l'IDPF réagisse rapidement envers de telles pratiques qui détourne le format ePub de la philosophie qui a présidé à sa création: un format ePub universel et ouvert sur tous les lecteurs du marché. Libre à Apple d'imposer son format propriétaire s'il le souhaite, mais "pas touche" à l'ePub! (merci à Paul Biba sur Teleread).

Amazon: premier vendeur de livres pour longtemps

Kindle Assez sidérant de lire les propos relayés par Nicolas Gary sur Actualitte: "Pour le Kindle, les jeux sont faits. Définitivement. En 2010, fin de partie pour Amazon. Et ce n'est pas par des tentatives de renouer avec les éditeurs, en leur offrant un meilleur pourcentage que le cybermarchand relancera sa cote de popularité, ni ne battra Apple sur son propre terrain: celui de la séduction massive des consommateurs. En somme, concluent nos confrères, le temps du Kindle est fini. L'encre électronique est dépassée. Bienvenue en 2010, dans le marché qu'Apple va ouvrir. Bienvenue en 2010, l'année d'Apple?". La logique d'Apple est une logique du web, la logique d'Amazon est une logique du livre connecté. C'est la différence fondamentale et sur ce terrain, Amazon ne craint rien du côté d'Apple. Encore moins ce soir, j'en suis persuadé. Jobs reste entièrement fidèle à ses idéos. Amazon reste plus fort que jamais avec un livre connecté, un catalogue et un modèle économique innovant et attractif pour le consommateur. Amazon va continuer tranquillement son petit bonhomme de chemin avec sa propre logique, en optant pour un dispositif couleur quand il sera prêt et seulement à ce moment-là. La presse écrite est le seul levier pour Apple et je me demande vraiment si cela peut être un levier suffisant par rapport aux contenus gratuits qui existent sur le web. Il faudrait qu'Apple et son iPad arrive à créer une logique de l'abonnement à des contenus de presse écrite. Sur l'iPhone, j'y crois beaucoup. Sur l'iPad, c'est loin d'être gagné. La "séduction massive des consommateurs" avec l'iPad, j'ai beaucoup de doutes à ce sujet, et vous?

PS: Tiens, ils sont du même avis que moi du côté du New York Times!


Apple iPad: première prise en main

Déjà une première prise en main chez SlashGear. Un gros iPhone quoi, rien de vraiment plus. Ne remplacera ni le smartphone, ni l'ordinateur portable (vous le ferez, vous?), c'est vraiment un bidule "en plus" qui n'apporte rien fondamentalement "de plus" pour l'utilisateur qui dispose déjà des deux autres bidules, c'est bien là le problème... J'avoue que je suis assez peu convaincu et les premiers commentaires que j'observe vont aussi dans ce sens. Wait and see...

PS: une autre intéressante chez Techcrunch non plus sur une table mais à bout de bras.


Apple iPad: plus de détails

Apple1 Les rumeurs étaient finalement assez fondées. C'est bien un Apple iPad qui a été annoncé par Steve Jobs, avec les caractéristiques suivantes: écran LCD IPS de 9,7 pouces, 1,27cm d'épaisseur, 680g, 10 heures d'autonomie, version wifi et wifi+3G, 100% compatible avec tout ce qui existe sur iPhone/iPodTouch. Une application baptisée iBooks sera dédiée à cette thématique. Un «iBook Store», réunissant plusieurs grandes maisons d'édition (Hachette, Penguin, Harper Collins sont du nombre), lui est associée. Le fonctionnement sera tout bonnement similaire à celui de l'iTunes Store ou de l'App Store, modèles déjà si bien rodés qu'il aurait été étonnant qu'Apple ne se contente pas de les transposer à l'univers du livre.

Apple 27/01/10
Apple 27/01/10
 
Le format ePub est compatible avec iBooks. Des journaux sont également prévus avec des offres d'abonnement. Prix de l'iPad: entre 499$ et 699$ pour les versions wifi et entre 629$ et 829$ pour les versions wifi+3G. Il sera disponible début avril aux Etats-Unis (via Clubic). Voir bien entendu le site d'Apple tout y est déjà.