694 notes dans la catégorie "Bibliothèques"

BNF/ Orange: Candide en mode application

Candide 1La Bibliothèque nationale de France, Orange et la Voltaire Foundation viennent de sortir une édition enrichie de "Candide", le célèbre conte philosophique de Voltaire, en version application pour iPad, disponible gratuitement. "Cette application vous propose, dans une approche à la fois ludique et scientifiquement rigoureuse, de découvrir ou redécouvrir cette œuvre majeure, en relation avec le manuscrit original conservé à la Bibliothèque de l'Arsenal, avec la voix de Denis Podalydès et le regard d'Alain Finkielkraut, Michel Le Bris, Martine Reid et Georges Vigarello". On regrettera que ceux qui n'ont pas la tablette d'Apple ne soient pas dans la boucle. Un site web, ouvert sur tous les supports, est semble-t-il prévu, soyons optimiste. Le bienvenu pour un livre aussi universel (via le blog BNF).


Premier Chapitre: lecture en streaming pour les bibliothèques

PmA découvrir Premier Chapitre, une solution de lecture en streaming pour les bibliothèques, qui leur permet de procéder à des sélections de livres parmi les nouveautés des éditeurs, puis de les proposer auprès de leurs abonnés. Des premiers chapitres, puis des livres entiers si affinité à réserver dans la bibliothèque. La bibliothèque de Courbevoie est la première à avoir adopté Premier Chapitre. A suivre...


Bibliothèques: livres électroniques en prêt

Package_liseuse_3A lire le billet d'un bibliothécaire à Albi en Midi-Pyrénées qui gêre "le prêt de liseuses". Petit sac en plastique, cable, tutoriel, liste des titres et questionnaire. Il intercepte les machines toutes les trois semaines entre chaque prêt pour vérifier que tout est correct. Tout est décrit sur le site dans la colonne à droite, compliments pour tous les détails.


Le livre, la bibliothèque, la collection

Fichier_xpJe voudrais mettre en évidence un fait qui me semble important dans l'usage et la pratique du livre numérique. Comme Philippe Aigrain l'a très justement rappelé lors de la conférence à la SGDL la semaine dernière, certains voudraient nous faire croire que la logique de l'accès est inévitable par rapport à la possession des fichiers, une nouvelle terre promise pour les lecteurs. Je le cite:

"L'important est la reconnaissance de droits véritables des usagers. J'entend des discours sur le streaming ou sur le prêt d'oeuvres fongibles, auto-destructrices au bout d'un certain temps. Je suis désolé, j'étudie dans le détail la capacitation culturelle. Qu'est-ce qui fait que les gens deviennent un peu meilleurs à ce qu'ils font, qu'il s'agisse de recommander, de choisir, de critiquer, de produire au niveau amateur, d'interagir socialement à propos des oeuvres. La condition fondamentale qui a fait que le numérique a contribué extraordinairement à cela, c'est la possession d'un fichier. C'est pour cela que c'est la première chose -c'est même pas pour le partage-, vous avez un nombre incalculable de gens qui enlèvent les DRM des livres numériques simplement parce qu'une collection cela compte. L'importance de la collection n'a pas changé, les gens en ont besoin; l'importance de la possession n'a pas changé contrairement à ce que tous les grands esprits vous disent que l'on passe dans une logique de l'accès. L'accès, c'est séduisant, cela attire les gens, cela les capture et le jour où ils ont bien compris qu'ils étaient capturés, il y a une partie d'entre eux qui essayent de s'enfuir mais cela devient très difficile."

Ce sont des questions dont ne parlent pas du tout certains "papes" du livre numérique, faisant l'apologie de leur iPad ou autre Kindle, alors que ces dispositifs reposent précisément sur des modèles verticaux sans interopérabilité, qui vous capturent, qui vous donnent un droit d'accès en niant la possession de vos livres. Sans parler bien entendu des aspects de confidentialité sur ce que vous achetez, ce que vous lisez, etc. Posséder ses livres, construire sa bibliothèque, organiser ses collections, les partager avec de la famille, des amis. Des principes qui sont très importants dans l'univers de l'imprimé et que les lecteurs ne sont pas prêts à sacrifier dans l'univers numérique. Posez-vous ces questions, réfléchissez-y à l'heure où vous allez commencer à acheter des livres numériques et constituer votre bibliothèque.


Gallica déboule sur l'iPad

GallicaA partir d'aujourd'hui, près de 2 millions de documents libres de droit de la bibliothèque numérique Gallica peuvent être téléchargés gratuitement au travers d'une application sur l'Appstore d'Apple: 240.000 livres, 880.000 fascicules de presse et de revues, 470.000 images, cartes, manuscrits, partitions musicales. Les milliers de documents numérisés chaque semaine pour Gallica se retrouveront sur l’application iPad. C'est par ici. Une version pour tablettes et smartphones Android sera proposée avant la fin de l’année sur Google Play et une version pour iPhone au début de l’année 2013 (via Livres-Hebdo).


Bibliothèques: la Savoie cherche sa voie numérique

BiblioLa bibliothèque départementale de prêt de Savoie et de Haute-Savoie (SavoieBiblio) a lancé l'année dernière un programme de prêts de livres électroniques avec une enquête liée. Les résultats sont donnés sur le site Territorial.fr

Les lecteurs sont très majoritairement contents d'avoir participé à cette expérience et  d'avoir ainsi utilisé une nouveauté (ils sont même 82% à dire qu'ils recommanderaient cette expérience à d'autres), même si 19% expriment des réserves, notamment sur:

- le confort d'utilisation: «il est plus facile de feuilleter les pages d'un livre papier»
- la fonction sociale de la bibliothèque: «je suis satisfaite mais je préfère aller à la bibliothèque, la notre est bien achalandée et on est bien conseillé»
- l'idée que la capacité de stockage est limitée, avec le sentiment que «les ouvrages ne me convenant pas représentent de l'espace perdu» («manque de nouveautés»; «sélection trop importante d'ouvrages classiques ou en langue étrangère».
Un certain nombre de difficultés actuelles (lenteur de l'appareil, changement d'orientation trop sensible, écran non auto-éclairé mais aussi titres tronqués, couvertures illisibles, absences de couleur et de résumés) seront sans nul doute résolues dans l'avenir par les fabricants et les éditeurs, les choses évoluant très vite.

De cette enquête il ressort pour le responsable du projet quatre types de profils:

- les partagés-convertibles: pour eux ce qui manque, c'est le contact physique avec le livre, les pages à tourner, l'odeur du livre, l'illustration de la couverture... mais qui sont prêts à essayer à nouveau lors d'un voyage pour son côté pratique et léger

- les pragmatiques: ils trouvent peu convaincant au final le bilan avantages/ inconvénients

- les déçus: ils estiment par exemple que la liseuse ne tient pas la charge (batterie), ce qui peut être très frustrant si ça arrive au mauvais moment...

- les enthousiastes: ils mettent en avant les avantages, soit par rapport au smartphone (confort de lecture plus grand), soit par rapport au livre papier (on peut tenir la liseuse d'une seule main).

Les lecteurs ayant fait l'objet d'un accompagnement initial (aide au démarrage) ne rencontrent pas moins de difficultés à manipuler la liseuse... mais sont satisfaits de l'aide sur les contenus. Est confirmée là le fait que l'on vient en médiathèque avant tout pour du conseil humain...
Le confort de lecture, ou encore le fait d'avoir terminé entièrement un livre... participent à la satisfaction globale. Pour autant il y a de grands lecteurs (plus de 20 livres/an) qui restent réticents à la lecture sur liseuse.

(via le scoop.it Djébalé, merci).


Milan Kundera : refus du numérique

KunderaLes livres en danger, la disparition de la bibliothèque, c'est la conviction de Milan Kundera qu'il a exprimé à la Bibliothèque Nationale de France, se refusant à la numérisation de ses livres. "Il est la dernière personne à qui l’on pourrait faire comprendre que le livre et le texte ne font plus un mais deux. Ce n’est pas grave mais son discours vaut par son côté pathétique, dans l'acception la plus noble du terme, et crépusculaire." [Pierre Assouline].


Pierre Mounier au Parti Pirate

A lire la profession de foi de Pierre Mounier, enseignant à l'EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales), Directeur adjoint du Cléo (Centre pour l'édition électronique ouverte) et candidat pour le Parti Pirate aux dernières élections législatives.

PS: Pierre Mounier et Marin Dacos sont les auteurs de "L'Edition électronique" publié aux Editions La Découverte en 2010. Une pensée à l'éditeur!


Google Play: tous les livres

GoogleplayDéjà premier bibliothécaire du monde, Google entre de plein pied dans le monde de la librairie. Et comment! Avec l'arrivée massive des livres sous droits des éditeurs français, conjuguée avec tout ce que Google avait déjà numérisé avec son programme GoogleLivres, Google dispose désormais du plus vaste fonds de livres numérisés francophones. L'effort entrepris depuis décembre 2004 se concrétise aujourd'hui. De quoi affirmer sans ambages "Tous les livres sont sur Google Play" et être proche de la réalité numérique. Beaucoup de retours déjà d'utilisateurs depuis hier qui font part de l'ergonomie exceptionnelle. Alors que tout avait pédalé dans la semoule du côté des éditeurs avec Apple, Amazon, Fnac/Kobo au démarrage, tout fonctionne à merveille avec Google. Sobriété et efficacité du design, aperçus, commentaires, etc. Certains m'ont même dit qu'ils ne s'étaient occupés de rien! Absent du marché jusqu'ici, Google va bouleverser complètement la donne.

GoogleUn point d'entrée, mais les deux univers web et marchand ne sont pas étanches, essayez de taper Marc Lévy sur GoogleBooks et hop, direction GooglePlay, passage en caisse. Sur le moteur de Google lui-même, les pages n'arrivent pas encore, mais jusqu'à quand? Test sur ma tablette Asus Transformer ce soir, en attendant la version JellyBean, merci Asus. La question est aussi de savoir comment on peut disposer de sa bibliothèque sur ses livres électroniques avec Adobe en intermédiaire. A suivre...


L'ADDNB confirme la pratique des livres électroniques

AddnbLes livres électroniques en bibliothèques, même si les balbutiements sont encore là, la demande s'accélère. Un point d'étape du côté de l'ADDNB (Association pour le développement des documents numériques en bibliothèques). "Dès le début de l’année 2011, l’Addnb propose aux bibliothèques adhérentes un prêt gratuit de livres électroniques avec un protocole d’expérimentation complet. Depuis, nombre d’organismes professionnels ont imité l’association. Tant mieux, nous avons toujours dit que cette phase de découverte et de tests était inséparable d’une pratique professionnelle. Les demandes affluent: à la rentrée, un jeu supplémentaire de dix nouveaux modèles (PocketBook Touch) sera mis en service. Plus de 20 demandes à honorer encore: double preuve s’il en était besoin, que demeure un fort intérêt pour la lecture numérique et que les associations y ont un rôle à tenir."


Le livre numérique en bibliothèque

KotkotPour tordre le cou à quelques idées reçues sur le livre numérique dans les bibliothèques, c'est chez l'ami toulousain KotKot qui sait de quoi il parle.

"Le livre numérique en bibliothèque peut devenir un formidable accélérateur d'usages, à condition que ce soit un chantier collectif, qui n'ignore rien des spécificités des acteurs de la lecture publique."


La lecture numérique très largement dans les bibliothèques américaines

Bebook76% des bibliothèques américaines proposent le prêt de livres numériques et 39% proposent des livres électroniques. Des chiffres fournis par l'American Library Association, en augmentation de dix points en un an. On ne peut qu'encourager les éditeurs a prendre la mesure de cette demande en bibliothèque et de proposer des offres de plus en plus adaptées (via TheDigitalReader).


Les élèves et l'envie de lire

ElevesIl faut d'abord avoir envie de lire! Les élèves qui ne lisent pas de livres traditionnels ne lisent pas plus avec un livre électronique, le support papier ou électronique ne change rien à l'affaire! C'est le constat réalisé par le lycée Gaston-Bachelard de Chelles, qui vient de rendre quarante livres électroniques prêtés par le Motif (Observatoire du livre et de l’écrit de la région Ile-de-France) à deux classes de seconde. Une première qui visait à attirer les élèves les moins enclins à lire vers un nouvel outil. «La documentaliste du lycée Bachelard nous a contactés l’année dernière après avoir entendu parler de notre prêt de livres électroniques à une bibliothèque des Yvelines», raconte Elodie Ficot, chargée de projet au Motif. «La fréquentation dans la bibliothèque de notre établissement est en baisse constante et on s’est dit que, pour enrayer cette tendance, le numérique pouvait être utile, reprend Florence, la documentaliste de Bachelard. Parce qu’aujourd’hui on est confronté à des élèves attirés par les écrans dès le plus jeune âge.»

En janvier dernier, deux classes de seconde du lycée sont donc choisies comme cobayes et reçoivent trente livres électroniques, financées par le Motif. Dix autres appareils sont prêtés à la bibliothèque. «Chacun contenait une vingtaine de grands classiques, auxquels on a ajouté vingt titres différents, de la bande dessinée au documentaire en passant par des romans», précise Elodie Ficot. Utilisé en cours de français, le concept ne semble pas avoir séduit les élèves: «Seule la moitié des soixante élèves a lu un livre en entier», avoue Julie Girault, leur enseignante. Et du côté de la bibliothèque, c’est à peine mieux car si 45 prêts sur quatre mois (soit 8% des prêts) ont été comptabilisés, la documentaliste avoue que «les élèves empruntaient beaucoup juste pour voir ce qu’est cet engin».

Ceux qui adhèrent au livre électronique sont d'abord des lecteurs motivés. Très sincèrement, je crois qu'il y a quand même beaucoup de naiveté à penser que c'est un seul changement de support qui allait déclencher un changement de sensibilité par rapport au livre et à la lecture chez les élèves. Un peu l'énergie du désespoir, non? (via LeParisien).


Google: le loup devient mouton

MoutonC'est décidément bien fini le grand méchant loup Google dans le monde du livre français. Le SNE (Syndical national de l'édition) a enterriné ce matin un accord cadre avec Google mettant un terme à six années de défiance de l'édition française vis-à-vis du géant américain et de son programme GoogleBooks. Après Apple, Amazon, le troisième acteur est en place. On leur trouve décidément bien des vertus ces groupes américains pour porter le livre français à travers le monde. En route pour GooglePlay!

 Communiqué de l'AFP aujourd'hui:

PARIS — Les éditeurs et auteurs français se sont réconciliés avec le géant américain Google après six ans de contentieux, en concluant des accords-cadre sur la numérisation des livres qui ne sont plus disponibles à la vente mais toujours sous droits.

Ces accords annoncés lundi entre Google et le Syndicat national de l'édition (SNE), regroupant près de 600 éditeurs, ainsi qu'avec la Société des gens de lettres (SGDL), représentant 6.000 auteurs français ou francophones, mettent un terme aux procédures judiciaires entamées en 2006 qui ne se poursuivront pas en appel.

Concrètement, Google et les éditeurs vont établir des listes d'oeuvres numérisables en échangeant des données et déterminer si tel ouvrage appartient bien toujours à l'éditeur et s'il n'est plus disponible à la vente. Une fois la liste établie, ce sera à l'éditeur de décider si l'oeuvre peut être référencée par le moteur de recherche et autorisée à la vente en livre numérique.

Les éditeurs pourront demander le retrait d'une oeuvre déjà numérisée par Google ou en interdire la numérisation. L'éditeur pourra commercialiser ou non ces ouvrages via la plateforme Google.

"C'est à présent à chaque éditeur de décider s'il souhaite ou non, pour lui-même, signer un accord-cadre avec Google dans le respect du droit d'auteur", a indiqué le président du SNE Antoine Gallimard lors d'un point presse.

L'éditeur aura aussi la possibilité d'exploiter cet archivage par exemple pour des impressions à la demande, a précisé Philippe Colombet, directeur du Google Livres France. "Ce seront aux auteurs et aux éditeurs de décider de la commercialisation", a-t-il résumé. Les fichiers numériques resteront propriété intellectuelle de l'éditeur. Le fruit de la vente des ebooks sera partagé entre Google, les éditeurs et les auteurs.

Cet accord "constitue une étape-clé dans nos relations avec les acteurs français du livre. Toutes les conditions sont ainsi réunies pour que Google participe au développement du livre numérique en France et contribue au rayonnement de la culture française", a souligné M. Colombet.

"C'est la fin du litige avec Google et c'est une nouvelle page qui s'ouvre entre les éditeurs français et le moteur de recherche (...), un accord porteur d'avenir pour la mise au jour du patrimoine imprimé français sous droits et l'élargissement de l'offre de livres numériques", s'est félicité Antoine Gallimard.

Google s'était attiré les foudres du monde français de l'édition en numérisant des milliers d'ouvrages sans l'autorisation de leurs éditeurs ou de leurs auteurs, les conduisant à attaquer le moteur de recherche en justice pour contrefaçon.

Une procédure avait été ouverte par La Martinière-Le Seuil, rejoint par le SNE et la SGDL, contre le programme de numérisation du géant américain.

Le groupe La Martinière s'était retiré en août 2011 de la procédure, après avoir signé une transaction prévoyant que Google demande l'autorisation de numériser les ouvrages épuisés. En novembre 2010, Hachette Livre (Lagardère), qui n'avait engagé aucune procédure, avait déjà ouvert la voie en annonçant un protocole d'accord sur les mêmes bases, signé avec Google en juillet 2011.

Toutes langues confondues, le géant américain a numérisé quelque 20 millions de livres depuis 2005. Le nombre d'ouvrages concerné par le nouvel accord-cadre n'est pas encore connu.

Parallèlement, Google apportera son soutien financier à une opération lancée par le SNE, "Les petits champions de la lecture", destinée à promouvoir le plaisir de lire à haute voix auprès des élèves de CM2.

PS: petit commentaire d'Affordance sur twitter, quand le loup se déguise en mouton, le conte nous apprend que c'est pour mieux masquer son appétit!


L'information sur internet

Couv_LabyrinthePour affuter son esprit critique dans un web de plus en plus touffu et livré aux dérives d'influences (publicitaires et autres), à signaler le livre d'Alexandre Serres "Dans le labyrinthe: évaluer l'information sur internet" publié chez CFEditions. La version epub devrait suivre durant l'été. Avec ce message de notre ami Hervé Le Crosnier:

"Après une analyse des pratiques informationnelles en ligne, Alexandre Serres présente les divers critères qui permettent de situer une information ou un document dans une carte mentale qui justifie la lecture, la citation ou l'usage d'une information pour chaque lecteur particulier. Une lecture qui devrait aider toutes celles et ceux qui ont pour mission de transmettre des compétences documentaires."


Médiathèque de Partenay: le prêt démarre

ParthenayPremiers livres électroniques en prêt à la Médiathèque de Parthenay, l'un des trois établissements retenus pour l'expérimentation par le Centre régional du livre et de la lecture en Poitou-Charentes. Des Cybooks Odyssey, les lecteurs privilégient les livres récents aux classiques. Les commentaires sont unanimes sur deux points : « le confort de lecture est vraiment jugé très bon» et l'appareil apprécié pour «sa légèreté». D'une façon générale, «personne n'a trouvé que c'était un objet inutile et n'a comparé ou mis en opposition avec l'objet-livre». Pour autant, à la question «envisagez-vous de vous équiper?», une seule personne a répondu par l'affirmative  (via La Nouvelle-République).


Labo BNF: trois rendez-vous en juin

LaboTrois rendez-vous en juin au Labo BnF, qui propose de faire le point sur les différents métiers liés aux livres numériques.
Rencontres de designer/développeurs, d’éditeurs 100% numérique, de community managers, de webmarketeurs ou d’auteurs, et découverte de ce qu’est le management de bases de données informatiques, l’informatique éditorial, la numérisation de livres, le dépôt légal du livre numérique ou encore le métier de libraire en ligne! Tous les détails et les intervenants ici.


TabenBib: c'est parti à Albi

Tabenbib_logo-seulTabenBib, c'est l'initiative de prêt en bibliothèque proposée sur la région d'Albi par le CRL Midi-Pyrénées. Dès le 2 juin prochain, les médiathèques de la communauté d'agglomération de l'Albigeois (médiathèque Pierre-Amalric, ludo-bibliothèque de Cantepau, bibliothèque de Saint-Juéry, bibliothèque de Lescure) mettent à votre disposition des tablettes tactiles et des livres électroniques. iPad, Samsung GalaxyTab, Cybook Odyssey et Sony PRS-T1. Tous les détails sur les conditions et les ressources proposées sont ici.


Gallica nous donne son top 50

GallicaConnaissez-vous le Dictionnaire infernal de Collin de Plancy? C'est le livre le plus téléchargé sur la plateforme Gallica de la Bibliothèque Nationale de France, qui nous donne aujourd'hui son top 50 des titres les plus courus. Chateaubriand et Saint-Simon complètent le tiercé gagnant. Beaucoup de dictionnaires, ésotérisme et sorcellerie. Belle surprise, les épreuves d'imprimerie des Fleurs du Mal de Baudelaire sont en 11ème position. La liste complète sur le blog BNF.


GFII: l'ebook dans l'édition professionnelle, universitaire et de recherche

Epur_coverA signaler un très complet travail proposé par le GFII (Groupement français de l'industrie de l'information) sous la forme d'un livre-blanc "L'eBook dans l'EPUR (Edition professionnelle, universitaire et de recherche)".

"Le GFII a accompagné l’ensemble des acteurs dans le développement du marché de l’information numérique et anime un groupe de travail consacré au livre numérique depuis décembre 2009. De décembre 2009 à juillet 2011, le groupe de travail, présidé par Catherine Thiolon (Editions Quae/Inra), a procédé à des auditions des principaux acteurs de la chaîne du livre numérique scientifique et professionnel. Ces auditions ont donné lieu à de nombreuses discussions autour des usages, des pratiques, des modèles économiques, des difficultés techniques, etc.

Pour diffuser ces travaux, le groupe de travail a décidé de mettre en pratique ses propres recommandations et de créer un livre blanc numérique synthétisant ses réflexions et mettant en valeur les retours d’expériences de ses membres: auteurs-chercheurs, éditeurs, agrégateurs, responsables de bibliothèques universitaires, libraires, etc.

L’objectif de cet ebook sur les ebooks est de donner des clés pour comprendre la situation du livre numérique dans l’Edition Professionnelle, Universitaire et de Recherche (EPUR). Sont abordés le contexte, les services associés, la chaîne de la valeur et les acteurs, les modes de commercialisation et d’achat, les usages et l’évolution des pratiques, les accès, les questions règlementaires et juridiques, les tendances et perspectives.

Certains sujets sont juste esquissés dans cette première version. Cet ouvrage se veut une illustration en grandeur réelle des possibilités du livre numérique, avec notamment l’animation d’une communauté d’experts autour de ce projet et l’appel à de nombreuses contributions pour l’enrichir. Une seconde version sera publiée à la fin de l’été 2012 intégrant les remarques et les contributions recueillies. La plate-forme mise en place à cet effet par le GFII est ouverte à l’adresse http://www.gfii.fr/epur "

Ce livre blanc est disponible sous 4 formats ici (en licence creative commons). Une présentation sera faite dans le cadre du congrès i-expo le mercredi 13 juin de 12h30 à 13h30, Paris Porte de Versailles – Hall 5.1 (entrée libre, demande de badge sur le site www.i-expo.net). Suivi d'un atelier sur la création collective du livre blanc numérique dans le cadre du congrès i-expo, jeudi 14 juin de 16h à 18h (bulletin d’inscription en ligne sur le site www.i-expo.net).

Compliments à Catherine d'avoir coordonné un tel chantier.