852 notes dans la catégorie "Libraires"

BookeenStore : la rentrée littéraire 2014

BookeenDécouvrir une belle présentation de la rentrée littéraire du côté du BookeenStore. Des vitrines classées par éditeurs, par catégories. Déjà 158 titres ont déboulés depuis la semaine dernière sur les plus de 600 prévus. Pour naviguer avec un peu plus de clarté dans cette offre gigantesque et trouver des titres qui ne seront pas forcément en têtes de gondoles partout. Autre détail, la mention "sans DRM" bien visible sur les couvertures. Bonne pioche!


CDiscount : une tablette à 49,99€ avec une librairie embarquée

CdiscountLe site CDiscount avait discrètement développé une application de lecture sur Android cet été en partenariat avec TEA (The Ebook Alternative). C'était pour préparer le lancement d'une tablette 7 pouces en cette rentrée. CDiscount va donc proposer en fin de semaine cette tablette au prix de 49,99€. Comment réussir ce pari? C'est en s'associant au constructeur chinois Haier que l'enseigne a conçu cette tablette tournant sous Android 4.4 Kit Kat et baptisée CDisplay. A découvrir le site dédié. Une tablette qui va sans doute être attentivement testée dans les semaines à venir. Elle repose sur un processeur quadcore ARM Cortex cadencé à 1,4 GHz. Android Kit Kat 4.4 tournera avec 1 Go de RAM, 8 Go d'espace de stockage, extensible avec une MicroSD. Un écran IPS de 7 pouces avec une résolution de 1024 x 600 pixels. Sa batterie de 4000 mAh devrait avoir une bonne autonomie. Pas d'APN, mais uniquement un capteur de 0,3 Mpx situé à l'avant. Cette tablette sera orientée bien évidemment sur les différentes offres de CDiscount. Une approche qui n'est pas sans rappeler celle d'Amazon. L'enseigne de e-commerce française a fait donc appel à Haier, vaste conglomérat chinois de l'électroménager, qui compte se positionner sur le marché des terminaux mobiles. Avec un tel prix, enfoncé le Kindle Fire, un beau pied de nez à Amazon. Une tablette low-cost de plus sous le sapin cet hiver, un sapin qui risque quand même d'être bien encombré avec les offres actuelles de terminaux. Après Decitre, Cultura, System-U, c'est un nouvel accord important pour TEA lancé en 2011 par Guillaume Decitre. Lire le billet sur LSA.


La SNCF lance une bibliothèque digitale dans les TER

TerLa SNCF lance une campagne de promotion de livres numériques auprès de ses usagers des TER. Cette bibliothèque numérique est sur un espace Blokbookster encore en phase expérimentale; elle rassemble une sélection de livres numériques d'auteurs contemporains et de classiques (proposés par StoryLab et ParrallèlesEditions), dont une grande partie est téléchargeable gratuitement. Les détails ici. C'est la Région Lorraine qui sera la première à déployer le projet dans les semaines à venir. L'accent est particulièrement mis sur la durée de lecture en relation avec celle du voyage. Ce n'est pas la première fois que la SNCF s'intéresse au livre numérique, l'année dernière c'était la plateforme Youboox qui avait été mise en avant dans plusieurs gares (via Archimag).


Le Serpent à Plumes rejoint E-Fractions

Serpent à plumesVous connaissez tous Le Serpent à Plumes, ces petits livres aux couvertures et au graphisme si reconnaissables sur les tables. Plus de vingt années d'existence, près de 400 titres au catalogue avec une histoire cahotique pour la maison d'édition. Livres-Hebdo nous avait alerté au printemps dernier. Pierre Bisiou a racheté en décembre dernier les éditions du Serpent à Plumes, qu’il avait cofondées en 1992. Il y a dirigé la collection "Motifs", avant de quitter la maison lors de son rachat en 2004. Il travaille depuis à sa résurrection, une dizaine de titres par an sont prévus dans un premier temps. Les premières sorties papier sont prévues pour 2015. Les éditions du Serpent à Plumes vont pour l’instant se concentrer sur des publications en numérique. Deux premiers titres en cette rentrée, "Le Jour de mon retour sur Terre" de Didier Goupil et "Sommeil du mimosa" de Amin Zaoui, prix à 4,99€ sans DRM. Le Serpent à Plumes vient de rejoindre la diffusion numérique E-Fractions. Vous pourrez les retrouver en e-cartes chez des libraires indépendants ainsi qu'en téléchargement dans vos librairies numériques habituelles et sur le site.


MO3T : reporté fin 2014 dans sa phase d'industrialisation

Mo3TLe projet M03T aura finalement été reporté d'un an dans sa phase hypothétique de lancement. La décision d'industrialisation devait initialement intervenir fin 2013, mais elle a été reportée à fin 2014. C'est ce que l'on apprend aujourd'hui dans les colonnes des Echos. Cette plateforme de distribution de livres numériques pour la librairie fait l'objet de discussions et d'études depuis septembre 2012 avec un coût déjà de 3 millions d'euros supporté dans le cadre du Grand Emprunt. Elle semble toujours porté de manière inconditionnelle par Orange. «A cette date, ce sera la fin du projet de recherche, mais pas celle du projet lui-même: les partenaires doivent décider s'ils lancent ou non l'industrialisation du modèle», explique Pierre Geslot, responsable de MO3T chez Orange, qui compte bien continuer sur sa lancée. Un an de plus, c'est très long. Dans d'autres pays européens les opérateurs sont déjà sur les rails avec des partenariats de librairies, Tolino en Allemagne et en Belgique, Nubico en Espagne. Orange peut-il tirer un trait définitif sur ce marché du livre numérique? (via LesEchos).

Rentrée littéraire 2014 : toujours la même surproduction

InaPlus de 600 nouveautés sur les étals des libraires en cette rentrée. Rien n'a trop changé dans cette surproduction de titres depuis quinze ans. Le pilon en ligne de mire pour beaucoup d'entre eux. A revoir ce reportage, c'était en 1999. "Cette masse de production à la rentrée n'a aucun sens" se plaignait déjà une libraire à l'époque. Merci à l'Ina qui nous donne cette sélection. Est-ce que le numérique changera la donne dans quelques années avec des titres dans leur seule version numérique et une proposition élargie en impression à la demande?


Librel : portail des libraires belges pour septembre

LibrelLe livrel n'aura convaincu personne, librel aura t-il plus de chances? C'est en effet le nom retenu par le nouveau portail numérique des librairies francophones de Belgique. 25 libraires indépendants se sont unis –soutenus par la Fédération Wallonie-Bruxelles– pour mettre en place librel.be, une plateforme commune de vente d’ebooks. Certains d'entre eux proposent déjà une boutique en ligne via leur propre site internet mais le portail veut aller plus loin encore et devenir une véritable marque numérique pour les libraires belges. Une logique bien connue, un site «central» d’ecommerce et pour chaque libraire affilié, un lien vers un «corner» propre qu'il pourra habiller et occuper à sa guise. Le prestataire retenu est bien connu des solutions de libraires. Relire le billet de LettresNumériques en février dernier. Le site devrait ouvrir mi-septembre (via L'Avenir, merci à Alain Patez sur twitter).


Chroniques de lecture : Un dernier livre avant la fin du monde

DernierlivreQuand des libraires investissent le web sur le terrain de la recommandation, cela manque encore beaucoup. A découvrir le site/ webzine "Un dernier livre". A la base plusieurs libraires qui travaillent tous dans des librairies indépendantes sur Lyon et vous proposent des chroniques de livres averties. Plus d'un an d'existence, d'excellents conseils de lecture à sept voix, chaque libraire dans son domaine de prédilection. Des interviews, des articles divers également. Ils proposent aussi un top 5 d'auteurs eux-mêmes, une très bonne idée. Entre autres, Dan Fante, R.J. Ellory, Marc SaFranko... Vous pouvez vous abonner pour recevoir par mail les chroniques au fil de l'eau. A écouter leur podcast de présentation. Belles découvertes de lectures avec eux!


Vincent Monadé (CNL) : le livre numérique en France

CrlInterview de Vincent Monadé, Président du Centre National du Livre, au sujet du livre numérique en France. Cette vidéo a été tournée à l'occasion de la journée professionnelle "Le livre et le territoire" le 16 juin 2014 à Perpignan. Il revient sur le développement en France, l'articulation par rapport au livre de poche et les solutions interprofessionnelles, notamment MO3T sur lequel il n'a aucune visibilité. Le Syndicat de la Librairie Française, "constatant que potentiellement MO3T pourrait ne pas aboutir", réfléchirait d'ores et déjà à d'autres solutions. L'exemple Tolino en Allemagne en ligne de mire. Vincent Monadé met clairement en exergue le problème du prix du livre numérique et la chronologie des médias dans le livre. "Veut-on ou ne veut-on pas du numérique" dans certains milieux professionnels? Juste un petit mot sur le piratage et sa simplicité qui est quand même en filigrane de tous ces enjeux.

PS: c'est bien une liseuse "clé en main" que propose Tolino en Allemagne.


Bookeen : partenariat avec Saraiva au Brésil

SaraivaLe Brésil représente un immense marché pour le livre numérique. Amazon et Kobo sont arrivés l'année dernière. A signaler aujourd'hui l'annonce par communiqué de presse d'un partenariat entre Bookeen et le groupe brésilien Saraiva avec le lancement des liseuses Saraiva Lev et Saraiva Lev com Luz. Ceci répond à la stratégie du groupe brésilien Saraiva qui est de fournir un service complet permettant à la clientèle de lire des livres numériques et de facilement acquérir de nouveaux titres en ligne, provenant d’auteurs brésiliens et étrangers. Saraiva Lev est la première liseuse connectée à l’écosystème d’applications Saraiva et à sa bibliothèque de livres numériques embarquée. Elle fournit de nombreuses innovations grâce à la gestion complète de la librairie en ligne.
 
Les équipes de Bookeen et de Saraiva ont travaillé ensemble pendant de nombreux mois afin de fournir cette solution globale d’accès aux contenus numériques associés à des liseuses performantes. Les liseuses Saraiva Lev et Saraiva Lev com Luz (technologie FrontLight) offrent une résolution Haute Définition E-Ink et une interface optimisée.
 
Cette annonce renforce la stratégie internationale de Bookeen, qui se concentre sur la fourniture de dispositifs de lecture numérique à l’échelle mondiale et de son système de gestion de contenu très performant. Bookeen a déjà annoncé en 2013 ses partenariats avec Carrefour et sa gamme de liseuses Nolim, ou encore avec Relay.
 
Michel Levy, PDG de Saraiva: “Le lancement de la gamme de liseuses Lev renforce l’engagement de Saraiva qui est d’offrir une expérience riche de lecture quand il s’agit d’éducation, de culture et de divertissement. Nous sommes ravis d’avoir choisi Bookeen comme partenaire, qui est l’une des sociétés les plus reconnues dans les solutions de lecture numérique et est le pionnier dans ce domaine en Europe. Nous sommes convaincus que ce partenariat offrira la meilleure technologie pour accéder à notre vaste gamme de titres. Ce projet prend part à la stratégie long terme de Saraiva qui est d’assurer l’accès du client au contenu numérique.
 
Michael Dahan, co-fondateur de Bookeen: “Nous sommes ravis de collaborer avec Saraiva, le leader de la lecture au Brésil. Nous avons apporté notre expérience et notre savoir-faire technologique dans le cadre de cette collaboration. La solution Saraiva est la meilleure solution de lecture numérique sur le marché. Les clients de Saraiva pourront dès lors découvrir dans les magasins combien l’offre Saraiva Lev est compétitive.”


PNB : vers un alignement des conditions de vente

PnbUn été studieux pour ceux qui travaillent autour de l'offre PNB (Prêt numérique en bibliothèques). Les négociations évoluent positivement pour les bibliothèques avec des conditions plus homogènes. Les durées des licences sont augmentés. En mai dernier, la situation était très contrastée selon les éditeurs. J'ai procédé à un petit relevé ce soir. Flammarion a aligné sa politique sur celle de Gallimard, suivi par beaucoup d'éditeurs indépendants comme Minuit par exemple. Le groupe Editis est passé d'un an à trois ans pour les durées de licences, avec 50 prêts. La politique de prix semble se stabiliser entre 2 et 2,5 x le prix public. A ce jour, ces offres concernent seulement un peu plus de 7000 titres disponibles (voir sur Feedbooks).

Pnb

PS: Je remonte ici les commentaires d'Hadrien Gardeur chez Feedbooks qui apporte un certain nombre de précisions, je l'en remercie.

Plusieurs points à commenter:

1) Il manque le nombre d'exemplaires simultanés au tableau, ainsi que la durée maximale d'un prêt, or ce sont deux infos utiles pour comparer les offres.

2) Pas évident d'utiliser un coefficient et un seul sur le prix pour comparer les offres. Par exemple sur Gallimard/Flammarion, ce n'est pas x2 tout le temps. C'est x2 sur le fonds, et x1,5 sur la nouveauté, avec comme base le prix grand public numérique. Pour La Martinière/Volumen (et non juste Seuil) c'est le même prix que le grand format papier. Au niveau des diffusions il y aura aussi des différences entre diffusés et titres groupe.

3) Pour Editis, c'est majoritairement 30 prêts et non 50. Seuls quelques titres ont 50 prêts. La politique de prix n'est pas non plus unifiée au niveau groupe, mais faite éditeur par éditeur.

4) Le gros avantage de l'offre PNB c'est en effet le prêt simultané. Là où de nombreuses bibliothèques américaines se retrouvent à acheter des dizaines d'exemplaires pour répondre à la demande initiale, il sera beaucoup plus facile avec PNB de gérer cette demande. Deux points positifs: besoin de moins d'exemplaires pour répondre à la demande initiale et moins de risque d'avoir des exemplaires surnuméraires qui croupissent ensuite dans le catalogue sans être empruntés.

5) Autre point positif: la bibliothèque pourra affiner elle-même l'équilibre entre attente pour l'usager, et utilisation des prêts. Ainsi, si une bibliothèque a peur d'épuiser trop rapidement ses exemplaires, elle pourra réguler les prêts en n'autorisant qu'un certain nombre de prêts simultanés. Aux USA et au Canada, la seule manière de répondre à une forte demande, c'est d'acheter plus d'exemplaires.

6) Les licences perpétuelles existent pour les anglo-saxons, mais elles ont souvent trois grosses limitations: pas de prêt simultané, le coût du DRM est payé par la bibliothèque (pas moyen d'évaluer à l'avance ce qu'il sera pour l'éditeur ou le libraire), et souvent des politiques tarifaires très lourdes (du moins pour les plus gros éditeurs, on est souvent à 3 ou 4 fois le prix du livre papier sur de la nouveauté). La licence perpétuelle sous cette forme est donc surtout intéressante pour les ouvrages de fonds ou d'éditeurs de plus petite taille (pas de problème lié à une demande initiale forte, moins de prêts au total donc pas trop de coûts de DRM et une politique tarifaire moins agressive).

7) Un catalogue mixte comprenant des licences offrant de la simultanéité et des restrictions d'un côté, et de l'autre des licences sans simultanéité mais perpétuelles semble le compromis le plus "facile" à trouver (j'insiste sur le fait que la "facilité" est très subjective ici, pour un tel compromis il faudrait sûrement de longues et âpres discussions). Les bibliothèques pourraient avoir une politique documentaire bien distincte entre les nouveautés très demandées d'une part, et la constitution d'un vrai fonds documentaire de l'autre, sans que cela remette excessivement en question le modèle des éditeurs.

8) Je suis assez d'accord sur le fait qu'avoir une durée en plus d'un nombre de prêt est inutile et ne devrait pas trop avoir lieu. Sur les livres très demandés, les livres arriveront à expiration avant, et pour les titres de fonds cela va à l'encontre de la constitution d'un fonds pour la bibliothèque.

9) Il est techniquement impossible de décompter exclusivement les ouvrages pour lesquels plus d'un certain % du livre a été lu. De telles restrictions demandent un environnement technique très fermé dans lequel il serait sûrement impossible d'inclure la majorité du parc de liseuses. Ce qu'il faut absolument faire par contre, c'est d'offrir à tout moment, sous forme d'extrait téléchargeable les premiers 10% de chaque ouvrage, pour permettre aux lecteurs de se faire une idée sur le titre.


EPagine développe la pré-commande

EpagineLa société ePagine, qui travaille en partenariat avec de nombreuses librairies indépendantes, vient de mettre en place il y a quelques jours une fonctionnalité importante qui manque jusqu'ici à beaucoup de plateformes françaises, à savoir la pré-commande. Il est désormais possible de commander à l'avance un livre numérique. Dès la disponibilité effective de l'ouvrage, un lien de téléchargement est envoyé automatiquement au lecteur. Une vingtaine d'éditeur proposent cette faculté pour l'instant, sans doute beaucoup plus bientôt. Tous les détails sur le blog ePagine.


Tolino passe en Belgique

BelgiqueUne annonce importante en Europe, celle de Tolino qui ouvre son offre à la Belgique avec la chaine Standaard Boekhandel laquelle dispose de 145 librairies en Frandre. Après le succès de son modèle en Allemagne, il est normal que Deutsche Telekom lorgne désormais sur un développement européen. Son accord récent avec Dropbox prouve qu'il compte avancer vite avec des synchronisations de bibliothèques pour ses abonnés. En France beaucoup d'acteurs importants de la distribution numérique ont été approché par l'opérateur allemand depuis le début de l'année. Tolino ne dispose pas pour l'instant de catalogues français, mais les choses pourraient évoluer rapidement pour un modèle "100% européen" réellement en concurrence avec celui d'Amazon (via GoodeReader).


Les librairies Decitre renouvellent les prêts de liseuses

Tea decitreLa librairie lyonnaise Decitre avait lancé l'année dernière le prêt de liseuses pour ses clients durant l'été. Elle renouvelle l'expérience cet été avec un affichage dans l'ensemble des librairies du réseau Decitre en Rhône-Alpes. Une bonne façon de sensibiliser les clients à l'offre numérique et de leur permettre de tester les modèles PocketBook en toute facilité. Merci à Pauline sur twitter. Ne pas oublier qu'un grand nombre de bibliothèques en France proposent déjà le prêt de liseuses. Voir la carte ici. Il y en a peut-être une près de chez vous!


LesLibraires.fr : un portail de plus de cent librairies

Leslibraires.frLe site LesLibraires.fr a annoncé la semaine dernière un cap important, c'est plus d'une centaine de librairies qui sont désormais partenaires, 105 exactement. Basé sur une remontée des stocks de chacune, le portail donne aujourd’hui accès à 486.000 titres imprimés immédiatement disponibles, auxquels s’ajoutent plus de 260.000 livres numériques français et étrangers, et plus de 2 millions de livres anciens apportés par le site Galaxidion racheté en 2009 par Charles Kermarec. Financé par les abonnements des librairies (entre 50 et 100€ mensuels pour celles ayant besoin d’un site) et par les commissions sur les ventes (entre 1,5% et 6%), LesLibraires.fr propose désormais aux éditeurs d’“apporter leur pierre” en achetant des espaces de communication sous forme de bannières publicitaires et de corners. “Proche de l’équilibre financier, LesLibraires.fr ouvrira prochainement son capital aux libraires”, a aussi annoncé son fondateur, qui y a déjà investi 1,5 million d’euros (via Livres-Hebdo).


Kobo ouvre boutique sur PriceMinister

KoboSigne de la convergence entre les marques de Rakuten (troisième acteur mondial du e-commerce), Kobo a ouvert une boutique de livres numériques sur Price Minister. Des références, près de 110.000 pour l'instant, qui rejoignent un inter-classement dans l'ensemble du catalogue de livres (cet exemple ici). Une visibilité très importante pour Kobo quand on sait l'importance de Price Minister sur le marché du livre d'occasion en France.


Bibliopresto : le prêt de livres numériques au Québec

Seminaire_ebook_27_juinJe vous avais parlé en début d'année de BiblioPresto, un acteur important du prêt de livres numériques en bibliothèques au Québéc. Jean-François Cusson, le responsable de la plateforme Pretnumerique.ca, était l'invité de l'Enssib aujourd'hui dans le cadre de son séminaire sur les modèles internationaux. Un service qui rencontre un grand succès, qui va dépasser le million de prêts cet été sur l'ensemble du territoire québecois, 60.000/ mois en moyenne cette année. 135.000 personnes uniques ont utilisé le service dans leurs bibliothèques. A revoir la vidéo de la présentation.


Barnes and Noble se sépare de Nook Media

MynookUltime épisode semble-t-il de la saga Nook Media de la chaine de librairie américaine Barnes and Noble, celle-ci va en effet se séparer de sa filiale début 2015. L'objectif est d'assurer à Nook Media une autonomie propre avec une recapitalisation. L'annonce a été faite lors de la publication des résultats de 2014. Les ventes de Nook (tablettes et liseuses) ont été particulièrement touchés, en baisse de près de 45% à 260 millions de dollars pour l'année. La société a perdu 218 millions de dollars en 2014. On comprend mieux l'annonce il y a quelques semaines d'un partenariat avec Samsung pour des ventes de tablettes GalaxyTab pour assurer l'année (via DigitalBookWorld).


Apple : un livre numérique gratuit, chaque jour cette semaine

Olivier gayImitant Amazon, qui tous les jours affiche une "Offre Eclair" avec un prix promotionnel, Apple propose toute cette semaine sur sa plateforme iBooks un titre gratuit, chaque jour du 23 au 29 juin. Premier titre aujourd'hui avec un polar au Masque "Les Talons hauts rapprochent les filles du ciel" de Olivier Gay. Une offre qui malheureusement n'est pas relayé chez les libraires indépendants, en infraction avec la loi sur le prix unique du livre numérique.


Japon : les librairies indépendantes passent au numérique

JaponLes librairies indépendantes japonaises sont à la peine comme en Europe et aux Etats-Unis. Plusieurs grandes maison d’édition japonaises, dont Shōgakukan ou encore Kōdansha, ont lancé ce 16 juin la vente d’ouvrages numériques en libre service dans certaines d'entre elles. Le système fonctionne grâce à des cartes prépayées sur lesquelles figurent un code. Grâce à celui-ci, il est possible de télécharger le livre en question sur un appareil mobile. La librairie, quant à elle, reçoit un pourcentage sur le prix de vente. Au total, ce sont 3.000 titres qui sont proposés dans tous les genres, des romans aux mangas. L’opération, qui est pour l’instant en phase de test dans quatre librairies, durera jusqu’au 21 novembre. En cas de succès, le dispositif sera élargi à l’ensemble du pays (via JaponInfos).


Dilicom : liste des éditeurs mise à jour

DilicomLa société Dilicom a mis à jour au début du mois de juin la liste des distributeurs et éditeurs présents sur son hub pour fournir l'ensemble des revendeurs partenaires. Quatre ans après le démarrage, c'est aujourd'hui une offre de livres numériques quasi-exhaustive, à l'exception notable de celle du groupe Hachette. Le document complet est ici.


MO3T : bientôt un "Tolino français"?

Mo3tOù en est MO3T? Beaucoup d'interrogations aujourd'hui autour de ce projet français qui vise à développer un nouveau modèle de distribution du livre numérique reposant sur l’ouverture. Initié par Orange fin 2011, porté par le financement du Grand Emprunt en juillet 2012, inauguré en septembre de la même année, on sait depuis fin mars dernier que le prototype est prêt. Un site internet en déshérance, aucun libraire important pour impulser une dynamique forte. Des acteurs comme Virgin, Chapitre qui n'existent plus. D'autres comme la Fnac, Relay, Cultura, Furet du Nord, Gibert qui n'ont jamais porté aucun intérêt au projet. Sans parler d'un acteur comme Hachette côté éditeurs. MO3T, Tolino, comment ne pas faire l'analogie, deux projets lancés en même temps par deux opérateurs européens majeurs. Contrairement en Allemagne où Deutsche Telekom a su rallier avec Tolino de grandes chaines allemandes du livre comme WeltBild, Thalia, Hugendubel, rien de tout cela en France. Tolino s'appuyait également pour la visibilité nécessaire du grand public sur le développement d'une liseuse et de tablettes, celui-ci porté exclusivement par l'opérateur allemand au démarrage avec de très longs mois de préparation en amont. Il faut bien aujourd'hui se poser la question: un réel avenir pour MO3T?

PS: en Espagne, l'opérateur Telefonika sur les traces de Tolino avec le récent Nubico.


Pirpl au Labo de l'Edition

PirplLa qualité de la recommandation au coeur des enjeux de demain pour le livre numérique. Sortir des traditionnels robots automatiques qui restent assez décevants. Une alchimie entre la technique et l'humain. A suivre particulièrement Pirpl, une petite start-up qui vient d'entrer discrètement au Labo de l'Edition avec Laurent Le Toriellec aux commandes. Pas encore trop d'informations, le site ouvre à la rentrée de septembre, à suivre de près. A signaler que le 13 juin prochain, vous pourrez rencontrer les start-ups du Labo dans le cadre du festival Futur en Seine.

PS: à lire le compte-rendu de la conférence qui s'est tenu la semaine dernière.