69 notes dans la catégorie "Publienet"

François Bon et l'aventure Publie.net

BonFrançois Bon revenait la semaine dernière sur l'aventure Publie.net démarrée en 2008 jusqu'en 2014. Il repassait le témoin ensuite à Philippe Aigrain décédé l'année dernière. L'aventure continuait... Bien triste d'apprendre que le site risque bien de s'arrêter dans les mois qui viennent. Format numérique, supports de lecture, distribution numérique, librairies, bibliothèques, impression à la demande... Beaucoup de bons souvenirs en effet dans le partage avec tant de passionnés, Paris, Angers, La Roche-sur-Yon et ailleurs. Mes premiers échanges avec François en cet été 2008 justement, on parlait liseuses évidemment, les PDF puis les ePub ensuite, j'ai retrouvé, côté livres on ne trouvait pas grand chose de valable, c'est venu après, avec les rouleaux compresseurs aussi...


Publie.net : 10ème anniversaire

Publienet10ème anniversaire de Publie.net, sans doute l'un des premiers "pure-player" numérique comme on disait à l'époque. Dix ans déjà, les échanges avec François Bon, que de souvenirs... Aujourd'hui Publie.net ce sont 5 associés, 9 personnes au comité éditorial, un catalogue de plus de 600 titres dans de nombreuses collections. A télécharger sans DRM à petits prix, des modèles d'abonnements. Publie.net propose aussi des versions imprimées avec le livre numérique sans frais supplémentaires. Revoir mon premier billet en juin 2008, des premiers titres téléchargés sur la liseuse Sony, pas de format ePub à l'époque. Longue vie à Publie.net!


Publie.net : un nouveau site

PublienetNouveau site du côté de Publie.net, l'un des pionniers de l'édition numérique. Publie.net, c'est plus de 600 titres au catalogue avec 25 nouveautés par an environ. Publie.net éditeur, c'est aussi une librairie numérique toute nouvelle aujourd'hui. Livres sans DRM et multi-formats pour assurer une interopérabilité complète sur tous vos matériels, livres proposés en impression à la demande, offre couplée, livres numériques enrichis, formules d'achat à l'unité ou en abonnement, présence en bibliothèques, prix réduits, etc. Publie.net est sur tous les fronts pour ses lecteurs en misant sur la synergie des supports (papier, web, numérique) et sur la complémentarité des modes de diffusion. Tous les détails sur le blog.


Publie.net : "Verlaine gisant" d'Emmanuel Tugny

TugnyPlusieurs nouveautés chez Publie.net en cette rentrée. A découvrir notamment la publication de Verlaine gisant d’Emmanuel Tugny, qui accompagne la sortie de l’album de John Greaves dont Emmanuel a écrit les paroles. Entre poésie et musique. Ce spectacle musical est basé sur le livre “Les Derniers Jours de Paul Verlaine” par Gustave Le Rouge. Ce livre est inclus à la suite de l'ouvrage. Publie.net propose également une version imprimée, la version numérique téléchargeable jointe sans frais supplémentaire.


Publienet : "La Mécanique du texte" de Thierry Crouzet

Mecanique texteSortie aujourd'hui chez Publienet d'un nouvel essai de Thierry Crouzet, "La Mécanique du texte". L'auteur nous fait part de ses propres expérimentations numériques et de leurs influences sur son travail d'auteur. Comme il le dit lui-même en exergue de son texte: "Ce texte est né d’une invitation à parler en public des mutations de l’écrit à l’heure du numérique. Écrivons-nous autrement? La technique au sens large influence-t-elle la littérature? De nouveaux outils impliquent-ils des œuvres nouvelles? Ces œuvres nécessitent-elles à leur tour de nouvelles méthodes de médiation?"  Un même auteur, avec des outils différents, écrit différemment. C'est la thèse qu'il défend. Son idée de départ est que la technique n'est pas plus étrangère à la littérature qu'aux arts plastiques ou à la musique. Thierry Crouzet encourage ses collègues auteurs autant que les lecteurs, les bibliothécaires et les éditeurs à expérimenter, à changer d'outils et de logiciels. Un essai très documenté avec de nombreuses références historiques, parfaitement stimulant à l'expérimentation en écriture. "La Mécanique du texte" est disponible en version imprimée et numérique chez Publienet, comme sur l'ensemble des plateformes.

PS: à lire le billet que lui consacre Hubert Guillaud.


Publie.net : abonnement annuel à 59€

LogopublieA signaler du 20 au 26 mars pendant la période du Salon du Livre, l'éditeur numérique Publie.net propose une réduction sur l'abonnement annuel à l'ensemble des titres de son catalogue. Prix à 59€ seulement au lieu de 99€. C'est par ici. Rappeler que les offres d'abonnements d'éditeurs ne sont pas remises en question par le champ du prix unique avec des prix fixés par les éditeurs eux-mêmes.


Publie.net fête Noël

PublienetA signaler les Editions Publie.net qui proposent en cette fin d'année une série d'opérations promotionnelles. C'est uniquement sur leur site, ils ont choisi de resserrer le dialogue direct avec les lecteurs. Publienet, c'est désormais un catalogue de près de 750 titres, 300 auteurs. En ce Noël, des livres papier à gagner, des dédicaces, des abonnements, des ouvrages gratuits. Tous les détails sont ici.


Publienet : La Saga de Mo avec un site web

SagademoUne expérience de lecture multi-supports du côté de Publienet cette semaine, avec la parution d'un premier volume d'une série "La Saga de Mô" de Michel Torres. Six titres sont prévus, à la croisée du polar et du fantastique. Version numérique en ePub sur toutes les librairies, mais aussi une version imprimée et un site web dédié qui apportera au fur et à mesure des compléments: interview de l’auteur, vidéos, sons, lectures, photographies, revue de presse, informations relatives à l’actualité des livres et de l’auteur, et tous matériaux susceptibles d’être intéressants et intégrés au flux du site. En somme, une "page-livre" qui apporte des lectures croisées ePub/web. L'un sert l'autre. Plus de détails sur le projet éditorial ici.


Publie.net : [lire+écrire], le livre

Lirete_crireA signaler un ouvrage collectif proposé cette semaine par l'éditeur numérique Publie.net: [Lire+Ecrire], un livre numérique sur l'édition, la lecture et l'écriture en réseau.

Un livre numérique sur le livre numérique qui articule réflexions (contributions d’auteurs ouvrant des perspectives depuis le point de vue du designer, de l’artiste, de l’enseignant-chercheur, du juriste-bibliothécaire, du médiateur du livre et critique littéraire) et «recettes» pratiques (retour d’expérience avec consignes et fragments d’atelier d’écritures numériques en écho aux contributions proposées).

[lire+écrire] est un partenariat entre la région des Pays de la Loire et l’éditeur publie.net. Cet ouvrage collectif est né des rencontres, réflexions et pratiques issues du cycle et du blog [lire+écrire]numérique conçus et animés en 2013 par Guénaël Boutouillet et Catherine Lenoble pour la région Pays de la Loire.

Le choix d’une édition sous licence Creative Commons en favorise la distribution et l’accès (en libre téléchargement) au plus grand nombre (via LivreAuCentre).

Le livre est à télécharger gratuitement sur Publie.net ainsi que chez tous vos libraires.


Publie.net : tout nouveau site

PublienetA découvrir le tout nouveau site de l'éditeur numérique Publie.net. Tous les livres numériques sont proposés sans DRM ni tatouage numérique et sont disponibles sur toutes les plateformes de téléchargement habituelles. On peut les télécharger dans les formats EPUB, MOBI, PDF [pour certains livres], EPUB enrichi. Publie.net propose également une offre d'abonnement réservée aux particuliers à 99€/an, ouvrant accès streaming et au téléchargement de l’ensemble du catalogue ainsi que des parutions à venir, pour toute la durée de celui-ci. Publie.net propose également des versions imprimées disponibles en impression à la demande, qui incluent la version numérique grâce à un code de téléchargement. L'occasion aussi de découvrir les axes du changement chez Publie.net. Ils seront présents au Salon du Livre le 22 mars sur le stand d'Immatériel.


Publienet : les guindes de Daeninckx

DaeninckxA ne pas manquer un nouveau Didier Daeninckx "Bagnoles, tires et caisses" sur Publienet, un auteur qui marque sa fidélité au site. Un prix exceptionnel de 0,99€ jusqu'au 14 novembre. Ce titre avait été publié aux Editions Jérôme Millon en 2011. «À la manière des «je me souviens» chers à Georges Pérec, Didier Daeninckx voyage dans les souvenirs qu’évoquent les mots Aronde, Dauphine, Coccinelle et autres Ariane, Golf ou DS dont les mécaniques souvent défaillantes l’ont mené à travers le monde. Le livre est illustré par Mako, avec qui Didier Daeninckx a publié plusieurs bandes dessinées.»


Publienet : nouveau site

PublienetGrosse refonte du site Publienet depuis hier, sous forme de blog d'ouverture avec l'accès à la librairie associée. Bien pensé, beaucoup de respiration dans la présentation, on se repère aisément. Publienet, c'est plus de cinq ans d'existence, maintenant plus de 600 titres au catalogue, disponibles sur toutes les plateformes sans DRM. Des formules d'abonnements aux bibliothèques qui ont reçu le soutien récent du CNL. Depuis les premiers essais sur le Sony PRS-505, Publienet ça marche mieux que jamais sur toutes vos liseuses et tablettes!


François Bon: interview sur Médiapart

FbonA lire l'entretien avec François Bon en "ultra-moderne éditeur" sur MediaPart, qui revient sur l'aventure Publienet, lancé fin 2007, et son pendant imprimé Publiepapier. Il revendique sa défiance par rapport à l'édition traditionnelle.

"Pour moi le moment essentiel c’est l’arrivée de l’iPad, en 2010: tout d’un coup l’ordinateur n’est plus posé sur une table, il se tient à la main. Le livre numérique n’est plus une transposition du livre classique, mais une aventure d’écriture avec les moyens du web."


Publiepapier: les vieux machins de papier

Arton21Publiepapier, c'est parti. Une nouvelle aventure qui démarre avec déjà plus d'une cinquantaine de titres. Amusant de relire les propos de François Bon en février 2010, à la question "Pourquoi je publie en numérique?":

"Je publie en numérique parce que j’ai du plaisir à lire en numérique, que c’est par la machine sur laquelle j’écris ce commentaire que j’ai mon lieu d’écriture, mais aussi une large part de mon expérience du monde, et une large part de ma vie sociale – c’est un lieu d’expérience esthétique, un lieu de langage et d’écart aux lois ordinaires du langage - je publie en numérique parce que j’ai plaisir à lire les autres en numérique, et j’oublie même que c’est du numérique, c’est plutôt ces vieux machins de papier désormais qui m’embêtent: on ne sait pas où les mettre, c’est lourd, ça se salit et surtout c’est pauvre, c’est de la lecture qui s’arrête à la consommation des mots, pas chez nous."

Tiens, un autre vieux machin prévu pour la rentrée!


Publienet arrive en Publiepapier

PublienetFrançois Bon l'avait annoncé en début d'année, c'est fait. Publienet, l'éditeur 100% numérique, se décline désormais en versions imprimées. Le site Publiepapier est ouvert, 36 premiers titres disponibles à partir du 1er juillet prochain chez des libraires partenaires via le distributeur Hachette Livres, les prix s'échelonnant entre 8 et 18€ selon les paginations. Complémentarité entre numérique et imprimé, à chacun de décider. A signaler que la version numérique est offerte si vous achetez l'imprimé. 


Je suis interdit de librairies

BannedJe suis interdit de certaines librairies, c'est la première fois dans ma vie. Les librairies Publienet et Immatériel ne m'autorisent plus l'accès à leurs sites depuis quelques jours. Mes coordonnées personnelles et mon adresse IP identifiées, je suis maintenant redirigé automatiquement vers le site d'ePagine. Décidément, l'espace critique est difficile dans le livre numérique, on devient vite indésirable. Après l'affaire "République des Lettres", nouvelle péripétie plus radicale cette fois. J'ai bien évidemment saisi la CNIL pour demander le rétablissement de l'accès à ces commercants.

PS: C'était une "blague". Immatériel s'amuse avec les adresses IP des clients, détournant les url à volonté. Une certaine idée de l'usage du web...


Milad Doueihi chez Publienet

DoueihiNe pas manquer non plus ce week-end, le dernier livre de Milad Doueihi. Je vous avais parlé il y a quelques années de son livre 'La Grande conversion numérique". Ce nouveau livre "Pour un humanisme numérique" est proposé au prix de 0,99€ par Publienet pour le week-end. Il était paru aux Editions du Seuil l'année dernière dans sa version imprimée, dans la collection "La librairie du XXIe siècle".

PS: à regarder également la journée avec Milad Doueihi, organisée à la BNF au mois de janvier dernier, qui portait justement le nom de son livre. Les vidéos ont été mises en ligne ici.


Le Vieil Homme et la Mer : lire et relire

BonJ'avais lu "Le Vieil Homme et la Mer" d'Ernest Hemingway quand j'étais adolescent, le souvenir d'un poche usé, vacances, la lecture ne m'avait pas passionné plus que cela. Je n'avais gardé en tête que l'histoire sans apprécier l'intensité, le style. J'avais beaucoup plus aimé "L'Adieu aux armes" et "Pour qui sonne le glas", lus plus tard. Ils étaient tous deux je me rappelle sur une bibliographie idéale, polycopiée par un professeur de français. Des poches classiques qui se balladent au hasard des greniers depuis des générations maintenant. Belle occasion qui se présente aujourd'hui de relire ce petit texte, je ne reviendrais pas sur la polémique qui s'est développé autour de cette traduction proposée par François Bon. On rappelera que le livre numérique n'est pas disponible chez l'éditeur, on se demande bien pourquoi.

Nous connaissons tous l'histoire. Combat éternel entre l'homme et les éléments. Mais bien plus ici, on dépasse le fait divers et l'anecdote. Ce qui m'avait complètement échappé plus jeune. Texte magnifique, épuré, poli, coupant comme un bel harpon forgé dans le plus bel acier. Cet acier que l'homme n'a plus à la fin du livre pour se défendre des attaques des requins qui lui dévorent son beau poisson. Lutte âpre entre l'homme et le poisson, le fil de la mort qui peut basculer à tout moment d'un côté ou de l'autre, tout sonne juste. L'intensité du récit qui monte crescendo au fur et à mesure du livre. On ne décroche pas, je l'ai relu deux fois pour en apprécier plus la qualité, le style, le vocabulaire des hommes de mer, les évocations sensuelles de l'univers marin. Un texte d'une humanité profonde, le jeu parfait entre ce que l'homme dit à voix haute et ce qu'il dit dans sa tête. François Bon a sans doute poli cette traduction depuis des années, cela se sent. En bon artisan pour le travail bien fait. Je ne sais pas si la traduction de commande de l'auteur d'Au bon beurre est objectivement médiocre ou pas, il est à souhaiter que l'éditeur se penche sérieusement sur la question, en toute honnêteté. Une belle métaphore également de François Bon lui-même, qui s'est vu dévorer sa belle traduction en quelques jours seulement: "Dix-huit pieds de la tête à la queue, dit le pêcheur qui avait mesuré". En attendant, nos amis québécois vont héberger soigneusement ce très beau texte qui prend la mer du web, qui honore Ernest Hemingway -confiance là-dessus-, à la fois en défenseurs de la francophonie et hommes de mer qu'ils sont. Ce que je sais, c'est que j'ai beaucoup aimé la traduction de François Bon et qu'elle tient fichtrement bien la mer...

PS: si vous aimez le livre, je vous invite à acheter quelques bons livres sur Publienet et lui glisser en prime un petit mot de remerciements.

Lu dans le cadre du club des lecteurs numériques.

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Le Vieil Homme et la Mer : traductions comparées

601px-Ernest_Hemingway_1950Premières phrases du "Vieil Homme et la Mer" d'Ernest Hemingway, dans la version anglaise suivie de la traduction "officielle" chez l'éditeur et de la traduction proposée par François Bon, qui a subie le sort que l'on sait. Chacun jugera. L'avis de Claro qui a une petite légitimité en matière de traduction anglaise. On rappellera qu'il faudra attendre 2032 pour "libérer" Ernest Hemingway en France...
He was an old man who fished alone in a skiff in the Gulf Stream and he had gone eighty-four days now without taking a fish. In the first forty days a boy had been with him. But after forty days without a fish the boy's parents had told him that the old man was now definitely and finally salao, which is the worst form of unlucky, and the boy had gone at their orders in another boat which caught three good fish the first week. It made the boy sad to see the old man come in each day with his skiff empty and he always went down to help him carry either the coiled lines or the gaff and harpoon and the sail that was furled around the mast. The sail was patched with flour sacks and, furled, it looked like the flag of permanent defeat.

TRADUCTION JEAN DUTOURD - 1952

Il était une fois un vieil homme, tout seul dans son bateau qui pêchait au milieu du Gulf Stream. En quatre-vingt-quatre jours, il n’avait pas pris un poisson. Les quarante premiers jours, un jeune garçon l’accompagna; mais au bout de ce temps, les parents du jeune garçon déclarèrent que le vieux était décidément et sans remède salao ce qui veut dire aussi guignard qu’on peut l’être. On embarqua donc le gamin sur un autre bateau, lequel, en une semaine, ramena trois poissons superbes.
Chaque soir le gamin avait la tristesse de voir le vieux rentrer avec sa barque vide. Il ne manquait pas d’aller à sa rencontre et l’aidait à porter les lignes serrées en spirale, la gaffe, le harpon, ou la voile roulée autour du mât. La voile était rapiécée avec de vieux sacs de farine; ainsi repliée, elle figurait le drapeau en berne de la défaite.

TRADUCTION FRANCOIS BON - 2012

Le vieil homme pêchait seul dans le Gulf Stream sur son canot depuis quatre-vingt-quatre jours sans avoir pris un poisson. Les quarante premiers jours, le garçon était venu avec lui. Mais après ces quarante jours, les parents du garçon lui avaient dit que le vieil homme était finalement et définitivement salao, ce qui est la pire forme pour dire pas de chance, et selon leurs ordres, le garçon était parti sur un autre bateau, lequel avait pris trois gros poissons la première semaine. Cela le rendait triste, le garçon, de voir le vieil homme revenir chaque soir le canot vide, et toujours il le rejoignait pour l’aider à porter les lignes enroulées, la gaffe, le harpon et la voile ferlée autour du mât. Une voile rapiécée avec des sacs de farine qui pendait ainsi comme le drapeau d’une permanente défaite.
Lire également les remarques sur la traduction chez La Bibliomancienne.