Bernard Strainchamps continue ses chroniques de lectures sur le Cybook et a eu la bonne idée de réaliser une interview de Stéphane Michalon à l'origine du projet "Service de Presse" chez Tite-Live (communiqué ici). (Via Textes)
Ils reviennent ensemble sur les enthousiastes et les sceptiques, le Guardian vient d'ailleurs d'ouvrir deux espaces pour chacuns d'entre eux... (via Actualitte). Débat très réducteur, comme si aimer les uns faisait haïr les autres... Comme si les bibliophiles ne lisaient jamais de livre de poche, les mêmes sceptiques qui en leur temps vilipendaient le livre de poche, les éditions de club, le livre à 10 francs... Seraient-ils prêts à les brûler, les livres électroniques, on va jusqu'à se demander... Se rappeler de Jean-Paul Sartre qui n'était aucunement choqué par le livre qu'on jette, car disait-il, le livre, contrairement aux autres objets de consommation, ne disparait pas du fait qu'on le détruit, puisqu'on s'est approprié son contenu. Ce même Jean-Paul Sartre, très grand lecteur, dont la cécité à la fin de sa vie ne lui permettait plus d'accéder à la lecture et qui aurait pu continuer à lire aujourd'hui avec ces bidules électroniques...
Plus prometteur, Stéphane revient sur l'adhésion des libraires et des éditeurs à l'opération: Actes Sud, Allia,
Belfond, Buchet-Chastel, Chambon, Christian Bourgois, Denoël,
Flammarion, Florent Massot, Folies d'encre, Galaade, Gallimard,
Gallmeister, La Différence, Les Allusifs, L'Olivier, Mercure de France,
Métailié, Michalon, Noir sur Blanc, Phébus, Plon, POL, Presses de la
cité, Robert Laffont, Le Rocher, Le Serpent à Plumes, Le Seuil, La
Table ronde et Verticales. L'occasion pour vous, peut-être, d'interroger votre libraire préféré (qui a peut-être reçu un Cybook) et de lui demander ce qu'il en pense. Pour reprendre Stéphane: "En bref, cet avenir je le vois collectif,
sinon je ne le vois pas."