14 notes dans la catégorie "Ecologie"

Une liseuse pour Noël ?

NoelTout juste un mois avant Noël, je commence à voir les traditionnelles annonces pour la liseuse sous le sapin. Avec la fête des mères, les vacances d'été, c'est évidemment un moment important de l'année pour les fabricants et tous leurs petits suiveurs opportunistes à l'affût de quelques maigres sous. Quinze années de liseuses et de lectures pratiquement quotidiennes m'autorise un billet là-dessus. En ces temps de réflexions autour de nos bidules électroniques et de leur utilisation, la liseuse de Noël est-elle une bonne idée ?

Si vous en avez déjà une et songez à un remplacement, menez une réflexion autour de vos lectures de l'année, voir des années précédentes. Indispensable? L'avez-vous vraiment "amortie" ? Les articles autour de l'environnement que j'ai recensé depuis des années sur le sujet donnent un réel impact écologique au-delà de 60/80 livres imprimés "remplacés". Allez, une centaine de livres, vous serez dans les clous sans scrupules. L'avantage d'une liseuse, c'est qu'elle dure longtemps, très longtemps, bien au-delà de nos autres bidules. Pour les liseuses, c'est je pense plus de 5 ans, 6/8 ans même si vous en prenez soin, évidemment sans casse. Soit des moyennes entre 12 et 16 livres par an. Vous entrez bien entendu dans la catégorie de grands lecteurs fixée désormais à 20 livres par an, imprimés et numériques confondus. Un chiffre de 20 livres annuel toujours comme bascule imprimé/ numérique, récemment confirmé par l'ADEME.

Si vous n'avez pas encore de liseuse, le réflexion sera la même. Bien se dire qu'une liseuse est une machine à lire, uniquement cet usage au contraire de tablettes ou smartphones. Si vous êtes un moyen lecteur, voire occasionnel pour les seules vacances, oubliez la liseuse, elle prendra vite la poussière. Par contre, si vous êtes un grand lecteur, posez-vous bien la question de votre appétence à migrer une partie de vos lectures en mode numérique; le rapport avec votre bibliothèque me semble important, êtes-vous prêt à la passer pour partie sous forme dématérialisée ?

Les deux modèles de liseuses que j'ai par-devers moi au quotidien (6 et 7.8 pouces) sont respectivement de 8 et 4 ans. Elles fonctionnent parfaitement bien, ce sont des appareils qui durent longtemps, les batteries notamment. J'en ai beaucoup d'autres dans les cartons, j'en ai donné plusieurs autour de moi à des proches au fil des années, sans problème particulier.

Depuis des années, je lutte aussi sur le trop-plein de livres sur mes étagères chez moi, privilégiant de plus en plus des livres que je désire vraiment garder, me délester de livres que je n'ai finalement pas lus, ne lirais ou ne relirais sans doute jamais. Le format numérique a très fortement influé sur cet aspect, l'amplifiant encore avec des livres que j'aurais sûrement gardé mais que je relirais désormais demain sur mes liseuses. Garder 1500, 1000, 500, moins? C'est mon problème, pas encore tranché...

Bref, autant d'éléments de réflexion à mener pour vous. Comment envisagez-vous vos lectures demain, par rapport à vos envies, votre mobilité, votre bibliothèque, votre espace intérieur. Bien plus pour un cadeau à quelqu'un de proche, essayez de vraiment sonder la question pour ne pas faire un flop, ce ne serait pas un très beau cadeau finalement à faire.

Seul remplacement que je vous concède si vous avez déjà une liseuse et que vous l'utilisez régulièrement ce serait d'opter pour un grand modèle plus confortable. Sincèrement je pense que vous ne le regretterez pas dans la durée. L'occasion peut-être de transmettre votre précédent modèle à un proche, qui se demande si une liseuse est fait pour lui ou pour elle. Si vous hésitez, c'est peut-être aussi l'occasion de regarder sur le marché de l'occasion, bon pour la planète et votre porte-monnaie, même choix que du côté de l'imprimé. L'effort ultime ne serait-il pas la fréquentation des bibliothèques pour les imprimés et l'offre numérique quand elle est proposée?

Ravi d'avoir vos témoignages sur ces questions...


FILL : Livre et lecture, à l'heure de l'écologie

FillDécidément, toujours l'écologie. La FILL (Fédération Interrégionale du livre et de la lecture) propose un important dossier numérique « Livre et lecture : à l’heure de l’écologie » qui met à l’honneur les nombreuses initiatives des acteurs et actrices du livre qui, sur tout le territoire, se montrent inventifs, volontaires et impliqués en matière d’écologie. Une mise en perspective très large sur toutes les thématiques à l'échelle du territoire.  "Bien sûr, le livre « vert », sans empreinte environnementale, auquel nous invite à rêver le beau visuel de l’illustratrice Léontine Soulier n’existe pas… mais imaginer un écosystème vertueux et pérenne est un premier pas pour, ensemble, lui donner corps". C'est par ici.


ADEME : La liseuse est-elle écologique ?

AdemeUne publication intéressante vient de sortir.  Avec la relance de la campagne de sensibilisation sur le numérique responsable, lancée par l’ADEME, le Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires, et face au développement du numérique qui a considérablement transformé l’accès des Français à la culture, l’ADEME présente son étude « évaluation de l’impact environnemental de la digitalisation des services culturels ». Une partie est consacrée aux liseuses, avec une étude menée en partenariat avec Kobo. Les conclusions sont les suivantes, le point de bascule livre imprimé versus liseuse se situerait à 20 livres par an (ce serait même 10 seulement si le livre imprimé en comparaison est d'une lecture unique), un chiffre qui correspond à celui pour un grand lecteur. Je retrouve sensiblement des études qui avaient été donnés par le passé :

Resultats

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut noter que la différence dans l'utilisation en tant que telle est quasi nulle, c'est au niveau de la production/distribution en amont que cela se joue. La durée de vie des liseuses est un paramètre important à prendre en compte. J'y reviendrais dans un billet.

L'étude complète est à télécharger sur cette page. Pas besoin de vous identifier si vous utilisez les liens qui se trouvent dans l'article. Je mettrais bientôt les deux documents en archives sur le blog.


Normandie : Charte pour l'Ecologie du Livre

BAT_Couve-217x300De plus en plus d'initiatives autour de l'écologie du livre. Aujourd'hui celle de l'Agence Normandie livre & lecture qui propose des valeurs pour un écosystème sain applicables par tous et pour tous, au travers d'une "Charte pour l'Ecologie du Livre".

"Depuis octobre 2021, un groupe de professionnels du livre normands travaille à la création de cette charte pour l'écologie du livre : cette charte a pour vocation de regrouper les professionnels de Normandie qui souhaitent s'engager pour un écosystème du livre plus social, plus solidaire et plus durable.

Le professionnel qui souhaite adhérer à la charte est invité à remplir une fiche d'autodiagnostic, afin de faire le point sur ses pratiques actuelles et de pointer un ou plusieurs objectif(s) sur le(s)quel(s) travailler durant l'année. Nous avons ainsi mis au point quatre fiches (une pour les entreprises, une pour les collectivités, une pour les associations et une pour les professionnels de la création littéraire)."

Tous les détails sur le site.


Le livre peut-il être écologique ?

LivresUne thématique qui nous interpelle tous depuis quelques années entre supports imprimés et électroniques. Intéressante conférence qui s'est tenu le mois dernier dans le Région Grand-Est, la version dématérialisée sur la plate-forme Twitch.

"Trois grands aspects seront abordés. Tout d’abord, l’empreinte carbone du livre papier et la manière dont les éditeurs cherchent à la réduire. Puis le potentiel du numérique pour baisser l’empreinte carbone du livre papier, notamment avec les livres d’occasion. Et enfin le bilan carbone du livre numérique. Pour y répondre, participeront à cette table ronde des éditeurs, une entreprise liée au livre d’occasion et des institutions.
Cette conférence est organisée conjointement par le Master Édition de Strasbourg, le Centre de Culture Numérique, l’Atelier Canopé 67, la CIL (Confédération Interprofessionnelle du Livre) du Grand Est et l’association Archipel Numérique."

Le lien du replay est ici.


BASIC : la filière durable du livre est à inventer

BasicA signaler une étude particulièrement intéressante et inédite, le communiqué de presse a été donné aujourd'hui:

Une "filière durable du livre", de la fabrication du papier aux pratiques commerciales des distributeurs et des éditeurs, est à inventer, affirme un rapport publié aujourd'hui, traquant les couts sociaux et environnementaux de l'édition française.

Ce rapport, réalisé par le Bureau d'analyse sociétale pour une information citoyenne (Basic), recense plusieurs points noirs du secteur de l'édition d'un point de vue écologique: destruction de 20 à 25% de la production annuelle de livres édités dans l'Hexagone, délocalisation de l'impression, pâte à papier issue de forêts exploitées non durablement, gaspillage de papier lors de l'impression, faible utilisation de papier recyclé.

L'utilisation plus systématique de labels certifiant les plantations de bois ou de papier recyclé (seulement 10% du papier impression-écriture en 2013) sont des pistes. Mais "aucune alternative ne peut à elle seule mettre fin aux impacts constatés" et il est jugé "urgent" de s'attaquer à la surproduction, de favoriser l'amélioration du recyclage du papier et la relocalisation des étapes de fabrication.

La mise au "pilon" d'environ un quart de la production annuelle de livres (soit une estimation de 142 millions d'ouvrages) est la conséquence de la rentabilité à court terme exigée aujourd'hui par les grands groupes d'édition, déplorent les auteurs. Cette rentabilité conduit à renouveler constamment l'offre et à rechercher un "effet de masse" avec une présence dans un grand nombre de points de vente.

Le rapport complet est à télécharger sur le site du BASIC. J'ai noté en fin d'étude un chapitre sur le livre numérique et l'impact écologique des liseuses (pages 46 et 47). Il reprend les éléments d'évaluation déjà donnés par le passé. "Réaliser un chiffrage des coûts sociétaux sur le livre électronique et la liseuse nécessiterait une analyse à part entière, qui va au-delà des termes de référence de la présente étude". Lire le billet sur Livres-Hebdo.


COP21 : une liseuse pour 130 livres

NatureLa COP21 qui s'ouvre aujourd'hui à Paris. C'est le moment de s'interroger sur nos pratiques autour du livre numérique. Lire le billet sur Archimag.

"Vingt millions d'arbres (dont un sur cinq provient encore de forêts anciennes) sont abattus chaque année pour fabriquer les centaines de milliers de livres publiés. Mais selon l'InstitutCarbone4, la création d'un livre ne représenterait que 1,3 kg en équivalent Carbone, contre 135 kg pour un Ipad, et 168 kg pour une liseuse.

Selon ces chiffres, lire sur une liseuse deviendrait donc écologiquement intéressant à partir du 130ème livre lu. Mais quand on sait qu'un Français lit en moyenne 16 livres par an, il faudrait donc 8 ans avant que le ratio liseuse vs livre papier s'inverse. Pourtant, on ne garde généralement pas aussi longtemps un tel outil, en raison de ses pannes, et surtout de son obsolescence programmée destinée à nous faire renouveler régulièrement nos équipements électroniques. Le livre papier, lui, est quasiment inusable (si conservé dans de bonnes conditions, évidemment).

De plus, c'est du côté du recyclage que le fossé se creuse entre les deux supports de lecture: si les matières premières nécessaires à la fabrication des liseuses et tablettes (plastiques, matériaux chimiques, lithium des batteries, etc) peinent encore à être recyclées correctement, le recyclage des livres papier améliore encore leur impact environnemental. Selon l'Analyse de cycle de vie de Terre Vivante sur la fabrication des livres, une tonne tonne de papier recyclé permettrait en effet d'épargner 17 arbres et économiserait 40% d'eau et d'énergie."

L'interprétation du ratio indiqué me semble un peu faussée. 130 livres lus, les liseuses en moyenne achetées pour trois ans, 44 livres/an. Un chiffre qui n'est pas disproportionné par rapport aux gros lecteurs qui sont concernés par les liseuses. Acheter une liseuse pour ne lire que moins de deux livres par mois (1,33 en l'occurrence), sincèrement je ne vois pas trop l'intérêt. Estimez votre ratio, pour savoir si vous êtes un lecteur numérique "écologiquement responsable"!


Les liseuses sont-elles bonnes pour la planète?

SonyComment les liseuses se positionnent-elles dans le débat sur l'environnement durable quand on les compare aux livres imprimés? Le débat revient de manière récurrente depuis plusieurs années. A lire le billet sur GoodeReader aujourd'hui, qui revient sur les différentes études sur le sujet. En conclusion, 50 livres serait la bascule pour devenir "Environmentally Friendly" sur liseuse. Une limite qui est loin d'être absurde sur une période de deux/trois ans, relativement courante sur ce type d'appareil (20 livres par an). En tout cas, les gros lecteurs sur liseuses sont bien au-delà de ce standart et sont aptes à demander leurs badges. Vous êtes bons pour la planète!

PS: un détail aussi, au bout de trois ans les liseuses sont très loin d'être à jeter et peuvent tout à fait rejoindre un marché de l'occasion très florissant.


Hachette affiche le carbone

FayardOn en parle depuis plusieurs années dans l'édition avec une industrie papetière/imprimerie réputée polluante. La prise en compte et la communication de l'empreinte carbone est une réalité. Hachette Livre a mis en vente les premiers ouvrages comportant une «étiquette carbone» indique le Groupe dans un communiqué publié aujourd'hui. Quatre premiers titres chez Fayard.

«Progressivement, tous les ouvrages publiés par les maisons d’édition d’Hachette Livre et imprimés sur papier recyclé ou certifié – soit approximativement 80% du papier acheté par le Groupe – paraîtront revêtus d’une “étiquette” placée en quatrième de couverture ou sous l’achevé d’imprimé. Elle indiquera l’origine des fibres du papier (certifiées ou recyclées), l’empreinte carbone spécifique de chaque ouvrage en grammes équivalent C0²» explique le Groupe.

Dans le même temps, mise en ligne d'un site "Fayard durable" (on espère bien, la maison a déjà 155 ans!), avec beaucoup d'informations sur les réglementations et les études sur le sujet, avec même une calculette pour comparer votre livre avec d'autres indicateurs. Un onglet numérique avec le rappel de l'étude qui avait été réalisé en 2008 sur les livres électroniques:

"En ce qui concerne les lecteurs de eBooks, appareils entièrement dédiés à la lecture, la société de conseil française Carbone 4 a pour sa part évalué en 2008 l’empreinte carbone du premier lecteur disponible sur le marché à 235kg eq.CO2, et l’empreinte carbone moyenne d’un livre français à 1,4kg eq.CO2, ce qui plaçait la barre à 168 livres sur la durée de vie du lecteur."

Cela date un peu. J'espère qu'une étude indépendante pourra être menée bientôt sur les dernières générations de livres électroniques.

Je suis un peu circonspect aussi sur la seule prise en compte des livres jusqu'aux entrepôts de distribution sans aller plus loin, distribution grossistes, point de ventes, librairies et retours, pilon, quand on sait qu'un très grand nombre de livres reviennent à l'entrepôt.

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A signaler que le bilan carbone du groupe Hachette est aussi disponible en ligne sur le site (via Livres-Hebdo).


Bilan écologique papier/ livre numérique

Le quotidien les Echos revenait aujourd'hui sur la fameuse question du bilan écologique papier/livre numérique. Comparaison avec le Sonyreader de première génération, Amazon annonce un bilan carbone moitié moins important pour son Kindle avec un seuil à 22 livres. Beaucoup d'études finalement très différentes dans leurs conclusions, c'est vrai que ce type d'information devrait accompagné la sortie de tous nouveaux modèles.

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Le papier à vendre

Tree Signe des temps, alors que le groupe papetier Stora-Enso est accusé d'abattre des arbres vieux de trois cents ans (via Graphiline), c'est Google qui vient racheter à ce même groupe un site en Finlande pour y mettre ses serveurs au froid. "Encore plus de ressources informatiques au service du Léviathan qui est en train de tuer le papier, diront les amoureux de l'imprimé un peu déprimés. En revanche, les défenseurs de la forêt finlandaise verront peut-être en Google un sauveur. Et c'est peut-être ce que cherche l'ogre du Net qui investit aussi dans le «green business» pour convaincre qu'il est «gentil»." (via LesEchos, Google construit l'avenir sur les ruines de l'imprimé). En parlant de ruines, qui sait si après les papetiers, Google ne rachètera pas les journaux eux-mêmes, toujours pour convaincre qu'il est "gentil"...


Un livre électronique solaire: le Snippy

Greener_gadgets_02_sm Décidément, les livres électroniques sont d'actualité dans cette rentrée. Ils s'amoncellent à la pelle avec cette fois-ci le prototype d'une version solaire. C'est le site Core77's qui nous présente ce nouveau prototype. Le projet est louable et très tendance. Mais compte tenu de la très faible quantité d'énergie que nécessite le papier électronique (plusieurs milliers de pages tournées), est-ce bien nécessaire? Il serait bien plus judicieux de se pencher sur la faisabilité d'un Iphone solaire, ce qui arrangerait aussi son bilan écologique, non? (via Actualitte)


Le e-paper, la feuille écologique ?

Ecologie Repéré hier sur GinjFo (de la plume de Frédéric Lohier) un excellent point sur ce sujet qui émane d'une étude publiée par la très sérieuse Swedish  Royal Institute of technology, qui a étudié le cycle de vie des trois manières  possibles de lire un journal: la version papier, la consultation de documents en ligne à l’aide  d’un ordinateur (version web ou pdf du quotidien) et enfin, la lecture de documents via le papier électronique (sur un appareil type Irex ou SonyReader). Bref, la première fois que je vois quelque chose qui sort des clichés et des poncifs qui nous vendent le papier électronique, "qui va nous empêcher de détruire tous ces arbres... blablabla..."
L'étude complète est ici (j'ai eu du mal à la trouver et je suis pas le seul, ...). Les données chiffrées ici sont sans appel, le papier électronique est devant haut la main. Je n'ai pas eu le temps de tout lire, mais je peux reprendre la conclusion de Frédéric: "Pour la version papier, la majeure partie de l’impact sur l’environnement intervient en amont de la lecture (production du papier, impression, distribution). Pour la version en ligne, l’impact environnemental se résume à la consommation d’énergie de l’ordinateur nécessaire pour lire cette version. Enfin pour la version sur papier électronique, l’impact environnemental correspond à l’énergie consommée pour la production de l’appareil en lui-même. En effet, dans son usage, le papier électronique ne consomme que très peu d’énergie. Il ne nécessite pas de rétro éclairage comme pour les écrans LCD et seuls les changements de pages consomment une quantité très limitée d’énergie. Fait surprenant: l’étude indique que la lecture d’un document électronique sur un ordinateur, s’il est consulté pendant plus de 30 minutes, aurait un impact sur l’environnement supérieur à la version papier! (et toc pour la lecture en ligne des magazines et autres canards sur le web). Néanmoins, les chercheurs concluent que plus de recherches sont nécessaires, mais précisent que limiter la consommation d’énergie et se doter d’une bonne gestion des déchets électroniques est la meilleure solution pour assurer l’avenir écologique du papier électronique."
Bref, des bons livres électroniques, cohérents, universels, qui ne se jettent pas tous les quatre matins au gré des projets e-paper et qui ne viennent pas encore remplir nos poubelles électroniques.