405 notes dans la catégorie "Education"
Le livre numérique: un jeune quadra
29 juillet 2010
Lecture des écrans en question
27 juillet 2010
Les vacances, l'occasion peut-être de reprendre quelques moments clés de cette année, notamment le colloque Les Métamorphoses du Livre qui s'est tenu à Aix en Provence en fin d'année dernière. Beaucoup de vidéos ont été mises en ligne au début de l'été notamment celle de l'intervention de Thierry Baccino qui enfonce le clou. Non, malgré ce que certains voudraient nous faire croire, lire sur un ordinateur, ce n'est pas comme lire sur du papier... En échos notamment au récent article de Kevin Kelly relayé par LaFeuille.
PS: à noter que l'ensemble des interventions sont disponibles sur Dazibao, revue éditée en PACA.
Lecture numérique : réalité augmentée ou diminuée ? par Thierry Baccino from ARL PACA on Vimeo.
Livre numérique fait sa télé
26 juillet 2010
BFMTV revient sur le livre numérique. 10 à 15% du marché dans cinq ans selon la FNAC, on retient surtout avec la chute que l'offre illégale est meilleure en France. Si la télé le dit, quand je vous dis que ça va finir par se savoir! (via Numeriklivres).
Logique de l'écran et du papier
22 juillet 2010
A signaler cet intéressant article "Lire d'une tout autre manière" de Kevin Kelly, le fondateur du magazine Wired, traduit par Xavier de La Porte qui anime l'excellent Place de La Toile (France Culture), sur InternetActu. Une logique de l'écran qui envahit tout notre quotidien. "La culture de l’écran exige de lire couramment toutes sortes de symboles, et plus seulement les lettres. Et tout cela, précise Kelly, exige plus que nos yeux. Ce qu’il y a de plus physique dans la lecture d’un livre, c’est de tourner les pages, ou éventuellement les corner. Les écrans, en revanche, engagent notre corps. Les écrans tactiles répondent aux caresses de nos doigts. Les capteurs, sur des consoles de jeu comme la Wii de Nitendo, suivent les mouvements de nos mains et de nos bras. Nous interagissons avec ce que nous voyons. Très bientôt, les écrans seront capables de suivre nos yeux pour détecter ce que nous regardons. Un écran saura sur quoi nous fixons notre attention, et pendant quel laps de temps. Dans le film d’anticipation "Minority Report", le personnage joué par Tom Cruise se tient au centre d’un mur d’écran et fouille dans des images avec la gestuelle d’un chef d’orchestre. Lire devient plus physique. De même qu’il y a cinq siècles, il semblait étrange que quelqu’un lise en silence, il semblera étrange dans l’avenir que quelqu’un lise sans bouger son corps." Fiction contre fiction, il m'a paru intéressant de montrer une logique plus contemplative du papier de demain issue du récent film "Mr Nobody" de Jaco Van Dormael. L'art de la prospective est difficile...
Livre numérique: les pratiques françaises
22 juillet 2010
J'ai beaucoup de retours autour de moi sur les pratiques de lecture, l'adhésion à des lecteurs à la fois comme l'iPad et les lecteurs eInk. J'avais relayé il y a deux ans déjà le petit calcul qui avait été fait sur le Kindle, le nombre de livres à partir duquel on amortissait l'achat d'un lecteur. C'était 17 titres. Peut-être vous rappelez-vous ce billet? J'ai essayé de refaire cette petite étude (en toute subjectivité) avec quelques éléments chiffrés avec des prix moyens que j'ai pondéré à la fois grand format/poche/occasion/prêt/échange quand il s'agit de l'univers papier et légal/piratage/échange quand il s'agit de l'univers numérique. Le petit tableau ci-dessous synthétise l'ensemble. Il ne repose sur aucune études statistiques mais je pense qu'il n'est pas si éloigné que cela de la réalité. Merci de me donner votre sentiment. A mon avis, un lecteur qui lit plus de deux livres par mois est aujourd'hui interpellé par l'offre du livre numérique, c'est indéniable. La pondération du côté du gratuit est maintenant forte. On a dépassé très largement le domaine des classiques à papa! Un univers clandestin du livre s'organise. Près de 1500 fans sur certains groupes Facebook... D'après mes estimations et quelques sondages réalisés, c'est entre 300 et 500 titres parmi les best-sellers qui circulent déjà sur les réseaux avec une qualité excellente et un format ePub maintenant proposé plus de deux fois sur trois. A la fois scannés et craqués. Les livres scannés sont même souvent de meilleur qualité que ceux proposés par les éditeurs! Un comble. L'offre est exponentielle depuis quelques mois seulement. Entre 30 et 45 jours, c'est le délai où l'on voit apparaître une version pirate d'un best-seller qui vient de sortir. Confirmé d'ailleurs par un éditeur en début de semaine. Le marché du livre numérique en retard en France? Du côté des éditeurs, c'est indéniable. Du côté des consommateurs, les choses vont maintenant très vite. Je fais le pari que dans ce domaine comme dans d'autres, nous allons très bientôt rattraper les pays anglo-saxons, mieux les dépasser du côté de l'offre illégale, nous sommes au pays de Voltaire et de Balzac, non? La France championne mondiale du piratage, aucune raison que cela reste étanche aux livres! Nous sommes bien en train d'attiser (avec un très gros soufflet) les charbons de l'offre illégale avec des réductions de prix d'éditeurs qui attendent une baisse de la TVA qui ne viendra sans doute jamais, des DRM qui nous empoisonnent la vie quand on change de lecteurs (tous les deux ans environ et aucune certitude sur des bibliothèques pérennes), l'absence totale de collections de poche et de pans entiers de l'édition populaire (fantasy, polars, fantastique, science-fiction, les plus piratées évidemment). J'ai même rencontré cette semaine un libraire qui vend du livre numérique et qui me dit qu'il n'en achètera jamais pour lui! (il se reconnaîtra). Bref, on n'a tiré absolument aucun enseignement de ce qui s'est passé dans la musique et on comprendra mieux l'ombre de la Bérésina des éditeurs, la route sera longue pour inverser les pratiques, croyez-moi...
L'alphabet sur l'iPad
24 juin 2010
Le livre numérique et les pratiques documentaires
22 juin 2010
Universités espagnoles: plateforme commune
22 juin 2010
Kno: l'idée de la double tablette éducative
04 juin 2010
Tiens, depuis l'enTourageDGe, on n'avait pas vu de nouveau projet de lecteur avec double écran imitant l'expérience de lecture d'un livre traditionnel ouvert. Longtemps que l'idée est dans les cartons avec des débats passionnés! Un lecteur Kno vient de pointer son nez. Si l'enTourageDGe propose un écran eInk et un écran LCD, là c'est deux écrans LCD. Un double iPad en quelque sorte! On se demande finalement un peu pourquoi. Si la navigation et l'ergonomie sur le papier ont l'air intéressants, l'engin n'a pas l'épaisseur d'une feuille de papier, loin de là! Car les 2,5kg à bout de bras refroidissent un peu les ardeurs (déjà que les 700g de l'iPad paraissent bien lourd, c'est près de 4 fois plus!). L'argument poids est incontournable, on le voit dans un renouvellement de portable en ce moment, la première chose que l'on fait, on soupèse, on ne veut plus trimballer des engins intrimballables, non merci. Si il faut le clavier dans le sac en plus... L'usage du clavier me semble aussi au coeur du questionnement, remplacer un ordinateur dans un usage de travail universitaire et technique me semble très difficile (j'en ai parlé avec beaucoup d'acheteurs) ainsi que dans une expérience de travail à plat et non à bout de bras impossible avec un tel engin plus de quelques minutes, et encore, celui-ci, il faut absolument ses deux mains pour le tenir. Rappelons que Microsoft a d'ailleurs stoppé son Courier. Je reste assez dubitatif, et vous?
Papier, numérique: le bilan écologique
02 juin 2010
L'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maitrise de l'Energie) s'est penché sur le bilan écologique du livre papier et de son pendant numérique. Bilan finalement assez serré. Papiers recyclés, encres végétales pour l'un et matériaux recyclables pour l'autre: les deux en bonne intelligence, non?
L'iPad et les livres-jeux
31 mai 2010
L'iPad cible de choix pour les seniors et les plus jeunes. A découvrir Le Monde de Victor, un livre-jeu déjà traduit en langue française. Je me faisais la réflexion, il y a quelques années les CDRom étaient à 15/20€, celui-là est à 1,59€. Un prix plus que chinois! Dix fois moins cher, il faudra en vendre dix fois plus, le web est passé par là, la route va être longue... (via iPadd).
La lecture et les nouvelles écritures
27 mai 2010
Le livre numérique à l'école
16 mai 2010
Bordas: passe aussi ton Bac
10 mai 2010
L'iPad dans les écoles
16 avril 2010
XO: projets éducatifs en Afrique
29 janvier 2010
A signaler ce projet de l'Université de Laval au Québec autour de l'XO de l'OLPC (One Laptop Per Child). Et si c'était cela la vraie révolution...
Le big-bang suisse
18 janvier 2010
François Gèze sur le livre dématérialisé
15 décembre 2009
Intéressante intervention de François Gèze (directeur éditorial des Editions La Découverte) sur le livre dématérialisé à l'ENSSIB qui se livre à l'exercice périlleux d'une prospective à l'horizon 2019. Passionné et passionnant que François Gèze que l'on entend finalement trop rarement. Quelques remarques sur les aspects historiques qu'il rappelle. Tout d'abord, il y a dix ans en 1999, la technologie de l'encre électronique était encore sur les paillasses des laboratoires. Tous les professionnels des métiers du livre ne savaient absolument rien de cette technologie. Assimiler les premiers modèles de livres électroniques (2000-2001) à l'encre électronique, comme il semble le faire, est absolument faux. C'est à partir de 2004 que Sony a développé ce procédé pour une application au livre avec le Librié sur le marché japonais. D'autre part, une erreur grossière concernant la photocomposition qui ne date pas des années 90, comme il le dit, mais qui s'est développé entre 1950 et 1970, une évolution lente et constante (voir Wikipedia). François Gèze a connu bien évidemment cette évolution mais il semble un peu se perdre dans les dates. C'est à partir du début des années 80 que la Publication Assisté par Ordinateur (PAO) s'est développé avec l'accélération que l'on connait. Il passe sur les "illuminations de Jean-Marie Messier", ensuite il énumère les différents secteurs du livre et les implications du numérique. De manière très affirmative (trop me semble t-il), il passe à la trappe les livres pratiques, les guides de tourisme. Cela supposerait que nous ayons de l'internet haut débit sur l'ensemble du globe dans dix ans pour partir aussi bien à San Francisco qu'en Afghanistan ou en Irak (j'espère que l'on pourra y retourner à cette date). Je fais le pari contraire. Nous offrirons aussi toujours à nos proches des livres sur la cuisine au wok ou la santé par les plantes. Assez d'accord avec lui sur les scénarios "rose" et "gris" sur le marché du livre scolaire français qui dépend de l'implication de l'Etat dans le développement numérique dans les écoles. Pour le pari sur la littérature, moitié numérique/ moitié papier, je le rejoins complètement à la fois sur l'idée du livre-clos, d'une oeuvre finie qui est justement en contradiction (et le restera) avec le flux du web. "Fixer à l'instant t une oeuvre finie, c'est absolument irremplaçable". J'ajouterais que la notion de livre en tant que "conservateur de notre mémoire" (je lance la formule) est au coeur de ces livres clos. Et les livres "non liquides" iront bien au-delà des livres de littérature, j'en suis convaincu. Il voit la FNAC en 2019? La maison est à vendre en ce moment et je ne sais pas si les futurs investisseurs sont aussi sûrs que lui là-dessus! Amazon en 2019? Cela me semble sûr, lui qui investit aussi dans nos chaussures. Google en 2019? C'est beaucoup moins sûr avec les enjeux du web sémantique. Prix unique du livre "numérique clos" en 2015 pour protéger des libraires spécialisés "anti-robots"? Bien avant, j'ai envie de dire si l'on veut protéger notre réseau de libraires incapables de pratiquer le dumping actuel d'Amazon. Merci à François de nous faire cogiter. A signaler d'autres interventions en vidéos (merci à Alain Pierrot).
Le livre soluble dans le web?
04 décembre 2009
Puisque le livre serait une base de données, le flux serait l'avenir du livre... On lira le long plaidoyer de Hubert Guillaud sur LaFeuille pour un livre/web universel -suite aux remarques de Thierry Crouzet, hier, qui s'interrogeait sur l'inadéquation du passage de son dernier livre sur le web (900 téléchargements, 3 commentaires): "Les nouveaux formats ne sont pas adaptés à la lecture web, à la lecture à l’écran, avec les possibilités communicationnelles des écrans. Ces images de livres (le fameux pdf) n’ouvrent pas suffisamment de possibilités en terme d’interaction. Ils demandent de s’immerger dans un document, sans bénéficier des possibilités communicationnelles et relationnelles qu’a inventé le web: ces documents ne sont pas citables autrement que dans leur entièreté, ne proposent pas d’interaction poussées (difficiles à annoter, à partager, à commenter), ne sont pas indexables, mixables, cherchables, scriptables… Ils demeurent des silos, assez semblables à ceux que le papier à produit, hormis pour ceux qui les produisent. Google sera seul capable d’exploiter les contenus des livres qu’il va proposer dans ces formats: lui seul pourra en produire le graphe, car lui seul en disposera sous un autre format que celui qu’il proposera aux lecteurs. Lui seul pourra créer des graphes et des relations entre les contenus, car lui seul disposera de la base de données des livres: nous n’aurons accès qu’à une succession de fichiers, que nos outils auront du mal à interpénétrer. La structure web, elle, propose un autre contrat de lecture. Chaque partie de document est citable, anotable, commentable, accessible, indexable, cherchable, mixable, scriptable… De page en page, de billets en billets, de flux en flux, ces contenus sont agrégables et peuvent proposer des oeuvres finalisées, consommables comme on le souhaite. Mais leur flux n’est pas génératif. Si je m’abonne au flux RSS de la Feuille, j’obtiendrais les derniers billets et les prochains. Je ne pourrais pas obtenir l’oeuvre dans son ensemble, depuis le début, à une dose que je serais capable d’absorber, petit à petit. Si cela n’a que peut d’intérêt pour une oeuvre en continue, en devenir, qui se couple à l’actualité comme l’est un blog, cela n’est pas la même chose pour une oeuvre finie, aboutie, terminée. En passant au format numérique, le livre demeure un bloc qui n’est pas adapté au flux du web". Et si les livres n'étaient justement pas un contrat de type web, mais le passage d'une oeuvre finie, repérable, mémorisée, indépendante entre un auteur et un lecteur, entre un éditeur (lui-même à l'initiative du livre) et un lecteur. Est-ce qu'un livre suppose obligatoirement une glose infinie sur lui-même "indexable, mixable, cherchable, scriptable, citable, annotable, commentable, agrégable, consommable, accessable"? Je ne pense pas que le livre est soluble (dissolvable?) dans le web. Amazon, Barnes and Noble (et Apple demain) ne se posent pas trop la question en "singeant le papier" avec un contrat de lecture simple qui n'a rien à voir avec le web justement. Un livre, je vous le délivre en vingt secondes sur votre téléphone ou votre Kindle/Nook. Il semblerait que cela garde du sens et rencontre un certain nombre de lecteurs intéressés. Je me demande aussi si Marc Lévy a envie ce week-end d'échanger, de répondre à 300.000 lecteurs, voire de modifier son texte lundi matin? Le débat est ouvert...
PS: pour ceux qui auront du mal à lire complètement le billet, voici un fichier fini et exportable justement, une bonne alternative à l'imprimante.
@ photographie: Muriel Taragano (Espace Mica).
L'écrit et ses médiations
02 décembre 2009
La Culture Numérique: cours au CEMU
01 décembre 2009
Passionnante initiative, celle de la mise en ligne par le CEMU de l'Université de Caen Basse Normandie d'une série de cours en vidéos sur la Culture Numérique assurés par Hervé Le Crosnier. Des formats courts de 40/45mn maximum qui abordent à chaque fois un thème particulier. Absolument indispensable pour tous les étudiants des métiers de la documentation mais aussi pour tous ceux qui s'intéressent à l'internet documentaire au sens large (via Affordance).
Voici la série des thèmes, les derniers ont été mis en ligne aujourd'hui (ça continuera, je mettrai à jour):
1.1 : Introduction générale
1.2 : Autour de la blogosphère
1.3 : Qu'est-ce qu'un document?
2.1 : La messagerie électronique
2.2 : Histoire et structure de l'internet
2.3 : Les logiciels libres
3.1 : Wikipédia
3.2 : L'hypertexte
3.3 : Le web parmi les autres applications de l'internet
4.1 : Twitter
4.2 : Société de l'information et de la connaissance
4.3 : Droits de propriété immatérielle
5.1 : Les métadonnées
5.2 : Youtube
6.1 : RSS et l'information en flux
7.1 : Delicious
7.2 : Le livre numérique
8.1 : La publicité sur internet (1ère partie)
8.2 : La publicité sur internet (2ème partie)
9.1 : Web des données
9.2 : Internet des objets
10.1 : Domaine public
10.2 : Bibliothèques numériques
11.1 : Médias et internet
11.2 : Géopolitique de l'internet
Mise à jour 15/05/2010