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Piratage des livres : pas d'illusions

Six Pour lever les illusions que l'on pourrait avoir en terme de piratage (si même vous voulez vous entrainez ce week-end), on lira l'excellent article de Yves Eudes dans le Monde. Rappelez vous bien ce prix de 6€ que nous a redonné Constance Krebs cette semaine (sous les cris dans la salle à la SGDL) au deça duquel les internautes seront moins enclins à télécharger illégalement. Une étude GFK au dernier Salon du Livre nous le donnait. Une sacrée quadrature du cercle à résoudre pour les auteurs et les éditeurs. L'offre légale au bon prix, il va falloir faire vite.

PS: Stephen King vient d'annoncer son prochain roman de 1000 pages en version numérique à 35$, le 24 décembre, soit un mois après la sortie de la version imprimée. Le contrepied de Dan Brown. Intéressant de voir en combien de temps il se répandra sur le réseau et de comparer les deux plateaux de la balance! (via LivresHebdo).


Flammarion arrive : remises entre 25 et 45%

Logo Premiers livres des Editions Flammarion qui commencent à venir sur la plateforme de distribution Eden, en vente sur le réseau ePagine. A noter que l'éditeur propose des remises entre 25 et 30% selon les titres par rapport aux versions papier. Ce qui était impossible pour les autres est donc possible pour Flammarion, on se demande bien pourquoi, bravo! 

PS: rectificatif, les remises vont jusqu'à 45% pour des éditions de poche!


La librairie numérique : un sacerdoce

Sacerdoce Finalement rien de très nouveau dans cette seconde journée à la SGDL, on était dans le consensuel entre gens qui sont par ailleurs en procès, Google, Le Seuil entre autres, en attendant la grande messe finale, le discours de Frédéric Mitterrand. La seule chose que j'ai retenue de la journée, c'est encore Charles Kermarec (Dialogues) qui a mis les pieds dans le plat, au confessional, en révélant les remises que lui consentent pour l'instant les différentes plateformes de distribution à savoir de maigres 25% (chiffre comme par hasard commun à toutes). On peut d'ailleurs se demander si ce n'est pas un accord tacite contraire aux règles divines de la concurrence. En tout cas, ce n'est pas comme cela que l'on va motiver les libraires à investir dans le numérique. Vendre des livres numériques en ce moment relève du sacerdoce. Voilà qui décidera peut-être François Maillot et sa librairie La Procure! On se demande d'ailleurs bien où vont les petits pains pour l'instant, pas chez les auteurs et chez les libraires en tous cas, c'est finalement bien ce que l'on peut retenir de ces deux jours.

PS: voir le papier de l'Express aujourd'hui.


SGDL : le droit d'auteur en question

Massa Intéressante première journée dans les locaux de la SGDL (Société des Gens de Lettres) sur le thème de la révolution numérique de l'auteur avec quelques pistes pour esquisser les grandes lignes d'une reprise en main des auteurs de leur destin dans l'univers numérique. Si la tension (la grogne même) des auteurs était perceptible dans la redistribution des revenus que suppose le passage au numérique, les éditeurs présents ont expliqués que l'absence d'un marché rentable empêchait pour l'instant d'avoir une vision claire dans une redistribution des revenus. Sur le thème, pour l'instant nous travaillons à perte sur les investissements de distribution numérique, les avenants et contrats numériques actuels sont une réponse qui est "provisoire" à une évolution du droit d'auteur. Si Marie Desplechin ne lit jamais ses contrats, en revanche Hervé Hamon refuse en l'état de signer un chèque en blanc à ses éditeurs. Rien n'est clair dans qui gagne quoi, c'est le plus grand flou. L'éditeur François Gèze s'accorde à penser que les droits numériques ne devraient pas être accordés pour l'instant au-delà d'une durée de cinq ans qui semble une échéance à laquelle la situation permettrait d'être clarifiée. Personnellement, il s'accorde à dire qu'il est en désaccord avec la politique actuelle des éditeurs qui reconduisent tacitement une période de 70 ans irréaliste dans un univers numérique. Bref, l'idée fait son chemin dans la redéfinition complète du droit d'auteur, on le voit bien. La situation a quand même évoluée depuis le dernier Salon du Livre! Peut-être l'effet Google est-il passé par là? Seul épargné, le libraire, qui en tant que prescripteur, ne voit pas sa "marge" remise en cause. Autrement, ça frite dur dans le partage du gateau, le message semble clair, les auteurs ne seront pas absents des discussions. Le problème me semble t'il, c'est que les auteurs avancent en ordre dispersé. L'image des associations de parents d'élèves, vous voyez ce que je veux dire. Reste à savoir si la mobilisation des auteurs va être effective sur la question. On a peu parlé aujourd'hui de nouveaux venus qui ont tout juste pointé leurs têtes dans la salle en observateurs, à savoir les opérateurs de telecom, qui prendront  sans doute pas des miettes.

Nathalie Kosciusko-Morizet est venue en fin de journée apporter un certain nombre de réponses concrêtes. Le dossier sur la TVA à 5,5% pour le livre numérique est sur les rails, c'est un dossier solide qui va être défendu à Bruxelles et qui devrait aboutir rapidement. Le prix unique du livre numérique est aussi un élément prioritaire pour le gouvernement pour conforter la défense du réseau de libraires. C'est dit. Elle engage aussi les éditeurs a mutualiser leurs offres de manière à lutter contre un front d'acteurs américains, qui si on ne sait pas encore lesquels seront les vainqueurs à moyen terme, on sait de toute façon qu'ils seront américains. Le dialogue avec Google semble avoir repris de manière ferme et constructif. Il ne s'agit pas que la France soit en retard et que nous soyons dans la situation dans quelques années d'emmener "nos bijoux de familles au Mont de Piété", j'ai trouvé la formule judicieuse. Bon, il s'est dit encore beaucoup de choses mais j'ai un peu mal au crane ce soir (je dois pas être le seul), on en reparlera dans les prochains jours. D'autant que ça continue demain...


Le Motif : rapport sur le livre numérique

Toujours dans le cadre de l'après-midi d'hier à l'Hôtel de Massa, Constance Krebs a présenté le rapport qui lui avait été confié sur le livre numérique par le Motif. Cette présentation est en ligne ici. Je n'ai pas encore lu ce rapport car il n'a pas été donné hier et devrait être disponible dans une version numérique dans quelques jours. A suivre...

EbookZ : le piratage, on en est où?

Passionnante étude sur l'offre numérique illégale des livres français, présentée aujourd'hui dans les locaux de la SGDL par Mathias Daval et réalisée pour Le Motif. Sur un total d'environ 600.000 titres disponibles, 1% seraient piratés soit entre 4500 et 6000 titres environ. Une étude complète et une synthèse à lire absolument. J'ai une version papier entre les mains, la version numérique est à cette adresse. Les pirates: des jeunes geeks avides de bd, de best-sellers et des bibliothécaires trahis par leurs méthodes d'indexation et de cataloguage! Dans la salle, l'éditeur Eyrolles qui nous dit qu'il vient de découvrir en septembre 180 titres de son catalogue (dans tous les domaines) sur des sites du Maghreb et que c'est une bagarre difficile pour les retirer! Où sont les fuites? Quand les éditeurs se confrontent aux rapports Nord-Sud!




Interview d'Hervé Gaymard

Rue 89 vient de mettre en ligne hier une interview du député Hervé Gaymard dont une partie concerne le livre numérique. On se rappellera qu'il avait travaillé sur un rapport, réaffirmant la loi sur le prix unique du livre, qui avait été présenté lors du Salon du Livre au printemps dernier. Voir également l'article bien complet que consacre Hubert Artus dans Rue 89 à ce sujet.








Les Vraies richesses en numérique

Vraies richesses On se demande bien pourquoi "Les Vraies richesses" de Jean Giono, dans la collection Les Cahiers Rouges chez Grasset, n'était plus disponible chez l'éditeur. Si, je vous assure. Plus rentable Giono? Allez, vous rigolez... Et bien c'est fini, ce grand livre de Giono est à nouveau  disponible en version numérique chez le meilleur libraire numérique de France. (Dialogues à Brest, bien sûr, un peu de publicité en passant). Combien de livres comme celui-ci qui ne sont "plus disponibles chez l'éditeur" qui pourraient retrouver une nouvelle vie? Combien d'auteurs bien moins connus que Giono évacués des étagères des libraires et des stocks des éditeurs? Sait-on seulement le nombre exact, vertigineux en tout cas, tout libraire vous le dira.  Et le comble, c'est que cette initiative va redonner vie bientôt à la version en papier, vous allez voir, on tient le pari? Alors, relisons à nouveau ces vraies richesses de Jean Giono et saluons les Editions Grasset qui proposent maintenant plus de 1200 titres de leur catalogue. Giono, à nouveau rentable, un comble!

Publienet avec les éditeurs

Publie Publienet commence à proposer des livres avec des partenariats croisés avec des éditeurs. En l'ocurrence les Editions Argol. C'est ici. Une bonne façon d'associer à la fois les oeuvres éditées et les inédits des auteurs.

"Très heureux, chez Publie, de proposer cet ouvrage en co-édition avec un éditeur de cette exigence (alors même que de nombreux auteurs publiés sont communs à nos deux maisons), conscient comme peu des possibilités et ouvertures qu’offre le net et les réseaux. Le livre numérique comme extension donc, complément, dépliement, déploiement, écho au livre papier… voilà qui permet d’envisager une partie de ce que cette bascule technologique peut porter comme formes nouvelles, complémentaires, et enrichissantes à l’édition traditionnelle. Ce livre numérique est offert à tout acquéreur du livre papier publié chez Argol: vous trouverez dans ce livre un "code promotionnel/avantage" (à mentionner lors de votre commande sur publie.net, en remplacement du moyen de paiement)."


Le Furet du Nord rejoint ePagine

Furet Après Ombres Blanches il y a quelques jours, c'est maintenant le Furet du Nord, la plus grande librairie de France, une véritable institution à Lille avec ses 7000 mètres carrés, qui ouvre un espace de livres numériques. C'est la quinzième librairie à rejoindre le réseau ePagine et pas la moindre! C'est une annonce très importante qui devrait fédérer maintenant d'autres librairies indépendantes qui hésitaient encore à franchir le pas. On saluera l'énergie déployée par Stéphane Michalon, depuis près de deux ans maintenant, pour installer l'idée que les libraires pouvaient, à juste titre, s'emparer du numérique (voir le billet de Bernard Strainchamps récemment).

Google Books : ce que Marc Tessier doit lire "aujourd'hui"

Si Marc Tessier a quelques instants "aujourd'hui" à consacrer à la lecture du billet "Google Books: ce qu'il faut faire" de Olivier Ertzscheid, il n'aura pas perdu sa journée...

PS: Claude Durand avec dans sa manche Olivier, on aurait gagné un temps fou, sans parler d'argent quand on sait que ce gars-là est payé par l'Education Nationale. Deux caractères bien trempés comme ces deux-là n'auraient pas été de trop face à Google!


Echos de Frankfurt

180px-Festhalle-ffm005 Quelques déclarations repérées dans un article que consacre aujourd'hui Challenge au livre numérique à la Foire de Frankfurt:

«Quelque chose a changé cette année», confirme Bärbel Becker, directrice des programmes spéciaux à la Frankfurter Buchmesse. «Les éditeurs ne se demandent plus si cette révolution aura lieu, ils s'intéressent désormais au business model et veulent savoir comment gagner de l'argent.»
«Nos acheteurs sont satisfaits de l'appareil, commente Philippe Citroën, directeur général de Sony France. En revanche, ils sont mécontents du contenu: ils aimeraient pouvoir y lire le Top-100 des meilleures ventes, et ce n'est pas le cas en France. Nous sommes en position d'observateurs sur ce marché», avance donc prudemment Philippe Citroën. Ian Freed (Amazon) pense avoir quelques arguments pour convaincre les éditeurs et les auteurs récalcitrants: «Quand nous vendons 100 livres imprimés, nous en vendons actuellement 48 au format numérique», explique-t-il. Contre 15 pour 100 seulement en juin 2008."
Des auteurs à succès comme James Patterson réalisent déjà 30% de leurs ventes en numérique. Même un éditeur réticent comme Knopf Doubleday s'est laissé séduire pour le dernier Dan Brown, The Lost Symbol : «Nous avons résolu les problèmes de logistique et de piratage de l'e-book, reconnaît Suzanne Herz, porte-parole de l'éditeur. Et nous avons publié simultanément la version numérique et la version papier.»


Claude Durand claque la porte

Durand On en sait un peu plus sur le "désistement" de Claude Durand, ancien PDG de Fayard, à la présidence de la commission sur la numérisation. Il avait été sollicité fin septembre pour conduire cette commission. “J’attendais une lettre de mission du cabinet du ministre pour cadrer la réflexion que nous allions mener, explique l’éditeur à Livres Hebdo. Lundi, au bout de 17 jours, je n’avais toujours rien reçu alors que l’installation de la commission devait avoir lieu l’après-midi. J’ai parlé d’amateurisme dans la conduite de cette affaire.”
L’orientation de la réflexion de la commission est en cause dans sa décision. “Des déclarations préliminaires de François Fillon laissant entendre qu’il fallait continuer les pourparlers avec Google, et de Frédéric Mitterrand disant que l’opposition à Google ne devait pas passer pour de l’antiaméricanisme, m’ont incité à attendre ce cadrage. Allait-on réfléchir aux modalités de négociation avec Google, ou bien se poser la question: faut-il, oui ou non, négocier avec Google ?” C’est ce second aspect que l’éditeur souhaitait étudier. Mais, précise-t-il, “j’ai peur que l’on entreprenne des travaux et que finalement l’objectif de la mission ne corresponde pas à ce que l’on souhaitait faire" (via Livres Hebdo).

C'est Marc Tessier, ancien directeur général du Centre national de la cinématographie (CNC), ancien président de France Télévisions, et actuel directeur général de Video Futur Entertainment Group qui reprend le flambeau. Un grand connaisseur des Métiers du Livre... J''ai envie de dire quel gâchis...


Google : pactiser avec ou contre le diable

Drapeau A lire absolument l'interview conjointe, réalisée par Frédérique Roussel pour Libération, de Robert Darnton, directeur de la bibliothèque de Harvard et Bruno Racine, président de la BNF. Ils parlent des défis que pose la numérisation des œuvres entreprise par le géant américain Google. On se rappelle de l'appel solennel lancé par Robert Darnton au printemps dernier (le texte en français est ici). J'ai retenu les deux paragraphes suivants qui ouvrent des pistes:

B. R. : Dans le cas des discussions préliminaires que nous avions eues avec Google, la proposition était que les œuvres de la BNF qui auraient été numérisées par Google soient également accessibles à travers Gallica et Europeana. Sans quoi, il n’y aurait pas eu de discussion possible. La position dominante de Google est liée à des périodes d’exclusivité d’exploitation des données numériques. Au-delà de cette période, le matériau redevient libre. Et il est toujours détenu par des institutions comme la bibliothèque de Harvard. Tout devrait nous inciter à réfléchir dès maintenant à la manière dont, en tant qu’institutions non commerciales désireuses de propager le savoir, nous pourrons enfin travailler ensemble à long terme en assurant la conservation pérenne des données. Un cadre commun a manqué aux bibliothèques pour intégrer un certain nombre de préoccupations d’intérêt public dans les contrats particuliers. A la dernière conférence des bibliothèques nationales européennes, il y a quinze jours à Madrid, j’ai constaté qu’à part la France, aucun Etat européen n’était prêt à investir de manière significative dans la numérisation et que le recours à des partenaires privés était la seule option disponible pour la plupart de mes collègues. Nous avons donc, avec les Anglais, proposé d’élaborer une charte commune des bibliothèques pour leurs négociations avec Google ou d’autres. Pendant qu’il en est encore temps, essayons de nous mettre d’accord sur un niveau d’exigence commun minimal. Cette question sera bien sûr abordée dans le cadre de la réflexion que Frédéric Mitterrand a annoncée sur le sujet.

R.D. : Très bonne idée. J’aimerais voir cette charte et y souscrire. Pourquoi ne pas créer une sorte de front international de bibliothèques? Elles pourraient ainsi s’appuyer les unes sur les autres, notamment pour leurs exemplaires numérisés. Pourquoi ne pas les accumuler et créer une bibliothèque numérique qui soit internationale? C’est un projet qui démarre aux Etats-Unis, avec la fondation Hathai. L’idée est de créer une masse de données gigantesques des titres sous droits numérisés par Google, qui a d’ailleurs accepté que plusieurs bibliothèques mettent ensemble, mutualisent, leurs exemplaires numérisés. Ils ne peuvent pas les communiquer librement mais, au moins, ils préparent leur conservation."

Un nouveau pacte transatlantique en vue pour contrer l'hégémonie de Google?


Libraires : vers une prise de conscience?

Ousetfrance Beaucoup d'avis de libraires très intéressants à lire du côté du NouvelObs: Charles Kermarec (Dialogues à Brest),  Emmanuel Delhomme (Sterling, Paris), Christophe Dupuis (Entre-deux-noirs, Langon) enfin qui résume bien la situation: «Le problème du numérique est important et il faut que les libraires prennent le problème à bras le corps, ou on risque de mettre la clé sous la porte et de devoir faire nos valises. Il ne faudrait pas recommencer l'erreur commise quand Amazon a lancé la vente en ligne de livres papiers. Les grosses librairies ricanaient, en disant que ça ne marcherait jamais. Aujourd'hui, nous sommes largués. On doit se concerter avec Syndicat de la librairie française (S.L.F.) et le Syndicat National de l'Edition (S.N.E) pour être acteur de ces décisions (on a encore du poids, et quelques marges de manœuvre mais il faut bien voir l'évolution prise par certains éditeurs ces dernières années qui tentent de nous déborder de tous les côtés; il n'y a qu'à voir leur travail pour construire leurs propres sites internet où ils vendent directement leurs livres avec les 5% de remise autorisés). Que ce soit Amazon, Google ou Sony, que ce soit une affaire de plateforme de vente ou de support de lecture, c'est toujours le même problème: comment intégrer les libraires à ce nouveau circuit? Et pourquoi les intégrer, d'ailleurs doivent se dirent certains. C'est pour ça que je trouve qu'on doit être extrêmement vigilants».

LIBRAIRES, BOUGEZ!


Google et son onde de choc

Ondes L'annonce de Google au début de la Foire de Frankfurt agit comme une onde de choc. On lira le papier dans le Figaro d'aujourd'hui avec l'annonce du désengagement de Claude Durand, président du groupe de travail chargé de réfléchir à la numérisation des livres à la demande du ministre de la Culture. "Nommé au début du mois, l'ancien PDG de Fayard ne se serait pas considéré comme l'homme de la situation, n'étant lui-même pas spécialement féru de nouvelles technologies, selon un de ses proches". A titre personnel, je trouve que c'est bien dommage, Claude Durand avec un bon bras droit aurait pu faire avancer bien des choses dans toute la profession!

Barnes and Noble : premières images du livre électronique

BN2 Le secret n'aura pas tenu jusqu'à la semaine prochaine. C'est le site Gizmodo qui vient de mettre en ligne les premières images du nouveau livre électronique de Barnes and Noble. Un écran de 6 pouces (800 x 600) en noir et blanc avec la technologie eInk et une «dalle tactile LCD» en bas de l’écran qui permettra de naviguer dans sa bibliothèque comme sur un smartphone. Le design est extrêmement soigné, épuré, sans boutons intempestifs et l'idée du demi-tactile est très bonne selon moi. On se doute bien que Barnes et Noble a dû longuement tester le lecteur auprès de nombreux futurs clients. Pour de gros lecteurs, utiliser à la fois le tactile pour la navigation sans nuire à la qualité de lecture, c'est le bon compromis qui évite aussi les touches assez "has been". De quoi ringardiser le Kindle d'Amazon qui prendrait un sacré coup de vieux? C'est pas impossible. Rappelez-vous, "almost modern"! Alors, le nom de ce nouveau livre électronique? "Le nom du gadget, que je ne peux pas révéler et qui a changé plusieurs fois, est franchement horrible. J'espère qu'il changera avant la sortie". Aie, on s'attend au pire... En espérant que le nom définitif soit à la hauteur du design de ce lecteur vraiment innovant! Plus de détails le 20 octobre, qu'il reste quelques petites choses à annoncer lors de la conférence de presse, à suivre... (via Gizmodo).

Enquête sur les pratiques culturelles numériques

Haut2 Le Département des études, de la prospective et des statistiques du Ministère de la Culture et de la Communication vient de rendre public une "Enquête sur les pratiques culturelles des français à l'ère du numérique". "La cinquième édition de cette enquête nationale vient d’être réalisée après celles menées en 1973, 1981, 1988 et 1997. Elle aborde tour à tour les différentes formes de participation à la vie culturelle (lecture de livres, écoute de musique, fréquentation des équipements et des manifestations culturels, pratiques en amateur), tout en accordant une large place aux usages des médias traditionnels (télévision, radio, presse) et aux nouvelles technologies liées au développement du numérique." C'est par ici (merci Hubert).

Barnes and Noble : un nouveau livre électronique annoncé

Barnesnoble_540 Un évènement majeur dans l'histoire de Barnes and Noble, la plus grande librairie "brick and mortar" du monde, qui rappelons-le a été crée en 1873! Bigre, la rencontre avec la presse est pour le 20 octobre prochain avec l'annonce d'un nouveau livre électronique fonctionnant sans doute sous Android (via AndroidFrance). C'est quoi Android? Tous les détails ici. Même si ce n'est pas encore le lecteur couleur "buzzé", l'évènement est d'importance pour contrer le Kindle d'Amazon!

PS: Clément, sur eBouquin, avait récemment exhumé cette vidéo qui date du début de l'année, sans doute les prémisses des développements de Barnes and Noble.


Hatier : premiers manuels numériques

Hatier Les Editions Hatier proposent leurs premiers manuels interactifs. C'est ce que révèle aujourd'hui le Figaro dans un article:

"Le projet n'a pas été aisé à développer. Depuis janvier 2008, il mobilise les équipes mutimédias des éditions Hatier et du groupe Jouve, spécialisé dans le traitement de l'information. Les deux groupes ont rassemblé leurs compétences pour créer une infrastructure de production unique rassemblant les manuels scolaires papiers et numériques et construire un «lecteur universel» capable de d'exploiter sur ordinateur tous les ouvrages interactifs d'Hatier.

«Car un des enjeux était de concevoir des manuels interactifs enrichis, pas seulement de simples reproductions électroniques de nos ouvrages papiers, raconte Pascale Gallou, directrice éditoriale multimédia chez Hatier. Et l'une des difficultés techniques du projet était de produire simultanément les manuels papiers et numériques sur une même chaine de production tout en restant rentable».
Depuis la rentrée, deux premiers ouvrages interactifs sont disponibles: Histoire-Géographie 6ème et Mathématiques-Triangle 6ème. Dès septembre 2010, Hatier proposera leur équivalent pour la classe de 5ème.

Avec l'achat de son manuel, l'élève accède gratuitement à sa version numérique téléchargeable où il peut profiter d'animations vidéos, audio et de cartes animées. Les professeurs peuvent aussi se connecter et bénéficier d'outils spécialement développés pour leur faciliter l'élaboration des cours mais il leur faudra débourser 90 euros pour une licence valable quatre ans". Plus de détails sur le site conçu spécialement par Hatier.