Aldus - le blog du livre numérique, depuis 2006

Avec ce nouveau PRS-T3 annoncé hier chez Sony, c'est l'occasion de faire un petit retour en arrière. C'est le 9ème modèle au format 6 pouces de la marque japonaise, pionnière de la liseuse/ livre électronique depuis 2004 avec la technologie du papier électronique eInk. Je vous propose cette vue synthétique des différents modèles avec les prix indicatifs. Si certains étaient un peu ratés, la grande majorité ont marqué l'évolution de ce type d'appareils et développé la lecture numérique pour des millions de lecteurs dans le monde entier. Comme Texas-Instruments et Hewlett-Packard pour les calculettes électroniques, Sony aura bien marqué de son empreinte le secteur. Et ce n'est pas fini avec les nouvelles générations d'écrans qui s'annoncent.

Actualité réduite, le blog est en mode ralenti pendant les semaines qui viennent. Vous verrez sans doute pas mal de liseuses en vacances cette année, en plein air comme à la plage. Petit pêle-mêle réalisé rapidement à partir de Flickr. Si vous voulez m'envoyer vos photos, je les publierais volontiers à la rentrée. Bonnes vacances et bonnes lectures numériques!

PS: Merci à eInk qui vient tout juste de publier une vidéo de circonstance!

Présentation du PocketBook Color Lux sur la Chaine Techno, à l'occasion du récent Medpi à Monaco. L'écran avec un fond malheureusement toujours aussi gris, eInk n'a pas beaucoup avancé depuis un an. Même si la lumière apporte un contraste supplémentaire, cela reste encore très décevant avec des couleurs très ternes. Si l'avenir de la lecture numérique se joue bien là, le chemin reste long, se demander aussi si la technologie eInk est capable de résoudre le challenge technologique par rapport à ses concurrents. Elle a gagné indiscutablement le marché du noir et blanc, mais n'arrive pas à convaincre réellement pour celui de la couleur. A signaler que PocketBook n'est pas une société suisse mais ukrainienne. Dommage de n'avoir pas parlé des autres modèles, aussi des petites tablettes SurfPad2 à 119€ dont je commence à avoir des échos particulièrement intéressants, à suivre.

Des premières images viennent d'apparaître hier sur les fameux prototypes A4 en papier électronique, fruit du partenariat annoncé entre eInk et Sony. Assez bluffant. L'utilisation d'écrans souples eInk Mobius réduit le poids, enfin des supports grands, mobiles et pratiques. L'écriture et l'annotation au coeur des usages en milieu éducatif et professionnel. L'implication de Sony est décisive, la même qui avait inaugurée dès 2004 les premiers livres électroniques, avec le succès que l'on sait (via GoodeReader).

Une annonce très intéressante qui relance l'investigation autour de supports flexibles en papier électronique. eInk vient en effet d'annoncer un partenariat avec Sony pour la production de supports au format 13,3 pouces (équivalent A4) sous le nom eInk Mobius. Une première image était apparue la semaine dernière avec un stylet, on pensait à un prototype de plus. Cette annonce d'une mise en production va donc bien au-delà. Rappeler que Sony travaille étroitement avec eInk depuis dix ans déjà, son implication serait décisive pour mener à bien un tel projet. La commercialisation de ces panneaux seraient un changement radical par rapport aux panneaux rigides commercialisés actuellement. Le support flexible à ce format pèserait 60g seulement (50% de gain de poids). Le communiqué est ici. Le prototype ci-dessous utilisant ce type de panneaux pèserait 385g avec une épaisseur de 6,8 mm seulement. Sony compterait les déployer dans trois universités japonaises à la fin de cette année. On a peu exploré encore les potentialités du papier électronique dans le domaine de l'écriture en milieu éducatif. De quoi révolutionner la prise de notes et s'affranchir un peu plus des ramettes de papier. A suivre de près, Sony dans l'innovation plus que jamais (via eInkinfo).

Nous avions bien vu depuis quelques mois des prototypes qui semblaient confirmer le problème. Confirmation il y a quelques semaines du côté de TheDigitalReader qui fait part de sa déception à la réception du Jetbook Color 2 de la société Ectaco, qui bénéficie des derniers écrans eInk avec la technologie couleur Triton. Malheureusement l'écran est pratiquement aussi gris que la version précédente. Autant eInk nous avait habitué à améliorer de façon constante la blancheur des fonds de ses écrans monochromes par le passé, autant le passage à la couleur pose clairement des difficultés. Les limites de la technologie? Est-ce que l'apport de la lumière intégrée suffira à satisfaire les utilisateurs? Pas sûr, tous les affiocionados des livres électroniques vous le diront, couleur ou pas, aucun ne souhaite revenir en arrière. A suivre le prochain modèle que prépare PocketBook pour se rendre compte. En tous cas, on comprend pourquoi Amazon commence à lorgner de manière de plus en plus insistante vers Liquavista.

Des premiers prototypes de smartphones sous Android, intégrant la technologie d'encre électronique eInk, ont été dévoilés au Mobile Congress à Barcelone fin février. On a pu voir également le fameux Yota Phone qui adopte l'eInk au verso d'un smartphone classique. A savoir si des opérateurs européens seront intéressés à déployer de telles offres.

Le Kobo Mini n'est pas seul sur le créneau des petits livres électroniques de poche, à tout petit prix. En Allemagne, le Pyrus Mini est proposé par la société Trekstor. L'écran est encore un peu plus petit que le Kobo Mini, à 4,3 pouces. Son prix est de 59,99€ (boutique ici). On les trouvent sur Amazon.UK ou même Redcoon à 53€ (hors frais de port). A lire le billet de EbookReader et la présentation de NetbookNews en Italie. En novembre dernier, la société Eink a déposé une plainte en Allemagne à l'encontre de Trekstor, qui bénéficierait des écrans d'un fabricant chinois, Guangzhou OED Technologies. Ceux-ci seraient des contrefaçons sous la dénomination Digital Ink, en violation des brevets d'eInk. Ce Pyrus Mini viendra t'il en France, notamment avec France-Loisirs qui distribue déjà des tablettes Trekstor? Je ne pense pas que des enseignes connues prendront le risque, avec des plaintes en contrefaçon à venir. En tout cas, on sent bien que la demande est réelle pour ce marché des petits livres électroniques au format de poche qui se glissent partout. A suivre...

PS: une petite remarque sur le Pyrus Mini qui ne dispose pas d'écran tactile comme le Kobo Mini. Personnellement, je juge que c'est un gros handicap.

E-Ink a donné ses résultats 2012. Les revenus représentent 87 millions de dollars, une augmentation de 82% par rapport à janvier 2012. La société affirme que le segment de marché du livre électronique (e-reader) continue d'enregistrer de fortes ventes et le secteur LCD «répond aux attentes» (via eReaderInfo).

Petite vidéo clin d'oeil à nos amis brésiliens, un marché qui s'ouvre grandement chez eux avec l'arrivée du Kindle et du Kobo. L'occasion de découvrir que sous le soleil du Brésil, les tablettes ne sont pas si formidables que certains voudraient bien nous le faire croire. Un argument "culturel", à tenir compte si vous partez en voyage bientôt. Au lieu de les ranger, sortez-les! (via le blog PontoGeek qui cherche le point G)

La société PlasticLogic vient de publier une nouvelle vidéo d'un prototype de livre électronique noir et blanc, qui s'ouvre en deux panneaux de 9 pouces chacun. Grand format, contraste, flexibilité. On imagine aisément le même dispositif demain en couleurs.

Les grands salons internationaux du high-tech sont toujours l'occasion de retrouver Charbax pour faire un point avec Sriram Peruvemba, directeur marketing chez eInk. Le récent CES 2013 de Las Vegas n'aura pas échappé à la règle. Les dernières avancées en terme de livres électroniques noir avec une résolution toujours meilleure, de la couleur avec la technologie Triton2 dont on reparlera sans doute beaucoup cette année et du flexible. L'innovation continue du côté du papier électronique!

Pourquoi parler de la fin des livres électroniques (liseuses) semble tout à fait prématuré? Interessant billet de Juli Monroe sur Teleread que j'ai traduit tant il me parait sonner tout à fait juste, d'autant plus aux Etats-Unis où le marché est bien plus en avance qu'en Europe:

"J'ai lu des messages disant que "l'E-Ink est mort" depuis des années maintenant. L'argument général était à chaque fois quelque chose comme ceci:

"Les gens veulent vraiment des tablettes. Ils ne veulent pas d'un dispositif à fonction unique. L'E-Ink est trop lent pour se rafraîchir et n'est bon à rien d'autres, sauf à lire des livres. Et les gens ne lisent pas de toute façon."

Toutes ces choses sont vraies (enfin, sauf pour le dernier argument), mais il manque un point. Je suis actif sur Kindleboards, un forum en ligne pour les amateurs de Kindle, et la discussion, l'achat et l'amour pour les Kindles en E-Ink est bel et bien vivant.

Le Kindle Paperwhite a été beaucoup vendu pendant les fêtes, à la fois sur Amazon et dans les magasins de détail qui le proposent. J'étais à mon magasin local Best Buy juste avant Noël et j'ai remarqué quelque chose d'intéressant dans le présentoir d'occasion:  plusieurs iPads Mini, deux Kindle à 69$ et aucun Paperwhite (tant pis pour moi, j'avais un peu l'espoir d'en prendre un pour pas cher).

Dois-je penser que cela signifie que l'iPad Mini est un flop? Non, mais je pense que cela signifie que les gens aiment leur Kindle. Les ventes baissent, oui, mais en partie c'est parce que les dispositifs E-Ink sont robustes et durent longtemps. Ils ne sont pas aussi rapidement dépassés que les tablettes et ne deviennent pas obsolètes tout de suite. Je connais des gens qui sont toujours heureux avec leurs Kindle de première génération.

Si vous écoutez les lecteurs de livres numériques, un nombre important d'entre eux veulent un appareil qui ne soit bon à rien, mais qui leur permettent de lire des livres. Je suis l'un d'entre eux. J'ai un iPad et un Kindle tactile, et je lis sur les deux, en fonction de mon humeur et là où je suis. Je suis sûr qu'Amazon est à leur écoute, et ils vont continuer à produire des Kindles aussi longtemps qu'il y a un marché pour eux. Ce qui signifie que leurs concurrents feront de même.

Est-ce que l'E-Ink disparaîtra un jour? Bien sûr. Les disquettes ont disparu aussi. Mais je pense que ça va être assez loin dans le futur et que l'annonce de sa mort est pour l'instant ridicule."

Eink en avait gardé sous le coude comme on dit. Ils ont dévoilés hier au CES Las Vegas les prochains dispositifs en couleur qui seront sur le marché dans les années à venir. Bien évidemment, ils ont intégrés à leurs écrans Triton2 les technologies de lumière intégrée (frontlight) qui sont disponibles sur les derniers livres électroniques chez tous les fabricants. Des fonds plus blancs, des couleurs plus contrastées, qui n'entrent pas en conflit avec la lumière du jour. L'affichage couleur non-rétroéclairé continue de son côté à progresser. Bref, un cocktail gagnant. PocketBook a déjà anoncé un premier modèle commercialisé sur le marché en milieu d'année. D'autres devraient suivre sans aucun doute. On va reparler encore très longtemps des livres électroniques, vous savez, l'innovation qu'avaient oublié certains (via GoodeReader).

Enterré le livre électronique? Ce n'est pas ce qui ressort des chiffres donnés par le principal intéressé, à savoir le fabricant leader mondial sur le marché du papier électronique, EInk. Confirmation que le marché américain arrive à maturité, mais des marges de progression très fortes sont à attendre de pays où le marché ne fait que démarrer.

"La demande mondiale pour les livres électroniques (readers) devrait continuer de croître en 2013", selon Scott Liu, président de EPD, leader de l'affichage électrophorétique basé à Taïwan, et propriétaire de la filiale E Ink Holdings (EIH).
"La demande sur le marché en Amérique du Nord aura une croissance modérée en 2013, alors que la demande au Japon, en Europe, au Brésil et sur les marchés émergents continueront de connaître un véritable boom" a dit Liu. EIH a enregistré des revenus consolidés de US $132 millions pour décembre 2012, augmentant de 0,94% sur le mois et 141,95% sur un an. Les revenus consolidés pour le quatrième trimestre 2012 ont atteint US $370 millions, en hausse de 42,15% sur le trimestre, tandis que le montant global de 2012 est en hausse de 30,15% annuellement avec US $915 millions.
Liu a noté que la croissance sur un an du chiffre d'affaires consolidé de décembre est dû au fait les commandes des grands clients de EPD viennent pour la plupart dans la seconde moitié de 2012 (via Digitimes).

Le New York Times nous propose une vue "désossée" du Kindle PaperWhite. Au coeur d'un livre électronique. Chaque élément détaillé sur le site, une version française à préparer.

Le Kindle PaperWhite à nouveau disponible sur le site d'Amazon aux Etats-Unis. Il était resté indisponible depuis trois semaines, un nouveau stock livré depuis quelques jours. Il reste toujours manquant en Europe. Pour ceux qui enterrent les livres électroniques, gros succès pour ce modèle: "The Kindle Paperwhite is the most successful e-ink reader the company has ever produced" selon Goodeader qui dispose toujours de très bonnes sources.

Voilà donc cette fameuse courbe publiée par iSuppli qui nous envoyait pour certains les livres électroniques au rang des dinosaures la semaine dernière, revoir mon billet. Plusieurs remarques qui viennent modérer grandement le modèle selon moi.

D'abord, il ne s'agit pas du tout des ventes mais des livraisons exportées par années. Sans surprise le pic de 23 millions d'écrans livrés en 2011 est bien entendu le tsunami d'Amazon à l'automne 2011 proposant trois nouveaux livres électroniques. Rien que le Kindle 4 de base représentait à lui seul 8 millions d'écrans selon les estimations. Le modèle est toujours au catalogue d'Amazon dans tous les pays, son modèle d'entrée de gamme. Amazon a engrangé en 2011 son année 2012 en préemptant la production chez eInk. Depuis il a sorti une version noire. Nous n'avons jamais de chiffres de ventes de la part d'Amazon mais les ventes sont bonnes. Un tremplin idéal vers son catalogue gigantesque. Un signe, c'est qu'Amazon n'est pas parti dans une baisse des prix. Une alternative supplémentaire qu'il garde dans sa manche. Et la donne peut changer avec des abonnements liés par exemple. Autre modèle après le Kindle Touch, le PaperWhite qui se vend lui aussi très bien, en rupture sur les marchés européens. Amazon a dû faire face à des difficultés de fabrication autour de la lumière intégrée l'été dernier, retardant son programme de la fin 2012 pour se concentrer exclusivement sur le marché américain. Autre élément, le retard pris par Barnes and Noble sur le marché européen. Tous ces éléments vont dans le même sens. Au niveau du marché, on peut à mon avis moduler les ventes effectives à 14/15 millions en 2011 et à 17/18 millions en 2012. Et cela malgré la concurrence des tablettes. Nous en saurons plus dans quelques mois, les ventes en Europe et au Japon seront des signes intéressants.

Autre élément qui me parait très difficile d'appréhender pour faire des projections à trois, quatre ans, c'est le facteur innovation. Qui parlait il y a deux ans de la lumière intégrée par exemple. Nous savons que les évolutions technologiques sont constantes notamment du côté de la couleur avec plusieurs acteurs qui vont se positionner. Jeff Bezos ne l'a jamais caché. Quand la technologie sera au point, il ira résolument sur un Kindle couleur. Bien malin qui peut avancer aujourd'hui où nous en serons en 2016. En tous cas personnellement, je ne mettrais pas ma main à couper sur la courbe suivante. Tiens dernière petite chose ce soir, il semblerait que les ventes de la tablette Kindle Fire ne seraient pas au niveau des prévisions annoncées, d'ici à ce que le téléphone d'Amazon soit remis en question! A vouloir tout faire... (merci à Hubert sur twitter).  

Des images aujourd'hui proposées par le site russe the-ebook.org sur la prochaine génération d'écran eInk couleur (Triton 2) qui devrait être disponible en 2013. On se rappelle de la déception sur les premiers modèles aux couleurs bien ternes, sortis par la société Ectaco avec un premier JetBook au printemps dernier. Le contraste est amélioré si l'on regarde attentivement certaines couleurs les plus foncées sur le livre électronique du milieu équipé de cette version. Une impression toutefois à nuancer tant il est difficile de se faire une réelle opinion sur des petits carrés de couleurs seuls. Le chemin est sans doute encore long. En tous cas, la technologie progresse, nul doute que l'affichage non-rétroéclairé c'est pour demain, cela c'est une certitude (via TheDigitalReader).

Les livres électroniques subiront-ils le sort des dinosaures? Le cabinet iSuppli pose la question aujourd'hui en faisant état de la baisse des livraisons de modèles à 14,9 millions contre 23,2 millions l'année dernière. Une projection à 10,9 millions seulement en 2013, 7,1 million en 2016. La concurrence des tablettes bien présente cette année qui rebat aussi les cartes sur le marché des ordinateurs. Est-ce pour autant sonner le glas du livre électronique? J'aimerais bien connaître l'avis d'Amazon et de Kobo sur la question, eux qui renouvellent les modèles et ouvrent de nouveaux marchés notamment en Asie. Ce serait faire aussi abstraction des modèles économiques (prix qui vont arriver sous la barre des 50$ et qui permettent des offres d'abonnement) et des avancées technologiques que nous réservent ces supports notamment dans le domaine du contraste, de la couleur. Les perspectives sont très intéressantes pour l'affichage non-rétroéclairé basse consommation. Les dinosaures sont morts en une fraction de seconde. La tablette n'est pas l'astéroide que l'on croit, la situation est bien plus nuancée. Bien malin qui peut préjuger du marché en 2016. Les lecteurs de livres sont-ils aussi les derniers dinosaures? A suivre, l'ère crétacé du livre numérique n'est peut-être pas finie.

Il nous faudra attendre février pour le revoir en France. Aux Etats-Unis, le nouveau modèle d'Amazon est en rupture sur le site. Nouvelle disponibilité le 20 décembre pour les retardataires. Ci-dessous une vidéo qui n'est pas sans rappeler celles d'Apple pour une présentation de ce Kindle Paperwhite. L'équipe technique d'Amazon a été mise à contribution. Tenez-vous bien, 8 ans de travail pour le développement de ce modèle. On travaillait déjà sur le Paperwhite avant de préparer le Kindle de première génération, sorti en novembre 2007. On doit sourire un peu du côté d'eInk (via TheDigitalReader).

Incursion dans le domaine du design et de la personnalisation, le projet Popslate propose des coques pour iPhone avec un dos à base d'encre électronique eInk. Voir sur le site Indiegogo pour un appel à financement (via TheDigitalReader).

Décidément la chaîne de librairie espagnole Casa del Libro a une stratégie intéressante et avance seule. Elle propose en effet une gamme complète de livres électroniques et de tablette sous sa propre marque Tagus. Si l'un d'entre eux date un peu et dispose d'un écran Sipix comme l'Oyo et le FnacBook en France il y a quelques années, en revanche les modèles  Pulsa, Tactil et Lux disposent bien d'écrans à base d'eInk Pearl. Sans tactile, tactile et rétro-éclairé. Une offre étendue qui place le libraire espagnol idéalement puisque la Fnac ne vends pas en Espagne la gamme Kobo et ne dispose que d'un seul modèle tactile. A signaler que le terme "libro electronico" a les faveurs de nos amis espagnols, ils échappent à la liseuse (via Actualitte).

Amusante vidéo proposée par eInk pour comparer la lecture sur tablette et livre électronique, Charles Dickens convoqué pour l'aventure. Certains se reconnaîtront sûrement. Peut-être un peu caricatural, mais c'est vrai que se concentrer sur la lecture de livres n'est pas du tout la même expérience sur l'une et l'autre. Just reading...

A découvrir ce surprenant smartphone Android avec un écran eInk proposé par la société Onyx International. Il s'agit pour l'instant d'un prototype, à suivre (via GizChina).