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Les liseuses toujours au coeur de la lecture numérique

LiseuseOn leur prédit depuis de nombreuses années un enterrement de première classe, comme les défunts netbooks. Malgré l'explosion des smartphones, tablettes et phablettes de toutes tailles (c'est d'ailleurs bien compliqué de s'y retrouver aujourd'hui), force est de constater que les liseuses sont bien toujours là, au coeur de l'expérience de lecture de toutes les librairies leaders du marché, hors Apple. Sept années après l'arrivée du premier Kindle, Amazon revient à trois modèles dans sa gamme cet automne. Un signe qui ne trompe pas. 3 chez Amazon, 5 chez Kobo, 6 chez PocketBook, 2 chez Bookeen, 2 chez Carrefour, c'est au total 18 modèles qui seront disponibles en France en cette fin d'année, peut-être un de plus avec le Cybook Ocean chez Bookeen. Entre 59 et 189€, de 6 à 8 pouces, un vaste choix. Un tableau complété ailleurs en Europe: Tolino qui conforte sa présence Outre-Rhin et bientôt au-delà avec ses deux liseuses, Barnes and Noble qui arrive avec la sienne chez des libraires au Royaume-Uni, des grandes librairies espagnoles qui développent leurs propres liseuses propriétaires. A rajouter à cela des alliances entre les acteurs et les grandes chaines de librairies dans toute l'Europe, un opérateur majeur comme Deutsche Telekom qui a sauté le pas avec succès. Si Sony a malheureusement jeté l'éponge confronté à la situation de libraire qu'il n'a jamais été, force est de constater que la santé des liseuses est toujours au beau fixe et qu'elles gardent toute la confiance des lecteurs qui lisent beaucoup en numérique. L'aventure continue plus que jamais! A suivre...


Amazon: Kindle 5 et Kindle Voyage entrent en scène

Kindle-voyage-e-reader-theverge-1_1320.0Cela n'aura pas tardé. Les pages détectées tout juste hier, Amazon a dévoilé aujourd'hui les caractéristiques de ses deux nouveaux modèles Kindle et Kindle Voyage complétant en entrée de gamme et en haut de gamme le Kindle PaperWhite qui est un grand succès pour la marque depuis sa sortie en 2012. Trois Kindle désormais dans la gamme d'Amazon, avec bien sûr le smartphone FirePhone et les tablettes Fire (deux nouveaux modèles HD, HD8.9 à respectivement 99 et 379$ ainsi qu'une tablette 7 pouces pour enfants HD Kids Edition à 149$). Les mises à jours sont pour l'instant intervenues uniquement sur le site américain, on va surveiller en France. Regardons un peu les caractéristiques de ces deux nouveaux modèles de liseuses:

Kindle 5On l'attendait depuis longtemps, Amazon renouvelle donc son Kindle 4 de base sorti à l'automne 2011. C'est dire qu'il y a une éternité. Ce nouveau Kindle 5 incorpore les dernières caractéristiques désormais incontournables sur le marché. Suppression du bouton pour naviguer désormais avec l'écran tactile. Un écran 6 pouces en eInk Pearl, 167 ppi et 16 niveaux de gris. Des dimensions 169 mm x 119 mm x 10.2 mm avec un poids de 191g. 4GB de mémoire interne. Accès wifi. Pas d'éclairage intégré sur ce modèle d'entrée de gamme, ni de dalle unie. Un prix à 79$. Stratégiquement, Amazon n'en rajoute pas sur un marché qu'il domine très largement aux Etats-Unis et en Angleterre. Il se réservera sans doute comme d'habitude des périodes de promotions pour accentuer la pression sur ses rivaux en Europe et dans le reste du monde. Bref, sans trop de surprises, un nouveau Kindle qui va continuer à être un point d'entrée dans l'environnement Kindle d'Amazon. La page sur Amazon.com est ici. Il est en pré-commande aux Etats-Unis et disponible dès le 2 octobre.

Kindle voyageLa grande attraction est donc ce nouveau Kindle Voyage, modèle haut de gamme d'Amazon. Ecran toujours 6 pouces en technologie eInk Carta comme le Kindle PaperWhite. 162 mm x 115 mm x 7.6 mm avec un poids de 180g. 4GB de mémoire interne. Amazon introduit avec ce modèle une dalle unie comme l'avait fait Kobo et Tolino ces dernières années. Les apports importants sont la résolution de 300ppi avec 16 niveaux de gris, une résolution encore jamais atteinte sur les ereaders -le Kindle PaperWhite à 212ppi-. L'éclairage intégré est bien sûr présent avec une caractéristique intéressante puisque celui-ci va pouvoir se rêgler automatiquement en fonction des conditions de luminosité extérieures. Autre détail, Amazon introduit des boutons sur les côtés pour le défilement de pages en le tenant d'une seule main. Baptisé PagePress, ce dispositif repose sur un capteur de force conçu sur mesure qui réagit à une augmentation subtile de pression et déclenche le changement de page. Ce Kindle Voyage est vendu 199$ en version wifi. Il sera complété également par une version 3G à 249$. La page est ici. Il est en pré-commande aux Etats-Unis et disponible dès le 21 octobre. Pas d'étanchéité sur ce modèle, il faudra toujours faire attention à l'eau et à la poussière. Un prix bien élevé pour un modèle 6 pouces alors que d'autres acteurs proposent désormais des modèles en 6,8 et 8 pouces qui améliorent très nettement l'expérience de lecture. Un 6,8 pouces à ce prix-là certainement. Je suis bien moins convaincu par un 6 pouces avec la seule résolution, la dalle unie, l'éclairage automatique et PagePress, pour 80$ de plus par rapport à l'excellent Kindle PaperWhite. Beaucoup attendait Amazon sur ce terrain, ils seront déçus et sans doute pas près à renouveller leur PaperWhite récemment acquis. Un Kindle PaperWhite qui reste à mon sens le meilleur rapport qualité/ prix dans la gamme d'Amazon.

Trois liseuses Kindle désormais chez Amazon avec des nouveaux modèles aux caractéristiques qui ne cessent de progresser sur tous les fronts, résolution de l'écran, éclairage intégré et changement de page. Cela prouve une nouvelle fois que les liseuses restent bien au coeur de l'expérience de lecture chez le leader américain, qui sait parfaitement où sont ses principaux clients. Même si Amazon communique bien moins que Kobo là-dessus, une gamme élargie qui plaident bien pour cette situation. Comme d'habitude, Amazon propose d'excellentes machines. On regrettera toujours l'environnement propriétaire extrêmement fermé d'Amazon -format, contrôle d'accès, licences, etc.-, qui est une spécificité tout contenus culturels confondus. Aucun livre à vous. Entrer dans l'environnement Kindle d'Amazon, c'est décider dès aujourd'hui de pouvoir en sortir un jour en perdant toute sa bibliothèque. Ce n'est pas marqué en toutes lettres dans les publicités bien entendu.

Ces deux modèles sont les 9ème et 10ème chez Amazon depuis 2007 (si l'on excepte les versions 3G), dans l'ordre: Kindle 1, 2, DX, 3, 4, Touch, PaperWhite1, PaperWhite2, 5 et Voyage.

Voir les premières vidéos de présentation sur le site TheVerge qui a eu l'exclusivité.

PS: les pages tout juste mises en ligne sur le site français alors que j'avais déjà rédigé le billet. La surprise vient de l'agressivité du prix du Kindle 5 à 59€ en France (avec cependant des offres publicitaires dessus). Même situation en Allemagne. La pression est bien réelle sur la concurrence. Il sera disponible le 2 octobre. En revanche rien encore sur le Kindle Voyage en France. Un indice, le Kindle Vogage est apparu sur le site allemand au prix de 189€, disponibilité le 4 novembre prochain. Le Kindle PaperWhite, prix révisé à 109€.


Kobo Aura H2O : premières images en face du Kobo Aura HD

Kobo-aura-h2o-4Plusieurs vidéos sur le nouveau Kobo Aura H2O à la suite de l'IFA Berlin. Plus que l'étanchéité, un élément sympa mais pas forcément déterminant, on va surveiller l'apport de l'eInk Carta par rapport au précédent modèle Aura HD. Lire le récent billet de Techcrunch, à découvrir le test de GoodeReader. On regrettera qu'ils ne montrent les deux écrans qu'avec l'éclairage intégré pour se rendre compte. Ce nouveau modèle de Kobo, un sérieux client face au Kindle PaperWhite avec un format plus grand, devrait être disponible en octobre. Pas encore de pré-commande sur la Fnac, principal partenaire de Kobo en France.

PS: Joint en bas une photo trouvée sur TheDigitalReader, qui montre bien l'écart de contraste, le Kobo Aura H20 à droite cette fois.

Screen


PocketBook et Kobo à l'IFA Berlin

IfaPocketBook et Kobo seront présents au traditionnel salon de l'high-tech IFA Berlin qui ouvrira ses portes la semaine prochaine du 5 au 10 septembre. L'occasion de confirmer leurs gammes respectives. Pas moins de onze modèles au total. 6 chez PocketBook, 5 chez Kobo. Formats différents, lumière intégrée, étanchéité, technologie eInk Carta, caméra embarquée. Beaucoup de fonctionnalités pour tous les goûts et les budgets avec des modèles compris entre 79 et 179€. Des lecteurs de plus en plus exigeants, le low-cost semble définitivement enterré. Une tendance marketing d'appel avec l'étanchéité, plus sûrement la tendance de fond avec des formats plus grands 6,8 et 8 pouces. PocketBook et Kobo concluent désormais des accords avec de plus en plus de distributeurs et de libraires dans toute l'Europe.

Le livre numérique passera le cap des 5% du marché de l'édition dans tous les pays européens dans l'année qui vient. Face à la marée des smartphones, des phablets et des tablettes, les liseuses tirent plus que jamais leurs épingles du jeu dans le paysage de la lecture numérique comme l'a confirmé Michael Tamblyn (Kobo) cette semaine. A signaler que E-Ink Corporation sera présent également pour présenter ses dernières technologies.

Pocketbook-ereaders

Kobo


Sony DigitalPaper DPT-S1 est disponible en ligne

SonyJusqu'ici vendu exclusivement au travers d'un réseau de distributeurs agréés, le Sony Digital Paper DPT-S1 est désormais disponible en ligne au prix de 1100$ sur le site américain de Sony, exclusivement livré sur le territoire US. Un modèle au format inédit de 13 pouces (équivalent d'un A4) qui ouvre sur les possibilités d'annotations au stylet comme on le ferait sur une feuille de papier classique. Prix élevé certes, mais qui peut trouver rapidement des applications professionnelles évidentes pour favoriser l'archivage et limiter la consommation de papier en entreprises. Plusieurs sociétés s'étaient lancées sans succès sur ce concept du papier communicant par le passé. Elles n'avaient ni la réputation ni la capacité technologique de Sony. A suivre de près (via GoodeReader).


Kobo Aura H2O : format 6,8 pouces en eInk Carta

Koboaurah2OKobo devrait présenter le 1er septembre prochain son nouveau Kobo Aura H2O. En plus de l'étanchéité IP67 qui lui doit son nom, cette liseuse embarquerait, selon les éléments donnés en exclusivité par le site allemand AlleseBook, un écran 6,8 pouces en eInk Carta, (résolution HD 1430x1080, 265 dpi), dernière génération chez eInk. Comme je le supposais, eInk aura bien ouvert sa ligne de production de dalles à un format plus grand pour Kobo. Le Kobo Aura H2O remplacera donc le Kobo Aura HD qui avait connu un grand succès au printemps 2013, lançant le premier un format 6,8 pouces qui donne un réel confort d'utilisation. Intéressant pour moi c'est qu'il sera bien dans la lignée de son prédécesseur, sans une dalle unie comme sur le Kobo Aura ou le dernier Tolino Vision. Le contraste et la définition sont plus élevés sans surcouche additionnelle. Une voie aussi suivie par Amazon avec son Kindle PaperWhite.

Le Kobo Aura H2O disposera d'un processeur de 1GHz, 4GB de mémoire interne et bien entendu l'éclairage intégré, le tactile, le wifi et un emplacement microSD card. Plus léger avec 233g, plus fin avec 9,7mm. Il devrait être en pré-commande dès le 1er septembre avec un prix autour de 169/179€. Joint l'ensemble des caractéristiques, toujours données par le même site. Avec ce modèle, Kobo devrait frapper très fort en cette rentrée sur un marché des liseuses qui reste incontournable et très dynamique pour les lecteurs exigeants.

Kobo-aura-specs


La liseuse (électronique) : 10ème anniversaire aujourd'hui

SonylibriéLa liseuse (électronique) a tout juste 10 ans aujourd'hui. C'est en effet le 24 avril 2004 que Sony sortait le premier modèle à base d'encre électronique (technologie eInk), le Librié, en partenariat avec Philips. Le premier dispositif de lecture basé sur un écran réflexif proche d'un papier sans aucun rétro-éclairage. Le communiqué de presse est encore ici. Un événement relativement confidentiel à l'époque, cette sortie ayant valeur de test pour Sony sur le seul marché japonais, qui visait le secteur du manga. Ce n'était pas encore le bon déclic. Vendu 41.790 yens (environ 320€), la page est encore accessible sur le site de Sony. A relire l'article que lui consacrait le Guardian. C'est Amazon, trois ans plus tard, qui trouvera la formule gagnante avec son Kindle associé à un catalogue très étendu et un dumping sur les prix des livres. Il fera véritablement démarrer le marché du livre numérique. La société eInk a depuis fait évoluer considérablement la technologie, ralliant au fur et à mesure tous les leaders du secteur. Malgré smartphones et tablettes, les liseuses sont toujours bien là, chez tous les acteurs qui comptent, avec une terminologie désormais établie. Les trois liseuses Kindle toujours bien établies dans le top10 de l'électronique sur le site américain d'Amazon. La dernière entrante en Europe, Tolino en Allemagne au printemps de l'année dernière qui rivalise solidement avec Amazon. Dix ans et encore de nouveaux modèles à venir dans les mois qui viennent, on peut en être sûr. Il se serait vendu, selon les estimations, plus de 100 millions de dispositifs à travers le monde. Un impressionnant catalogue toujours à jour ici. Pour tout ceux qui les ont adoptées, petites et grandes, longue vie aux liseuses. Couleur, écriture (avec le dernier modèle chez Sony), il reste encore bien des pages à écrire!

PS: neuf modèles chez Sony depuis 2004, dix si l'on rajoute le petit PRS-350 (5 pouces) en 2010.

Sonyreader


Sony DigitalPaper à Hollywood

1blue_box2-imageBientôt plus de papier à Hollywood? Accompagnant son arrivée aux Etats-Unis pour des solutions professionnelles autour de son DigitalPaper, Sony a annoncé aujourd'hui un accord avec Ease Entertainment, pour des solutions dématérialisées. Scénarios, études, contrats, comptabilités, la liste est importante des chantiers possibles. Cela fait quelques ramettes à Hollywood. A suivre... (via PCBDesign007).


PocketBook Ultra : en mai à 199€

PocketbokultraAnnoncé début mars avec une fuite, le nouveau PocketBook Ultra, un modèle 6 pouces avec un écran eInk Carta, vient de faire son apparition chez plusieurs revendeurs en Allemagne. Une disponibilité annoncée en fin mai avec un prix de 199€. Bien cher. Il devrait également être disponible en France, dans un premier temps sur le seul site de PocketBook. Ce sera donc le troisième modèle avec un écran eInk Carta, après le Kindle PaperWhite et le Tolino Vision. Reste à savoir si le capteur photo pour scanner des documents et l'OCR embarqué seront assez convaincants pour justifier un prix bien plus élevé que ses concurrents, pas si sûr (via TheDigitalReader).


Tolino Vision : disponible en Allemagne

Tolino visionIl était apparu à cause de la maladresse d'un distributeur il y a quelques semaines, c'est officiel aujourd'hui. Le nouveau Tolino Vision est désormais disponible en Allemagne dans toutes les chaines partenaires, comme Hugendubel ou Thalia. Un modèle 6 pouces avec une dalle unie comme sur le Kobo Aura qui s'apparente aux tablettes. Un prix à 129€. Il dispose bien de l'écran Carta au contraste amélioré, dernière innovation chez eInk; un écran dont Amazon avait eu la primeure en fin d'année dernière avec son Kindle PaperWhite. Confirmation ici. Tolino est le principal concurrent du Kindle outre-Rhin avec un partenariat entre Deutsche Telekom en charge du développement de la liseuse/ cloud, et des chaines culturelles importantes qui assurent la commercialisation/ librairies. Un pari gagnant/gagnant pour faire face à Amazon. Une première prise en main du Tolino Vision est même déjà apparue.


Yotaphone : présentation complète

ParisA découvrir cette présentation complète du Yotaphone, le smartphone recto-verso LCD/ eInk. Il est disponible en France sur le site au prix de 499,00€. A savoir s'il sera l'objet d'offres avec des opérateurs bientôt en France. Au dernier Mobile World Congress, d'autres offres avec des coques qui s'installent sur les smartphones les plus populaires sur le marché.


Sony DPT-S1 sur le marché japonais

MobiusLa grande tablette eInk Sony DPT-S1 au format 13,3 pouces, annoncée l'année dernière, est désormais disponible au Japon au prix de 98.000 yens (735€). Un écran sur la base d'une technologie Mobius mise au point entre eInk et Sony. Pour l'instant pas encore pour les particuliers mais chez les distributeurs professionnels. A surveiller attentivement les grands acteurs du e-commerce comme Rakuten ou Alibaba sur les marchés asiatiques. D'après GoodeReader, elle devrait être disponible aux Etats-Unis et au Canada d'ici quelques mois. C'est à mon avis la grande innovation de ce début d'année, 2014 est bien lancé. Un prix qui peut sembler cher, n'oublions que c'était le prix des premiers readers il y a quelques années. Une qualité remarquable, jugez-en plutôt sur la vidéo de NotebookItalia.

 


Oaxis : écrans eInk dans des coques de smartphones

EinkcaseVous vous rappelez sans doute du Yotaphone, le smartphone avec son double écran LCD et eInk. Suivant le même concept, certains fabricants comme Oaxis vont bientôt proposer des coques qui embarquent directement l'écran eInk supplémentaire. L'avantage est bien évidemment de pouvoir conserver son iPhone, son smartphone Android ou Windows préféré. Un dispositif intéressant qui permettra de limiter très efficacement la consommation du smartphone durant les temps de lecture. A découvrir la présentation au Mobile World Congress qui se tient cette semaine à Barcelone.


Google s'intéresse à l'eInk

Google1Un signe intéressant du côté de Google, son intérêt pour un éventuel dispositif de lecture à base d'encre électronique eInk. En effet le géant américain a déposé un brevet pour un modèle avec deux d'écrans eInk sur la base d'une double-page de livre. Une caméra frontale de reconnaissance des mouvements occulaires complèterait le dispositif. Ce n'est pas la première fois que Google s'intéresse aux modèles eInk, on se rappelle du fameux IRiver Story qui avait eu les suffrages de Google pendant l'été 2011 et qui avait été rapidement abandonné. Bien dommage, Google n'en serait pas là aujourd'hui s'il y avait réllement cru. Il a bien des difficultés à exister sur le marché du livre numérique, même avec GooglePlay sur smartphones et tablettes. Google n'a pas mis la liseuse dans le placard, un tel dispositif en eInk Carta, sous Android avec GooglePlay et GoogleBooks, je vous laisse imaginer le potentiel (via PatentBold).

Google


EInk au CES Las Vegas

E_ink_logo_051111L'inamovible Charbax était sur le stand eInk au récent CES de Las Vegas. Tour d'horizon des nouveautés, montres, dispositifs d'affichages, horloges murales et bien sûr, les liseuses "best-sellers". Le Sony DPT-S1 en attraction principale, pionnier des grands dispositifs annotables avec un stylet attendus par beaucoup d'entre nous. Nicolas Charbonnier enthousiaste. On imagine les applications professionnelles ainsi que dans l'éducation. Bientôt disponible aux particuliers japonais au prix de 1.000$, c'est lé début. Gageons qu'avec Sony les choses avancent bien. J'ai repéré aussi nos amis de Bookeen présents sur le stand, à vous de les chercher.


PocketBook CAD Reader pour les professionnels du batiment

Eink finaLa société PocketBook a annoncé un premier modèle CAD Reader avec un écran E-Ink Fina™, spécifiquement conçu pour travailler avec des images créées à l'aide d'Autocad™ d'Autodesk, leader mondial dans le logiciel du dessin d'architecte. L'écran E-Ink Fina™ est un écran de 13,3 pouces avec une résolution de 1600x1200 px et un contraste maximal 12:1 (10:1 minimum). La matrice tactile utilisée en Thin Film Transistor (TFT). L'écran dispose d'un substrat de verre d'épaisseur et pèse seulement 60 grammes. L'écran est installé sur une surface dure pour éviter les microfissures, qui donne à la structure la force et la fiabilité nécessaires. L'E-Ink Fina™ n'a rien à voir avec l'écran E-Ink Mobius de Sony, à l'exception de la diagonale de l'écran. Le PocketBook CAD est construit sur la base d'un processeur dual-core avec une fréquence d'horloge de 1 GHz, 2 Go de RAM, 16 Go de mémoire interne. Il tourne sous Android 4.0.4, avec wifi et 3G, une batterie longue durée et des logiciels préinstallés.    

Le PocketBook CAD Reader sera présenté le 5 décembre prochain à l'exposition internationale Autodesk University, qui se tiendra à Las Vegas aux États-Unis. Pas encore de prix indicatif, il sera annoncé prochainement (via le site russe TheEbook.org).


eInk : Carta et Pearl HD en comparaison

Paperwhite-frontlight-comparison-540x328Intéressants billets sur TheEBookReader (l'autre ici) avec une comparaison des nouveaux écrans eInk Carta et la technologie précédente en Pearl HD. Sur les Kindle Paperwhite en versions 1 et 2 (attention le 2 est à gauche sur la photo). Alors, argument marketing ou réalité? On est dans le "légèrement" plus contrasté avec un fond plus jaune que gris, conforté d'après plusieurs observateurs, ce qui va dans le bon sens, plus naturel. Pas en tous cas de quoi changer son modèle dans l'année, bien évidemment. C'est dommage que l'on n'a pas de réelles mesures scientifiques sur le sujet pour apprécier de manière indépendante l'évolution technologique. Comme l'auteur du billet, je pense aussi qu'il va être intéressant de voir le déploiement général de l'eInk Carta chez l'ensemble des fabricants l'année prochaine pour se faire une idée réelle, car il y a plusieurs paramètres qui entrent en jeu. Sur la vidéo ci-dessous, le modèle Paperwhite 2 est cette fois sur la droite, à vous de juger.


Sony DPT-S1 en vente au Japon

SonySony a annoncé hier qu'il allait mettre en vente au Japon en décembre son grand modèle DPT-S1 avec la technologie Mobius qu'il développe avec eInk. Ce modèle est expérimenté avec des universités japonaises. Un format 13,3 pouces pour lire des formats PDF au format A4, avec une définition de 1200x 1600 points. Un écran flexible sans verre, un stylet fourni qui permet de prendre des notes, un espace de stockage de 4Go complété par un emplacement microSD. Le prix sera l'équivalent des premières liseuses; il sera en effet proposé au tarif de 98.000 yens, soit environ 735€. A revoir les vidéos asiatiques qui avaient dévoilés les premiers prototypes depuis le printemps dernier (via GoodeReader).


Pourquoi les liseuses séduisent-elles toujours autant?

EinkIl y aura dix ans l'année prochaine que sortait sur le marché japonais le premier livre électronique/ liseuse chez Sony, le Sony Librié. Bientôt dix ans donc et malgré l'arrivée en force des smartphones, des presque défunts netbooks, des grandes/ moyennes tablettes et des petites phablets, ce sont toujours aujourd'hui des dispositifs de lecture qui séduisent des millions de lecteurs à travers le monde. Une étude américaine la semaine dernière confirmait même que leur adoption progressait aux Etats-Unis, sur un marché américain pourtant saturé par les Kindle d'Amazon au fil des années. C'est près d'un américain sur quatre aujourd'hui qui en sont équipés. Dans tous les pays européens, le taux d'équipement progresse fortement avec des modèles désormais proposés par toutes les enseignes, une petite vingtaine de modèles pour le marché français. Nouveaux lecteurs mais aussi anciens, ceux qui les ont déjà adoptés en rachètent de nouvelles, preuve qu'elles remplissent bien leurs fontions de machines à lire.

Quelles sont les raisons de l'engouement et de la fidélité à ces dispositifs? Elles sont de plusieurs ordres que l'on peut regrouper sous quatre rubriques:

  • une technologie innovante qui progresse: vraiment plus grand chose à voir entre les premières générations de liseuses et les nouveaux modèles actuels. Qualité du design, poids, finesse, tactile, résistance aux chocs, blancheur de l'écran, noirs et définition des caractères, rapidité des processeurs, autonomie doublée, qualité de l'ergonomie et de la navigation, choix typographiques, imports de dictionnaires, annotations, éclairage intégrée pour certaines, accès à de vastes corpus de livres numériques en quelques minutes. La liste est longue de tous les paramètres qui ont été améliorés au fil des années. Les récentes annonces d'eInk sur la technologie Carta et un taux de contraste accru est la preuve que la technologie avance toujours, l'objectif étant de reproduire au plus près un confort optimal de lecture qui est celui du papier. On pourra réécouter à ce sujet les propos de Thierry Baccino, directeur scientifique au Lutin, il y a trois ans sur France-Inter (j'avais pris la peine d'enregistrer la discussion).
  • des prix de plus en plus bas: les prix ont été divisés par quatre/cinq environ depuis les débuts, des modèles d'entrée de gamme aujourd'hui entre 50 et 70€. La baisse des prix a permis à de nouveaux lecteurs de s'équiper, qui n'étaient pas forcément de très gros lecteurs en mobilité au début. Rentabiliser un appareil entre une cinquantaine de livres et une quinzaine seulement change radicalement la donne. Disposer d'un appareil à un prix abordable pour être un complément utile dès que l'on part loin de chez soi en transport ou en voyage sans trop se préoccuper d'autonomie et de connection internet, est un argument qui séduit beaucoup.  
  • une lecture sans connectivité: contrairement aux smartphones et aux tablettes qui ne trouvent leur principal intérêt que connectés, pas besoin de connection pour ces machines. Une fois que vous aurez fait le plein d'un choix de livres suffisant chez vous, plus besoin de revenir à l'internet. Adieu l'hyper-connectivité. Je sais que c'est un élément qui est souvent perçu comme un défaut ("on ne peut pas lire sur le web"), c'est aussi une qualité plébiscitée. Beaucoup d'entre vous me parlent de leur rapport intime à la lecture, "couper avec le web pour prendre sa liseuse comme l'on prend un livre" pour reprendre un témoignage récent.
  • une lecture avec une bibliothèque personnelle: pas de lecture en streaming possible, les fichiers ePub téléchargés sont un pré-requis pour ces appareils. Malgré ce que veulent nous faire croire certains, il est faux de croire que les lecteurs ne cherchent plus que de l'accès à des bibliothèques avec des formules d'abonnement. Beaucoup de lecteurs sont très sensibles à constituer leurs bibliothèques numériques personnelles, pouvoir partager leurs livres en famille ou avec des amis en toute indépendance. Le téléchargement à l'unité a de beaux jours devant lui, même si d'autres modèles vont venir. A l'heure où des stratégies se développent pour toujours plus de restrictions dans les accès avec les DRM et les modèles propriétaires, d'autres éditeurs font le choix de distribuer leurs livres avec des solutions plus libres et ouvertes en marquage pour leurs lecteurs, complètement adaptées à l'univers des liseuses.

Si vous voyez d'autres éléments auxquels je n'ai pas pensé, n'hésitez pas à me laisser vos commentaires, je serais ravi de les remonter dans le billet. Bonnes lectures!


Barnes and Noble : un nouveau Nook bientôt

Nook-fcc-bnvr500aUne nouvelle que j'attendais depuis un moment, je dois le dire. Barnes and Noble devrait annoncer dans les semaines qui viennent un nouveau modèle de son Nook. Il devrait remplacer l'actuel Nook Simple Touch with Glowlight (mon test ici). Sans doute pas avec la technologie eInk Carta réservée pour Amazon, mais peut-être avec eInk HD et le procédé Regal de rafraichissement d'écran. Barnes and Noble avait été le pionnier sur la lumière intégrée, en nous habituant toujours à un design et un software impeccables. Une trés bonne nouvelle pour le marché de les voir revenir avec un nouveau modèle, peut-être même avec une déclinaison en Europe (via GoodeReader).


PocketBook Color Lux : test complet

100_9974Test très attendu je dois le dire, puisque c'est le premier que je réalise sur un modèle de liseuse/ livre électronique à l'affichage couleur. Plusieurs années maintenant que l'on attend ce type de dispositifs, à chaque fois entre espoirs et désillusions. Si la technologie noir et blanc n'a cessé de progresser, la couleur bute encore sur des difficultés dans le rendu des couleurs et la mise en production. Ce modèle fait partie de la deuxième génération chez eInk, baptisée Triton 2. Voici donc ce PocketBook Color Lux, premier modèle disponible en France depuis une petite semaine au prix de 249,99€, sur le site de PocketBook mais aussi à la librairie Eyrolles, Boulevard Saint-Germain à Paris, si vous souhaitez aller le découvrir vous-même. Contrairement à des tablettes LCD, l'affichage se présente sans rétro-éclairage et nécessite une lumière du jour incidente comme pour une liseuse noir et blanc. Il dispose également d'un éclairage intégré avec des diodes sur les côtés de l'écran, comme en dispose plusieurs modèles de liseuses depuis quelques années. PocketBook est le troisième courageux fabricants (après Hanvon et Ectaco) à mener la production en série de ces premiers modèles avec la technologie couleur eInk. Suivez-moi pour le tour du propriétaire: 

Prise en main: Packaging sobre, livré avec juste le traditionnel cordon usb. Excellente première impression, ce PocketBook Color Lux est agréable à prendre en main. C'est d'abord le généreux écran 8 pouces qui frappe bien entendu. Une matière soft touch très agréable au dos. Design réussi, tout en rondeurs, il est d'une épaisseur légèrement variable, plus épais dans sa partie droite de l'ordre d'un centimètre (un peu plus fin à gauche). Une particularité qui n'a aucune incidence dans la prise en main, qui se révèle excellente avec des bords larges et un bosselage au dos à droite pour renforcer la bonne tenue. Très réussi. J'apprécie la discrétion du logo PocketBook sur le plat. Les plastiques mats en façade sont d'excellentes qualités. La finition est parfaite. Côté sorties, rien en pied ni à gauche. Sur la tranche à gauche un petit capot très discret avec la sortie usb et l'emplacement de la carte SD. En haut à droite, un petit interrupteur marche/ arrêt et la sortie audio. Sur la facade de l'appareil en haut un potentiomètre tactile très bien fait qui vous permet de régler l'éclairage et enfin sur le côté droit en façade la présence de quatre boutons fondus dans la masse qui vous permettent en plus du tactile de l'écran de compléter avec page avant, page arrière, retour au menu principal et accès aux fonctionnalités. Ces touches sont très agréables, souples à utiliser. Pour moi un sans faute en terme de design et d'ergonomie. Côté poids, 300g, c'est tout à fait acceptable pour un modèle de cette taille. Allumage.

Ecran: On se rend compte tout de suite que l'appareil est à mon avis inutilisable sans l'éclairage intégré à pleine puissance. Sans celui-ci, l'affichage est bien trop gris pour présenter un quelconque intérêt même avec une lumière du jour très forte. Du coup on se demande bien à quoi sert le potentiomètre en tête si c'est pour ne jamais l'utiliser. On pourrait s'en passer avec un éclairage de l'écran par défaut. Côté couleurs, ne vous attendez pas aux couleurs magnifiques des écrans de tablettes de dernière génération. On n'est pas dans la même cour pour l'instant. Les couleurs sont assez ternes, délavées seraient le mot juste. Ce qui frappe aussi c'est malheureusement le manque de définition et de contrastes des noirs. Vous le verrez dans les photos ci-dessous. Sincèrement, je ne m'attendais à sauter en l'air sur les couleurs mais je pensais que les noirs se rapprocheraient un tant soit peu d'une expérience de lecture des modèles noir et blanc. Ce n'est pas le cas malheureusement. Pour pallier à ce manque de définition des caractères, il faudra éloigner l'appareil à la lecture. Idéalement si vous êtes assis, à la distance en posant votre main et l'appareil sur votre genou. A cette distance le manque de définition est moins génant. Gênant aussi ce manque de définition pour la lecture de bandes-dessinées. Si le format original est bien plus grand, la réduction imposée rend la lecture difficile voir même pénible je dois dire. Plus que le couleur qui est finalement pas si mal du tout et à laquelle on finit par adhérer, c'est cette définition et le contraste des noirs qui sont les points négatifs de ce modèle couleur. Bien entendu on peut lire des textes, mais si vous êtes déjà amateurs de liseuses/ livres électroniques vous allez quand même être déçu du passage. Vous apprécierez par contre sans doute le grand écran 8 pouces qui apporte un réel confort.

Navigation: Le tactile de l'écran est correct. PocketBook a revu complètement l'interface de navigation par rapport à ses autres modèles. D'après le fabricant, il va y avoir une unification d'ici la fin de l'année entre liseuses et tablettes avec des interfaces plus conviviales proposées en mise à jour. J'avoue que pour l'instant, c'est un peu décevant. La page d'ouverture n'est pas très agréable avec une liste, on aimerait les couvertures des derniers livres. La bibiliothèque s'affiche avec un menu déroulant à droite, mieux réussie. On peut retouver ses dossiers, les trier, les afficher, gêrer ses favoris, etc. Ouverture d'un livre, on avance les pages non seulement en frottant mais aussi en touchant. Les boutons à droite sont très sympas à utiliser je dois dire, on abandonne volontiers le tactile pour tourner les pages avec eux. Autre excellente fonction, c'est l'agrandissement de la page avec les deux doigts qui s'écartent, un mouvement que nous connaissons tous sur smartphones et tablettes. On retrouve bien évidemment toutes les fonctionnalités des autres PocketBook, les caractères s'aggrandissent à volonté avant-arrière avec un vrai reformatage du texte à l'écran, très pratique toujours. Navigation rapide aussi en bas, dix pages par dix pages si on laisse les touches appuyées. En appuyant au milieu de l'écran, on accède à des fonctionnalités complètes, marque-page, sommaire, notes, paramètres. PocketBook propose un très complet choix sous Adobe Viewer. Polices étendues que vous vous pouvez compléter à votre guise avec des fontes complémentaires. Gestion fine de l'interlignage, des marges, des césures. La gestion sous Adobe Viewer devient équivalente à FBReader, excellente si vous n'appréciez pas forcément les choix faits par les éditeurs. Des fonctions très intéressantes qui sont absentes des modèles de la concurrence. Pour les notes, on peut "stabiloter" en gris très rapidement des passages entiers pour les mettre en valeur, rayer, surliguer finement des mots avec l'index, gommer. On pourra difficilement écrire ou très grossièrement avec son doigt. C'est très suffisant pour un usage accessoire. Côtés réglages, PocketBook propose toujours d'aller aussi loin que possible, programmation des touches, choix des logos de démarrage, etc. Seul bémol sur ce modèle, on ne pourra pas gêrer l'absence de flash noir entre les changement de pages. La technologie couleur ne le permet pas pour l'instant. On peut vraiment personnaliser au mieux son lecteur. Navigation et paramétrages excellents à l'arrivée, toujours la grande force de PocketBook qui l'étend aujourd'hui à Adobe Viewer. On retrouvera aussi l'environnement Linux avec des petits jeux embarqués. L'audio est présent aussi, à noter la présence du text to speech que je n'ai pas pu tester; il faut avoir un casque, pas de hauts-parleurs sur ce modèle malheureusement. Par rapport à tous ces points positifs, un bémol important, celui de la réactivité de l'appareil. Il aurait sans doute fallu un processeur plus affuté pour affronter la couleur qui doit être gourmande en ressources. On a la sensation de revenir un peu à des modèles noir et blanc plus anciens, tout cela est un peu lent. Côté autonomie par contre, une étonnante capacité, j'ai conservé ce modèle plusieurs semaines sans voir aucune modification de la charge de la batterie, assez étonnant. 

Accès wifi: Navigateur intéressant du fait du tactile, c'est enfin des accès plus faciles qui se font de manière plus intuitive. PocketBook avait déjà revu l'interface plus simple à utiliser. On peut accéder à Google, à ses mails, importer ses comptes twitter et facebook facilement. Accès aussi à une solution de bibliothèque à distance comme Dropbox, le téléchargement des fichiers se fait sans problème, de quoi oublier mémoire, cartes SD et cable usb. On regrettera bien entendu l'absence d'interface d'accès à une librairie intégrée comme les Kindle, Kobo et Cybook. Comme Sony, PocketBook bute encore sur ce problème en France, crucial bien entendu pour beaucoup d'acheteurs potentiels. Cela devrait être résolu dans quelques temps avec l'annonce de partenariats avec des réseaux de libraires comme ePagine, peut-être d'autres bientôt.

Au final, un sentiment mitigé je dois le dire; un peu celui des anglo-saxons qui l'ont testé avant moi. Sans parler non plus d'un prototype, on a le sentiment d'un modèle qui défriche le terrain mais qui est encore loin d'être assez abouti pour emporter une réelle adhésion. Pour ma part j'ai vraiment eu l'impression de revenir au début du livre électronique avec mon Iliad en 2006 (c'était aussi un grand écran comme celui-ci). Un modèle sans nul doute pour les "early adopters", avides de découvertes. Un livre électronique couleur, c'est quand même quelque chose! Si vous envisagez l'achat de ce modèle, soyez bien conscient des limites que je vous ai indiquées. Pour moi, il faut vraiment être un grand fan de bandes-dessinées au format de poche (le format de réduction sera presque nul) pour faire l'impasse sur les défauts. Le chemin va être encore long chez eInk, comme chez les autres fabricants qui travaillent sur des technologies concurrentes. On peut féliciter PocketBook de s'être lancé en pionnier sur la couleur, complétant avec ce modèle une impressionnante gamme de modèles liseuses/ tablettes dans tous les formats. Une chose me parait sûre: l'avenir de la lecture numérique en couleur se joue bien sur ces dispositifs. Plus que la tablette LCD aussi flateuse soit-elle, c'est ce modèle encore modeste qui préfigure l'avenir des cartables électroniques de nos futurs bambins, aussi bien en terme de supports résistants, utilisables en lumière du jour, qu'avec les économies d'énergies considérables qui sont liées. L'innovation en route, rendez-vous dans quelques années pour en débattre. En attendant soyez curieux à l'égard de ce PocketBook Color Lux, il en vaut la peine.

Les plus:

  • couleur est bien là, c'est un peu magique
  • plastiques mats de qualité, design réussi, finition parfaite
  • prise en main d'une seule main agréable avec des boutons lattéraux très réussis
  • qualité habituel de l'environnement PocketBook, fonctionnalitées très ouvertes
  • environnement Linux, applications, jeux, etc.
  • navigateur intéressant
  • audio et text-to-speech
  • nombreux dictionnaires embarqués
  • mises à jours très fréquentes
  • prix accessible

Les moins:

  • couleurs ternes, délavées
  • manque de définition et de contrastes des noirs
  • utilisation obligatoire à pleine puissance de l'éclairage intégré
  • processeur manque de puissance, un peu lent dans la navigation
  • pas de librairie associée pour l'instant

Je remercie PocketBook de m'avoir permis de découvrir ce modèle pendant plusieurs semaines. Comme d'habitude, vous pourrez retrouver l'ensemble de mes tests ici, ainsi que sur la page Pinterest.

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PS: ci-dessous une video de présentation de GoodeReader, mise en ligne fin juillet.


IFA Berlin : papier électronique et écran LCD

Ifa_berlin101Convergence entre papier électronique et écran LCD. On se rappelle du YotaPhone. Le sujet revient sur le devant de la scène à l'occasion de l'IFA Berlin avec deux présentations. L'une chez Alcatel qui propose une coque "One touch Hero" qui vient se clipser sur la tablette 6 pouces que vient de sortir le fabricant (lire le billet de Florent sur Cnet). L'autre chez PocketBook sous forme d'une couverture additionnelle à rabat (lire le billet de SlashGear). Dans les deux cas la synchronisation est faite instantanément entre les deux dispositifs. La finesse des écrans en papier électronique va permettre toutes les adaptations imaginables. Une tablette 8 pouces avec une couverture en eInk Carta. Sony serait sans doute le mieux placé pour mener à bien un tel dispositif avec son Xperia et son expérience du papier électronique. Un projet qui aurait de quoi séduire et rallier tout le monde!


eInk : Carta, le papier électronique de demain

CartaLa société eInk, leader incontesté du secteur puisqu'elle équipe tous les fabricants, a profité de l'IFA Berlin pour présenter la nouvelle génération de papier électronique baptisée Carta, une technologie qui sera implémenté sur les modèles de demain. Un taux de contraste amélioré de 50% (des caractères de plus en plus noir, un fond de plus en plus blanc), la blancheur du fond justement avec 20% de gain supplémentaire. Le contraste et la blancheur, deux éléments très importants pour le confort de la lecture, une expérience de lecture qui ne cesse de se rapprocher d'année en année de celle du papier. Autre élément important du côté du raffraichissement de pages qui avait été évoqué depuis plusieurs semaines chez les fabricants. La technologie Regal sur l'eInk Carta élimine pratiquement la nécessité de procéder à un raffraichissement complet de la page avec le fameux flash noir. Celui-ci se fait avec des transitions de pages en douceur, sans aucune gêne particulière pour le lecteur. Eink travaille sur tous les fronts importants avec ses partenaires pour améliorer la qualité de son papier électronique.

Fort de son leadership sur ses commandes d'écrans, c'est bien entendu Amazon qui a eu l'exclusivité de cette technologie pour la sortie de son Kindle PaperWhite 2 dans quelques semaines. A suivre de près. Tous les détails sur le site d'eInk.

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