265 notes dans la catégorie "eInk"

Bookeen améliore la rémanence du mode sans flash

Cybook opus Avec la mise en route rapide et la vitesse d'affichage, une autre très bonne surprise avec la nouvelle mise à jour des livres électroniques de chez Bookeen, c'est l'amélioration très nette de la fonction "sans flash". Les rémanences sont très atténuées. J'ai interrogé Laurent Picard à ce sujet: "La lecture sans flash E-Ink est une fonctionnalité que nous proposons depuis octobre 2007 sur le premier Cybook Gen3. Nous avons effectivement légèrement amélioré certains traitements sur les dernières mises à jour 2.1 et 1.6. Néanmoins, sans le flash de transition, les technologies bistables actuelles laissent toujours des traces de rémanence (que nous appelons "ghosting") d'écrans précédents et le contraste est moindre. Depuis trois ans, nous avons véritablement rencontré ces deux catégories de personnes: les lecteurs qui font abstraction du flash écran et l'intègrent comme faisant partie intégrante de la technologie epaper, préférant une qualité optimale d'affichage ou ne supportant pas le ghosting et les lecteurs qui ne supportent pas le flash et acceptent le ghosting. A noter que la rémanence diminue avec les nouveaux lots de film d'encre électronique. On devrait atteindre à terme une qualité qui fasse que ce soit non discernable par l'oeil humain." Décidément, le Cybook Opus toujours le meilleur livre électronique du marché, aussi bien coté matériel que coté logiciel.

PVI/eInk: des livres électroniques couleur pour la fin de l'année

Flexible_color_e-paper1 Contraste cruel, le même jour on l'on annonce des difficultés financières pour IrexTechnologies, la société taïwanaise PV/eInk a confirmé que des livres électroniques disposant de l'affichage eInk couleur seront bien produit à la fin de cette année. Nul doute que des sociétés comme Amazon, Barnes and Noble et Sony ne doivent pas être très loin des négociations en cours (via Slashgear).

Irex Technologies en difficulté financière

Irex Triste nouvelle, la société néerlandaise Irex Technologies, pionnière dans le papier électronique en Europe, vient d'être placée en redressement judiciaire. Une demi-surprise finalement tant la politique d'Irex, qui s'est toujours concentré sur des livres électroniques haut de gamme, était de plus en plus difficile à tenir avec la concurrence des tablettes à des prix équivalents. J'ai toujours regretté qu'Irex ne se soit pas diversifié vers des petits livres électroniques d'entrée de gamme comme Bookeen. Le marché du papier électronique est bien là. La situation est quand même paradoxale quand on voit en ce moment des sociétés comme Bookeen afficher de très bons résultats, sans compter PVI/eInk qui fourni maintenant des écrans à tous les géants de l'électronique asiatiques. Je suis certain qu'ils vont trouver des partenaires dans ces moments difficiles. Pour mémoire, le dernier livre électronique de la marque le DR800SG, celui-là même qui a dû mettre en difficulté la société, est bien le meilleur lecteur actuel. J'ai eu l'occasion de le prendre en main plusieurs fois, il est somptueux tant au niveau du format que de la qualité d'affichage mais bien trop cher, malheureusement, avec des fonctionnalités dont on ne perçoit pas forcément la valeur ajoutée. La situation d'une société comme Plastic Logic doit être, à mon avis, en tout point comparable sur ce positionnement haut de gamme (via Mobileread).

Amazon Kindle: la couleur et le tactile attendront

Amazon Ceux qui ont pensé un seul instant que l'avenir d'Amazon était dans la sortie d'une tablette concurrente à l'iPad en sont pour leur frais. Jeff Bezos a en effet annoncé la semaine dernière, lors d’une réunion avec les actionnaires du groupe, qu’un nouveau Kindle avec un écran couleur n’était pas envisagé pour l'instant. Des choses en laboratoire mais pas encore prêtes pour une production de masse. Cela confirme complètement que Jeff Bezos, droit dans ses bottes, ne compte absolument rien sacrifier pour ses lecteurs qui ont plébiscités le Kindle depuis trois ans maintenant. On se rappelle qu'Amazon n'a pas succombé au tactile avec une dalle comme Sony par exemple; pas question de dégrader la qualité de l'écran eInk qui reste la référence en matière de papier électronique. Amazon renouvelle sa confiance à eInk. D'après Bloomberg, une nouvelle version devrait sortir en août prochain, plus fin et plus léger. Il n'aura pas non plus d'écran tactile comme le prochain Orizon chez Bookeen (technologie SiPix) car cela dégrade légèrement la blancheur du fond. PVI/eInk annonce d'ailleurs des écrans de plus en plus contrastés, il ne s'agit pas d'aller se disperser. Nul doute qu'Amazon surveille comme d'habitude de très près l'avis de ses lecteurs qui sont déjà très satisfaits; il s'agit bien que le Kindle (qui est toujours le premier produit vendu sur Amazon) et son catalogue associé, restent les deux références sur les deux tableaux!

Hanwang triple ses ventes

Logo Le fabricant chinois Hanwang a vendu 200.000 livres électroniques durant le premier trimestre de l'année sur le marché asiatique. C'est presque autant que ce qu'il avait vendu sur l'année 2009 entière. C'est ce que révèle son PDG Liu Yingjian dans une interview accordée à ReutersIndia (via DigitalReader). Le marché me fait irrésistiblement au marché de la mobylette à petit prix! Attention la mobylette est bien en passe de remplacer le vélo! Une pensée amusée pour ceux qui enterrent déjà le papier électronique, qui ne jurent plus que par l'iPad (et qui accessoirement se déplacent en mobylette!)...

EInk: un contraste encore plus grand

La preuve par l'image. Suite à l'interview que je signalais lundi, deux vidéos de la nouvelle génération d'écran eInk avec le contraste étonnant, le fond presque blanc. Toujours plus proche du papier, c'est bien l'objectif en ces temps où l'on célèbre un peu trop les "vessies rétro-éclairées"; les vrais pionniers sont bien là et la technologie LCD paraît bien loin du compte...

PS: PVI, la société taïwanaise qui développe l'EInk, prévoit un investissement de 500M$ avec la Chine, une paille! (via EInk info).


E-Ink: toujours plus près du papier

Sricrop-170x170 Très intéressante interview de Sriram Peruvemba (directeur marketing de E-Ink) sur le site TheInquirer, j'ai essayé d'en faire une traduction la plus exacte que possible, merci de me corriger si nécessaire: «J'aime l'iPad en tant de dispositif de jeu, de divertissement. Mais l'expérience de lecture est très proche de ce que j'attendrais d'un ordinateur portable et je n'ai pas envie d'utiliser un ordinateur portable pour la lecture d'un document qui a plus de deux pages. Apple est loin d'être la première entreprise à produire une mini-tablette, mais personne n'a été en mesure d'en faire un succès grand public. L'iPad a ravivé l'intérêt dans le format, certains fabricants sont intéressés par la technologie E-Ink, plutôt que d'un écran LCD. Il a ouvert une grande opportunité pour nous". E-Ink améliore encore sa technologie pour la rendre plus compétitive. Les écrans monochrome E-Ink actuels ont un taux de contraste de six pour un. Sur les nouvelles versions prévues pour la fin d'année ou au début de 2011, le taux de contraste devrait doubler à 10 ou 12 pour un. La différence est flagrante avec l'échantillon que Peruvemba a montré. Le blanc apparaît plus blanc que sur les écrans anciens, qui le rendent comme une couleur parchemin, mais selon Peruvemba la plus grande différence est dans la profondeur des noirs.
    Les écrans couleur E-Ink apparaîtront également à la même échéance. Le contraste plus élevé les améliore car il compense la perte de lumière induite par les filtres utilisés pour produire la couleur. Les filtres affectent également le rendu en noir et blanc, mais cela devrait toutefois être au moins aussi bon que sur les écrans monochromes actuels. Peruvemba poursuit: "La couleur exige également bien plus de pixels que sur un écran monochrome de la même résolution, mais ce n'est pas le problème de eInk. La société ne produit que l'epaper, une couche de microcapsules contenant des particules de noir et blanc qui sont de charges opposées de sorte que leur visibilité peut être contrôlée par une arrière-couche électronique. Différents fabricants utilisent des arrières-couches différentes, mais aucune ne peut se atteindre la résolution potentielle de l'epaper. Nous avons des douzaines de microcapsules par pixel." Il montre un exemple d'affichage de 5 pouces: "La résolution ici est de 800 par 600. Vous pouvez ajouter un zéro à chacun de ces chiffres et nous pourrions le faire. Vous ne pouvez pas obtenir la densité de fond. Le LCD a le même problème." Des versions flexibles d'écrans E-Ink permettent de nouveaux formats tels que les dispositifs courbes qui épousent les formes du corps dans les poches et sont plus robustes, car ils n'utilisent pas de verre.
    E-Ink est également en train d'améliorer le temps de réponse de ses produits. Il a tellement mis l'accent sur la physique des microcapsules à cet égard qu'il a été pris par surprise quand les nouveaux conducteurs se sont avérés faire une grande différence. Texas Instruments, Marvell et Freescale encodent maintenant ces pilotes dans les composants système des lecteurs, réduisant à la fois les coûts ainsi que les temps de réponse.
    L'animation est le problème le plus difficile pour EInk parce que son affichage consomme du courant à chaque changement d'image, si bien que plus les changements sont rapides, plus cela diminue l'avantage principal de la technologie eInk par rapport aux écrans LCD. Peruvemba montre une animation monochrome en cours d'exécution sur l'un des écrans E-Ink à contraste élevé de nouvelle génération: "Sur notre écran, vous n'avez à actualiser que les bits qui changent, dit-il. "Sur un écran LCD vous devriez actualiser l'écran entier."
    E-Ink a devoilé en plein écran une vidéo de 30 images par seconde à 800 x 600 de résolution en laboratoire, et avec 70 pour cent de la puissance qu'un écran LCD utilise. Peruvemba reconnait que les lecteurs type tablette comme l'iPad et les lecteurs bistables vont converger dans le long terme, mais pas avant quelques années. Même alors, il y aurait toujours une demande pour les dispositifs spécialisés qui donne un résultat meilleur qu'un dispositif généraliste.
    Et il y a d'énormes marchés potentiels pour des livres électroniques à faible coût en particulier dans les pays en développement où les manuels sont rares sur le terrain. Les livres électroniques facilitent non seulement l'accès aux connaissances mais ils les rendent moins chers. «Regardez le coût d'un manuel. Je ne sais pas combien un auteur gagne. Peut-être que dix dollars par exemplaire. Mais en dehors de l'auteur, il y a beaucoup de gens à se faire de l'argent, y compris l'usine de papier, le transporteur pour le papier, et ainsi de suite. Ils n'ajoutent guère de valeur".
    De nouveaux modèles économiques sont également en train d'encourager l'adoption. Magazines et journaux, en grande difficulté en raison de l'impact du web, peuvent proposer en subventionnant les lecteurs des abonnements à des publications électroniques.
    L'industrie de l'édition commence aussi à ressentir les effets et les besoins de nouveaux modèles d'affaires. "Un éditeur pourrait dire, je vais vous donner cet appareil et vous facturer £10 à £15 par mois, et en retour vous donner deux ou trois livres de votre choix, avec un contrat de deux ans." E-Ink est également en train d'élargir son propre marché en encourageant l'utilisation de ses écrans dans des dispositifs tels que des montres. Mais le principal rival de eInk n'est pas Apple, ni aucune autre société. C'est ce que Peruvemba appelle le "bois mort". «Le papier est terrible», dit-il. «Il dure 500 ans. Je ne pense pas que nous remplaceront jamais tout le papier." (via Teleread).

PS: merci à Alain pour m'avoir aidé à revoir la traduction (mise à jour 21/04/10).


Deux livres électroniques sur trois sont des Kindle

Kindle 5 millions de livres électroniques vendus en 2009 à travers le monde dont 3,3 millions de Kindle (2 lecteurs sur 3). On voit toute la puissance d'Amazon sur ce marché avec l'offre étendue de livres et la connection mobile; on comprend mieux le désarroi des éditeurs américains à la fin de l'année dernière (via Digitimes). Si je n'ai aucune inquiétude sur le marché des modèles d'entrée de gamme (5 et 6 pouces) très légers et mobiles, il va être intéressant de surveiller le marché des livres électroniques aux formats plus grands face à celui des tablettes.

PVI: l'eInk prend des couleurs

E-ink-color-prototype.img_assist_custom-299x225 La technologie d'encre électronique en couleur? PVI en parlait il y a quelques semaines et annonçait des premiers livres électroniques pour début 2011. Une première image lors d'une présentation en Chine (via Teleread). Avec Mirasol/Qualcomm et Liquavista, la lutte est engagée pour les premiers modèles en production. Quelle technologie sur le Kindle l'année prochaine? Faites vos jeux!

PVI réaffime son leadership

Pvi-eink-logo Interview de T.H. Peng, le nouveau patron de PVI, la société taïwanaise qui produit les écrans en papier électronique sur Xeconomy de Boston. La production devrait tripler cette année, elle aura été multiplié par 15 depuis 2008. La couleur annoncée en fin d'année avec un partenariat avec le fabricant de livres électroniques chinois Hanwang (via Teleread).

Les livres électroniques à l'horizon 2015-2020

Ereaders Nick Hampshire, analyste chez MediaIDEAS, se risque à un exercice de prospective à l'horizon 2015-2020: "Les prix des livres électroniques devraient tombés à 50$ en 2020. Le développement des technologies d'affichage couleur sera particulièrement important et remplacera peu à peu celui en noir et blanc dès 2015 et en 2020, 95% de tous les écrans seront en couleur. Les écrans rigides seront peu à peu remplacés par des lecteurs qui pourront être roulé ou plié. Subsistera trois catégories: écrans rigides, écrans pliables que l'on verra cette année, écrans enroulables et pliables,  qui devraient prendre 7% du marché en 2020. 30% des livres électroniques utiliseront de multiples technologies de communication sans fil. Les modèles commenceront à communiquer entre eux ainsi que les contenus. La technologie de saisie se déplacera à écran multi-touch, et ce devrait être l'interface standard en 2020.
Les formats de contenu vont changer. Il y a actuellement 38 formats différents. Le combat principal se situera entre PDF, basé sur XML et Flash. En 2020, tous les formats seront basés sur XML. L'affichage actuel en epaper sera progressivement supprimé. Nous prévoyons que les ventes de livres électroniques pourraient atteindre 25 milliards d'exemplaires en 2020. En 2012, les modèles divergeront dans plusieurs familles de prix avec des conceptions différentes d'affichage en fonction des exigences de contenus.  4 catégories: enroulable et pliables de moins de 9 pouces; livres électroniques classiques avec affichage de moins de 9 pouces; lecteurs de journaux avec de grands écrans monochromes et seront utilisé pour le remplacement de tous les types de papier et tous les écrans monochromes; magazine avec un lecteur de plus de 9 pouces à affichage couleur. Les écrans pliables n'apparaîtront pas avant 2013 et après leur introduction en 2015, ils auront dépassé les autres affichages et domineront le marché en 2020. Ainsi, en 2015, les classes multiples de livres électroniques commenceront à converger à nouveau. L'iPad n'est pas conçu spécifiquement pour la lecture et il présente de nombreux défauts: autonomie faible, médiocre en plein soleil, lourds et fragile. Les modèles dédiés disparaîtront et seront remplacées par une tablette ordinateur portable qui convient également pour la lecture.
En ce qui concerne la technologie d'écran, on s'attend à ce que la technologie actuelle eink tombe à cause de la couleur et des problèmes de vitesse. La technologie Mirasol/Qualcomm est très prometteuse mais limitée en taille. Avec le besoin à la fois de couleur et de souplesse, Liquavista offre la meilleure option pour l'avenir en raison de sa vitesse de vidéo, sa couleur de haute qualité et sa flexibilité."
(via Paul Biba sur Teleread). Rendez-vous dans 10 ans...


Benchmark Group: étude sur le livre numérique

Voilà qui va certainement battre en brèche certains discours qui enterreraient un peu vite les qualités de l'affichage bistable propre à l'encre électronique et les nouvelles technologies d'affichage couleur qui s'annoncent pour la fin de l'année. Et oui, n'en déplaise à certains, nous ne vivons pas dans un monde binaire. Plus de détails en effet donnés aujourd'hui par communiqué de presse sur l'étude réalisée par BenchmarkGroup concernant la lecture numérique: "48% des lecteurs de livres numériques citent le confort de lecture comme l'un des principaux avantages. Ce sont surtout les possesseurs de livres électroniques (comme le Kindle d'Amazon ou le Reader de Sony) qui plébiscitent cet atout. 73% d'entre eux jugent le confort de lecture très bon sur leur appareil. Les lecteurs sont en revanche peu convaincus de la qualité de lecture sur les ordinateurs ou téléphones portables. Au moment où l'offre littéraire sur mobile ne cesse de se multiplier, les possesseurs de smartphones ne sont pour l'instant que 5% à juger ce support adapté pour la lecture de romans."

 

Schéma1
 Schéma2

Les lecteurs n'ayant jamais expérimenté la lecture numérique montrent un fort attrait pour le livre numérique. 66% d'entre eux se déclarent notamment intéressés par la lecture de romans sur un support électronique. Mais ce n'est pas le confort de lecture qui les attire, ce sont plutôt les fonctions de stockage et de recherche qui retiennent leur attention. "Les lecteurs qui n'ont pas l'expérience du livre numérique ont tendance à penser que la lecture à l'écran fatigue les yeux. Pour beaucoup, ils ignorent les possibilités de réglage de l'affichage et de la luminosité. Pour les fabricants de livres électroniques ou les éditeurs, la promotion du livre numérique passe donc par une amélioration de la communication autour de la qualité de lecture numérique. La diffusion de ce nouveau support devrait également s'accompagner d'un bouche à oreille positif flattant le confort de lecture" indique Stéphane Loire, directeur des études de Benchmark Group. Si le livre numérique suscite un fort intérêt, les freins à la consommation dématérialisée de livres sont encore nombreux. Les principaux obstacles cités sont le prix et la pauvreté du catalogue. Les lecteurs sont particulièrement sensibles à la différence de prix entre un ebook et sa version papier: 81% des lecteurs d'ebook souhaitent des prix moins élevés qu'en version papier. Dans le cadre de son étude "Le livre numérique: ce que les utilisateurs en pensent", Benchmark Group a interrogé 625 lecteurs dont 196 ayant déjà testé un ebook." L'étude complète est disponible ici.

A titre personnel, comme je lis depuis trois ans maintenant des heures et des heures par mois sur des livres électroniques et étant toujours infichu de lire en continu plus d'une dizaine de pages sur écran, ouf, finalement je me sens à nouveau assez normal. Merci Benchmark Group!


Chine: l'iPad ne change pas la donne

1_r La récente annonce de l'iPad n'aura que peu d'effet sur le développement des livres électroniques en Chine; bien plus, elle va servir à doper le marché. Un marché estimé à 3,5 millions d'unités pour 2010. Ces propos de la part de Ying-jian, PDG d'Hanwang. Il envisage également une coopération future avec Apple (via Digitimes).


Irex dévoile son livre électronique DR800S

DR800S_FRONTAL_duo_book_new Après plusieurs semaines de retard, Irex Technologies a enfin dévoilé hier son nouveau livre électronique DR800S. Doté d'un écran tactile de 8,1 pouces, il sera disponible à partir du 18 janvier prochain sur le site d'Irex et devrait être vendu dans un vaste réseau en Europe. En France, il sera proposé par Pixmania, 4D Concept, peut-être la Fnac. Initialement prévu autour de 400€, il sera finalement vendu au prix de 499€, prix élevé pour un livre électronique sans connection. Il complète la gamme actuelle des modèles Iliad2ndEdition, DR800SG (3G pour le marché américain) et DR1000S à l'écran 10,2 pouces. Le communiqué de presse complet en français est ici. Comme je le rappelais précédemment, la version S ne comprend pas la connection 3G Wireless, il n'y a pas encore de version connectée prévue pour l'Europe. A noter la politique ouverte d'Irex en matière de DRM qui permet de choisir librement la plateforme de livres, de magazines et de journaux. Souhaitons qu'en France une offre de quotidiens soit rapidement proposée avec une version 3G. Un livre électronique haut-de gamme comme celui-ci se doit absolument de disposer d'une telle connection. Le DR800S devrait être en concurrence frontale avec le modèle connecté de Sony, le PRS-900 Daily Edition qui devrait sans doute arriver en Europe au printemps prochain et le Kindle DX désormais disponible lui aussi (tous deux connectés avec des offres). Pas encore de présentation vidéo. Seul Charbax, toujours lui, a réussi à prendre en main la version américaine il y a quelques jours.