376 notes dans la catégorie "iPad"

Solar fait sa cuisine sur l'iPad

Solar Après Larousse/Hachette, ce sont les Editions Solar/Editis qui proposent une application spéciale cuisine sur iPhone/iPad d'un des titres de leurs collections "Apéro dînatoire". Prix à 1,59€ quand la version papier est à 5,95€. Après Douglas Kennedy, Dreamworld, le groupe Editis continue les expérimentations, toujours du côté de Place des Editeurs.

Le tiercé de la lecture sur l'iPad

Tiercé Le Top3 des applications de lecture sur l'iPad? Stanza et Kindle d'Amazon, iBooks d'Apple. Tous les détails sur Ibookrama. En espérant que d'autres lecteurs alternatifs arrivent bientôt et viennent un peu chambouler ce "monde parfait". Je sais que quelques-uns y travaillent et nous réservent sans aucun doute de belles surprises, clin d'oeil amical!

L'iPhone, concurrent de l'iPad?

Il y a seulement un an certains nous vantait l'iPhone comme le lecteur universel de demain, on en entend beaucoup moins parler ces temps-ci côté lecture. Aujourd'hui, avec la version 4, amélioration de la qualité d'affichage, accès à l'iBooksStore d'Apple. Avantage très net sur l'iPad du côté de la portabilité parce qu'il fait toujours téléphone! (via EbooksActu).

 


iPad: les libraires donnent de la voix

Bougerol Benoit Bougerol, le président du SLF (Syndicat de la librairie française), est intervenu dans l'édition du 4 juin dernier de Livres-Hebdo pour rappeler la position du SLF face à l'actualité numérique et notamment l'arrivée de l'Ipad. Une tribune "Les livres, les éditeurs, les libraires sont-ils solubles dans l'iPad?" que je me permets de relayer ici, il me parait nécessaire de la diffuser bien au-delà des seuls professionnels:

"Comment ne pas savoir que l’Ipad arrive en France? Quel relais médiatique! Que de bruit savamment orchestré par Apple!... Certes le numérique apporte de nouvelles offres dans bien des domaines. Moi-même, ingénieur de formation, ancien ingénieur d’affaires à IBM, je suis depuis longtemps plongé dans cette culture informatique qui, après les PC et les Mac, Internet, le MP3, déferle maintenant sur l’écrit, presse et livres confondus. Mais comment croire que l’Ipad créerait, comme par magie, des générations de nouveaux lecteurs? Qui peut raisonnablement penser que des publics avides aient été tellement rebutés par le papier qu'ils attendaient un écran miracle pour devenir des férus de lecture? Si la presse dit voir son salut dans l’Ipad il est clair que les éditeurs de livres sont bien plus dubitatifs pour des raisons évidentes exposées par Antoine Gallimard dans son interview aux Echos. Les conditions exigées par Apple sont pour l'essentiel inacceptables: il s’agit d’imposer ses standards au marché au détriment d'une chaîne de valeurs qui permet à chacun, de l'auteur au libraire, d'être rémunéré pour son travail au service des lecteurs. Et Apple construit un système fermé pour dominer le commerce des livres comme il l'a fait dans la musique. Les libraires sont déjà des dizaines à vendre des livres numériques. Avec le portail 1001libraires.com ils seront demain des centaines. Pourquoi, dès lors, certains éditeurs placent-ils la librairie en situation de désavantage concurrentiel alors que le marché se structure? On nous promet la convergence des trois grandes plateformes pour faciliter l'accès des librairies au numérique. Très bien.  Mais en même temps, certains donnent  l’avantage à un seul concurrent. C’est incompréhensible! La plupart des éditeurs n’ont pas cédé aux sirènes d’Apple, heureusement! Ne pas donner les fichiers des éditeurs à Apple, éviter les distorsions de concurrence, exiger l’interopérabilité entre supports (PC, e-Books, Kindle, Ipad…), et avancer de concert avec le portail 1001libraires.com et les autres enseignes sans privilégier un seul acteur, me semblait être des préalables acceptables. Je regrette que la collectivité des éditeurs se soit fissurée. Je plaide pour une union forte pour que le livre vive, et ne soit pas réduit à un flux de données pour créer du trafic, modèle économique du trio Apple, Amazon, Google. Il faut un projet porté par une vision commune des éditeurs,  des auteurs, des libraires, avec le soutien des pouvoirs publics. Les libraires y veilleront." A mots couverts, on aura reconnu d'où venait la fissure en question.


Les libraires sur l'iPad

Logo_normal Beaucoup d'interrogations depuis hier autour de l'application EdenReader sur l'iPad, d'ePagine et de son rôle. Tous les détails sur le blog aujourd'hui, avec la procédure à suivre ici et ici. "L’application EdenReader est d’ores et déjà effective via ePagine avant un déploiement dans les prochains jours vers chaque libraire partenaire du réseau (après quelques changements sur leurs sites en ligne). Eux aussi seront alors en mesure de proposer à leurs clients des livres numériques qu’ils pourront lire sur leur iPad. Nous vous tiendrons bien sûr informés de cette solution qui devrait permettre aux libraires d’être toujours présents sur le marché du numérique. Car tel est notre souhait: que les libraires puissent répondre aux nouvelles demandes, offres et habitudes de lecture. Qu’ils soient exaucés!". Parce que l'iPad est une tablette web et que le web n'est la propriété de personne!

EdenReader sur l'iPad

Edenreader-icon Comme prévue, l'application EdenReader est désormais disponible sur l'iPad, vous permettant d'accéder aux livres de la plateforme Eden-Livres (Gallimard/La Martinière-Seuil/ Flammarion). Il sera possible dans quelques jours de commander vos livres dans les librairies du réseau ePagine que vous aurez choisie comme vous le faites déjà pour n'importe quel autre lecteur en France (Sonyreader, Opus, ordinateur PC/Mac).  Preuve s'il en était besoin que le déversement des livres dans l'IBooksStore d'Apple n'est pas une fatalité comme auraient tendance à le penser certains. Ce sont-ils même poser la question, on est en droit de se le demander d'ailleurs. L'ouverture à d'autres catalogues (Hachette/Numilog notamment) devraient se faire aussi assez vite grâce à l'accord sur l'interopérabilité des catalogues qui a eu lieu récemment. Je pense que ces applications devraient à terme ouvrir sur l'ensemble des titres disponibles des librairies affiliées avec une offre la plus large possible, c'est bien évident. Comme une application Fnac qui ouvrira sur un catalogue Fnac exhaustif. C'est une application Eden pour l'iPad, pas un accès unique vers les livres de chez Eden, ce qui n'aurait bien entendu aucun sens. Bon, c'est sûr qu'il vous faudra ouvrir un compte sur ePagine (ou chez autre libraire bientôt) mais si vous étiez déjà client, cela ne devrait pas vous traumatiser outre-mesure. Vous ne faites pas déjà la même chose sur Amazon ou la Fnac? C'est sûr que si vous n'étiez pas déjà client, c'est une découverte...

PS: voir l'interview d'Antoine Gallimard dans le Point.


L'Equipe Mag sur l'iPad

Equipe Après la version du journal au quotidien, l'Equipe propose depuis hier son supplément L'Equipe Mag sur l'iPad (à cette adresse). La première version est gratuite. Une bonne occasion de tester une version enrichie d'interviews et de diaporamas. C'est très réussi, aussi bien en fluidité que dans la qualité des bonus. Beaucoup d'idées à fouiller pour bon nombre de magazines dans les mois à venir, c'est sûr!

Apple: un web propre et rangé

Pavillon A lire le billet de Xavier de la Porte (qui anime l'excellente émission Place de la Toile sur France Culture) sur Internet Actu: "Avec l’achat d’un iPhone ou d’un iPad, il existe maintenant une banlieue bien propre, bien ordonnée, qui vous permet de profiter en partie des possibilités offertes par le web, sans devoir vous mélanger à la racaille. Cette banlieue, ce sont les scintillantes applications de l’Apple Store: de jolies maisons bien propres, à bonne distance du centre de la ville Web, nichées dans ce que la journaliste appelle du beau nom d’“Etats vierges des monts Apple”. Avec la migration des dissidents du Web ouvert vers les applications chères et fermées, nous assistons d’après Virginia Heffernan à une décentralisation urbaine, un équivalent en ligne de ce qui a été aux Etats-Unis un exil des populations aisées vers les banlieues résidentielles". L'article américain du New York Times cité est traduit en totalité sur Framablog.

Un iPed chinois

Quelques mois seulement après sa sortie, l'iPad fait déjà l'objet de contrefaçon chinoise. Un "iPed" en vente dans une boutique de Shenzhen, à quelques kilomètres seulement des usines Foxconn qui produisent la tablette d'Apple, au prix de 105$ (79€)! Un modèle qui n'a pas la vélocité de l'iPad mais qui serait selon les observateurs de qualité tout à fait correcte (via ChiniTech).

 


Larousse: l'iPad dans les maternités

Larousse-nouveaune-1 L'iPad en cadeau de naissance pour la maman avec l'application Larousse pour le nouveau-né qui vient de sortir? Elles en pensent quoi les futures maman? Attention à ce que la tablette magique glisse pas du lit, ça tombe de haut! (via eBouquin). La cuisine, la maternité, on attends le jardinage, le bricolage pour bientôt. Sans parler d'applications pour les nouveaux-nés eux-mêmes, ça va venir...


Kno: l'idée de la double tablette éducative

Kno Tiens, depuis l'enTourageDGe, on n'avait pas vu de nouveau projet de lecteur avec double écran imitant l'expérience de lecture d'un livre traditionnel ouvert. Longtemps que l'idée est dans les cartons avec des débats passionnés! Un lecteur Kno vient de pointer son nez. Si l'enTourageDGe propose un écran eInk et un écran LCD, là c'est deux écrans LCD. Un double iPad en quelque sorte! On se demande finalement un peu pourquoi. Si la navigation et l'ergonomie sur le papier ont l'air intéressants, l'engin n'a pas l'épaisseur d'une feuille de papier, loin de là! Car les 2,5kg à bout de bras refroidissent un peu les ardeurs (déjà que les 700g de l'iPad paraissent bien lourd, c'est près de 4 fois plus!). L'argument poids est incontournable, on le voit dans un renouvellement de portable en ce moment, la première chose que l'on fait, on soupèse, on ne veut plus trimballer des engins intrimballables, non merci. Si il faut le clavier dans le sac en plus... L'usage du clavier me semble aussi au coeur du questionnement, remplacer un ordinateur dans un usage de travail universitaire et technique me semble très difficile (j'en ai parlé avec beaucoup d'acheteurs) ainsi que dans une expérience de travail à plat et non à bout de bras impossible avec un tel engin plus de quelques minutes, et encore, celui-ci, il faut absolument ses deux mains pour le tenir. Rappelons que Microsoft a d'ailleurs stoppé son Courier. Je reste assez dubitatif, et vous?

Kno Movie from Kno, Inc. on Vimeo.


iBookStore: un Apple aux bibliothécaires!

Express L'Express a testé l'iBookStore d'Apple: "En terme d'organisation, l'iBookstore laisse un peu perplexe. Tout est très beau au premier abord (et au bout de 20 utilisations aussi!) mais les livres ne sont pas (encore?) très bien classés: quatre grandes catégories sont proposées (littérature et fiction, ouvrages généraux, économie et entreprises, biographies et mémoires) ainsi que les nouveautés et... c'est tout! Aucun index alphabétique par auteur, titre, langue ou même éditeur n'est disponible. Dans la mesure où tous les livres de la création ne sont pas disponibles, et loin de là, il est très complexe de trouver et de choisir un livre. Il faut inlassablement taper dans la barre de recherche les auteurs/ouvrages/éditeurs convoités pour découvrir s'ils sont disponibles. Et la rubrique "classement", tout en bas de la page, n'est pas d'une grande aide, puisqu'on ne sait pas comment elle s'organise. Avoir accès au catalogue complet n'est pas non plus évident: il faut cliquer sur "date de sortie" pour avoir accès aux 21 212 ouvrages, anglais et français réunis (dont une bonne partie proviennent du projet Gutenberg et sont donc gratuits et accessibles par d'autres moyens). Mais ils sont classés par date de sortie... Au bout de quelques recherches (souvent infructueuses) cet iBookstore énerve." On a vraiment besoin de bibliothécaires chez Apple pour mettre un peu d'ordre dans le bazar!

L'iPad touché, coulé

Vous voulez voir l'iPad d'Apple coulé sur place en trois secondes par l'écran Pixel Qi? Merci à notre ami Charbax toujours aussi efficace. Comme on dit, y'a pas photo, ils en disent quoi ceux qui pensaient que l'iPad était le lecteur définitif. On se demande d'ailleurs si Jobs et ses ingénieurs sont déjà aller se balader à la lumière du jour!

 


L'iPad: ils en pensent quoi?

Ils pensent quoi de l'iPad? Un petit sondage rapide du côté de CNET qui a été réalisé il y a quelques semaines mais qui me parait bien représentatif des opinions. A la FNAC à Tours samedi, ça se bousculait pas, cela dit en passant, derrière les quatre modèles en présentation. Entre gadget à applications pour les geeks et gros iPhone encombrant. Confirme qu'un format plus petit sera bien mieux perçu par les plus jeunes. L'iPad serait-il un truc pour les vieux aux portefeuilles plus rembourrés?

La presse sur l'iPad: son journal ou son site web

Journal Il va être intéressant d'observer dans les semaines qui viennent comment s'orientent les usages des amateurs de presse numérique. Est-ce que vous préférez retrouver votre journal favori avec sa maquette et ses codes graphiques ou une nouvelle proposition plus proche du web sur l'iPad? Des observations qui vont être suivies de très près par l'ensemble des médias sur leurs choix stratégiques futurs. J'avoue que personnellement, j'ai un faible pour la première proposition car elle me permet de retrouver directement les codes graphiques et la navigation dans l'exemplaire que je connais bien, de venir à bout de l'ensemble de l'information, en la contrôlant (non-repérage, repérage, commencement, fin) à chaque étape de ma lecture. Qui plus est, elle s'inscrit parfaitement en complémentarité avec la version papier à laquelle je peux être aussi abonné. Francis Pisani faisait cette remarque récemment. C'est une chose que j'avais aussi observé à l'époque des versions ePaper des Echos (proche web) et celles de la Stampa/ NRC Handelsblad (plus proches de la maquette du journal papier). Basculer pour une navigation qui se rapproche de l'expérience web est beaucoup plus floue pour moi. Je me demande toujours où est la valeur ajoutée précise avec ce qui était gratuit avant/maintenant. Le sentiment que l'on veut me faire en quelque sorte payer ce qui est/était gratuit. Avec le journal, le vrai, je perçois tout de suite le contrat qui est mis en place avec une proposition simple sans me prendre la tête. J'ai fait plusieurs tests autour de moi, aussi bien avec des seniors qu'avec des plus jeunes. C'est aussi une tendance qui se dégage. Une déclinaison qui va être encore plus flagrante, je pense, dans le cas des magazines. De plus, élément important, la publicité est beaucoup moins intrusive selon moi si l'on suit la version papier car nous sommes déjà habitués à son acceptation tacite. Beaucoup moins sur une version plus proche du web, qui plus est payante. Restent le lancement d'hypothétiques vidéos bien sûr mais elles peuvent être aussi envisagées dans une version proche du journal qui serait enrichie. Et vous, qui tester votre nouveau joujou, vous en pensez quoi? Votre classement favori parmi les journaux (sans tenir compte des opinions bien entendu)?

L'iPad et les livres-jeux

L'iPad cible de choix pour les seniors et les plus jeunes. A découvrir Le Monde de Victor, un livre-jeu déjà traduit en langue française. Je me faisais la réflexion, il y a quelques années les CDRom étaient à 15/20€, celui-là est à 1,59€. Un prix plus que chinois! Dix fois moins cher, il faudra en vendre dix fois plus, le web est passé par là, la route va être longue... (via iPadd).


iPad: le web iPaid

Ertzcheid "Le choix à faire est binaire. Ouvert contre fermé. Interopérable contre propriétaire. Le coeur stratégique du web est celui de l'interopérabilité. Le rêve fondateur du client-serveur contre le modèle économique d'Apple, celui du client-captif. Le rêve fondateur du web: permettre à chacun, indépendamment de son équipement logiciel ou matériel d'accéder à l'ensemble des ressources disponibles. A l'exact inverse, le paradigme de la boutique Apple: permettre à ses seuls clients (= acheteurs du hardware/ matériel) d'accéder aux seules ressources disponibles chez les seuls fournisseurs de sa boutique, et seulement consommables sur son matériel. Idem, mais à une autre échelle pour le Kindle d'Amazon. Le Kindle c'est comme le caddy; ça ne va qu'avec un seul magasin et on ne part pas avec. A noter d'ailleurs, que le combat pour l'interopérabilité nécessite une reconnaissance et un engagement politique qui sont loin d'être acquis. Amazon et son caddy-Kindle: ou le modèle de la boutique "bazardisée" et low-cost, façon Foir'fouille. Apple et sa caisse-automatique-Ipad: soit le modèle de la boutique-cathédrale, tendance CSP++. L'anagramme d'Ipad, c'est "Paid", "payé". A lire le passionnant billet d'Olivier Ertzscheid sur Affordance.

PS: voir aussi le billet de Marin Dacos qui revient sur l'iPad et son modèle, ainsi que celui de Bibliobsession.


Libreka sur l'iPad

Libreka A signaler que la plateforme des éditeurs/libraires allemands Libreka propose la mise à jour de son application spécifique adaptée à l'iPad depuis le début de la semaine. C'est cette solution vers laquelle s'oriente la plateforme Eden-Livres (Gallimard-Martinière-Flammarion) en France.

PS: c'est mon 2000ème billet sur Aldus et je suis ravi qu'il concerne nos amis allemands!