Tatouage numérique : pourquoi est-il le grand oublié?
01 avril 2015
Les DRM (Digital Rights Management) ou verrous numériques sont de plus en plus décriés et rejetés. On parle désormais de futures solutions de DRM "light", "pragmatique", sans doute "bio" ou "citoyen" bientôt...
Ces futures évolutions resteront de toutes façons complètement ignorées par les environnements propriétaires des GAFA. Les éditeurs tous embarqués là-dedans comme l'ont montré les récents débats au dernier Salon du Livre. Pas un mot sur le tatouage numérique, pourtant si agréable pour l'utilisateur, qui lui permet de lire son livre numérique sur tous les supports sans absolument aucune contrainte. Il est pourtant proposé par un très grand nombre d'éditeurs dans toute l'Europe. Silence assourdissant.
Et si à l'ombre de tous les services en accès que l'on nous imagine demain (faisons leur confiance), les solutions de watermark (tatouage) pouvaient "aussi" se développer pour le plus grand bonheur des lecteurs? La société Flexedo propose depuis fin 2012 une solution française innovante Flexlibris. Plus sûre pour les éditeurs, toujours sans aucune contrainte pour l'utilisateur final. Valérie Ferrière, PDG de Flexedo, sera à la Foire du Livre de Londres dans quelques semaines. Souhaitons qu'elle puisse défendre sa solution auprès des acteurs anglo-saxons. Porter une voix différente, la voix du lecteur, qui plus est européen demain...