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145 notes en octobre 2009

Wikireader: le petit lecteur Wikipédia

Wikireader Un petit lecteur Wikireader pour accéder à l'ensemble de la célèbre encyclopédie en ligne Wikipédia. Ils l'ont fait! C'est Techcrunch qui révèle aujourd'hui la nouvelle. Prix à 99$. Plus simple y a pas, une approche volontairement destinée à tous les publics, même les plus réfractaires aux nouvelles technologies et à l'internet!
 

"Je ne l'ai en main que depuis le début de la semaine mais les choses essentielles à savoir: le lecteur fonctionne avec deux piles AAA, un écran tactile, un processeur CPU à basse consommation d'énergie et des microSD cards pour contenir l'ensemble des articles. Ce n'est pas un lecteur connecté. Tout est complètement déconnecté de l'internet. Les SDcards sont envoyées plusieurs fois par an pour un abonnement annuel de 29$. L'ensemble du fichier (multi-gigabyte) est spécialement compressé pour le lecteur et peut être téléchargé et installé manuellement par des débutants." Tous les détails sont sur le site Wikireader qui vient d'être mis en ligne. Sacré buzz pour Wikipédia, bravo!


Umberto Eco: le livre indépassable

Eco Surtout ne pas manquer l'interview de Umberto Eco dans Télérama de cette semaine. Quand on interroge un passionné des livres comme lui sur l'avenir des livres... "N'espérez pas vous débarrasser des livres. Avec cet avertissement en guise de titre à ses joyeux entretiens avec le scénariste Jean-Claude Carrière (éd. Grasset, sortie le 21 octobre), Umberto Eco nous prévient: ne comptez pas sur lui pour rejoindre le choeur des Cassandre qui annoncent régulièrement la disparition du livre ou de la lecture!" Joint une version ePub pour conserver dans son lecteur favori. Penser à archiver les trois versions: le journal papier, le lien web et le fichier. Laquelle pourra t'on relire en 2050?

Google: avis de "sturm" à Frankfurt

Merkel La femme la plus influente dans le monde est aussi contre les visées de Google en matière de livres. C'est Angela Merkel qui est entrée dans le débat avec une déclaration à l'ouverture de la Foire du Livre de Frankfurt, tout un symbole: “La position du gouvernement allemand est claire sur la question: les copyrights doivent être protégés sur internet. C'est pourquoi nous rejetons la numérisation [des ouvrages de bibliothèques] si on ne tient pas compte de cette protection, comme le fait Google. Le gouvernement pèse de tout son poids pour défendre les écrivains en Allemagne". Et ce que femme veut... On lira les billets du Guardian et de Reuters (via Teleread).

PS: La vidéo est ici (via Le Monde).


Bakchich: du web au papier

Couelurs Benoit Drouillat revient sur Bakchich, le site d’information satirique et indépendant, qui opère un passage très intéressant du web au papier, empruntant un chemin d’évolution inverse dans le champ des media, qui a été commenté comme relativement inédit. Le détail des abonnements est ici. Le succès actuel des titres satiriques incitent les "pure players" a revenir au papier surtout quand les éléments visuels sont si importants. D'autres généralistes comme Rue89 et Mediapart y viendront-ils eux aussi? Complémentarité entre web et papier, le maître-mot des éditeurs de presse et de livres car on peut apprécier, je pense, les deux formules selon les moments de la journée.

Média Participations rejoint Editis

Saintvincent Après Hachette (Numilog) et Gallimard-La Martinière-Flammarion (Eden-Livres), Média Participations a lancé vendredi dernier avec Editis «e-plateforme», plateforme électronique de distribution de livres numériques. «Il n'est pas besoin d'aimer le monde qui vient pour le voir venir. Ce qui est arrivé à la musique est en train d'arriver à la vidéo et au cinéma, et va arriver au livre, analyse Claude de Saint-Vincent. L'édition numérique est incontournable. Il existe aujourd'hui toute une génération de gens qui ne liront pas moins que nous, mais ne liront plus de papier. Nous devons nous adapter en mettant à la disposition de ces futurs lecteurs les contenus que nous avons sous forme numérique, mais aussi envisager de créer des livres un peu différents dont le premier usage sera numérique, mais qui trouveront ensuite un usage papier. Les prochains albums de Garfield seront très prochainement disponibles sur iPhone. La nécessité de créer des outils pour mettre à disposition des lecteurs ces nouveaux contenus est indispensable. Notre association avec Editis n'a d'autre vocation que d'appeler tous les éditeurs à se fédérer. C'est un outil ouvert, non-exclusif, pour obtenir un outil interprofessionnel qui facilitera l'accès à ces contenus» (via Le Figaro).

Léo Scheer: la notion d'hyper-éditeur

Un éditeur qui innove et qui réfléchit à son métier. Un long commentaire de Léo Scheer sur son blog ce matin qu'il me parait particulièrement intéressant de mettre en valeur:

"Oui certes, je suis d'accord avec vous, il faut rester éditeur et je ne vois effectivement pas quelqu'un qui ne se passionnerait pas pour les livres qu'il publie être en mesure de les partager et donc peut-être de les vendre. Mais la question qui se pose ici est: suffit-il de le rester ? Je ne crois pas. Ce que nous expérimentons avec M@nuscrits dans l'adaptation de ce métier ancien de l'édition aux nouvelles conditions de son exercice avec l'avènement de l'Internet, c'est ce qu'on pourrait appeler devenir un hyper-éditeur (de la même façon qu' il a de l'hyper-texte) Avec M@nuscrits nous "produisons", nous mettons en scène, l'ensemble des étapes de la chaîne du livre, depuis le début du processus (le sort du manuscrit), jusqu'à la fin (les multiples façon d'accéder au livre.) Ces fonctions jusque là séparées (elles incluent la diffusion et la distribution), tendent à se réunir dans un seul et même dispositif. Je distingue aujourd'hui trois aspects:

1/ Le manuscrit en ligne et son auto-édition. Un manuscrit papier envoyé par l'auteur à plusieurs maisons dans l'espoir d'être édité n'est pas publié, il reste dans le secret, à l'abri, dans la sphère professionnelle qui, la plupart du temps ne peut que l'ignorer faute de disposer des moyens nécessaires pour le connaître, le juger, l'apprécier. Un M@nuscrits mis en ligne par un auteur dans un site accessible à tous où l'on a prévu et organisé la possibilité pour les lecteurs de le commenter, de dialoguer avec l'auteur, où l'on met à la disposition de l'auteur les moyens de modifier son texte pour le faire évoluer en fonction de cette expérience, ce M@nuscrits est publié, il est auto-édité et accessible gratuitement.

Si on compare les deux économies réelle et numérique (longue traîne), dans la première, le manuscrit représente une perte nette, dans la seconde, il est déjà un résultat virtuel (sur lequel on peut spéculer) même s'il n'a pas encore de valeur monétaire. Ainsi, comme cela s'est passé dans le domaine de la musique, le M@nuscrit peut faire l'objet d'un pari sur l'avenir et rassembler un groupe d'investisseurs ou d'acheteurs. Ce pari peut, bien sûr, être entièrement assumé par l'auteur, (auto-édition complète) l'éditeur n'étant plus alors qu'un prestataire de service rémunéré par l'auteur.

2/ Le M@nuscrit ELS (En Ligne des ELS). Il s'agit d'un quasi-livre (il ne lui manque que d'être imprimé sur du papier pour le devenir. Il a fait l'objet d'un travail éditorial d'un auteur et d'une maison d'édition , d'une maquette, et parait avec sa marque. Il s'agit d'un simulacre de livre et tout ce qui peut améliorer l'ergonomie de sa lecture est essentiel.(par exemple le perfectionnement du système flash qui permet une lecture en ligne, en tournant les pages pour recréer la sensation du livre). S'il n'est pas en papier et n'est pas destiné à entrer dans le circuit commercial de la librairie, il n'est est pas moins un produit téléchargeable et commercialisable en ligne à destination des ordinateurs, des readers et autres téléphones. Il y a un prix à définir pour ce "fichier" et un mode de partage de la rémunération entre l'éditeur, l'auteur et l'éventuelle plateforme de vente. Cet objet numérique n'en est qu'à ses premiers balbutiements mais devrait évoluer rapidement avec la transformation accélérée des supports électroniques de réception du fichier.

3/ La Collection M@nuscrits (Rétro-publication). Si, matériellement, il ne s'agit que du retour dans les mécanismes traditionnels de l'édition d'un texte apparu ou conçu dans l'univers numérique, cette collection pose autrement les questions du contexte de l'acte d'éditer, en particulier celle du choix éditorial et du comité de lecture et de la marque. Jusqu'à présent, le système M@nuscrit ne remplit pas formellement la fonction d'agent. Il arrive de temps en temps qu'un auteur nous envoie un message nous demandant de retirer son texte en ligne parce qu'il a été contacté par un autre éditeur et que les choses se précisent. Ainsi, jusqu'à présent, le contrat avec l'auteur n'intervient qu'à partir du moment où il est choisi et publié par un éditeur (en l'occurrence, pour ce qui nous concerne directement, par les ELS). Mais cette fonction de vitrine de présentation et de promotion pour les M@nuscrits pourrait également faire l'objet d'un contrat d'agence avec les prestations correspondantes et leur rémunération. Le perfectionnement et la baisse des coûts des petits tirages de l'imprimerie à la demande peut aboutir à une diversité de services à partir de l'existence du texte sur papier. Ceci concerne plus particulièrement la fraction de la chaîne du livre papier qui va de la diffusion jusqu'à la librairie ou la presse.

Pour l'ensemble de ces trois domaines, l'évolution du "groupe" sociologique qui entoure les M@nuscrits me semble décisive. La blogsphère est un univers en cours de formation. On y rencontre des blogueurs/auteurs qui utilisent ce nouvel instrument pour créer, écrire et aborder de façon directe la relation avec les autres; des critiques, en grande majorité des femmes, souvent professeur de lettre, qui se présentent comme de simples lectrices; des professionnels reconvertis, en particulier des journalistes qui trouvent là un moyen de se reconvertir dans un métier où les places sont de plus en plus rares avec la crise de la presse; et puis, on voit apparaître quelques auteurs qui trouvent là un moyen de prolonger leur relation avec les lecteurs par rapport aux moyens traditionnels des salons et des signatures en librairie. Certains auteurs vont même jusqu'à tenter de s'autonomiser complètement par rapport au système et devenir leur propre éditeur. On ne peut pas dire que la blogosphère représente actuellement une dynamique positive pour la création. Elle s'est plutôt spontanément érigée en obstacle supplémentaire et il y a peu à attendre du sentiment d'appartenance à un même groupe. On a plutôt une impression inverse. Mais ceci peut représenter un atout dans la mesure où ce "comité de lecture" très "spécial" est largement "dé-socialisé" et que les choses s'y expriment en dehors des convenances et donc des conventions et des petites habitudes du "milieu", peut-être à la recherche de nouvelles règles (ce que je cherche à comprendre dans mon travail sur le "Traité de savoir vivre" (de plus en plus en retard d'ailleurs)".


Barnes and Nobles annonce la couleur

Un lecteur en papier électronique couleur chez Barnes and Nobles, le plus grand libraire du monde, en partenariat avec Plastic Logic, et cela au printemps prochain? En clair, n'achetez pas le Kindle, vous aurez bien mieux dans quelques mois! Même si je n'y crois pas une seule seconde, bravo, cela me plait bien que l'intox et le buzz ne soit pas réservé seulement à Apple, Google et Amazon! (via eBouquin).


On parle des Manuscrits/ Léo Scheer

La Collection Manuscrits de Léo Scheer a les honneurs de l'émission de Michel Field sur TF1 (il faut aller à 20mn 30s) mais aussi des colonnes d'un quotiden allemand le Frankfurter Rundschau. "Bonsoir M. Léo Scheer, bonsoir chers amis. Voici ma traduction, accompagnée d’une petite note explicative. Né en 1962 à Zürich, Urs Engeler est l’une des grandes figures de l’édition de langue allemande. La maison qu’il dirige a notamment fait découvrir aux lecteurs des pays germaniques certaines œuvres de Jean Paulhan et de Pier Paolo Pasolini. Dans un entretien accordé au quotidien Frankfurter Rundschau (7 octobre 2009), il réfléchit au statut de l’éditeur à la fin des années 2000. Analysant brièvement la situation française, il dit être admiratif devant la richesse de l’offre: «Là-bas, il y a toutes ces revues, toutes ces maisons d’édition, toutes ces formes de publication. Il est clair que nous sommes tous préoccupés par la situation déplorable de la Librairie et que nous observons l’espace des possibles à l’ère de l’Internet. Regardons ce que fait l’éditeur français Léo Scheer; si vous allez sur son site Internet (www.leoscheer.com), vous allez trouver toute une rubrique consacrée à l’édition électronique, c’est vraiment quelque chose que je n’avais encore jamais vu auparavant. On propose aux gens des outils afin qu’ils mettent en ligne leurs propres livres. Il s’agit d’un éditeur porteur d’une très grande ambition littéraire. Il serait impensable qu’un éditeur allemand surmonte son sentiment de supériorité et accepte de ne pas décider de ce qu’il publie, et puis que par-dessus le marché, il reçoive autant de textes!» L’interview a été mentionnée dans la revue de presse quotidienne effectuée par le site littéraire le plus fréquenté d’Allemagne (www.perlentaucher.de)." (via Léo Scheer).


Sony reader PRS-600 : un premier test en France

Sigma-dp2-boitier-3 Pour patienter (en musique) jusqu'en novembre... C'est le site Les Numériques qui a réalisé un test complet  globalement positif mais qui pointe aussi  sur le manque de contraste comparé au PRS-505 et l'absence d'accéléromètre. A noter qu'il a été pris en main par une jeune lectrice de 8 ans: "Maman, c'est quoi ce petit ordinateur?" -"C'est un livre qui permet d'emporter avec soi plein de livres". L'enfant, curieux, est moins emprunt aux habitudes et toujours prêt pour de nouvelles expériences. Le Reader PRS-600 a donc atterri entre les mains d'une petite fille de huit ans le temps d'un week-end. Cette jeune lectrice ne griffonne pas encore ses livres, mais a déjà pris la fâcheuse (?) manie de corner ses pages. Elle a déjà le goût du papier. Sans compter la couleur, qui habille encore beaucoup de livres destinés à cette tranche d'âge. Effet de nouveauté ou véritable intérêt, cet e-livre version futur fut plus souvent entre ses mains que poser sur la table du salon. A la question "qu'aimes-tu dans ce livre?", les réponses, pour certaines étonnantes, mirent peu de temps à fuser. Dans le désordre: il n'est pas fragile, on n'a pas peur de le déchirer, on voit bien, on peut grossir le texte, c'est facile à utiliser, il est électronique comme un ordinateur (génération électro...), on peut dessiner dessus, ça ne pèse pas lourd. Objet de niche, destiné aux "grands lecteurs" aujourd'hui, les liseuses gagneront peut-être leurs galons demain, grâce aux jeunes générations. A la condition que celles-ci apprécient toujours de lire, et si le contenu se développe enfin."

 


La lecture numérique, le papier électronique: le top des blogs

Wikio Après Irex, Sony, Bookeen, c'est maintenant l'arrivée d'Amazon sur le marché français qui va donner une visibilité très importante dans l'année qui vient à ces livres électroniques qui sont encore mal connus du grand public. Les prix baissent, la qualité, le design, la rapidité s'améliorent, la connectivité aux réseaux mobiles arrive. L'offre de livres numériques augmente elle aussi de manière très importante depuis quelques mois. L'année 2010 va marquer un tournant important pour la lecture mobile et les lecteurs en papier électronique présentent pour l'instant de grands avantages pour le développement des offres distribuées par les éditeurs de journaux et de livres. Même si les fonds d'écran sont encore un peu gris (40/45% avec l'eInk, comme le rappelait récemment Thierry Baccino, cela progresse), d'autres technologies proches de l'eInk vont venir. L'Iphone et les grandes tablettes vont aussi susciter une multitude d'autres propositions de lectures. L'impression à la demande commence à s'organiser de manière durable dans le paysage éditorial. Cette conjonction de facteurs est, à mon avis, une chance historique à saisir pour les auteurs et les éditeurs. Une explosion de la lecture numérique?  Certainement, je crois que les professionnels du secteur en ont pris conscience depuis quelques mois. Preuve aussi de cet intérêt grandissant que vous portez à la lecture numérique, Aldus (37ème) vient d'entrer avec eBouquin (33ème) et textes (43ème) dans les 50 blogs High-Tech du classement Wikio, rejoignant ReadWriteWeb, Transnets sur autant de problématiques plus spécifiquement liées à la lecture numérique. Sans parler de LaFeuille, TiersLivre, Affordance, Bibliobsession (pour ne citer que ceux-là) présents dans d'autres classements. N'oublions pas, bien sûr, Bruno Rives et Lorenzo Soccavo. Je n'ai pas mis les liens, vous trouverez sur Google. Un lien justement nous uni tous, je pense, c'est la lecture et les livres. J'espère que d'autres vont nous rejoindre, comme tout récemment Numerikbook, Temps futurs (que je n'avais pas repéré avant), signalez-les moi, je ferais des mises à jour fréquentes de ce billet.

(dernière mise à jour le 8 octobre 2009)


Encyclopédies en ligne: que choisir?

0096000002464970 Bravo au site Clubic qui vient de comparer de manière très exhaustive six encyclopédies en ligne. C'est presque point pour point les mêmes questionnements que ceux qui  existent actuellement dans la presse sur fond d'expertise, de contributivité, de contenus chauds et de gratuité: "Deux philosophies s'affrontent alors: celle de Wikipedia, adoptée par Knol, qui préconise le tout participatif, et celle de l'Encyclopédie Universalis, qui ne fait appel qu'à des érudits dans chaque domaine. Oublions pour le moment Knol, qui ne parvient dans aucun domaine à la cheville de Wikipedia. Chaque option possède ses avantages et ses inconvénients: si Wikipedia bénéficie d'une exhaustivité et d'une réaction excellente, Universalis s'assure quant à lui d'une pertinence à toute épreuve. Au milieu de ces deux mondes, Larousse propose un compromis, bénéficiant à la fois du catalogue Larousse et de la contribution de lecteurs passionnés. Le modèle est viable, basé sur la présence de publicité, mais semble finalement prendre davantage les inconvénients des deux modèles que leurs qualités: les internautes ne rédigeant que des articles relativement pointus. Le contenu «chaud» est mis de côté alors que les articles de fond, ceux-là mêmes que l'on attend d'une encyclopédie, se font rares. L'avenir de l'encyclopédie en ligne appartient à Wikipedia? Peut-être, tant ce site est déjà puissant et présent dans la tête de nombre d'internautes. L'aspect libre de l'encyclopédie est également un atout majeur de Wikipedia, qui autorise par exemple les écoliers à reproduire son contenu sans enfreindre le droit d'auteur. Mais il lui faudra corriger ses erreurs de jeunesse, ce qu'il tarde quelque peu à faire. Au début de cette année, suite à la modification des pages et l'annonce de la mort de Ted Kennedy et Robert Byrd, Jimmy Wales, cofondateur de Wikipedia, a évoqué la possibilité de modérer les modifications. Ce système n'est toujours pas mis en place. De même, l'exhaustivité et la pertinence de certains articles sont démontrées, mais la plupart restent imparfaits. Bien sûr, la qualité des articles augmente avec le nombre de contributeurs, mais le propos n'est pas toujours adapté à tous les publics. L'Encyclopédie Universalis reste probablement la plus à même d'aider les collégiens voire les lycéens ou d'intéresser les plus jeunes, notamment grâce à un contenu multimédia plus important. Toutefois, les vidéos arrivent sous Wikipedia; reste aux contributeurs à utiliser cet outil à bon escient". Tous les détails de l'enquête au cas par cas ici.

Les nouveaux romans "feuilletons"

Couverture_roman_darnaud_31 Dans l'idée du dernier roman de Didier van Cauwlaert mis en ligne au jour le jour et dont la version papier vient de sortir, trois auteurs se lancent conjointement dans l'écriture d'un nouveau roman, "Le Roman d'Arnaud". Le principe :
"Jean-François Gayrard, Gwen Catala et Christophe Sanchez, bloggueurs impénitents, auteurs convaincus que la lecture numérique va nous inciter à créer de nouvelles façons de raconter des histoires, vont se relayer pendant 40 jours et 40 nuits pour écrire un roman sur une page de fan Facebook  et sur Twitter. 6 à 8 fois par jours, à des heures régulières, les statuts de la page du Roman d’Arnaud vont être mis à jour. Chaque auteur disposera de 420 caractères par statut pour faire évoluer l’histoire. Les lecteurs/fans pourront soit lire à heure fixe les mises à jour ou lire tout d’un seul trait à la fin de la journée. Ils pourront faire évoluer l’histoire en inscrivant des commentaires. Nous vous réservons d’autres surprises tout au long de cette expérience numérique.
La première étape consiste à vous inscrire sur la page de fan en cliquant sur le badge inséré sur la colonne de droite de ce blog et/ou à nous suivre sur Twitter." Tous les détails ici. Une version en ePub à lire en fin de chaque semaine, c'est possible?

Marc Lévy est pour le numérique

Images Notre "Dan Brown national" bientôt à la fois en version papier et en version numérique. C'est ce qu'annonce Les Echos aujourd'hui: "Marc Levy, l'un des auteurs les plus vendus en France, se lance dans l'aventure numérique. L'écrivain va en effet publier son prochain roman "La première nuit", suite de son précédent livre "Le premier jour", simultanément en version papier et en format numérique le 2 décembre. "Le premier jour" sera également lancé sous format "ebook". Rappelons que l'éditeur Robert Laffont fait partie du groupe Editis. Suivra t'il la récente initiative de Place des Editeurs?  Les Echos parlent d'une remise de 25% ce qui serait une première en France. Une version bonus est aussi annoncée. Version premium, dégradable sous 90 jours? Tous les modèles sont possibles, à suivre...