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78 notes en avril 2010

Blogs sur la lecture numérique

Edupin-8 Merci à Eric, alias Presse-Citron (4ème blog francophone selon Tops des Blogs), d'avoir élu Aldus parmi les "10 sites et blogs incontournables sur la lecture numérique". Je le rejoins complètement quand il dit: "Nous avons tendance à penser que les formes traditionnelles d’accès à la connaissance sont en train de mourir, et plus précisément la lecture. C’est peut-être un raccourci un peu alarmiste (et générationnel): je pense au contraire que l’arrivée et surtout la popularisation des nouveaux supports va nous inciter à lire davantage, mais d’une autre façon, en introduisant une dimension ludique et «merveilleuse» dans notre rapport à l’écrit". Ludique et merveilleux, deux mots qui résument très bien mon rapport aux livres, à tous les livres, numériques comme en papier; en parlant de générationnel, vous avez vu Virginia ce matin!

Le polar enfin en numérique

Polars Voilà qui devrait en ravir enfin certains pour les week-end ensoleillés qui s'annoncent. 80 polars et thrillers (Gallimard, Flammarion, Seuil, POL, etc.) disponibles chez vos libraires (via ePagine) et 230 du côté de l'offre Hachette et autres sur la Fnac.

PS: ePagine vient de proposer un bouquet de romans noirs à télécharger ici. Plus de détails sur le blog.


Iznéo: auteurs et libraires en débat

IzneoVincent Monadé (LeMotif) revient sur la fameuse plateforme d'éditeurs de bandes dessinées Iznéo: "La tentation est forte, et notamment chez les promoteurs d'Iznéo, de s'affranchir du libraire. Certes, on comprend l'urgence pour les éditeurs de bandes dessinées de réagir, alors que l'étude EbookZ? du MOTif a démontré que le secteur était largement piraté, en proposant une offre numérique légale. Pour autant, sauter un maillon de la chaîne, la librairie, prescripteur essentiel, c'est prendre le risque de se couper, à terme, d'un lectorat lié à des auteurs, parfois à des vendeurs, mais très peu à des marques éditoriales". Rappelons que les auteurs avaient été complètement évacués du débat. On peut parier que les éditeurs qui ont promu Iznéo vont aussi aller sans grands états d'âme du côté de l'iPad et de son iBooks dans quelques semaines; ils sont où les auteurs et les libraires sur l'iPad... J'ai repéré le voeu pieu sur la plateforme: "Avec Izneo, les éditeurs entendent construire eux-mêmes leur offre de lecture numérique indépendamment des grands opérateurs internationaux". A voir... Le 31 mars dernier a eu  lieu une rencontre entre Claude de Saint-Vincent (MédiaParticipations) et le Syndicat des auteurs de BD, compte-rendu ici, que je me permets de retranscrire tant il est éclairant sur les positions actuelles des éditeurs en terme de numérique:

"L'idée d'un contrat séparé ne sera pas acceptée par le groupe Média, son argument principal étant que livre papier et livre numérique sont une seule et même création, financée par l'éditeur. L'édition numérique et l'édition doivent absolument rester indissociables, pour Média.

Nous avons pour notre part rappelé que l’objectif du contrat séparé était la visibilité, la transparence des conditions de cession des droits numériques dans un acte séparé du contrat d’édition, ce qui peut en particulier permettre plus facilement des spécificités sur les modalités de cession, par exemple sur la durée.

Sur cette question de la durée: Média refuse de limiter l'étendue de la cession des droits, aux vues des sommes investies dans la création d'Iznéo, qui représentent un risque pour l'entrepreneur.

Nous avons pour notre part insisté sur le fait que limiter la durée de cession (par exemple à 3 ans, comme l'a proposé Jean Van Hamme lors d'une discussion sur ce sujet), avec «tacite reconduction» si les deux parties restent en bon terme, n'impliquait pas obligatoirement pour les auteurs le fait de quitter leur éditeur à l'issue de cette période, comme Média semblait le penser, mais permettait surtout de laisser aux auteurs une « porte de sortie », en cas de réelle mésentente (une sorte de clause permettant le divorce dans un contrat de mariage). Sans cette durée limitée sur le numérique, un livre sera lié à son éditeur pour la durée de la vie de l'auteur plus 70 ans, et ce sans possibilité de divorce, et surtout sans que l'éditeur s'engage à aucun devoir explicite en contrepartie, alors qu'actuellement, lorsque nous cédons nos droits pour le livre «papier», la durée de cession que nous accordons se fait précisément en échange d'un certain nombre de devoirs imposés à l'éditeur (dont le devoir d'exploiter l'oeuvre). Sur le net, quels seront les nouveaux «devoirs» de l'éditeur, justifiant une cession à vie?

Au sujet de ce devoir d'exploitation, au passage, Claude de Saint Vincent a reconnu être d'accord pour dire que l'exploitation du livre papier et celle du livre numérique devraient effectivement être distinguées (de manière à éviter que la seule mise en ligne d'un livre suffise à parler de «juste exploitation de l'oeuvre par l'éditeur»). De même, il a été envisagé au cours de l'entretien que les recettes du numériques ne servent pas à rembourser l'à-valoir de la création du livre papier.

Concernant l'accord de l'auteur pour l'adaptation de son oeuvre: la position officielle de Média est de dire que puisque la mise en ligne des pages est semblable à une publication papier (dans le cas de la mise en ligne page par page sur Iznéo), et qu'il n'y a donc pas d'adaptation, il n'est pas réellement nécessaire de demander l'accord de l'auteur, du strict point de vue du droit moral.

Nous avons demandé à préciser ce point, car il nous semblait totalement différent de ce qui nous avait été présenté par les responsables de Dargaud, qui assurent demander l'accord de tous les auteurs avant une éventuelle mise en ligne. Ce à quoi Claude de Saint Vincent nous a répondu que s'il était certes important de travailler en bonne entente avec les auteurs, il ne serait pas possible de demander leur avis à chacun d'entre eux, d'autant qu'il ne s'agissait pas ici de droit moral, puisque selon lui (une fois encore) «l'oeuvre papier est semblable à l'oeuvre numérique». Il a clairement ajouté que si l'avis d'auteurs connus serait à priori systématiquement demandé, il n'en serait pas de même pour des auteurs débutants (de la même manière que pour n'importe quel contrat, plus on est reconnu, plus on peut négocier avec son éditeur).

Il nous a pourtant semblé qu'il y avait là une réelle ambiguïté, puisque sont liées par une même clause sur le numérique des oeuvres dites «non adaptée» (diffusées sur Iznéo, page par page) et celles qui seront «clairement adaptées» pour de nouveaux médias tels que le I-Phone (nécessitant un re-découpage complet, voire l'ajout de musique). Ambiguïté qui touche entre autres aux modèles économiques potentiellement différents qui en découleront et nous paraît une fois de plus aller dans le sens de la création d'un contrat séparé.

La rémunération: il s'agissait bien entendu d'un point essentiel de notre discussion, mais aussi d'un point évident de désaccord.

Là encore, contrairement à ce que nous avions cru comprendre lors de nos discussions avec les responsables de Dargaud, c'est bien l'idée du «livre papier semblable au livre numérique» qui servira de mètre-étalon chez les différents éditeurs du Groupe Média Participations ainsi que chez les éditeurs extérieurs travaillant avec Iznéo.

A ce titre, Claude de Saint Vincent nous a expliqué que la clause sur les droits dérivés des contrats actuels de Dargaud faisait clairement figure d'exception et devrait donc disparaître d'ici la fin de l'année, faisant place aux pourcentages classiques de rémunération du livre papier (à savoir 8% en moyenne, sans que l'on sache du tout si des paliers à 10 et 12% seraient un jour envisagés et selon quelles modalités).

Nous n'avons pas cachés être plus que désagréablement surpris par cette précision, qui fera à terme passer l'offre actuelle de Dargaud de 17,5% à 8% de droits d'auteurs sur le prix de vente. Un saut énorme, qui nous rend d'autant plus dubitatif sur la manière dont cette clé de répartition est fixée.

Nous avons donc redit notre anxiété par rapport à un modèle économique restant à ce point flou, et avons demandé à Claude de Saint Vincent de répondre si oui ou non, il accepterait de participer (en tant que représentant du groupe Média) à une réelle concertation réunissant d'autres éditeurs ainsi que des représentants des auteurs. Il nous clairement dit ne pas voir l’intérêt de perdre du temps avec une telle discussion, selon lui vouée à l'échec du fait même des différences d'opinion des différents éditeurs voire des auteurs eux même.

Pour autant, nous avons réaffirmé notre souhait de rendre cette discussion possible, et qui plus est sous l'égide du Ministère de la Culture, dont l'intervention nous semble plus que jamais nécessaire pour éviter que ces points de négociation se fassent désormais au cas par cas, auteur par auteur, et non pour l'ensemble de la profession."



iPad: gros succès

Jobs250_thumb Ce n'est pas le raz-de-marée attendu mais c'est un gros succès aux Etats-Unis. Steve Jobs a donné les premiers chiffres hier sur les ventes de l'iPad. 450.000 iPads vendus, 600.000 titres téléchargés en une semaine dont 250.000 en 24h. Sans parler des ventes sur Amazon induites. Par contre rien n'est dit sur le nombre de titres payants dans le lot, sans doute les 3/4 gratuits selon moi. La question est de savoir le taux de gros lecteurs et la fréquence future de leurs achats sur iBooks. Si vous voulez voir le discours du prophète, c'est par ici (via Teleread). A noter qu'en France il devrait être disponible le 24 avril prochain à partir de 459€.

PS: un excellent dossier sur l'ergonomie de la bête sur Les Numériques qui donne une date du 27 avril en France avec un prix de 549 euros pour la version de base, wifi, 16 Go, sans 3G. A titre personnel, je me demande comment on pourra se passer de 3G pour quitter son salon, ça va coûter un bras... en plus des deux pour la tenir...


Nabe: il s'arrêtera où?

Nabe 3000 livres vendus en trois mois! Décidément, l'aventure d'anti-édition inaugurée par Marc-Edouard Nabe n'en finit pas d'étonner. Il s'apprête à procéder à un troisième tirage! Les livres sont lus, le buzz se répand sur la toile, y compris maintenant dans les médias traditionnels. Ce qui était vu par certains comme une tentative solitaire et désespérée d'un écrivain "has been" est en train au fil des semaines de s'inscrire comme un véritable phénomène littéraire. Dans le dossier que lui consacre cette semaine Chronic'Art, j'ai relevé l'excellent article de Ludovic Barbiéri "Edition sur Internet: le mur de verre?", je cite certains passages: "Mine de rien, et quoi qu'on pense de son livre, le cas Marc-Edouard Nabe marque une date dans l'histoire -encore embryonnaire- de l'édition sur internet, et plus généralement des rapports entre le réseau et l'édition traditionnelle. En gros, jusqu'ici, il y avait une barrière infranchissable entre le Web et les structures que l'on connait. D'un côté les maisons classiques, la presse généraliste et littéraire, les libraires, bref, le circuit habituel; de l'autre, une galaxie souterraine de blogs, de réseaux et de mini-maisons inconnues, à quoi la presse ne s'intéresse jamais et qui faute de relais, fonctionne en circuits fermés... Avec son site de vente directe en forme de pied-de-nez mi-malin mi-mesquin et de dernière provocation, le vibrionnant Marc-Edouard Nabe est donc l'un des premiers à franchir le mur de verre. Expérience pionnière ou exception? Pour le moment, exception, colonel. A suivre." L'intérêt du contact direct avec ses lecteurs, c'est aussi que l'on peut les inviter directement pour fêter cela... Marc-Edouard Nabe, plus "grand seigneur" que jamais! Jusqu'où s'arrêtera t-il? J'avoue que je ne me lancerais pas dans un pronostic...

PS: à signaler également un billet très juste sur la Revue des Ressources/ voir également le compte-rendu de cette soirée avec les 300 lecteurs présents sur Marianne et la vidéo (19/04/2010).


Mainstream: les enjeux de demain

Mainstream J'ai eu l'occasion ce matin d'assister chez CapDigital à la présentation qu'à faite Frédéric Martel de son nouveau livre "Mainstream, enquête sur cette culture qui plait à tout le monde". Un gros volume de 464 pages, une passionnante enquête de cinq années à travers le monde pour découvrir la culture "pour le plus grand nombre". Pourquoi les américains y arrivent mieux que nous et pourquoi les pays émergents (Russie, Inde, Chine, Brésil, Mexique, Indonésie etc.) risquent bien, eux-aussi, d'y arriver mieux que nous! Et le numérique dans tout cela? C'est bien l'enjeu quand nous en sommes en Europe à défendre nos industries culturelles qui reposent sur des supports alors que ces pays-là se fichent purement et simplement des supports qui ne représentent absolument rien pour eux en terme de ventes. Autre message, la formidable énergie créative dans tous ces pays qui n'y voient que des opportunités, alors que nous ne parlons ici que de menaces. A signaler l'excellente initiative des Editions Flammarion de proposer une version numérique du livre avec une remise de 34%, c'est peu courant en France!



L'iPad va t'il sauver la presse?

Presse "Premier constat, après de nombreuses heures de prise en main: l'iPad ne va pas sauver la presse écrite. L'idée que la sortie d'un e-book allait brutalement changer les usages, c'est à dire faire oublier aux lecteurs quinze ans de navigation libre sur le web pour revenir au format traditionnel du magazine dans le même environnement fermé que jadis, était évidemment naïve. Elle parait encore plus saugrenue une fois que l'on a eu la tablette en main." Intéressante analyse de Benoit Raphael autour de la presse et de l'iPad.

Le Kindle sur l'iPad

L'application Kindle fonctionne parfaitement sur l'iPad aux Etats-Unis avec la possibilité de récupérer sa bibliothèque entière et d'acheter parmi les 450.000 titres disponibles sur la plateforme d'Amazon (contre 90.000 titres, dont 30.000 gratuits, sur iBooks d'Apple). Amazon donne la possibilité à ses lecteurs de choisir toute sorte de lecteurs iPhone, iPad, Blackberry, PC, Mac et le Kindle bien entendu. Un argument très fort pour acheter ses livres sur Amazon. On sent que c'est un accord tacite entre les deux géants, Apple a besoin du catalogue d'Amazon pour promouvoir son iPad, Amazon a besoin d'Apple pour étendre son offre sur l'ensemble des lecteurs du marché. Il sera toujours temps de faire les comptes entre amis...

PS: à noter un billet très complet sur eBouquin sur la stratégie d'Amazon.


iPad: la presse à la loupe

Newspaper Pour observer une révolution en marche... Durant les semaines qui viennent où toutes les nouvelles présentations de presse quotidienne et de magazines vont fleurir dans le monde entier avec l'iPad, surtout ne manquez pas le décriptage de l'un des meilleurs spécialistes, je veux parler de Benoit Drouillat. Sur son blog, les premiers médias américains, les premiers médias français. Il pointe aussi sur un comparatif que vient de mettre en ligne Engadget.

iPad: réapprendre à lire?

Time Premières impressions du côté des magazines avec l'iPad sur ReadWriteWeb, c'est assez mitigé, passé l'effet "bling-bling-magique-amusant" (ils reviennent d'ailleurs aussi sur cette notion de "magique"), on reste clairement sur sa faim: "Au final, ces magazines sont bien plus amusant que leur ancêtres sur papier, mais clairement, il s’agit encore là d’expérimentations. La navigation et les fonctionnalités interactives diffèrent grandement d’un magazine à l’autre, certains sont bien meilleurs que d’autres, et les bases de l’ergonomie que le lecteur doit maitriser pour prendre connaissance du contenu peuvent varier considérablement d’une application à l’autre. La présentation va-t-elle se standardiser? Les fonctionnalités vont-elles se simplifier? Le devraient-elles, d’ailleurs? Il est un peu tôt pour dire ce que les lecteurs préfèreront  les mini-films pour mener aux contenus, de petit morceaux interactifs ponctuant une reproduction de l’expérience de lecture proposée par le papier et reproduite à l’écran… D’ici là, on peut s’attendre à pas mal d’expérimentations, mais également beaucoup de déconvenues du coté des éditeurs".

iBooks: la bibliothèque est ouverte

Ibooks La boutique iBooks, avec les ebooks qui vont avec, vient d'apparaître sur l'Appstore d'Apple pour les américains. La France, c'est pour bientôt. Vous trouverez bien, je vous épargne le lien en affiliation, oui oui ça se pratique. Livres au format ePub affranchis des DRM Adobe. En vue, les 80% de part de marché sur le livre numérique détenu par Amazon aux Etats-Unis... Fin d'une situation monopolistique, remontée des prix de ventes, les éditeurs crient ouf! Après la vague de tests inévitables qui va durer plusieurs semaines, il va être intéressant d'observer les réactions des premiers lecteurs de best-sellers et les comparer à ceux-là... Une vraie campagne d'évangélisation (alphabétisation) à la lecture sur écran LCD qui commence. Même les prophètes ont le droit de changer d'avis sur ce marché! Amis de la pomme, bonnes lectures!

SiPix: accord avec les éditeurs chinois

Sipix Un accord très important entre Sipix et les éditeurs chinois qui va peser sur le marché. La demande est extrêmement forte:  "A terme, SiPix compte proposer en Chine un reader sous sa propre marque et équipé de son écran EPD tactile monochrome. D’ailleurs, même sans proposer son propre reader, SiPix a le vente en poupe depuis quelques mois avec l'adoption de ses écrans tactiles par plusieurs acteurs (BenQ, Wistron, Bookeen). Le marché chinois connaît un fort développement avec 2 millions d’unités pour 2010 et tient une part non négligeable des ventes mondiales qui atteindront 9,3 millions d’exemplaires (source Digitimes). [via eBouquin qui l'a vu avant moi!].

Samsung, c'est pour bientôt

100_7933 Un grand merci à l'équipe commerciale de Samsung de m'avoir permis de découvrir rapidement au Salon du Livre le nouveau modèle six pouces qui sortira en mai prochain. Plusieurs autres livres électroniques 5 et 10 pouces complèteront la gamme. Je dois dire que la finition de ce modèle est très soignée, très agréable en main. L'écran est très beau. Navigation avec un stylet sur lequel je reste personnellement assez sceptique quand on voit que le tactile "avec son doigt" a tendance à se généraliser sur beaucoup de modèles. Samsung a choisi de privilégier l'excellent rendu de l'écran chez eInk plutôt que la technologie Sipix. La bonne idée de la partie navigation du lecteur qui s'escamote en bas pour en faire un lecteur plus petit à l'usage.  Avec la taille d'un livre électronique 5 pouces, vous avez la taille d'un écran 6 pouces! Par contre ce que l'on gagne en taille, on le perd en épaisseur et en poids, un lecteur un peu plus lourd que la concurrence. Les plus de ces modèles seront bien entendu lié à la prise de notes et à la connectivité wifi dans un premier temps, 3G ensuite. La grande expérience de Samsung dans ce domaine va être sans aucun doute un argument de taille. La distribution très large (on va les découvrir dans beaucoup d'enseignes) aussi. Un peu de patience, mai n'est pas si loin.

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