658 notes dans la catégorie "Amazon Kindle"

L'Inde entre sur le Kindle

Hindustan-times-kindle-280x300 Une offre déjà très importante de journaux sur le Kindle d'Amazon. Après le Shanghaï Daily en Chine, c'est maintenant le journal indien de langue anglaise Hindustan Times (1,14 millions abonnés, un lectorat de 6,6 millions à travers le monde) qui est disponible dans le monde entier pour la communauté indienne. Comme on dit, c'est pas rien (via WatBlog).

Amazon en maître du jeu

Pileface Pour 100 livres vendus sur Amazon, 48 seraient vendus sur le Kindle si la version est disponible! Un livre sur deux! C'est Jeff Bezos qui l'annonce sur le NewYorkTimes avec son sens de la formule habituel (on peut même lire dans son bain). Vérité ou intox? Personnellement, j'ai tendance à le croire. Une moyenne a bien lire entre les lignes car il faut la ramener au nombre de titres et non au chiffre d'affaire global. Beaucoup de lecteurs sur le Kindle doivent "redécouvrir" en ce moment, leur Kindle dans les mains, des titres qui ne sortent plus en papier depuis des lustres.  La liste des titres "1 livreKindle pour O livre-papier" doit être impressionnante. Elle vient compenser la statistique sur la masse des livres qui ont des bonnes rotations et qui constituent l'essentiel des ventes. Quand vous avez un Kindle, vous cherchez des livres "kindlisés" dont vous n'auriez pas soupçonné l'existence! Est-ce que c'est addictif?  Avec le Kindle-propriétaire, de toute façon, vous rejouerez! Les petites rivières font "un" grand fleuve, Amazon est bien placé pour le savoir!

Le Kindle "français" en test

Le site Les Numériques a testé le Kindle pendant trois semaines en France. La conclusion avec une note de 4 étoiles sur 5: "Le Kindle est un ebook adapté aux lecteurs anglophones. La lecture se fait très bien, l'objet est pratique pour les lecteurs nomades, son autonomie de plusieurs semaines en fait un bon compagnon de route, le téléchargement rapide de livres sans ordinateur est LA très bonne idée du Kindle, les nouveautés peu chères pleuvent sur le Kindle Store, oui, mais voilà, tout est en anglais. A quand le même concept, en version tactile, adapté à notre marché?" Les principaux défauts relevés concernent une adaptation à notre propre marché aussi bien sur le livre électronique lui-même que sur les bibliothèques disponibles. Comme on dit, c'est pas le temps que ça va prendre! La question est plutôt de savoir, combien de temps les éditeurs français vont "pouvoir" retenir les vannes sur Amazon? Six mois, un an? Sincèrement, on voit difficilement au-delà... Le compte à rebours est forcément enclenché pour des offres concurrentes et l'enjeu des prochains livres électroniques se trouve clairement sur les réseaux mobiles.


Le marché américain: quelques chiffres

Quelques chiffres repérés qui concernent le marché américain et qui sont donnés sous toutes réserves car ils proviendraient d'indiscrétions. Malgré le fait qu'ils méritent d'être confirmés, il m'a paru intéressant de les relayer:
  • Septembre 2009 - Les ventes de livres numériques/Kindle pour Random House s'élèvent à 22,6 millions de dollars - une augmentation énorme par rapport à il y a un an quand ils étaient seulement à 2,9 millions de dollars.

  •  "The Lost Symbol" représente une énorme partie avec 100.000 ventes dans la première semaine de parution (5% des ventes totales).

  •  Au premier semestre de 2009, les ventes de Random House/Kindle ont augmenté de 400% sur un an.

Les ventes de Random House ne sont pas le seul signe que les ventes de livres numériques explosent:

  • Pearson a déclaré que les recettes Penguin ont augmenté de 12% et l'une des raisons était «une forte croissance des ventes de livres numériques».

  • MediaPost confirme la prédiction In-Stat selon laquelle les ventes de livres numériques passeront de 323 millions de dollars en 2008 à 9 milliards de dollars en 2013. Ils prévoient également l'augmentation de 6.1 millions de lecteurs vendus en 2010 et 29 millions de lecteurs vendus en 2013.

  • Galesburg signale un article où la bibliothécaire Jane Easterly parle des livres numériques. Apparemment, 5400 bibliothèques publiques à travers les États-Unis achètent maintenant des livres numériques.

  • Kindle, Sony Reader et autres ont des prévisions très importantes pour les fêtes de fin d'année (en tête sur les listes le Kindle2, Nook est censé être en rupture). Cela voudrait dire encore plus de gens avec des lecteurs.

  • Amazon et Barnes & Noble sortent des logiciels PC et Mac pour lire bientôt des livres numériques (Kindle pour PC est déjà sorti). Cela accroît la clientèle encore plus.

Les deux derniers facteurs entrent en jeu uniquement à partir de fin décembre - les ventes augmenteront encore plus vite alors.

Qu'est-ce que l'augmentation de livres numériques signifie pour l'édition?

C'est une question difficile. Il y aura beaucoup de changements avec le passage intensifié des livres physiques vers les livres numériques
, voici quelques petites choses que cela pourrait signifier:

  • Nous sommes au début ou au milieu d'un point de basculement énorme - d'ici la fin 2010, les ventes de livres numériques pourraient représentés 10 à 20% des ventes totales.

  • Les éditeurs ont besoin pour commencer de trouver comment survivre avec 7$ - 8$ par vente de livre numérique.

  • Les éditeurs devraient avoir une stratégie de contingence au cas où les livres numériques tomberaient à 4$ - 5$  par livre.

  • Une opportunité énorme pour les nouvelles entreprises à devenir des éditeurs de succès.

[Article traduit du blog KindleReview].

Murdoch retoque le Kindle

Murdoch Malgré sa diffusion internationale, le Kindle d'Amazon n'a pas les faveurs de Rupert Murdoch, le magnat de la presse, dont les atermoiements sont suivis par tout le secteur. Bien que l'on trouve dessus "son" Wall Street Journal (et cela dans le monde entier), il n'est pas convaincu et le retoque purement et simplement:

“Le Kindle est une fantastique invention pour les livres mais ce n'est pas une expérience comparable pour les journaux”. Il est certain que la couleur est décisive pour redéfinir de nouveaux modèles économiques avec les différents annonceurs. A rapprocher des récents débats stratégiques au sein du New York Times (via Teleread).


Amazon : bientôt de l'espagnol sur le Kindle

Olé L'offre sur le Kindle d'Amazon n'est plus seulement en anglais. C'est LivresHebdo qui l'annonce aujourd'hui: "Amazon a signé en Espagne un accord avec Publidisa, le leader des services au secteur éditorial en langue espagnole, pour proposer sur son site Internet 8 500 livres en espagnol, accessibles en version numérique ou en impression à la demande. L’accord signé entre les deux entreprises prévoit la commercialisation de titres issus des catalogues de plus de 200 maisons d’édition espagnoles, qui pourront choisir de les vendre sous un format électronique ou en impression à la demande. En s’alliant avec le pionnier espagnol de la numérisation et la commercialisation des livres électroniques, Amazon, qui n’a pas implanté de librairie en ligne en Espagne, étoffe son offre éditoriale dans la langue de Cervantes. Début octobre Ian Freed, vice-président d’Amazon, avait annoncé que le livre en espagnol était "en tête de la liste des priorités dans la stratégie du groupe, car c'est un marché qui concerne plus de 500 millions d'hispanophones".

Amazon Kindle : succès "à l'export" annoncé

On a depuis quelques jours les résultats d'Amazon avec son Kindle. Le vent en poupe, c'est le moins que l'on puisse dire avec un chiffre d'affaire en hausse de 28%... C'est pas prêt de s'arrêter. De nombreux témoignages en ce moment à propos du Kindle d'Amazon en version internationale qui vient d'être livré un peu partout dans le monde. J'ai retenu celui de Johanna Penn, auteur de nombreux livres sur Amazon justement, et qui anime le 4ème blog de livres en Australie (TheCreativePen). Auto-publicité bien sûr, mais au-delà symptomatique de nombreux auteurs indépendants avec des communautés de lecteurs très importantes qui trouvent une diffusion supplémentaire avec le Kindle. Facilité d'accès, prix très intéressants, quand vous vous trouvez à la fois auteur et lecteur en Australie... Bref, enthousiaste, elle vous explique pourquoi.


Kindle en France : ça fonctionne

Jean-Baptiste Soufron vient de recevoir son Kindle: "Mon Kindle vient juste d’arriver… Connecté en 3G sans aucun accord ni avec Orange, ni Sfr, ni Bouygues. Et je viens même d’acheter un premier livre (Idoru de Gibson) et de télécharger un premier livre gratuit (Huckleberry Finn sur Feedbooks)… ça fait peur pour les francais..."

Le format ePub bientôt sur le Kindle?

Epub Après l'annonce de la disponibilité du format ePub sur le fameux Nook de Barnes and Noble, on peut se demander jusqu'à quand Amazon pourra ignorer ce format sur son Kindle. C'est en tout cas maintenant le fameux Institut Gartner qui passe un message solennel à Amazon pour ne pas rester "hors du marché". Un comble! (via Teleread).

Un français "exporté" juge le Kindle

Francis Pisani (Transnets), en "early adopter", revient aujourd'hui sur le Kindle d'Amazon:

"La mise en vente du Kindle hors des Etats-Unis m’oblige à redire tout le bien que j’en pense (et les quelques réserves que j’ai) au bout de deux ans d'usage continu. Le plus surprenant c’est que quand je suis pris par un texte, j’oublie complètement que je suis en train de le lire sur un support électronique. C’est l’histoire, qui compte, le récit. Pas le support. Et n’oublions pas que la commodité de lecture des livres sur papier est chose récente. Les œuvres imprimées par Gutenberg n’étaient pas faites pour lire en bikini sur la plage." La suite est ici.

Le Kindle, c'est mondial!

Lemonde_kindle 5,4,3,2,1,0... Si vous rentrez d'une ile déserte et que vous avez échappé au battage médiatique sur la planète internet (voir Clément Laberge -bon retour à toi- et l'article du Monde), le Kindle d'Amazon est aujourd'hui disponible dans le monde entier, la France comprise. Rappelons que ce "produit d'exportation" intéressera pour l'instant les seuls lecteurs de journaux et de livres du monde anglo-saxon mais comme ils sont quelques-uns... On surveillera bien entendu les ruptures de stocks toujours savamment orchestrées, cela fait partie du buzz et de l'intox, mais, comme on dit, c'est de bonne guerre!

Kindle : pur produit d'importation

Kindle “C’est un pur produit d’importation : fait par un Américain et commercialiser avec des offres américaines”.
C'est ce que déclare Michael Dahan, le fondateur de Bookeen, à propos de l'arrivée du Kindle en France le 19 octobre prochain (via ItEspresso). Même s'il concède que l’arrivée sur le marché français de cet acteur majeur, qui s’octroie déjà 60% du marché américain des e-books, “dynamisera le marché et le rendra plus crédible”, il souligne également que le Kindle ne s’adapte absolument pas au marché français. Même si je suis d'accord avec lui à cet instant T, attention, c'est aussi ce qu'on disait d'Amazon quand ils sont arrivés en France avec leur modèle et leur propre base bibliographique. Un pur produit d'importation qui a sacrément profité! Il y a des produits d'importation qui réussissent vite! Les choses peuvent s'accélérer. L'accord avec un puissant opérateur et le basculement des bases de données, ça se prépare en coulisses. Quand je vois comment a fait Dialogues à son humble échelle en quelques mois seulement, à l'échelle d'Amazon...

Amazon : le Kindle débarque partout

Kindle

A une semaine du démarrage de la Foire de Frankfurt et dopé par le récent succès du dernier livre de Dan Brown, Amazon frappe fort les esprits avec l'annonce de son Kindle désormais disponible à l'international. C'est bien au-delà du seul Royaume-Uni que l'on prévoyait. En quelques mots:

  • Kindle: prix à 259$ (auparavant 299$)
  • Kindle avec connection wireless (US et international) : 279$
  • Version internationale disponible dans 100 pays
  • Livraison en moins de deux semaines

(via MobileRead).

Tous les détails de la version internationale ici, disponible à partir du 19 octobre prochain. Amazon ne précise pas s’il y aura des frais supplémentaires pour l’utilisation dans un pays autre que celui d’achat. Il semble aussi que ce sera ATT qui fournira le roaming pour la couverture internationale de la version GSM. Les tractations risquent d'aller bon train entre les opérateurs pays par pays. Nous devrions en savoir plus dans quelques semaines. Une question: va t'on pouvoir parler d'autre chose que du Kindle à Frankfurt?

PS: intéressant point de vue de Hubert sur LaFeuille toujours aussi sceptique vis-à-vis des lecteurs en papier électronique:  "Cela signifie clairement que les pourparlers avec des opérateurs européens n’ont pas avancé suffisamment bien ou suffisamment vite (et certainement aussi avec les éditeurs pour qu’ils apportent du contenu). Là où Apple a réussi à imposer son iPhone, Amazon n’est pas parvenu à imposer son terminal de lecture. Au final cette version “mondiale” n’est qu’une version américaine qu’on tente de vendre par delà les barrières."  Je trouve l'analyse assez radicale. Rome ne s'est pas fait en un jour. Même si Amazon tente de faire avaler une pilule un peu grosse aux opérateurs depuis un an (voir mon billet cet été), il n'en reste pas moins qu'il est en train d'imposer son "terminal de lecture" aux Etats-Unis et qu'il n'y a aucune raison pour qu'il ne l'étende pas ailleurs. Je pense que cette annonce n'est que le prélude à des accords qui ont dû être relancés considérablement depuis début septembre et que nous devrions découvrir avec Frankfurt. N'oublions pas Sony aussi, avec son modèle connecté.


Kindle : la courbe des âges

Kindle-age

Un graphique intéressant, repéré par Bruno Rives, celui de l'âge des acheteurs du Kindle portant sur un échantillon significatif de 1387 réponses. Il suit exactement les statistiques des gros lecteurs avec près de 60% des personnes entre 40 et 70 ans. On est très loin, je pense, de statistiques des acheteurs de l'Iphone par exemple. Confirme bien que le Kindle n'est pas adopté par les geeks mais bien par les gros lecteurs qui y voient des caractéristiques intéressantes. On se rappellera de la vidéo "comportementale" de la ménagère américaine. Avec le Kindle aux Etats-Unis, l'acheteur (devrais-je dire l'acheteuse) a "amorti" l'achat de son lecteur au bout d'une vingtaine de livres.