696 notes dans la catégorie "Auteurs"

Où va l'argent?

Quand j'achète un livre numérique, je pense légitime de savoir à qui va mon argent, pas vous? Assez opaque il faut bien le dire, même si certains commencent heureusement à donner quelques chiffres. Un petit tableau récapitulatif des différents pourcentages sur la base d'un prix hors-taxe bien entendu. J'ai repéré sept modèles mais il y en a peut-être d'autres. Je rappellerais que ces chiffres ne sont pas confidentiels et qu'ils ont été donnés au fur et à mesure. J'ouvre le débat et je rectifierais mon petit tableau.

PS: je viens de mettre à jour avec l'ajout de Google que j'avais oublié, oups!

Mise à jour 23/01/10 et ajout modèle papier 27/01/10; nouvelle mise à jour 10/04/10

 
Tableau


Découvrir Vincent Message en numérique

Message A découvrir l'interview que consacre WebTvCulture à Vincent Message et à son premier roman "Les Veilleurs" paru aux Editions du Seuil dont on a beaucoup parlé lors de la rentrée littéraire. Il est d'ailleurs dans la liste donnée par le jury Goncourt pour le prix du Premier roman qui sera décerné le 2 février prochain. A signaler que la version numérique est disponible. Le prochain livre sur ma propre liste!


Coelho, Patterson: une stratégie différente

Coelho Si Paulo Coelho propose des versions gratuites de ses livres numériques, il vient aussi de signer un contrat d'exclusivité pour six mois avec Amazon  avec notamment certains de ses titres en version originale en langue portugaise. Certains auteurs de best-sellers commencent à traiter directement avec Amazon (via TheBookseller). A signaler qu'en France, James Patterson a choisit de faire confiance à son éditeur, les Editions de l'Archipel. Il propose désormais son dernier livre "Dernière Escale" sur l'ensemble des réseaux de libraires (Fnac, Dialogues, etc.). C'est à ma connaissance, le premier auteur américain à apparaître en numérique. Une exception française...

Nabe: un livre-pavé dans le net

Lhommequiarretadecrire-400 Quand l'homme qui avait arrêté d'écrire se remet à le faire et à s'éditer lui-même "par dessus le marché" (c'est le cas de le dire). Je vous avais parlé récemment de ce cas tout à fait inédit de Marc-Edouard Nabe qui publie désormais lui-même son oeuvre, 22 livres (sur 27) dont il a récupéré les droits et un nouveau "L'Homme qui arrêta d'écrire" qui sort le 14 janvier prochain exclusivement en vente sur le site dédié. A lire l'article que lui consacre Jérôme Dupuis dans l'Express et que relaie Léo Scheer: "La bonne vieille autoédition, donc? «Non, de l’antiédition  corrige-t-il, très excité par ce nouveau départ. J’en ai assez des éditeurs blasés et des libraires boycotteurs. J’ai imprimé mille exemplaires de ce roman, qu’on ne pourra commander que sur ma plate-forme, marcedouardnabe.com. Au lieu de toucher mes misérables 10% de droits d’auteur, désormais, je serai à 70%.» Nabe sait pouvoir compter sur un cercle de fans réduit mais fervent (et qui sait si son initiative ne donnera pas des idées à des auteurs comme Amélie Nothomb ou Marc Levy?) D’autant que son Homme qui arrêta d’écrire a belle allure: 700(!) pages, couverture typographique élégante, papier bouffant. Signe particulier: aucun texte, ni code barre, ni mention du prix – 28 euros – sur la quatrième de couverture.» A quoi bon, puisque mon livre ne sera pas vendu en librairie?» justifie notre «artiste-auteur», son nouveau statut officiel.". Inutile de vous dire que Nabe se foût également des métadonnées...

Marc-Edouard Nabe: un auteur qui ouvre boutique

Nabe A signaler un exemple tout à fait intéressant et inédit en France, à savoir un auteur qui a récupéré au fil des années l'ensemble des droits sur ses livres publiés chez beaucoup d'éditeurs depuis plus de vingt ans et qui ouvre sa propre boutique. C'est ce qui arrive en ce moment à Marc-Édouard Nabe qui s'affranchit des canaux de distribution classiques avec un espace de vente. Du producteur au consommateur! Pas moins de 21 livres à nouveau disponibles! («Nabe, c’est un anar individualiste!» écrivait Daniel Cohn-Bendit en 1999). C'est Léo Scheer qui l'a relayé récemment: 'Dans l'entretien accordé cet automne à Médias pour son n°22 de l'automne 2009, il s'exprime assez clairement sur le sujet: "Je ne cherche pas d'éditeur. Qu'ils aillent se faire foutre. J'ai passé un cap. C'est moi qui ne veut plus d'éditeur. Je ne veux plus être dans le système." Sa conception de ce qu'est ce système est non moins précise: "Actuellement, le milieu littéraire est notre ennemi à nous, écrivains. L'éditeur, le diffuseur et le libraire sont trois parasites du livre." Marc-Édouard Nabe explique ensuite au journaliste de Médias le chemin qu'il entend suivre pour sortir de ce système: "Je viens de gagner mon procès contre Le Rocher et j'ai récupéré tous les droits de mes livres, je peux en faire ce que je veux. Pas question de les remettre dans le circuit. Si ça amuse les autres écrivains de continuer d'accepter de ne toucher que 10% de leur travail, ça les regarde. Moi je suis davantage pressé de vivre de ce que je crée. Le milieu éditorial m'excusera. Alors j'ai décidé de m'éditer moi-même." (via Léo Scheer). Les prix pratiqués sur le site sont pour l'instant assez prohibitifs pour certains car il s'agit des derniers exemplaires disponibles mais l'auteur annonce des rééditions et un nouveau livre de 700 pages tiré à 1000 exemplaires à paraître dans le courant de janvier. S'il a pu récupérer par des décisions de justice droits et livres, a t-il pu aussi remettre la main sur les fichiers pour assurer les rééditions et d'éventuelles versions numériques? A suivre...

Paulo Coelho en cavalier seul

Paulo-coelho-sm Paulo Coelho continue de faire cavalier seul sur le web. Après avoir essaimer les sites de téléchargement pirates, il propose désormais "officiellement" trois de ses livres dans de nombreuses langues et dans des versions PDF, ePub, Sony Reader, Kindle et Iphone. Pourquoi? "Premièrement, parce que j'ai besoin d'écrire et que j'écris plus que ce que le marché peut absorber. Deuxièmement, je crois aux contenus libres". Voir son blog.

Où sont les lecteurs?

Coveriphone A lire l'interview de Christophe Sanchez, l'un des auteurs du "Roman d'Arnaud", publié récemment sur Leezam: "Le fait que les supports modifient la manière de lire et d'écrire s’impose de fait. La génération Y, celle qui est née avec l’Internet, lit peu ou du moins n’est pas enclin à lire sur des livres traditionnels. L’addition des moyens chronophages de distractions, télé, consoles de jeu puis tchats, blogs et réseaux sociaux ne laissent plus suffisamment de temps libre pour appréhender la lecture comme nos parents, nos professeurs nous l’ont induits. Le livre en général et l’ensemble de ses intervenants doivent aller chercher le lecteur là où il se trouve: sur le Net..." (Numerikbook). Attention aux jugements préconçus, les lecteurs existent (encore) et se trouvent aussi sur le Net. Il faudrait que l'on parle aussi bientôt du "Roman d'Arnaud" dans les blogs de lectures (voir par exemple ce moteur indexant plus de 700 blogs!). Proposer des exemplaires de presse?

Marc Lévy en version numérique

MarclevyPremier auteur français "best-seller" en version numérique, c'est Marc Lévy qui propose son nouveau roman au deux formats eBook et iPhone avec la sortie du livre papier aujourd'hui. Une mise en place vers le plus grand nombre de distributeurs possibles selon la volonté de l'auteur, on écoutera son interview ci-dessous. C'est la plateforme Interforum qui prend en charge la distribution. A noter que la vente directe est aussi faite depuis le propre site de Marc Lévy (qui arrive en tête des requêtes sur Google, on s'en doute). Du producteur au consommateur. Il vous faudra remplir un formulaire complet. Une pratique un peu particulière et que ne s'autorise même pas Dan Brown par exemple. Marc Lévy aurait-il encore besoin de la chaine du livre et de ses "compétences"?


Livres Hebdo chasse l'accord Google-Lyon

Lyon On va peut-être en savoir plus sur le fameux accord de numérisation qui lie Google et la Bibliothèque de Lyon. Livres Hebdo vient en effet d'avoir l'accord de la Cada (Commission d'accès aux documents administratifs). «Après avoir pris connaissance de la réponse du maire de Lyon, la commission estime (...) que l’ensemble des documents que celui-ci lui a transmis et qui font partie intégrante du contrat visé dans la demande, à savoir l’acte d’engagement, qui ne comporte aucune coordonnées bancaires, et le cahier des clauses techniques particulières, sont entièrement communicables à toute personne qui en fait la demande» : la Cada a donné un avis favorable à Livres Hebdo, qui souhaitait consulter le contrat de numérisation signé par Google pour la numérisation d’une partie du fonds de la bibliothèque municipale de Lyon." (via Livres Hebdo).

Livres à bookstrapper

Logo_grd Le Bookstrapping, vous connaissez? C'est ce que propose ce site imaginé par Frédéric Kaplan (je vous avais déjà parlé de lui - revoir l'interview réalisée par Daniel Garcia notamment). Le principe est simple: transformer chaque  page d'un livre en autant de pages web où vous pouvez glisser vos commentaires comme de petits post-its collés. Mais aussi des liens, des vidéos, des photos. Conversations entre lecteurs, entre lecteurs et l'auteur, peuvent se superposer en suivant la trame du livre (qui reste essentielle), l'ensemble réparable ensuite avec la fréquence des commentaires. Vous pouvez ainsi "bookstrapper" n’importe quel livre. Il suffit d’entrer son IBSN pour le créer dans la base et discuter, page à page, entre lecteurs. Frédéric Kaplan propose l'expérience notamment sur son dernier livre. Tous les détails sur LaFeuille (merci) qui ajoute de manière pertinente : "Reste qu’il faudra imaginer des passerelles entre les différentes éditions pour que les pages des versions de poches correspondent à celle des éditions grand format, afin d’agréger tous les commentaires de plusieurs éditions de livres. Voilà qui sera techniquement peut-être un peu plus difficile. Enfin, il faudra que l’auteur se prête au jeu et apprenne à répondre. Ce ne sera pas nécessairement le plus simple. Or cette présence de l’auteur est essentielle au succès de l’opération, afin que ces systèmes ne montrent pas une édition d’éditeur, sans auteurs. Bookstrapping montre encore une fois, s’il était nécessaire, que ce sont les auteurs qui sont la pièce maîtresse du dialogue avec les lecteurs". Moi aussi, j'ai eu envie de démarrer une expérience avec le livre que j'ai commencé hier soir "N'espérez pas vous débarrasser des livres" de Jean-Claude Carrière et Umberto Eco. Si vous voulez vous joindre à moi et que nous arrivions à éveiller la curiosité des deux auteurs, c'est par ici.

Les auteurs et la BD numérique

ComptoirBD Si vous êtes amateur de bande-dessinées, vous connaissez sans doute l'excellent blog Comptoir de la BD. A lire absolument le billet d'hier (et les commentaires) où l'auteur Joseph Béhé revient sur les interrogations des auteurs par rapport à une utilisation spécifique de la publication numérique. L'auteur du blog ajoute: "Un préalable simple et fondamental à avoir en tête quand on est auteur pour BD numérique : quel est le mode de format et de narration qu’il faut plébisciter? Et là, au risque de décourager tout le monde, il n’y a rien de fixé! Cela implique donc qu’il faut penser l’histoire et les personnages indépendamment du support final, du moins au début. Artistiquement parlant, il me paraît de prime abord évident qu’il faut rendre le trait simple et lisible. Ne perdons jamais de vue que le marché de la BD numérique va sans doute se développer sur des écrans nomades et donc avec des dimensions modestes. Deuxièmement, il ne faut plus penser un projet en BD numérique comme un projet en BD papier. Le dialogue entre un dessinateur et un scénariste, dans l’hypothèse où et l’un et l’autre peuvent s’offrir le temps de développer un projet et surtout dans l’espoir que l’un des deux a une maîtrise claire des outils techniques de montage, doit se jouer à un autre niveau." Surtout ne faites pas l'économie de la lecture de ce billet passionnant et indispensable pour une recherche sur le sujet [merci à Guillaume pour sa veille].

Piratage des livres : pas d'illusions

Six Pour lever les illusions que l'on pourrait avoir en terme de piratage (si même vous voulez vous entrainez ce week-end), on lira l'excellent article de Yves Eudes dans le Monde. Rappelez vous bien ce prix de 6€ que nous a redonné Constance Krebs cette semaine (sous les cris dans la salle à la SGDL) au deça duquel les internautes seront moins enclins à télécharger illégalement. Une étude GFK au dernier Salon du Livre nous le donnait. Une sacrée quadrature du cercle à résoudre pour les auteurs et les éditeurs. L'offre légale au bon prix, il va falloir faire vite.

PS: Stephen King vient d'annoncer son prochain roman de 1000 pages en version numérique à 35$, le 24 décembre, soit un mois après la sortie de la version imprimée. Le contrepied de Dan Brown. Intéressant de voir en combien de temps il se répandra sur le réseau et de comparer les deux plateaux de la balance! (via LivresHebdo).


SGDL : le droit d'auteur en question

Massa Intéressante première journée dans les locaux de la SGDL (Société des Gens de Lettres) sur le thème de la révolution numérique de l'auteur avec quelques pistes pour esquisser les grandes lignes d'une reprise en main des auteurs de leur destin dans l'univers numérique. Si la tension (la grogne même) des auteurs était perceptible dans la redistribution des revenus que suppose le passage au numérique, les éditeurs présents ont expliqués que l'absence d'un marché rentable empêchait pour l'instant d'avoir une vision claire dans une redistribution des revenus. Sur le thème, pour l'instant nous travaillons à perte sur les investissements de distribution numérique, les avenants et contrats numériques actuels sont une réponse qui est "provisoire" à une évolution du droit d'auteur. Si Marie Desplechin ne lit jamais ses contrats, en revanche Hervé Hamon refuse en l'état de signer un chèque en blanc à ses éditeurs. Rien n'est clair dans qui gagne quoi, c'est le plus grand flou. L'éditeur François Gèze s'accorde à penser que les droits numériques ne devraient pas être accordés pour l'instant au-delà d'une durée de cinq ans qui semble une échéance à laquelle la situation permettrait d'être clarifiée. Personnellement, il s'accorde à dire qu'il est en désaccord avec la politique actuelle des éditeurs qui reconduisent tacitement une période de 70 ans irréaliste dans un univers numérique. Bref, l'idée fait son chemin dans la redéfinition complète du droit d'auteur, on le voit bien. La situation a quand même évoluée depuis le dernier Salon du Livre! Peut-être l'effet Google est-il passé par là? Seul épargné, le libraire, qui en tant que prescripteur, ne voit pas sa "marge" remise en cause. Autrement, ça frite dur dans le partage du gateau, le message semble clair, les auteurs ne seront pas absents des discussions. Le problème me semble t'il, c'est que les auteurs avancent en ordre dispersé. L'image des associations de parents d'élèves, vous voyez ce que je veux dire. Reste à savoir si la mobilisation des auteurs va être effective sur la question. On a peu parlé aujourd'hui de nouveaux venus qui ont tout juste pointé leurs têtes dans la salle en observateurs, à savoir les opérateurs de telecom, qui prendront  sans doute pas des miettes.

Nathalie Kosciusko-Morizet est venue en fin de journée apporter un certain nombre de réponses concrêtes. Le dossier sur la TVA à 5,5% pour le livre numérique est sur les rails, c'est un dossier solide qui va être défendu à Bruxelles et qui devrait aboutir rapidement. Le prix unique du livre numérique est aussi un élément prioritaire pour le gouvernement pour conforter la défense du réseau de libraires. C'est dit. Elle engage aussi les éditeurs a mutualiser leurs offres de manière à lutter contre un front d'acteurs américains, qui si on ne sait pas encore lesquels seront les vainqueurs à moyen terme, on sait de toute façon qu'ils seront américains. Le dialogue avec Google semble avoir repris de manière ferme et constructif. Il ne s'agit pas que la France soit en retard et que nous soyons dans la situation dans quelques années d'emmener "nos bijoux de familles au Mont de Piété", j'ai trouvé la formule judicieuse. Bon, il s'est dit encore beaucoup de choses mais j'ai un peu mal au crane ce soir (je dois pas être le seul), on en reparlera dans les prochains jours. D'autant que ça continue demain...


EbookZ : le piratage, on en est où?

Passionnante étude sur l'offre numérique illégale des livres français, présentée aujourd'hui dans les locaux de la SGDL par Mathias Daval et réalisée pour Le Motif. Sur un total d'environ 600.000 titres disponibles, 1% seraient piratés soit entre 4500 et 6000 titres environ. Une étude complète et une synthèse à lire absolument. J'ai une version papier entre les mains, la version numérique est à cette adresse. Les pirates: des jeunes geeks avides de bd, de best-sellers et des bibliothécaires trahis par leurs méthodes d'indexation et de cataloguage! Dans la salle, l'éditeur Eyrolles qui nous dit qu'il vient de découvrir en septembre 180 titres de son catalogue (dans tous les domaines) sur des sites du Maghreb et que c'est une bagarre difficile pour les retirer! Où sont les fuites? Quand les éditeurs se confrontent aux rapports Nord-Sud!




Les auteurs sur le numérique: avis contrastés

Leezam Les fondateurs de Leezam nous l'avait un peu annoncé lors du dernier BookCamp avec leur proximité avec les Editions XO. L'annonce de la sortie du livre de Guillaume Mussot "Que serais-je sans toi?" dans des versions numériques (via eBouquin) vient, certes, donner une visibilité importante à cette petite start-up mais risque aussi peut-être de les cantonner dans cette image de l''"éditeur numérique de Fixot". Ce qui est un avantage risque t'il de devenir un handicap? On souhaite que Leezam développe rapidement une vraie politique éditoriale originale. Un autre auteur, Alexandre Jardin, s'exprimait hier dans une interview sur le numérique dans Les Echos. Il nous ressert la ritournelle habituelle de la "sensualité des livres", même ritournelle que devait développer son père Pascal Jardin à l'égard du livre de poche il y a quarante ans, si si je vous assure... Le numérique, c'est des idées de garçons, la littérature une histoire de filles. S'il reconnait que le numérique, c'est bon pour les livres de gestion (traduisez -pas pour les filles), il est persuadé que l'avenir de la littérature "numérique" est dans des téléphones qui nous feront un jour pleurer.... Pas demain que l'on verra les inédits d'Alexandre Jardin sur Publienet! Heureusement que ce n'est pas l'opinion de son éditeur Grasset (avec un copieux choix de plus de 1200 titres chez Dialogues) et que les plaisirs littéraires de Leezam s'exportent, eux, au travers de multiples expérimentations sur toute sorte de supports sans discriminations!

Umberto Eco: le livre indépassable

Eco Surtout ne pas manquer l'interview de Umberto Eco dans Télérama de cette semaine. Quand on interroge un passionné des livres comme lui sur l'avenir des livres... "N'espérez pas vous débarrasser des livres. Avec cet avertissement en guise de titre à ses joyeux entretiens avec le scénariste Jean-Claude Carrière (éd. Grasset, sortie le 21 octobre), Umberto Eco nous prévient: ne comptez pas sur lui pour rejoindre le choeur des Cassandre qui annoncent régulièrement la disparition du livre ou de la lecture!" Joint une version ePub pour conserver dans son lecteur favori. Penser à archiver les trois versions: le journal papier, le lien web et le fichier. Laquelle pourra t'on relire en 2050?