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64 notes en février 2009

756 livres pour le Sonyreader et le Cybook

Annonce solennelle. 756 livres classiques de la Bibliothèque du Québec viennent d'être mis en ligne sur un serveur unique à cette adresse. Le tout formaté pour le Sonyreader et Cybook. C'est du tout bon. Un fichier robuste mais à la portée des bibliothèques de France et de Navarre, qu'on se le dise. De quoi constituer un premier rayon sympa et de proposer des livres de qualité! Merci à Jean-Yves Dupuis, si les bibliothèques susdites pouvaient se cotiser pour offrir un lecteur au généreux donateur, qu'elles en soient à l'avance remerciées.


Avec l'eau du bain

Merci à Alain (qui nous manque beaucoup depuis que son blog Apsed a fermé) qui vient de me signaler un excellent blog tenu par Bill Hill, "l'homme qui a convaincu Microsoft de l'importance d'une bonne typographie (ClearType), entre autres..."
On y lira comment son Kindle 1 a fini malencontreusement dans sa baignoire et qu'il attend avec impatience un Kindle 2 dans une version waterproof!


Documentation en bibliothèque, c'est pour quand?

D'un éco-système à l'autre, c'est notre ami Daniel qui, dans sa bibliothèque, se pose les bonnes questions. "Bon, c’est bien joli ces histoires de livrels, mais il manque encore un maillon: les éditeurs de documentation électronique… Parce qu’au-delà de la littérature, nos usagers utilisent aussi (et de plus en plus) les énormes volumes de ressources que diffusent Elsevier, Springer, Wiley et Tutti Quanti. Ici, fort logiquement, l’on se dit qu’un livrel est un outil parfait pour y charger des tonnes d’articles à lire dans le train, le bus, le tram, au lit, où vous voulez. Sauf que les plateformes des éditeurs évoqués précédemment (y compris Tutti Quanti) ne proposent que des téléchargements en format A4. Et que là c’est la misère."


Le papier à vendre

Tree Signe des temps, alors que le groupe papetier Stora-Enso est accusé d'abattre des arbres vieux de trois cents ans (via Graphiline), c'est Google qui vient racheter à ce même groupe un site en Finlande pour y mettre ses serveurs au froid. "Encore plus de ressources informatiques au service du Léviathan qui est en train de tuer le papier, diront les amoureux de l'imprimé un peu déprimés. En revanche, les défenseurs de la forêt finlandaise verront peut-être en Google un sauveur. Et c'est peut-être ce que cherche l'ogre du Net qui investit aussi dans le «green business» pour convaincre qu'il est «gentil»." (via LesEchos, Google construit l'avenir sur les ruines de l'imprimé). En parlant de ruines, qui sait si après les papetiers, Google ne rachètera pas les journaux eux-mêmes, toujours pour convaincre qu'il est "gentil"...


Kindle 2, c'est ouvert, enfin pas tout à fait

Dernier coup marketing, le nouveau Kindle 2 est arrivé avec une journée d'avance relayant l'ancien Kindle au rang du musée. On aura à l'oeil les commentaires et les notes des lecteurs. Je pense qu'avec ce nouveau livre électronique, auquel on ne pourra pas reprocher son nouveau design et ses nouvelles fonctions notamment du côté de la lecture audio, nous sommes vraiment en train de passer dans un nouveau chapitre de la lecture numérique. Comme on dit, le business est en route. Et qui de plus à même pour nous le présenter que le directeur marketing d'Amazon Kindle lui-même? Démonstration.
PS: On lira aussi avec intérêt pourquoi le Kindle devrait être un livre ouvert, par Tim O'Reilly lui-même. Et puis, qu'est-ce que je vous disais! (NewYorkTimes et Economist)

 


La fin des journaux, livre indispensable

6a00d8342e8a5353ef0111686a4bf7970c Vous pourrez toujours passer des heures sur internet à parcourir des centaines d'articles, vous arriverez bien difficilement à approcher la qualité de l'essai de Bernard Poulet "La Fin des journaux et l'avenir de l'information" qui vient de paraître dans la collection "le débat" chez Gallimard. Preuve s'il en était que l'hypertextualité n'est pas tout et que le brillant essai d'un observateur des médias a encore des vertues inégalées dans une collection si bien nommée. En un peu plus de 200 pages, Bernard Poulet, rédacteur en chef à l'Expansion et auteur notamment du "Pouvoir du Monde" paru en 2003, nous livre un tableau le plus exhaustif possible des enjeux auxquels sont confrontés les médias de la presse. Il dresse le constat d'une industrie absolument sinistrée qui, se voyant doublement délaissée par le public et les annonceurs, ne fait plus assez de bénéfices pour rester viable et accumule les plans de rigueur et les licenciements, quand ce ne sont pas les faillites. "Il faut tordre le cou à un lieu commun qui voudrait que jamais l'apparition d'un nouveau média n'a fait disparaître ceux qui le précédait... On oublie de préciser que les grands quotidiens généralistes qui, en France, diffusaient plusieurs millions d'exemplaires au début du XXème siècle et qui comptaient de dizaines de titres en 1945, ne sont plus que quatre à atteindre péniblement les 400000 exemplaires, que les grandes radios généralistes ont vu leurs audiences divisée par deux depuis les années 1980 et que les grandes chaînes de télévision perdent chaque année des dizaine de milliers de spectateurs. Bien plus grave, l'intérêt de nos sociétés pour l'information s'érode chaque année un peu plus." Rappel historique et chiffres à l'appui, sa démonstration est sans appel et montre le champ de ruines sur lequel nous sommes actuellement. L'auteur et metteur en scène américain Richard Foreman, né en 1937, explique: "Je proviens d'une tradition de la culture occidentale où l'idéal résidait dans la complexité, la densité, et où une personnalité était forgée par une haute culture construite comme une cathédrale. Un homme ou une femme portaient en eux une interprétation personnelle et originale de l'héritage de la culture occidentale. Désormais, je constate chez tout le monde - moi y compris- le remplacement de cette densité intérieure complexe par une nouvelle personnalité qui évolue sous la pression de la surabondance d'informations et de la technologie de l'accès immédiat". Bien sûr Internet ne porte pas seul la responsabilité de ces bouleversements. Individualisme, culture du narcissisme, déliaison entre les individus, incertitudes des personnalités, culte de la vitesse, déclin des humanités et de la lecture livres, tous ces aspects ont commencé bien avant l'irruption massive des nouvelles technologies. Internet a simplement accéléré le processus, pour les êtres comme pour les choses. Plus loin, Bernard Poulet démonte le mécanisme de la machine Google "qui veut clairement se substituer à l'ensemble de l'industrie de la publicité". "Pour l'instant Internet est un Far West : des meutes de cow-boys font avancer leurs charriots à toute allure pour conquérir le maximum de territoires, en l'occurrence l'audience et les services. Ils plantent les poteaux qui délimitent leurs nouvelles possessions sans trop se soucier des règles et des habitudes, pour ne pas dire de la loi. La plupart d'entre eux s'accommodent très bien, en dépit de leurs protestations de vertu, de la présence des hors-la-loi, ces pirates et autres voleurs de contenus qui accroissent sensiblement le trafic en ligne. On peut toutefois être sûr, qu'une fois la conquête achevée, que les plus forts auront triomphé, les "shérifs" viendront rétablir la loi et l'ordre en pendant haut et court quelques-uns des petits aventuriers qui ne les auront pas respectés." Bernard Poulet montre que l'idéologie "libertaire" qui accompagne le triomphe d'internet n'est Citizen-kane souvent qu'un paravent derrière lequel s'édifient de puissants monopoles économiques pour lesquels l'information n'est qu'un produit d'appel parmi d'autres. Triomphe du gratuit, retour de l'utopie, triomphe démocratique, monde sans experts, tous journalistes, intelligence des foules, mécanisme de la longue traîne, autant de baudruches qu'il dégonfle méthodiquement, arguments à l'appui. Mais la réalité est bien là. Quand Maurice Lévy, le grand patron de Publicis, affirme son espoir en l'avenir de la presse écrite parce qu'il considère "qu'elle joue un rôle essentiel comme ferment de nos démocraties", le fils Alain plus pessimiste, répond : "Au risque d'être politiquement incorrect, je crois que les carottes ne sont pas loin d'être cuites". Alors, la situation est déjà foutue? Pas si sûr et la guerre est clairement ouverte : "A l'avenir, dit Dean Sigleton le patron de MediaNewsGroup, il n'y aura que deux catégories de quotidiens, les survivants et les morts." Objectif déclaré : table rase. Quitte à revisiter les sacro-saints fondements du métier: indépendance, travail d'enquête et d'investigation, qualité de l'information. Et redéploiement à partir de trois mots-clés, e-commerce, hyperlocal et communautés. Pour regagner le terrain perdu, tous les groupes de médias se sont engagés dans une reconquête à l'audience. S'ils n'ont pas encore trouvé de solutions à leurs problèmes, ils s'activent, tout azimuts, tout est à expérimenter : nouveaux métiers, fragmentation des contenus vers le multi-support, délocalisation, tout-internet, haut de gamme, etc. En ligne de mire, l'ennemi est clairement Google. Comme le dit le dirigeant d'un grand groupe de médias français qui préfère garder l'anonymat : "Sur Internet, c'est le marketing qui a pris le pouvoir. Google est là pour longtemps. Internet n'est pas seulement une question de savoir-faire, en matière de multimédia, de référencement ou de communauté. C'est un changement de pouvoir." En guise de conclusion, Bernard Poulet se demande si le tableau n'est pas trop sombre et il conclut: 'Au terme de cette enquête, il faut admettre que personne n'a encore trouvé le business model, le modèle économique qui permettrait de combiner la fabrication d'un information de qualité avec une diffusion de masse. Il faut accepter qu'une page plus que centenaire de l'histoire de médias et de la démocratie est en train de se tourner." J'aimerais savoir comment Monsieur Kane s'y prendrait aujourd'hui...
Si vous devez lire un seul livre pour comprendre la bataille qui s'engage actuellement, c'est bien celui-ci. Merci à Bernard Poulet de nous l'avoir offert moyennant une rétribution d'auteur amplement justifiée (et il n'y aura rien pour Google cette fois-ci!).


Défense du droit d'auteur

Logo "En réponse au bilan de la Commission européenne sur la directive Droit d’auteur et à son Livre vert sur le Droit d’auteur dans l’Economie de la Connaissance publiés l’an dernier, le Parlement européen a préparé un rapport sur «Le droit d’auteur dans l’Union Européenne». Rédigé par le député Manuel Medina Ortega, il sera voté lors de la session plénière du Parlement le 12 mars prochain.
Dans sa version actuelle, ce texte rappelle l’importance du droit d’auteur, s’oppose à une réouverture de la Directive, promeut la lutte contre le piratage, la coopération avec les fournisseurs d’accès à Internet et un taux réduit de TVA sur les services numériques
. Or l’équilibre de ce texte pourrait être remis en question lors de son vote par une demande de réouverture de la directive, pouvant mener à un élargissement des exceptions au droit d’auteur. Rappelons qu’en France, le risque d’un élargissement de l’exception «bibliothèques» existe également avec la proposition d’amendement à la loi Création et Internet actuellement promue par les bibliothécaires.
A l’heure où les éditeurs œuvrent chaque jour à la construction des bibliothèques numériques européennes, il paraît fondamental et urgent de se mobiliser pour que soit maintenu le régime actuel du droit d’auteur, sans lequel ne pourra se développer de manière durable un marché du livre numérique.

Le SNE vous invite donc à signer et faire suivre la pétition ci-dessous qui fait actuellement l’objet d’une circulation en Europe grâce à la Fédération des éditeurs européens (FEE) et qui sera envoyée sous la forme d’une lettre ouverte aux parlementaires européens avant le vote du rapport Medina.". Vous en saurez plus sur le site du Syndicat National de l'Edition avec cette pétition en cours et qui est déjà signée par de très nombreux éditeurs.
Cet élan n'est pas sans rappeler "L'Appel pour le livre" qui avait été lancé l'été dernier et qui a recueilli à ce jour près de 12000 signatures.
Pour reprendre Diderot: "Quel est le bien qui puisse appartenir à un homme, si un ouvrage d'esprit, le fruit unique de son éducation, de ses études, de ses veilles, de son temps, de ses recherches, de ses observations; si les plus belles heures, les plus beaux moments de sa vie; si ses propres pensées, les sentiments de son coeur; la portion de lui-même la plus précieuse, celle qui ne périt point; celle qui l'immortalise, ne lui appartient pas?" (Lettre sur le Commerce de la Librairie).


Fujitsu Flepia pour la fin de l'année

Un livre électronique en couleurs entre les deux modèles de chez Irex. C'est le Flepia de Fujitsu qui avait déjà fait l'objet de présentations dans plusieurs salons. Effectivement, pour l'instant, ça rame... Mais, c'est un aspect que l'on a toujours surmonté. En tous cas, les modèles en couleurs, ça arrive pour la fin de l'année au Japon! Aura t-il le même sort que le défunt Librié? Les japonais seront-ils prêts à abandonner leurs portables pour des livres électroniques plus grands? A suivre... (merci à eBouquin).

 


Les Editions Bordas, synonymes d'Iphone

Ipod_050-20090212-112737 Les applications sur l'Iphone, un vrai phénomène viral. Les éditeurs se lancent peu à peu en profitant de la vague. Après la bande-dessinée, ce sont les Editions Bordas qui propose un dictionnaire des synonymes. Pour 2,99€, vous pourrez trouver le bon mot au juste moment, merci Bordas et l'AppleStore bien sûr. En parlant de prix, c'est curieux quand même que les éditeurs trouvent des modèles économiques à ce prix-là, alors que les livres numériques sont aux prix que l'on sait. Et le Lagarde et Michard, c'est pour bientôt sur l'Iphone?
(via IGeneration)


Manuscrits en papier

La ChambreAnnonce sur le blog de l'éditeur Léo Scheer aujourdhui: "La Chambre, le premier roman du philosophe Jean-Clet Martin est en librairie. Le livre est mis en place à 700 exemplaires, un peu plus que "Rater mieux" ce qui prouve que les libraires découvrent la collection et que les ventes de Barberines n'ont pas été inférieures à leurs prévisions. Je suivrai ici les réassorts et les retours comme pour les autres ouvrages de la collection M@nuscrits." Deuxième titre paru, donc, des manuscrits en ligne. Maintenant qu'il entre dans un stade de publication en papier, le texte cesse d'être téléchargeable. Logique, non? On apprécierais une version numérique payante mais cela viendra sans doute. Il cogite beaucoup notre ami Léo Scheer, plus de détails ici.
Dans toutes les bonnes librairies à un prix raisonnable de 10 euros.

PS: j'avais élu Léo Scheer, premier éditeur 2.0 l'été dernier (le terme est en train de se ringardiser aujourd'hui), mais il tient toujours la tête pour innover.


InLibroVeritas: un portail pour auteurs libres

Une présentation de InLibroVeritas par son fondateur Mathieu Pasquini qui a été mise en ligne hier. Puisque c'est équitable, c'est que c'est bon. Sous licences Creative Commons, on télécharge à volonté et on peut acheter en papier (le modèle économique). N'essayez pas sur le Sonyreader ou un autre lecteur que votre ordinateur, c'est pas bon du tout. Près de 10000 textes, 1100 auteurs, c'est l'océan. "L'ADN du droit d'auteur, l'oeuvre appartient à celui qui la paye, il en fait strictement ce qu'il veut, c'est non-négociable." OK, comme il dit, on laisse sa chance à tout le monde. Téléchargez-moi, téléchargez-moi... Alors, à l'arrivée, de ce côté-ci de l'écran, quoi lire dans tout ce fatras? Il faut se perdre, en effet. Le petit moteur "recherche", oui, mais chercher quoi? J'ai essayé ce qui me passait par le tête sans trop de succès. On sait pas trop à quoi se raccrocher, les plus appréciées (on s'en doutait), le top-20 (c'est pas celui de l'Express, c'est clair), l'auteur-phare de la maison (non ce n'est pas un roman sur la Polynésie). Bon, il y a forcément des pépites, mais comment les trouver? Ce qui me dérange le plus, c'est cette confusion entretenue dans les esprits entre mise à disposition et édition. Pour preuve, il y a deux éditeurs seulement, égarés. Bien entendu, InLibroVeritas est tout sauf une maison d'édition, c'est une plateforme de diffusion numérique et d'impression à la demande (auteurs rémunérés de leurs oeuvres à 10%, rien que de très classique).


Le Cybook entre dans l'ePub

CybookPackage Une très bonne nouvelle hier, c'est l'annonce par Bookeen, sur son blog, de la signature de l'accord avec Adobe pour intégrer aussi bien le PDF reformatable (qui existe déjà sur le Sonyreader) mais aussi le format ePub. Voilà qui va ouvrir le Cybook a beaucoup de livres potentiels, notamment vers des éditeurs qui adoptent la norme ePub pour la diffusion de leurs catalogues (avec une DRM Adobe). Sur le site d'Adobe, on voit que outre le Cybook, l'ensemble des livres électroniques disponibles adoptent la technologie développée par Adobe (sauf le Kinble bien évidemment). On attend la mise à jour du Cybook avec impatience maintenant. Profiteront-ils du prochain Salon du Livre?


Paris se livre?

Bravo à l'initiative de Gilles Herman au Québec (via Remolino). 

"Connaissez-vous le Yulblog? C'est le rassemblement des blogueurs de la région de Montréal. Tous les premiers mercredis du mois, ils se retrouvent dans un bar. Sans chichi ni tralala, anciens comme nouveaux, la rencontre n'a pour d'autre but que de tisser des liens, provoquer d'improbables discussions, bref générer un joyeux bouillonnement d'idées. C'est d'une simplicité déconcertante. Et ça marche depuis 2000.
Pourquoi ne pas faire la même chose pour le monde littéraire à Québec? Notre profession et notre milieu est grandement méconnu. Alors que beaucoup de personnes rêvent d'un jour se faire publier, très peu savent comment fonctionne l'univers du livre au Québec. Et surtout à Québec, où l'on retrouve parmi les maisons d'édition les plus créatives, où les auteurs sont passionnants et les libraires passionnés.

Je rêverais qu'une fois par mois, à date fixe, dans un café de la rue Saint-Joseph, se retrouvent les amoureux du livre. Auteurs établis ou en devenir, éditeurs, libraires, bibliothécaires, critiques et, bien entendu, lecteurs, tout ce beau monde pourrait en toute simplicité échanger leurs points de vue sur ce qui les rassemble.

Pour en assurer les premières rencontres, il faudrait faire une effort pour rejoindre des personnes des divers milieux. Garantir par exemple qu'il y ait toujours un représentant de chaque maillon de la fameuse chaîne du livre (auteur-éditeur-imprimeur-distributeur-libraire-bibliothécaire/lecteur)."

Alors, possible sur Paris? Pour la dernière suggestion malheureusement, je ne sais pas si tout le monde est autorisé à se livrer autant que cela...