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145 notes en octobre 2009

Google Books : ce que Marc Tessier doit lire "aujourd'hui"

Si Marc Tessier a quelques instants "aujourd'hui" à consacrer à la lecture du billet "Google Books: ce qu'il faut faire" de Olivier Ertzscheid, il n'aura pas perdu sa journée...

PS: Claude Durand avec dans sa manche Olivier, on aurait gagné un temps fou, sans parler d'argent quand on sait que ce gars-là est payé par l'Education Nationale. Deux caractères bien trempés comme ces deux-là n'auraient pas été de trop face à Google!


Qualcomm bientôt sur nos smartphones

Je vous avais parlé  il y a quelques semaines du concurrent principal de eInk, la société Qualcomm qui développe le procédé Mirasol sur l'affichage couleur passif. Une vidéo a été mise en ligne la semaine dernière, je vous laisse le soin d'apprécier. Nous devrions voir cette technologie conquérir dans un premier temps les écrans de nos smartphones.


Spirou est maintenant sur l'Iphone

Bdtouch Après Boule et Bill, Achille Talon, Largo Winch et d'autres, Spirou débarque sur l'Iphone. Les Editions Dupuis ont choisi le site BDTouch. Pour 3,99 euros, "Le Groom vert-de-gris", une aventure de Spirou parue en mai dernier est désormais disponible sur l'Iphone et l'iPod Touch.  Pour les semaines qui viennent, Dupuis annonce l’arrivée de Lucky Luke et Cédric.

Echos de Frankfurt

180px-Festhalle-ffm005 Quelques déclarations repérées dans un article que consacre aujourd'hui Challenge au livre numérique à la Foire de Frankfurt:

«Quelque chose a changé cette année», confirme Bärbel Becker, directrice des programmes spéciaux à la Frankfurter Buchmesse. «Les éditeurs ne se demandent plus si cette révolution aura lieu, ils s'intéressent désormais au business model et veulent savoir comment gagner de l'argent.»
«Nos acheteurs sont satisfaits de l'appareil, commente Philippe Citroën, directeur général de Sony France. En revanche, ils sont mécontents du contenu: ils aimeraient pouvoir y lire le Top-100 des meilleures ventes, et ce n'est pas le cas en France. Nous sommes en position d'observateurs sur ce marché», avance donc prudemment Philippe Citroën. Ian Freed (Amazon) pense avoir quelques arguments pour convaincre les éditeurs et les auteurs récalcitrants: «Quand nous vendons 100 livres imprimés, nous en vendons actuellement 48 au format numérique», explique-t-il. Contre 15 pour 100 seulement en juin 2008."
Des auteurs à succès comme James Patterson réalisent déjà 30% de leurs ventes en numérique. Même un éditeur réticent comme Knopf Doubleday s'est laissé séduire pour le dernier Dan Brown, The Lost Symbol : «Nous avons résolu les problèmes de logistique et de piratage de l'e-book, reconnaît Suzanne Herz, porte-parole de l'éditeur. Et nous avons publié simultanément la version numérique et la version papier.»


Claude Durand claque la porte

Durand On en sait un peu plus sur le "désistement" de Claude Durand, ancien PDG de Fayard, à la présidence de la commission sur la numérisation. Il avait été sollicité fin septembre pour conduire cette commission. “J’attendais une lettre de mission du cabinet du ministre pour cadrer la réflexion que nous allions mener, explique l’éditeur à Livres Hebdo. Lundi, au bout de 17 jours, je n’avais toujours rien reçu alors que l’installation de la commission devait avoir lieu l’après-midi. J’ai parlé d’amateurisme dans la conduite de cette affaire.”
L’orientation de la réflexion de la commission est en cause dans sa décision. “Des déclarations préliminaires de François Fillon laissant entendre qu’il fallait continuer les pourparlers avec Google, et de Frédéric Mitterrand disant que l’opposition à Google ne devait pas passer pour de l’antiaméricanisme, m’ont incité à attendre ce cadrage. Allait-on réfléchir aux modalités de négociation avec Google, ou bien se poser la question: faut-il, oui ou non, négocier avec Google ?” C’est ce second aspect que l’éditeur souhaitait étudier. Mais, précise-t-il, “j’ai peur que l’on entreprenne des travaux et que finalement l’objectif de la mission ne corresponde pas à ce que l’on souhaitait faire" (via Livres Hebdo).

C'est Marc Tessier, ancien directeur général du Centre national de la cinématographie (CNC), ancien président de France Télévisions, et actuel directeur général de Video Futur Entertainment Group qui reprend le flambeau. Un grand connaisseur des Métiers du Livre... J''ai envie de dire quel gâchis...


Kindle : pur produit d'importation

Kindle “C’est un pur produit d’importation : fait par un Américain et commercialiser avec des offres américaines”.
C'est ce que déclare Michael Dahan, le fondateur de Bookeen, à propos de l'arrivée du Kindle en France le 19 octobre prochain (via ItEspresso). Même s'il concède que l’arrivée sur le marché français de cet acteur majeur, qui s’octroie déjà 60% du marché américain des e-books, “dynamisera le marché et le rendra plus crédible”, il souligne également que le Kindle ne s’adapte absolument pas au marché français. Même si je suis d'accord avec lui à cet instant T, attention, c'est aussi ce qu'on disait d'Amazon quand ils sont arrivés en France avec leur modèle et leur propre base bibliographique. Un pur produit d'importation qui a sacrément profité! Il y a des produits d'importation qui réussissent vite! Les choses peuvent s'accélérer. L'accord avec un puissant opérateur et le basculement des bases de données, ça se prépare en coulisses. Quand je vois comment a fait Dialogues à son humble échelle en quelques mois seulement, à l'échelle d'Amazon...

Google : pactiser avec ou contre le diable

Drapeau A lire absolument l'interview conjointe, réalisée par Frédérique Roussel pour Libération, de Robert Darnton, directeur de la bibliothèque de Harvard et Bruno Racine, président de la BNF. Ils parlent des défis que pose la numérisation des œuvres entreprise par le géant américain Google. On se rappelle de l'appel solennel lancé par Robert Darnton au printemps dernier (le texte en français est ici). J'ai retenu les deux paragraphes suivants qui ouvrent des pistes:

B. R. : Dans le cas des discussions préliminaires que nous avions eues avec Google, la proposition était que les œuvres de la BNF qui auraient été numérisées par Google soient également accessibles à travers Gallica et Europeana. Sans quoi, il n’y aurait pas eu de discussion possible. La position dominante de Google est liée à des périodes d’exclusivité d’exploitation des données numériques. Au-delà de cette période, le matériau redevient libre. Et il est toujours détenu par des institutions comme la bibliothèque de Harvard. Tout devrait nous inciter à réfléchir dès maintenant à la manière dont, en tant qu’institutions non commerciales désireuses de propager le savoir, nous pourrons enfin travailler ensemble à long terme en assurant la conservation pérenne des données. Un cadre commun a manqué aux bibliothèques pour intégrer un certain nombre de préoccupations d’intérêt public dans les contrats particuliers. A la dernière conférence des bibliothèques nationales européennes, il y a quinze jours à Madrid, j’ai constaté qu’à part la France, aucun Etat européen n’était prêt à investir de manière significative dans la numérisation et que le recours à des partenaires privés était la seule option disponible pour la plupart de mes collègues. Nous avons donc, avec les Anglais, proposé d’élaborer une charte commune des bibliothèques pour leurs négociations avec Google ou d’autres. Pendant qu’il en est encore temps, essayons de nous mettre d’accord sur un niveau d’exigence commun minimal. Cette question sera bien sûr abordée dans le cadre de la réflexion que Frédéric Mitterrand a annoncée sur le sujet.

R.D. : Très bonne idée. J’aimerais voir cette charte et y souscrire. Pourquoi ne pas créer une sorte de front international de bibliothèques? Elles pourraient ainsi s’appuyer les unes sur les autres, notamment pour leurs exemplaires numérisés. Pourquoi ne pas les accumuler et créer une bibliothèque numérique qui soit internationale? C’est un projet qui démarre aux Etats-Unis, avec la fondation Hathai. L’idée est de créer une masse de données gigantesques des titres sous droits numérisés par Google, qui a d’ailleurs accepté que plusieurs bibliothèques mettent ensemble, mutualisent, leurs exemplaires numérisés. Ils ne peuvent pas les communiquer librement mais, au moins, ils préparent leur conservation."

Un nouveau pacte transatlantique en vue pour contrer l'hégémonie de Google?


Libraires : vers une prise de conscience?

Ousetfrance Beaucoup d'avis de libraires très intéressants à lire du côté du NouvelObs: Charles Kermarec (Dialogues à Brest),  Emmanuel Delhomme (Sterling, Paris), Christophe Dupuis (Entre-deux-noirs, Langon) enfin qui résume bien la situation: «Le problème du numérique est important et il faut que les libraires prennent le problème à bras le corps, ou on risque de mettre la clé sous la porte et de devoir faire nos valises. Il ne faudrait pas recommencer l'erreur commise quand Amazon a lancé la vente en ligne de livres papiers. Les grosses librairies ricanaient, en disant que ça ne marcherait jamais. Aujourd'hui, nous sommes largués. On doit se concerter avec Syndicat de la librairie française (S.L.F.) et le Syndicat National de l'Edition (S.N.E) pour être acteur de ces décisions (on a encore du poids, et quelques marges de manœuvre mais il faut bien voir l'évolution prise par certains éditeurs ces dernières années qui tentent de nous déborder de tous les côtés; il n'y a qu'à voir leur travail pour construire leurs propres sites internet où ils vendent directement leurs livres avec les 5% de remise autorisés). Que ce soit Amazon, Google ou Sony, que ce soit une affaire de plateforme de vente ou de support de lecture, c'est toujours le même problème: comment intégrer les libraires à ce nouveau circuit? Et pourquoi les intégrer, d'ailleurs doivent se dirent certains. C'est pour ça que je trouve qu'on doit être extrêmement vigilants».

LIBRAIRES, BOUGEZ!


Google et son onde de choc

Ondes L'annonce de Google au début de la Foire de Frankfurt agit comme une onde de choc. On lira le papier dans le Figaro d'aujourd'hui avec l'annonce du désengagement de Claude Durand, président du groupe de travail chargé de réfléchir à la numérisation des livres à la demande du ministre de la Culture. "Nommé au début du mois, l'ancien PDG de Fayard ne se serait pas considéré comme l'homme de la situation, n'étant lui-même pas spécialement féru de nouvelles technologies, selon un de ses proches". A titre personnel, je trouve que c'est bien dommage, Claude Durand avec un bon bras droit aurait pu faire avancer bien des choses dans toute la profession!

Txtr : plus de détails

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Mobileread et eBouquin viennent de donner plus de détails sur le Txtr, merci:

  • Un écran epaper E-Ink avec 16 niveaux de gris et une diagonale de 6 pouces (600×800 pixels).
  • Une mémoire de 8Go grâce à une carte MicroSD.
  • Un poids de 300 grammes.
  • Il sera disponible en Europe et aux Etats-Unis à partir du 1er décembre au prix de 319€.
  • Accès au Txtr Store (uniquement en Allemagne pour l’instant, mais le service devrait être accessible dans d’autres pays par la suite).
  • Pas de système de partage de revenu pour le Txtr, il vous faudra passer par un abonnement mensuel. Pour l’offre allemande, l’abonnement ira de 11,99€ à 14,99€ suivant la durée de votre engagement. En effet, le Txtr est équipé d’une connexion sans-fil. La start-up allemande a opté pour le protocole EDGE, moins onéreux et surtout moins gourmand en énergie que la 3G. De plus, il est équipé d’une connexion WiFi 802.11b/g et de la norme Bluetooth 2.1.
  • Mon sentiment? Une addition bien trop lourde à l'arrivée, un budget de 500€ pour la première année!  Une paille comme on dit. Franchement, je suis très circonspect. Quand je vois les offres d'Amazon, de Barnes et Noble  (sans parler du modèle connecté de Sony) arriver avec des catalogues copieux, je ne vois guère l'intérêt d'une offre comme celle-ci, c'est bien dommage. Bookeen, pour ne citer qu'eux à l'ombre des géants, ont fait des choix stratégiques radicalement différents pour l'instant qui me semblent plus en phase avec le marché. Alors, Txtr racheté rapidement par Deutsche Telekom?

  • Txtr : le nouveau modèle dévoilé à Frankfurt

    Txtr-reader-1-300x225 Voilà, on attendait  de pied ferme l'équipe de Txtr au Salon du Livre de Frankfurt (sur leurs terres) après les présentations très intéressantes qu'ils avaient faites en début d'année. Une conférence de presse et une vidéo en allemand de ce nouveau livre électronique qui va sans doute être suivie, dans les prochains jours, de détails en anglais plus accessibles pour nous! (si vous comprenez  l'allemand aussi le site NewGadget avec des photos). Une chose est sûre: on n'a pas fini d'entendre parler de Txtr...


    Les auteurs sur le numérique: avis contrastés

    Leezam Les fondateurs de Leezam nous l'avait un peu annoncé lors du dernier BookCamp avec leur proximité avec les Editions XO. L'annonce de la sortie du livre de Guillaume Mussot "Que serais-je sans toi?" dans des versions numériques (via eBouquin) vient, certes, donner une visibilité importante à cette petite start-up mais risque aussi peut-être de les cantonner dans cette image de l''"éditeur numérique de Fixot". Ce qui est un avantage risque t'il de devenir un handicap? On souhaite que Leezam développe rapidement une vraie politique éditoriale originale. Un autre auteur, Alexandre Jardin, s'exprimait hier dans une interview sur le numérique dans Les Echos. Il nous ressert la ritournelle habituelle de la "sensualité des livres", même ritournelle que devait développer son père Pascal Jardin à l'égard du livre de poche il y a quarante ans, si si je vous assure... Le numérique, c'est des idées de garçons, la littérature une histoire de filles. S'il reconnait que le numérique, c'est bon pour les livres de gestion (traduisez -pas pour les filles), il est persuadé que l'avenir de la littérature "numérique" est dans des téléphones qui nous feront un jour pleurer.... Pas demain que l'on verra les inédits d'Alexandre Jardin sur Publienet! Heureusement que ce n'est pas l'opinion de son éditeur Grasset (avec un copieux choix de plus de 1200 titres chez Dialogues) et que les plaisirs littéraires de Leezam s'exportent, eux, au travers de multiples expérimentations sur toute sorte de supports sans discriminations!

    Barnes and Noble : premières images du livre électronique

    BN2 Le secret n'aura pas tenu jusqu'à la semaine prochaine. C'est le site Gizmodo qui vient de mettre en ligne les premières images du nouveau livre électronique de Barnes and Noble. Un écran de 6 pouces (800 x 600) en noir et blanc avec la technologie eInk et une «dalle tactile LCD» en bas de l’écran qui permettra de naviguer dans sa bibliothèque comme sur un smartphone. Le design est extrêmement soigné, épuré, sans boutons intempestifs et l'idée du demi-tactile est très bonne selon moi. On se doute bien que Barnes et Noble a dû longuement tester le lecteur auprès de nombreux futurs clients. Pour de gros lecteurs, utiliser à la fois le tactile pour la navigation sans nuire à la qualité de lecture, c'est le bon compromis qui évite aussi les touches assez "has been". De quoi ringardiser le Kindle d'Amazon qui prendrait un sacré coup de vieux? C'est pas impossible. Rappelez-vous, "almost modern"! Alors, le nom de ce nouveau livre électronique? "Le nom du gadget, que je ne peux pas révéler et qui a changé plusieurs fois, est franchement horrible. J'espère qu'il changera avant la sortie". Aie, on s'attend au pire... En espérant que le nom définitif soit à la hauteur du design de ce lecteur vraiment innovant! Plus de détails le 20 octobre, qu'il reste quelques petites choses à annoncer lors de la conférence de presse, à suivre... (via Gizmodo).

    Sony reader PRS-600 : en vente sans exclusivité en France

    Sonyreader Contact ce matin avec l'attachée de presse de Sony France qui m'a confirmé que le nouveau Sony reader PRS-600 sera disponible début novembre dans les réseaux de revendeurs classiques (Fnac, Darty, etc.) au prix de 299€. Pas d'exclusivité pour le lancement cette fois-ci. La fiche technique pour la presse est ici. A noter qu'il est déjà en vente en Allemagne sur le site de Thalia.

    Enquête sur les pratiques culturelles numériques

    Haut2 Le Département des études, de la prospective et des statistiques du Ministère de la Culture et de la Communication vient de rendre public une "Enquête sur les pratiques culturelles des français à l'ère du numérique". "La cinquième édition de cette enquête nationale vient d’être réalisée après celles menées en 1973, 1981, 1988 et 1997. Elle aborde tour à tour les différentes formes de participation à la vie culturelle (lecture de livres, écoute de musique, fréquentation des équipements et des manifestations culturels, pratiques en amateur), tout en accordant une large place aux usages des médias traditionnels (télévision, radio, presse) et aux nouvelles technologies liées au développement du numérique." C'est par ici (merci Hubert).

    Barnes and Noble : un nouveau livre électronique annoncé

    Barnesnoble_540 Un évènement majeur dans l'histoire de Barnes and Noble, la plus grande librairie "brick and mortar" du monde, qui rappelons-le a été crée en 1873! Bigre, la rencontre avec la presse est pour le 20 octobre prochain avec l'annonce d'un nouveau livre électronique fonctionnant sans doute sous Android (via AndroidFrance). C'est quoi Android? Tous les détails ici. Même si ce n'est pas encore le lecteur couleur "buzzé", l'évènement est d'importance pour contrer le Kindle d'Amazon!

    PS: Clément, sur eBouquin, avait récemment exhumé cette vidéo qui date du début de l'année, sans doute les prémisses des développements de Barnes and Noble.


    Hatier : premiers manuels numériques

    Hatier Les Editions Hatier proposent leurs premiers manuels interactifs. C'est ce que révèle aujourd'hui le Figaro dans un article:

    "Le projet n'a pas été aisé à développer. Depuis janvier 2008, il mobilise les équipes mutimédias des éditions Hatier et du groupe Jouve, spécialisé dans le traitement de l'information. Les deux groupes ont rassemblé leurs compétences pour créer une infrastructure de production unique rassemblant les manuels scolaires papiers et numériques et construire un «lecteur universel» capable de d'exploiter sur ordinateur tous les ouvrages interactifs d'Hatier.

    «Car un des enjeux était de concevoir des manuels interactifs enrichis, pas seulement de simples reproductions électroniques de nos ouvrages papiers, raconte Pascale Gallou, directrice éditoriale multimédia chez Hatier. Et l'une des difficultés techniques du projet était de produire simultanément les manuels papiers et numériques sur une même chaine de production tout en restant rentable».
    Depuis la rentrée, deux premiers ouvrages interactifs sont disponibles: Histoire-Géographie 6ème et Mathématiques-Triangle 6ème. Dès septembre 2010, Hatier proposera leur équivalent pour la classe de 5ème.

    Avec l'achat de son manuel, l'élève accède gratuitement à sa version numérique téléchargeable où il peut profiter d'animations vidéos, audio et de cartes animées. Les professeurs peuvent aussi se connecter et bénéficier d'outils spécialement développés pour leur faciliter l'élaboration des cours mais il leur faudra débourser 90 euros pour une licence valable quatre ans". Plus de détails sur le site conçu spécialement par Hatier.


    Google devient libraire en ligne

    Google La Foire du Livre de Frankfurt n'est pas encore commencée que Google frappe déjà fort les esprits avec l'annonce de son programme Google Edition qui entrera en service en 2010 et permettra aux internautes d’acheter des livres numériques pour les lire ensuite sur n’importe quel terminal, connecté ou non à Internet.

    "On s’y attendait un peu. Maintenant c’est fait. Le moteur de recherche Google devient libraire en ligne. Intitulé Google Edition, ce nouveau service permettra à l’internaute d’acheter des ebooks à partir de n’importe quel terminal connecté à Internet, pour les lire ensuite de n’importe où. C'est ce qu'a expliqué Amanda Edmonds, directrice des partenariats stratégiques du moteur de recherche américain, lors d’une conférence très suivie au forum Tools of change for publishing, organisé le 13 octobre à Francfort, la veille de l’ouverture de la foire du livre.

    Google Edition devrait entrer en service l’an prochain, sans plus de précision pour le moment sur la date exacte de lancement. Il s’adressera aux éditeurs adhérents du programme «Partenaires», qui ont confié leurs titres à numériser à Google. «Nous comptons actuellement 30 000 éditeurs adhérents dans le monde, qui nous ont donné environ deux millions de livres», indique Amanda Edmonds. Ces ouvrages sont indexés dans la base Recherche de livres, et apparaissent lorsque leur contenu est en rapport avec la requête formulée par les internautes. Environ 20% de leur contenu est consultable, mais l’éditeur peut décider de restreindre ou d’ouvrir cet accès.

    Concrètement, ce nouveau service se présentera sous la forme d’un bouton associé à la page de présentation de livres que les internautes peuvent consulter. En cliquant sur «Buy the Google Edition», l’internaute aura accès au contenu entier de l’ouvrage, à condition qu’il ait lui-même un compte. Tous les utilisateurs d’un des services du moteur de recherche, tel Google Mail, disposent déjà du compte nécessaire. L’achat pourra se faire en direct sur Google, ou chez l’éditeur, ou via un site de libraire partenaire, a précisé Amanda Edmonds. Google se réservera un taux de commission de 37% dans le premier cas. En tant que redistributeur à des sites tiers, Google conservera 55% du prix, à répartir avec le revendeur, dans des proportions non précisées."

    Lire l'article complet sur Livres Hebdo.

    PS : interview du très occupé David Drummond, directeur du développement et des affaires juridiques de Google sur LaTribune.


    Sony France commence à communiquer

    1237475949487 Sony France vient de compléter son site avec la présentation du nouveau livre électronique PRS-600 qui devrait être commercialiser dans quelques semaines en France. Pas encore de détails sur les revendeurs, cela ne saurait tarder. On sait qu'il y aura la Fnac et 4D Concept pour le marché BtoB. D'autres encore? On se rappelle de l'accord d'exclusivité avec la Fnac qui avait marqué l'arrivée du PRS-505 en France l'année dernière. J'aimerais bien que les libraires s'emparent eux-aussi des machines, à vendre avec les livres qui vont dedans!

    Irex avance sur le marché de l'édition universitaire

    IRex_DR1000 IRex Technologies et Sémantico (qui travaille avec beaucoup d'organismes prestigieux) annoncent  aujourd'hui un partenariat pour des solutions en direction des éditeurs universitaires qui permettront aux élèves de manipuler et d'annoter leurs textes numériques avec le DR1000 Digital Reader. C'est un accord qui vient préparer le terrain pour l'entrée du nouveau livre électronique d'Irex aux Etats-Unis pour rivaliser avec le Kindle DX d'Amazon et sa campagne d'"alphabétisation" des universités américaines. Le communiqué de presse est ici.