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74 notes en février 2015

Livres numériques : ce qu'ils disent sur vous

IdentitéA lire le billet de Rue89 qui revient sur notre identité numérique au travers des livres numériques que nous lisons. Au même titre que votre navigation sur le web ou les différentes traces que vous laissez sur les réseaux sociaux (photos, textes, intérêts d'achats, etc.), les livres numériques achetés (même consultés) et vos lectures de ceux-ci peuvent bien évidemment en dire long sur vous. Une politique dans la collecte de données bien floue chez la plupart des acteurs Amazon, Apple, Google et même Kobo. Le témoignage du distributeur Immatériel en dit long sur la question: «Mettre des DRM (dispositifs qui contrôlent l’utilisation des œuvres numériques) sur les livres relève du choix des éditeurs. Nous préférons le simple “tatouage numérique”. On appose l’e-mail de l’utilisateur sur le fichier pour le lui attribuer et celui-ci en fait ce qu’il en veut. Quand on lit dans un environnement fermé et propriétaire comme ceux d’Amazon, Apple et Kobo, c’est différent. Même à nous qui sommes partenaires, ils ne nous disent rien». Une raison de plus pour militer pour le seul tatouage des fichiers.

Côté éditeurs/ distributeurs, à retenir le témoignage de Flore Roumens, éditrice numérique au Seuil, et Hélène Patrelle, responsable du développement numérique du groupe La Martinière: «Nous utilisons la plateforme de distribution et de diffusion Eden, et nous ne collectons que des données commerciales et aucune donnée de lecture. Le temps de lecture, le taux d’engagement [jusqu’où lisent les lecteurs, ndlr]... nous n’en savons rien. Ces données sont souvent payantes: Kobo les monnaie. Et nous n’en sommes pas à consacrer du budget à ça. Bien sûr, ces données peuvent être intéressantes et permettre de repérer des ouvrages sur lesquels on n’avait pas misé au départ. Aujourd’hui, tout le monde est très demandeur de données. Mais nous n’avons pas encore la capacité de les exploiter».

Dommage de n'avoir pas parlé des librairies indépendantes qui proposent strictement l'intégrité des offres des éditeurs sans ajouts de couches sociales supplémentaires qui traquent vos lectures. A lire les éléments des CGV du site LesLibraires.fr. Le responsable m'a confirmé: "Nous masquons l'identité des clients, nous ne transmettons aux distributeurs que notre ID interne pour tracer en cas de problème." La seule réserve est bien évidemment l'utilisation des données recueillies au travers de la DRM Adobe qui avait soulevé une vaste polémique l'automne dernier. L'étape ultime sera le streaming avec un flicage généralisé de ce qu'on lit, comme de ce que l'on écoute ou de ce que l'on regarde avec Spotify ou Netflix qui porte bien son nom. Une nouvelle fois, privilégions les livres numériques ouverts avec un seul tatouage numérique que les plateformes américaines ne veulent pas, ce n'est pas un hasard.


Kobo : deux nouveaux modèles bientôt?

KoboCela semble s'activer du côté de Kobo avec sans doute des annonces bientôt. Dans la dernière mise à jour du logiciel Kobo 3.12.1 se trouveraient des références à deux nouvelles liseuses avec les noms de code "Alyssum" et "Pika". C'est le site allemand Allesebook qui donne ces informations. "Alyssum" aurait une résolution de 1448x1072 pixels, ce qui est exactement la même que le récent Kindle Voyage d'Amazon. Un modèle haut de gamme, un format 6 pouces comme celui d'Amazon, plus? Le second dispositif nommé "Pika" semblerait viser la fourchette basse des prix. La résolution d'écran est de 800×600 pixels et serait très vraisemblablement avec un écran eInk Carta, en remplacement du Kobo Aura sorti l'été 2013. Peut-être en deux versions, avec et sans éclairage intégré? Une nouvelle gamme à quatre modèles sans doute cette année: "Pika" avec et sans éclairage intégré, Kobo Aura H2O et "Alyssum". L'excellente Kobo Aura H2O, sortie à l'automne dernier, me semble s'être très bien vendue. Une chose me parait sûre cette année, c'est que nous allons chez l'ensemble des fabricants vers une extension des modèles à l'eInk Carta qui remplacerait certainement l'eInk Pearl HD réservé peut-être pour la seule toute entrée de gamme. Pour Kobo, reste à savoir la sortie officielle, printemps ou été prochain? Gamme à trois ou quatre. Enterrées les liseuses? Oups. A suivre attentivement du côté de Kobo qui semble ne pas avoir complètement abdiqué aux Etats-Unis avec une campagne autour de la très médiatique Oprah Winfrey.


Amazon : le livre comme Cheval de Troie

AmazonA signaler un excellent article très complet sur Amazon et ses visées dans les contenus dans INAGlobal. La liste est longue des acquisitions d'Amazon dans le secteur du livre, à revoir ce récapitulatif qui date du rachat de Goodreads en 2013. Depuis, Amazon a encore racheté ComiXology en avril de l'année dernière.


Onyx Boox AfterGlow 2 : test complet

100_0509Je vous propose de découvrir aujourd'hui une liseuse très originale et assez confidentielle en France. Il s'agit de l'Onyx Boox AfterGlow 2, développée par la société Onyx. Elle est disponible sur le site de la marque mais aussi tout récemment sur un nouveau site LeLecteurModerne. C'est une bonne surprise qu'un nouveau distributeur français se lance ainsi pour donner une visibilité plus importante à cette marque. La gamme Onyx comprend 4 modèles. Deux modèles 6 pouces traditionnels, avec et sans éclairage intégré vendus 69 et 124€. Les deux autres modèles haut de gamme sont dans des formats plus grands. Un 6,8 pouces T68 Lynx à 179€ et un 9,7 pouces M96 Universe à 309€. L'Onyx Boox AfterGlow 2 est donc le modèle 6 pouces avec l'éclairage intégré, le grand standard sur le marché désormais depuis quelques années. Vendu 124€ sur la boutique avec l'ensemble des spécifications techniques. Pourquoi un modèle de plus par rapport à des marques désormais reconnues comme Amazon, Kobo, Bookeen ou PocketBook qui disposent pour chacun aujourd'hui de réseaux de distributeurs et de revendeurs importants avec des SAV? Ce modèle propose une autre approche, une philosophie différente, puisque son originalité réside dans sa très grande proximité avec l'environnement Android, nous allons le voir. Je vous invite à faire ensemble le tour du propriétaire:

Prise en main: Côté packaging, pas grand chose à dire. Boite cloche simple et bien faite, pas de traduction en français au dos. A l'intérieur la liseuse est accompagnée du traditionnel cordon usb. Un petit mode d'emploi minimaliste malheureusement seulement en polonais et en anglais. L'Onyx Boox AfterGlow 2 est agréable dans sa prise en main. Une couleur gris foncé, un design réussi tout en rondeurs. Sur les bords tout autour de la face avant un renfoncement qui accentue sa finesse. Même si les plastiques ne sont pas d'une qualité supérieure comme chez la concurrence, cela reste très correct. Le revêtement est mat et n'est pas trop sensible aux traces de doigts. Bon point. Côté connectique, en pied les sorties pour le câble usb, pour la carte mémoire SDCard et une sortie audio. Sur la tranche supérieure le bouton marche/ arrêt. Côté boutons encore, de chaque côté les boutons page avant et page arrière. Ils sont très souples et agréables à manoeuvrer. Pas de sensation de fragilité, ils ne dépassent pas du format de la liseuse. En bas de la liseuse, un bouton pour le retour au menu. Le dos de la liseuse dans le même revêtement mat que l'avant, toujours tout en rondeurs. A signaler le logo relativement discret en bas de la face avant. Bref, une prise en main agréable. Finesse et légèreté (184g sur la balance), tout à fait correct. Un ensemble très homogène. Même si les modèles de la concurrence sont supérieurs dans la qualité des plastiques et les revêtements de surface, la liseuse reste dans un standard acceptable.

Maintenant allumage. C'est long, très long. Moi qui suis habitué aux liseuses, j'avoue que j'ai été très surpris. C'est pas moins de 40 secondes d'attente avant de voir arriver l'écran d'accueil. Comme sur les tablettes. L'installation du système complet demande ce laps de temps. Cela semble une éternité, il faudra vous y faire à l'usage. L'allumage de l'éclairage intégré est proposé par défaut à l'ouverture. L'Onyx Boox AfterGlow 2 dispose d'un écran 6 pouces en eInk Pearl HD. Ce n'est pas la dernière qualité Carta chez eInk mais cela reste très bon. Une résolution en 758x1024, 212 dpi, du classique en la matière.

Bref, une prise en main correcte, les bémols restent à mon sens les plastiques de qualité en deçà de la concurrence et le temps d'allumage.

Eclairage intégré: Comme je l'ai dit il est proposé par défaut à l'ouverture de la liseuse. Pour le désactiver, une pression prolongée sur le bouton central. Idem pour le remettre en route. Efficace. La qualité de cet éclairage est bon. Pas de zones d'ombres particulièrement visibles en pied. La tonalité est naturelle ni trop bleue ni trop jaune. L'intensité est également très bonne avec un large spectre.

Navigation: L'Onyx Boox AfterGlow 2 est une liseuse entièrement orientée vers l'environnement Android. Il vous faudra choisir votre application de lecture comme sur une tablette ou un smartphone. Je vous rassure, il y a une application proposée par défaut sur la liseuse, OnyxReader. En maintenant la pression sur la couverture du livre à l'ouverture, vous aurez le choix entre NeoReader, OReader, FBReader et donc par défaut OnyxReader. D'autres applications bien connues dans l'univers Android comme Aldiko ou Mantano sont bien entendu téléchargeables sur le PlayStore dont vous aurez configurer l'accès avec mail et mot de passe comme sur un smartphone Android, première chose à faire évidemment. Tout fonctionne comme sur un smartphone en fait, sauf que vous êtes sur une liseuse avec la réactivité de l'encre électronique. Je vais me pencher d'abord sur l'application OnyxReader par défaut. Malgré le paramétrage de départ en langue française, les menus restent en langue anglaise. Comme toutes les applications embarquées d'ailleurs. Je n'ai pas trouvé de dictionnaires français satisfaisants, sans doute celui de EbooksGratuits, cela serait à vérifier. On peut régler le rafraichissement de pages, les différents réglages habituels sur les liseuses au rendez-vous. En revanche gros point noir, le choix de la fonte ne fonctionne pas (même dans des epub sans réglages CSS, ni fontes incluses); c’est clairement le bug le plus embêtant, d’autant plus qu’OnyxReader est l’appli de lecture par défaut. Côté réactivité, il y a un petit temps de latence dans les changements de pages, plus long que chez la concurrence. J'ai eu le sentiment de revenir quelques années en arrière sur des liseuses de précédentes générations. Bref, j'ai cherché à tester d'autres applications de lecture plus satisfaisantes. FBReader est plus satisfaisante mais le choix de polices reste trop limité, mais lui fonctionne bien, ouf.

Bonne surprise, le pinch and zoom avec les doigts pour régler la taille des caractères fonctionne également dans les différentes applications. L'application de lecture OReader fonctionne aussi pas trop mal. On navigue ainsi de logiciel en logiciel, essayant celui-ci ou celui-là sans être complètement satisfait il faut bien le dire. Lequel choisir? Bien mal fichu de répondre à l'arrivée. On a certes le choix, mais un choix qui n'est guère complètement satisfaisant en terme d'expérience de lecture à chaque fois. Autre détail, les boutons physiques ne marchent pas toujours avec les applications tierces, c’est selon. Ils marchent avec Mantano, mais pas avec Aldiko, par exemple. A chaque fois, c'est au petit bonheur, un peu le sentiment de développements laissés en jachère, débrouillez-vous avec cela en attendant mieux. Côté Mantano, il vous faudra acheter la version payante pour accéder à un choix de police.

A l'arrivée de tout cela, je retiens FBReader, Aldiko et Mantano en version payante. Pour moi, c'est un point clé. Un habitué d'Android, qui aura longuement testé et fait le choix d'une application de lecture particulière, s'y retrouvera d'emblée avec une liseuse à sa main. Dans le cas contraire, une expérience de lecture bien déstabilisante et avec un arrière-goût de frustration car rien n'est complètement abouti.

Côté réactivité je n'ai guère été emballé. Tactile et boutons fonctionnent correctement, les boutons ne fonctionnant pas toujours selon les applications je l'ai dit. La gestion de la bibliothèque est satisfaisante, elle ne dépend pas des applications. Affichage par liste ou couvertures, c'est bien fait. Boutique installée, ne vous attendez à rien, bien sûr, en langue française, il vous faudra passer par l'ordinateur et le cable usb. Je n'ai pas essayé Feedbooks, cela vaudrait le coup de tester. Un accès au stockage avec des fichiers affichés, mémoire interne et externe, classique. Vous pouvez incorporer une carte SD pour étendre la mémoire. Beaucoup d'applications de jeux peuvent être installés bien entendu, c'est le grand intérêt d'une telle liseuse avec l'environnement Android. Les amateurs s'y retrouveront vite.

Pour l'accès wifi, pas grand chose à en dire, il fonctionne très bien. Une bonne surprise, c'est la présence de l'audio qui ouvre sur des applications en text-to-speech Android, des fichiers audio à écouter. Le tout sans haut-parleurs, il vous faudra un petit casque. A noter un cloud proposé, Midiapolis Drive, un service de stockage en ligne préinstallé sur les Onyx, un peu comme Dropbox ou Hubic. Il y aura aussi bientôt un pack d’epub classiques français à télécharger m'a assuré le distributeur.

Quand on installe puis qu’on s’abonne à Pocket, chaque article en hmtl téléchargé apparaît ensuite dans la bibliothèque, puis sur l’écran de démarrage, c’est carrément à revoir. On ne sait pas trop comment gérer cela. Côté gestion PDF, je dois dire que je n'ai pas défriché de ce côté-là; cela demanderait sans doute une expertise experte des logiciels Android que je n'ai pas et que je n'ai pas eu le courage de défricher pour ce seul test. C'est sans doute à l'avenant du format ePub. Un mot sur l'autonomie aussi. Sa proximité avec Android et les accès wifi fréquents auront une réelle influence sur la batterie. Une quinzaine de jours je dirais, contre un mois voire plus sur des liseuses traditionnelles.

Cet environnement Android complètement ouvert désoriente plutôt qu'autre chose quand on souhaite une "bonne machine à lire qui fait le job et le fait très bien". A aucun moment, il faut bien le dire, je n'ai eu une expérience de lecture équivalente à ce que propose désormais la concurrence à la fois dans les interfaces générales mais aussi dans le soin des petits détails. Amazon, Kobo, Bookeen, PocketBook, tous ont capitalisé au fil des années sur leurs propres logiciels au rythme des mises à jours. Si il y a toujours des détails plus ou moins bons chez chacun (la liseuse idéale existe-t-elle?), il y a chez tous un environnement général bien fait et cohérent, que l'on prend plaisir à retrouver. Ici c'est moins bien abouti, un peu avec des élastiques si vous voyez ce que je veux dire. On mesure que les développeurs sur Android se sont complètement désintéressés des liseuses mais peut-on leur reprocher vraiment, c'est déjà tellement compliqué de suivre cette course à l'échalote permanente des environnements Android. Alors les liseuses, vous me direz...

Au final un sentiment bien mitigé pour cet Onyx Boox AfterGlow 2. Si j'aime les possibilités très ouvertes vers l'univers Android, je reste cependant réservé au niveau de la liseuse elle-même. Côté hardware, la qualité de fabrication est en retrait par rapport aux standards actuels du marché. Fabrication un peu juste, celle qui existait il y a deux, trois ans chez les concurrents. C'est fini aujourd'hui, concurrence oblige. Qualité des plastiques, revêtement, écrans eInk Carta sur certains modèles concurrents. C'est beaucoup, surtout pour un modèle vendu 124€. Il serait bien moins cher (au-dessous des 100€) peut-être, mais à ce niveau de prix, difficile de tenir la concurrence. Même bémol du côté du software avec les interfaces de lecture. Tous les concurrents ont fait de gros efforts ces dernières années du côté du confort de l'utilisateur, à la fois dans les écrans, dans la navigation, dans la mise en valeur des réglages. Les soucis du détail sont partout, ce n'est pas pour rien. Les lecteurs sont de plus en plus exigeants, les liseuses demandent des interfaces très lisibles et claires. L'univers Android, s'il est riche et plein de possibilités n'en demeure pas moins pour l'instant relativement éloigné des liseuses il faut bien le dire. Si tout est ouvert, c'est au canif et à l'opinel, au lecteur de se débrouiller. L'interface en français est absolument rudimentaire, les bugs sont récurrents, on ne sait trop pourquoi. Quel logiciel choisir, celui-ci plutôt que tel autre? A moins que vous ayez une grande pratique des applications de lecture sur Android, il vous faudra toutes les essayer.

Il faudra être un vrai fan de bidouilles et d'Android pour apprécier cette liseuse et son environnement à sa juste valeur. Une "liseuse de geeks" assurément. Je l'ai montré autour de moi, c'est le sentiment qui revient à l'utilisation. Attention, il faut en être conscient avant d'acquérir cette liseuse. Je ne vois l'intérêt de l'Onyx Boox AfterGlow 2 que pour ceux qui ont une grande familiarité avec l'univers Android, déjà gros lecteurs sur smartphones/ tablettes et qui voudraient retrouver leurs applications favorites sur une liseuse dédiée, mener une complémentarité de lecture entre les appareils. Hormis ce cas très précis, je pense que les autres utilisateurs risquent d'être déçus, incapable d'y trouver une expérience de lecture réellement satisfaisante dans les détails. Un gap important qu'il va être difficile de combler, j'ai bien peur. Les efforts de la concurrence sont bien là et ce n'est pas pour rien. Souhaitons que les applications de lecture Android se penchent un peu sur ces "liseuses Android", elles le méritent certainement pour l'étendue de leurs possibilités. Nous verrons si l'avenir des liseuses Android s'ouvrent dans les années à venir. A suivre de près les grands modèles, c'est peut-être de ce côté-là que les lecteurs exigeants les attendront avec des possibilités étendues qui se rapprochent de l'univers des tablettes. Et là, Android a bien entendu toute sa force de frappe. A suivre...

Les plus:

  • écran eInk Pearl HD très correct
  • éclairage intégré de bonne qualité, lumière naturelle sans halos
  • modèle compact, design réussi, finesse, légèreté
  • finition générale acceptable, bonne prise en main
  • port micro SD card
  • port audio
  • accès possibles à des clouds
  • bon web browser
  • ouverture très large vers l'univers Android, applications jeux et autres

Les moins:

  • plastiques et revêtement qui ne sont pas de qualités supérieurs
  • temps d'allumage important
  • processeur qui manque de vélocité
  • application de lecture par défaut insatisfaisante
  • pas d'application de lecture complètement aboutie
  • choix difficile d'un logiciel "idéal", retenons FBReader, Aldiko et Mantano
  • défauts sur les dictionnaires, les polices, la gestion des boutons
  • langue française bien trop souvent absente
  • fonctions incompréhensibles et bugs récurrents
  • gestion Pocket pas réussie
  • mises à jours logiciels sans aucunes certitudes
  • pas de fonctions sociales
  • pas de librairie embarquée
  • autonomie réduite avec accès wifi fréquent
  • liseuse un peu chère, rapport qualité/ prix

Je remercie Nicolas chez LeLecteurModerne de m'avoir permis ce test.

Comme d'habitude, vous pourrez retrouver l'ensemble de mes tests ici, ainsi que sur la page Pinterest. C'est ma 40ème liseuse testée à ce jour.

PS: à signaler également un très bon test sur eBookReader. Je vous mets la vidéo.

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Le groupe Bayard avec Tralalère

TralalereLe groupe Bayard a pris une participation à hauteur de 20% dans le capital d'un petit pure-player du numérique éducatif bien connu Tralalère. Dans un contexte difficile pour les pure-player du secteur, c'est un rapprochement logique qui conjugue des équipes et des savoir-faire. On retrouve une situation similaire que celle qui avait prévalue dans les années 90, à l'époque des CD Rom, où un certain nombre de sociétés pionnières s'étaient rapprochés de groupes d'édition avec des prises de participation ou même des rachats (via CBNews).


CNL : nouveaux dispositifs pour l'édition numérique

CnlLe CNL (Centre National du Livre) a annoncé en ce début d'année le renforcement de ses dispositifs en faveur de l'édition numérique. 4 champs sont désormais couverts par des aides et des subventions:

  • subventions pour la numérisation rétrospective et la diffusion numérique de documents sous droits
  • subventions pour la publication numérique et la diffusion numérique d'un catalogue de nouveautés
  • aides aux éditeurs indépendants souhaitant s'engager dans le numérique
  • subventions pour la création d'une édition multimédia ou d'un site "compagnon"

Tous les détails sur le site du CNL. A signaler également qu'à partir du mois de mars des dispositifs s’ouvriront aux publications nativement et exclusivement numériques. Les descriptifs des aides et les formulaires téléchargeables seront mis à jour.


Lagardère donne ses chiffres 2014

LagardereLe groupe Lagardère/ Hachette Livre a communiqué aujourd'hui ses résultats pour l'année 2014. Une année en deçà puisque le groupe a manqué de best-sellers qui sont plus que jamais des enjeux stratégiques. Sur le numérique, des éléments intéressants puisqu'ils concernent à la fois le marché français où Hachette Livre est le premier groupe français, mais aussi sur les marchés anglo-saxons où le groupe est très présent également:

"La transition numérique demeure pour l'instant cantonnée essentiellement aux marchés anglo-saxons, et uniquement sur le segment de la Littérature générale (environ 40% du total du chiffre d'affaires de la branche). Aux États-Unis, dans un marché en stabilisation, le chiffre d'affaires numérique de Lagardère Publishing est en retrait, et représente désormais 26% des ventes Trade contre 30% en 2013. Au Royaume-Uni, où le marché du numérique poursuit sa progression (à un rythme cependant moins soutenu), le chiffre d'affaires des e-books représente 31% des ventes Adult trade, contre 27% en 2013 et 20% en 2012. En France, où le développement du marché numérique reste modeste, le e-book atteint 3,8% des ventes de littérature générale.
Au total sur l'année, l'e-book représente 10,3% du chiffre d'affaires de la branche (contre 10,4% en 2013)."

Lire le communiqué de presse complet ici.


Bookeen : avis pour les bookeeneurs

BookeenEncore une initiative très sympa de nos amis de Bookeen qui vous proposent, sur leur BookeenStore, de partager vos lectures avec le reste de la communauté. Un espace dédié, «l’avis des bookeeneurs», a été mis en place dans la rubrique «sélections» du BookeenStore.

Postez sur twitter avec le hashtag #avis@bookeen ou en commentaire de cet article les livres que vous recommandez, vos derniers coups de cœur…  et ils les ajouterons dans cette rubrique.


BD Adultes : la bande dessinée érotique de La Musardine

BdadultesVous connaissiez peut-être le site de La Musardine, la librairie érotique à Paris. Depuis la fin de l'année dernière il y a désormais un autre point de rendez-vous pour les amateurs de bandes dessinées érotiques. C'est BD Adultes toute la BD érotique, toujours proposée par La Musardine. Livres imprimés et versions numériques. Des formats intéressants. Contrairement au reste du marché qui s'est orienté résolument vers le streaming, BD Adultes a choisi de proposer des formats PDF et ePub3 sans DRM pour certaines offres. Les amateurs vont pouvoir se constituer des bibliothèques durables. Tous les détails ici. A lire également le billet "Quel format pour la BD numérique?" sur le blog.


Médiathèque de Carquefou : test de l'offre de prêt de livres numériques

MédiathèqueJ'avais testé l'année dernière l'interface de Bibook développée par DeMarque et Feedbooks pour la Médiathèque de Grenoble. L'occasion aujourd'hui de tester celle développée par Archimed pour la Médiathèque Hélène Carrère d'Encausse de Carquefou ici. Celle-ci sous PNB (Prêt Numérique en Bibliothèque) également. Le service a ouvert la semaine dernière seulement. Un peu moins de deux cent livres sous droits sont disponibles à l'ouverture. Beaucoup de nouveautés, une large sélection de livres jeunesse. Mes premières impressions:

L'inscription est simplissime. Une fois son code obtenu auprès de la médiathèque en tant qu'adhérent, on ouvre son espace, nom et code. Comme d'habitude, pas besoin de le retaper à chaque fois, on sera reconnu automatiquement à l'ouverture du site. Vous pouvez emprunter jusqu'à 5 livres par mois, dont 2 simultanément, pour une durée de 21 jours (au delà de ce délai, le livre ne sera plus accessible sur votre support de lecture). Un guide du démarrage pas mal fait du tout. Ceux qui connaissent déjà les pratiques du livre numérique le parcourront assez vite. Ceux qui découvrent seulement devront se pencher sur les étapes habituelles "Inscription Compte Adobe et téléchargement Adobe Digital Editions", très bien décrites. Tout est indiqué en fonction du support, ordinateur, liseuse, tablette, smartphone. Ce sont bien évidemment les mêmes que pour acheter dans une librairie numérique. On ne réinvente pas la roue dans les bibliothèques, c'est une très bonne chose pour les usages du lecteur. Petit rappel: le Kindle d'Amazon, avec son format propriétaire, ne permet pas d'être compatible avec les livres prêtés par la médiathèque.

Les couvertures sont assez lentes à s'afficher, sans doute un petit défaut du démarrage en production, souhaitons que les choses s'améliorent rapidement. La page d'accueil est très bien faite. Dernières acquisitions qui s'affichent sur un menu déroulant, le guide de démarrage donc, une thématique de livres proposée (cette semaine autour de la Saint-Valentin), les titres les plus consultés. Un moteur de recherche qui marche bien, avec des thématiques bien repérées. Pour afficher le catalogue complet, c'est pas forcément évident. Il faut taper une étoile dans la barre de recherche. Encore faut-il le savoir. C'est indiqué dans le guide de démarrage, encore faut-il le lire. Vous me direz, une fois cela compris, on le refera facilement lors de la prochaine visite. 2500 titres du domaine public à télécharger en plusieurs formats, les couvertures ne s'affichent pas, c'est dommage. Pour les titres sous droits, il faudra repérer le mot Dilicom dans la sélection à droite. Un mot qui n'a bien entendu aucun sens pour l'abonné de la bibliothèque. C'est quoi Dilicom? Il faudra trouver autre chose. Affichage des titres en liste déroulante ou en  mosaïque de couvertures. Une fois le titre que l'on souhaite repéré, on peut soit "consulter un extrait", soit "accéder au document". L'envoi d'un lien se fait automatiquement avec l'ouverture dans Adobe Digital Edition, pour télécharger ensuite vers sa liseuse. Une pratique bien connue des possesseurs de liseuses, à se familiariser pour les autres. Pour les autres supports, cela fonctionne également très bien. A mon avis, il faut que la Médiathèque s'assure au moment de l'inscription du niveau de l'abonné, peut-être même distribuer un petit flyer avec un pas-à-pas bien fait.

J'ai remarqué que la qualité des métadonnées laissent toujours un peu à désirer du côté de certains distributeurs (je ne dirais pas toujours les mêmes, mais vous l'aurez compris). Des couvertures qui ne s'affichent pas, des défauts dans les métadonnées de description. Toujours le même effort d'uniformisation à faire chez les distributeurs. Mais pas trop grave pour l'utilisateur qui passera assez facilement là-dessus.

Des points à améliorer dans l'ergonomie générale de navigation, surtout dans les choix des bibliothécaires qu'il faudrait mettre plus en évidence. Plus de sélections, c'est vraiment important. Avec 200 titres cela va encore, avec plusieurs milliers, cela va être lassant de faire défiler. Penser aussi une mise en avant plus importante des nouveautés, c'est ce que les lecteurs recherchent à mon avis lors des prochaines visites. Mais pour une ouverture c'est déjà très bien, compliments aux équipes qui ont développé le service. On reviendra avec plaisir sur le site de la médiathèque pour s'approvisionner en livres numériques. Un excellent complément à leurs bibliothèques personnelles pour des lecteurs numériques affutés, une excellente découverte et mise en action pour ceux qui se familiarisent seulement. A mon avis, tous auront envie d'y revenir pour découvrir de nouvelles propositions de lectures, des sélections proposées par les bibliothécaires. Et je vais vous dire une chose, c'est aussi simple et surtout moins risqué que de pirater des livres! En toute légalité dans sa médiathèque!

Bref, succès à la Médiathèque de Carquefou pour cette nouvelle offre, en espérant que d'autres bibliothèques s'y mettront très vite pour leurs abonnés!

Je remercie la Médiathèque de Carquefou de m'avoir ouvert le service pour tester et pour une belle découverte, celle d'un tout nouveau polar écossais dans la nouvelle collection "Mercure Noir".


Le piratage de livres côté Québec

QuebecMarginal mais préoccupant. Le Québec est lui aussi touché par le piratage de livres numériques. A lire l'article sur LaPresse.ca: «On ne va pas se raconter d'histoire, il est temps de sonner l'alarme. Le marché du livre numérique démarre au Québec, il n'y a pas d'incidence majeure actuellement, mais avec la multiplication des tablettes, il va y avoir une pression. Plus l'offre de livres numériques sera grande, plus le problème va se poser, et ce, dans un avenir rapproché», prévient Richard Prieur, directeur général de l'Association nationale des éditeurs de livres (ANEL).


Ebooks gratuits : Nimier, Woolf et Spitz

EbooksUne très belle livraison de nos amis d'Ebooks Gratuits hier, avec entre autres des livres de Roger Nimier, Virginia Woolf et un livre de science-fiction "La Guerre des mouches" de Jacques Spitz qui ravira les amateurs. Les conditions de l'accès au domaine public sont réservés pour certains (50 ans contre 70 ans après le décès de l'auteur); les heureux québecois disposent d'un domaine public plus étendu que le nôtre. Ebooks Gratuits, c'est un catalogue de plus de 2500 titres d'excellente qualité en accès gratuit.


La BD est Charlie : la version numérique à oublier

BDcharlie183 dessins de 173 auteurs ont été rassemblés dans un recueil intitulé "La BD est Charlie". À l'initiative du groupe BD du Syndicat National de l'Édition, cet ouvrage est réalisé au profit des familles des 17 victimes des attentats, à qui sera reversée l'intégralité des bénéfices. Il a été publié conjointement et solidairement par les maisons d'édition de bande dessinée françaises qui ont offert gracieusement leurs services. Dessinateurs, éditeurs, diffuseurs offrent tous leurs droits et leurs services, imprimeurs, papetiers, distributeurs travaillent à prix coûtant. Un tirage à 100.000 exemplaires, chez tous les libraires. La version numérique 1 centime de moins que la version imprimée, lecture en ligne avec DRM. Adobe est-il Charlie? Bien dommage pour un ouvrage aussi consensuel et qui intéresseraient des francophones (et même au-delà) dans le monde entier. A oublier bien sûr, s'intéresser à la version imprimée.


Martin Page : Je suis un dragon

Martinpage"Coup de coeur littérature française. Qui pourrait soupçonner que sous l’apparente fragilité d'une gamine de 12 ans se cache une arme de guerre indestructible? A 6 ans, Margot voit ses parents se faire assassiner sous ses yeux. Sans famille, sans repères, elle ne sait à qui confier son secret: si elle parvient à simuler la douleur, elle ne l'a en fait jamais expérimentée. Et pour cause. Alors qu'après un terrible accident dans son collège, une poignée de scientifiques et de spécialistes se penchent sur son cas, il apparaît que sa peau est comme une armure blindée, et que sa force est surhumaine. Tiraillée entre son envie de "faire le bien" et son besoin d'émancipation, Margot chercher sa place. Peut-on avoir une adolescence "normale" quand on est doté de super-pouvoirs? Au delà de la question du surnaturel, Martin Page s'interroge sur la façon dont, réellement, un être humain peut sauver le monde, ou à défaut, son prochain. Et si finalement, nous étions tous en mesure d'accomplir des exploits du quotidien?"

[Je suis un dragon de Martin Page chez Robert Laffont]

A lire également la critique sur Elbakin

A retrouver chez notre partenaire LesLibraires.fr


Aldo Manuzio : 500ème anniversaire de sa mort

AldoHommage à Aldo Manuzio, le grand imprimeur et éditeur de la Renaissance qui est décédé le 6 février 1515 à Venise, il y a tout juste 500 ans aujourd'hui. Pour en savoir plus sur Wikipedia. Si vous voulez découvrir ce personnage unique et décisif pour la culture de son temps, je vous recommande l'excellent livre de Martin Lowry toujours disponible aux Editions du Cercle de la Librairie. Des versions de poche et numérique seraient les bienvenues. Un autre ouvrage "Aldo Manuzio, le Michel-Ange du livre" de Verena von der Heyden-Rynsch est paru chez Gallimard l'année dernière. Mon modeste blog pour perpétuer sa mémoire dans le monde du livre d'aujourd'hui. Quels livres dans 500 ans?

Aldusmarque


SNE : Kindle Unlimited est illégal en l'état

Sne-logoLe SNE (Syndicat National de l'Edition) a transmis sa position à la Médiatrice du Livre, Laurence Engel, saisie du sujet après le lancement du service Kindle Unlimited en France en décembre dernier, et qui doit remettre ses conclusions à la ministre de la Culture et de la Communication dans les jours qui viennent. Le SNE considère que "les offres d’abonnement dont les prix ne sont pas fixés par les éditeurs ne sont pas légales, hormis les exceptions prévues par la loi de 2011 sur le prix du livre numérique, à savoir les offres à usage collectif proposées dans un but professionnel, d’enseignement supérieur ou de recherche." Au moment de la loi sur le prix unique en 2011, le député Hervé Gaymard, qui avait beaucoup travaillé sur cette loi, avait bien précisé à l'époque que de nouveaux usages émergents (notamment les offres d'abonnements, les offres couplées, etc.) demanderaient une évolution de cette loi. C'est bien le défaut de n'avoir rien fait qui prévaut aujourd'hui. Le communiqué complet du SNE est sur Livres-Hebdo.


SOS Dinos : un livre-application primé à Grenoble

Sos dinosLe prix du livre numérique jeunesse 2015, organisé par les bibliothèques de la ville de Grenoble associées à la librairie Arthaud dans le cadre de la Quinzaine du livre numérique jeunesse, a été attribué à SOS Dinos, un livre-application développé par la société Audois et Alleuil basée à Limoges. Disponibles sur tablettes Apple et Android. A découvrir sur le site. Vous pourrez relire également la critique sur DeclicKids.


GfK : un marché du livre numérique à 63,8M d'euros

Marche_livre_numeriqueL'institut GfK a présenté aujourd'hui sa traditionnelle étude sur le marché du livre en France. Sur un marché global du livre en 2014 en recul de 1,3% en valeur, à 3,9M d’euros, et de 1,4% en volume, à 351 millions d’unités vendues, le livre numérique reste encore "marginal", représentant 1,6% du chiffre d’affaires total et 2,4% des volumes. Un chiffre d'affaires annuel à 63,8M d'euros en augmentation de 45% par rapport à 2013 (valeur) et de 60% en volume avec 8,3 millions de titres téléchargés. C'est néanmoins une tendance en conformité avec la tendance haute donnée par GfK il y a plus de deux ans. GfK prévoit une progression pour cette année, de +40%, soit environ 90M d'euros pour 2015. Autre observation, par rapport à un marché du poche aux alentours de 350M d'euros, le livre numérique représenterait désormais en 2014 près de 20% des ventes de poche en France. A voir si nous aurons d'autres chiffres au moment du Salon du Livre. C'est peut-être au-delà des 100M d'euros que le livre numérique sortira de la "marginalité"... (via LivresHebdo).


Whisperies primé au Salon CrossMediaPublishing

WhisperiesLa plateforme collaborative d’édition numérique jeunesse Whisperies a été récompensé dans le cadre du Salon CrossMediaPublishing. Un Challenge Livres Numériques qui sélectionnait 7 candidats dont Whisperies, le site de création et de publication d’histoires numériques pour enfants basé à Vichy, pour présenter leurs créations numériques. Dans cette sélection, on retrouvait des noms bien connus comme Gallimard/ Kabo, La Réunion des Musées Nationaux (RMN), Tralalère/ Thierry Magnier, Art Book Magazine, Les Editions du Miroir aux troubles et Les Inéditeurs. Whisperies remporte le grand trophée du livre numérique devant Gallimard/ Kabo et Art Book Magazine qui arrivent respectivement en deuxième et troisième position.


Bibliothèques : où en sommes-nous avec le Prêt Numérique PNB?

PnbNouveau retour d'expérience après celui qui avait été fait à Grenoble avec Bibook, celui de la Médiathèque Hélène Carrère d'Encausse de Carquefou qui ouvre son portail de prêts de livres numériques aujourd'hui. La rencontre aura lieu le 9 mars prochain à Nantes. J'interviendrais avec les bibliothécaires et les libraires présents. Les premiers portails ont ouverts depuis septembre dernier, d'autres sont à venir dans les mois qui viennent avec des médiathèques importantes comme celles de la Ville de Paris. Le livre numérique se démocratise enfin dans les bibliothèques avec des catalogues de fonds importants, des nouveautés, des interfaces agréables pour les abonnés qui peuvent télécharger gratuitement dorénavant depuis chez eux sur tous leurs matériels dans les conditions de l'offre grand public. Parlons-en!

PNB: où en sommes-nous avec le Prêt Numérique en Bibliothèque?

Pour que les utilisateurs équipés de liseuses ou de tablettes puissent emprunter des livres en bibliothèque, PNB est l'une des principales solutions retenues afin qu'éditeurs, libraires et bibliothécaires s'associent pour offrir les meilleurs services.

PNB est aussi une véritable garantie pour que la librairie demeure le partenaire privilégié des bibliothèques grâce au maintien d'une offre riche et diversifiée.

Pour mieux comprendre PNB, ses présupposés, son fonctionnement, son potentiel, l'Alip et Mobilis vous proposent d'assister au partage d'expérience de deux acteurs ligériens engagés dans cette voie: la bibliothèque de Carquefou et la librairie Durance à Nantes.

Ce temps d'échange sera précédé d'une présentation générale de PNB par Hervé Bienvault, consultant indépendant.

PNB, un atelier proposé par l'ALIP en partenariat avec Mobilis.

Lundi 9 mars 2015, de 14h à 17h

Chez Mobilis: 13, rue de Briord, 44 000 Nantes

Gratuit - Réservation indispensable. S'inscrire ici

 


Etats-Unis : un marché du livre en bonne santé

AapL'AAP, l'association des éditeurs américains, a donné ses chiffres pour l'année 2014. Une année excellente pour l'édition américaine avec un chiffre d'affaire en hausse de 3,7%. Même si le livre numérique ne progresse désormais plus d'un rythme à deux chiffres, il continue son développement sans concurrencer les formats brochés et cartonnés. A noter la légère érosion de ce dernier. Le livre numérique représente environ un quart des ventes aux Etats-Unis (via TheDigitalReader).

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Tablettes : les petites mangent les grandes

TablettesElles n'ont plus la cote sous le sapin, la folie des tablettes semble passée. Plus fines, plus performantes, moins chères, rien n'y fait. D'après le cabinet américain IDC, les ventes mondiales de tablettes ont reculé pour la première fois depuis la création de ce marché en 2010, année de sortie du premier iPad d'Apple. IDC évalue la baisse à 3,2%, avec 76,1 millions d'unités vendues. Même pour Apple, leader avec 28,1% du marché, les ventes d'iPad ont reculé de 18% sur un an. Qui l'eut cru il y a seulement deux ans où les tablettes envahissaient toutes les tables des enseignes. Comme on le prévoyait un peu, les consommateurs ne s'équipent plus avec des matériels qui doublonnent. Exemple emblématique, la cannibalisation des ventes d'iPad, notamment par les plus grands smartphones dits "phablettes", une catégorie dans laquelle rentre le dernier iPhone 6 Plus d'Apple (via LSA).


Bibliothèque digitale TER en Languedoc-Roussillon

LanguedocNouvelle expérience de bibliothèque numérique de la SNCF dans les TER. Après la région Lorraine, c'est le Languedoc-Roussillon. Beaucoup de livres classiques gratuits, des livres payants sont accessibles à partir de 0,99€, tous téléchargeables avec des QRcodes. Voir également le site. Adaptés à la durée des trajets, certains livres affichent des temps de lecture d'un quart d'heure à une heure. StoryLab et ParrallèlesEditions sont partenaires de l'opération. Voir le communiqué. A suivre attentivement ces premières expériences, il faut s'attendre à des développements d'ampleur dans les années à venir, surtout avec des accès qui devraient se généraliser. La SNCF a annoncé qu'elle préparait un appel d'offres pour 2015, pour rendre enfin disponible le wi-fi à ses voyageurs dans tous les TGV.

Sncf


Claire Favan : Miettes de sang avec 70% de réduction

ClairefavanUn cas suffisamment rare pour être signalé, plus de 70% de remise sur la version numérique par rapport au livre imprimé. Et pour une nouveauté! Non, ce n'est pas une erreur. C'est le dernier polar de Claire Favan "Miettes de sang" qui est paru la semaine dernière aux Editions du Toucan. Compliments à l'éditeur de donner ainsi un coup de pouce à la version numérique. C'est le 4ème livre de Claire Favan dont plusieurs titres ont déjà été particulièrement remarqués et parus en poche comme "Le Tueur intime" ou "Le Tueur de l'ombre". A retrouver chez vos libraires habituels, sur LesLibraires.fr ici.