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Léo Scheer: la notion d'hyper-éditeur

Un éditeur qui innove et qui réfléchit à son métier. Un long commentaire de Léo Scheer sur son blog ce matin qu'il me parait particulièrement intéressant de mettre en valeur:

"Oui certes, je suis d'accord avec vous, il faut rester éditeur et je ne vois effectivement pas quelqu'un qui ne se passionnerait pas pour les livres qu'il publie être en mesure de les partager et donc peut-être de les vendre. Mais la question qui se pose ici est: suffit-il de le rester ? Je ne crois pas. Ce que nous expérimentons avec M@nuscrits dans l'adaptation de ce métier ancien de l'édition aux nouvelles conditions de son exercice avec l'avènement de l'Internet, c'est ce qu'on pourrait appeler devenir un hyper-éditeur (de la même façon qu' il a de l'hyper-texte) Avec M@nuscrits nous "produisons", nous mettons en scène, l'ensemble des étapes de la chaîne du livre, depuis le début du processus (le sort du manuscrit), jusqu'à la fin (les multiples façon d'accéder au livre.) Ces fonctions jusque là séparées (elles incluent la diffusion et la distribution), tendent à se réunir dans un seul et même dispositif. Je distingue aujourd'hui trois aspects:

1/ Le manuscrit en ligne et son auto-édition. Un manuscrit papier envoyé par l'auteur à plusieurs maisons dans l'espoir d'être édité n'est pas publié, il reste dans le secret, à l'abri, dans la sphère professionnelle qui, la plupart du temps ne peut que l'ignorer faute de disposer des moyens nécessaires pour le connaître, le juger, l'apprécier. Un M@nuscrits mis en ligne par un auteur dans un site accessible à tous où l'on a prévu et organisé la possibilité pour les lecteurs de le commenter, de dialoguer avec l'auteur, où l'on met à la disposition de l'auteur les moyens de modifier son texte pour le faire évoluer en fonction de cette expérience, ce M@nuscrits est publié, il est auto-édité et accessible gratuitement.

Si on compare les deux économies réelle et numérique (longue traîne), dans la première, le manuscrit représente une perte nette, dans la seconde, il est déjà un résultat virtuel (sur lequel on peut spéculer) même s'il n'a pas encore de valeur monétaire. Ainsi, comme cela s'est passé dans le domaine de la musique, le M@nuscrit peut faire l'objet d'un pari sur l'avenir et rassembler un groupe d'investisseurs ou d'acheteurs. Ce pari peut, bien sûr, être entièrement assumé par l'auteur, (auto-édition complète) l'éditeur n'étant plus alors qu'un prestataire de service rémunéré par l'auteur.

2/ Le M@nuscrit ELS (En Ligne des ELS). Il s'agit d'un quasi-livre (il ne lui manque que d'être imprimé sur du papier pour le devenir. Il a fait l'objet d'un travail éditorial d'un auteur et d'une maison d'édition , d'une maquette, et parait avec sa marque. Il s'agit d'un simulacre de livre et tout ce qui peut améliorer l'ergonomie de sa lecture est essentiel.(par exemple le perfectionnement du système flash qui permet une lecture en ligne, en tournant les pages pour recréer la sensation du livre). S'il n'est pas en papier et n'est pas destiné à entrer dans le circuit commercial de la librairie, il n'est est pas moins un produit téléchargeable et commercialisable en ligne à destination des ordinateurs, des readers et autres téléphones. Il y a un prix à définir pour ce "fichier" et un mode de partage de la rémunération entre l'éditeur, l'auteur et l'éventuelle plateforme de vente. Cet objet numérique n'en est qu'à ses premiers balbutiements mais devrait évoluer rapidement avec la transformation accélérée des supports électroniques de réception du fichier.

3/ La Collection M@nuscrits (Rétro-publication). Si, matériellement, il ne s'agit que du retour dans les mécanismes traditionnels de l'édition d'un texte apparu ou conçu dans l'univers numérique, cette collection pose autrement les questions du contexte de l'acte d'éditer, en particulier celle du choix éditorial et du comité de lecture et de la marque. Jusqu'à présent, le système M@nuscrit ne remplit pas formellement la fonction d'agent. Il arrive de temps en temps qu'un auteur nous envoie un message nous demandant de retirer son texte en ligne parce qu'il a été contacté par un autre éditeur et que les choses se précisent. Ainsi, jusqu'à présent, le contrat avec l'auteur n'intervient qu'à partir du moment où il est choisi et publié par un éditeur (en l'occurrence, pour ce qui nous concerne directement, par les ELS). Mais cette fonction de vitrine de présentation et de promotion pour les M@nuscrits pourrait également faire l'objet d'un contrat d'agence avec les prestations correspondantes et leur rémunération. Le perfectionnement et la baisse des coûts des petits tirages de l'imprimerie à la demande peut aboutir à une diversité de services à partir de l'existence du texte sur papier. Ceci concerne plus particulièrement la fraction de la chaîne du livre papier qui va de la diffusion jusqu'à la librairie ou la presse.

Pour l'ensemble de ces trois domaines, l'évolution du "groupe" sociologique qui entoure les M@nuscrits me semble décisive. La blogsphère est un univers en cours de formation. On y rencontre des blogueurs/auteurs qui utilisent ce nouvel instrument pour créer, écrire et aborder de façon directe la relation avec les autres; des critiques, en grande majorité des femmes, souvent professeur de lettre, qui se présentent comme de simples lectrices; des professionnels reconvertis, en particulier des journalistes qui trouvent là un moyen de se reconvertir dans un métier où les places sont de plus en plus rares avec la crise de la presse; et puis, on voit apparaître quelques auteurs qui trouvent là un moyen de prolonger leur relation avec les lecteurs par rapport aux moyens traditionnels des salons et des signatures en librairie. Certains auteurs vont même jusqu'à tenter de s'autonomiser complètement par rapport au système et devenir leur propre éditeur. On ne peut pas dire que la blogosphère représente actuellement une dynamique positive pour la création. Elle s'est plutôt spontanément érigée en obstacle supplémentaire et il y a peu à attendre du sentiment d'appartenance à un même groupe. On a plutôt une impression inverse. Mais ceci peut représenter un atout dans la mesure où ce "comité de lecture" très "spécial" est largement "dé-socialisé" et que les choses s'y expriment en dehors des convenances et donc des conventions et des petites habitudes du "milieu", peut-être à la recherche de nouvelles règles (ce que je cherche à comprendre dans mon travail sur le "Traité de savoir vivre" (de plus en plus en retard d'ailleurs)".


La lecture numérique, le papier électronique: le top des blogs

Wikio Après Irex, Sony, Bookeen, c'est maintenant l'arrivée d'Amazon sur le marché français qui va donner une visibilité très importante dans l'année qui vient à ces livres électroniques qui sont encore mal connus du grand public. Les prix baissent, la qualité, le design, la rapidité s'améliorent, la connectivité aux réseaux mobiles arrive. L'offre de livres numériques augmente elle aussi de manière très importante depuis quelques mois. L'année 2010 va marquer un tournant important pour la lecture mobile et les lecteurs en papier électronique présentent pour l'instant de grands avantages pour le développement des offres distribuées par les éditeurs de journaux et de livres. Même si les fonds d'écran sont encore un peu gris (40/45% avec l'eInk, comme le rappelait récemment Thierry Baccino, cela progresse), d'autres technologies proches de l'eInk vont venir. L'Iphone et les grandes tablettes vont aussi susciter une multitude d'autres propositions de lectures. L'impression à la demande commence à s'organiser de manière durable dans le paysage éditorial. Cette conjonction de facteurs est, à mon avis, une chance historique à saisir pour les auteurs et les éditeurs. Une explosion de la lecture numérique?  Certainement, je crois que les professionnels du secteur en ont pris conscience depuis quelques mois. Preuve aussi de cet intérêt grandissant que vous portez à la lecture numérique, Aldus (37ème) vient d'entrer avec eBouquin (33ème) et textes (43ème) dans les 50 blogs High-Tech du classement Wikio, rejoignant ReadWriteWeb, Transnets sur autant de problématiques plus spécifiquement liées à la lecture numérique. Sans parler de LaFeuille, TiersLivre, Affordance, Bibliobsession (pour ne citer que ceux-là) présents dans d'autres classements. N'oublions pas, bien sûr, Bruno Rives et Lorenzo Soccavo. Je n'ai pas mis les liens, vous trouverez sur Google. Un lien justement nous uni tous, je pense, c'est la lecture et les livres. J'espère que d'autres vont nous rejoindre, comme tout récemment Numerikbook, Temps futurs (que je n'avais pas repéré avant), signalez-les moi, je ferais des mises à jour fréquentes de ce billet.

(dernière mise à jour le 8 octobre 2009)


L'efficacité des liseuses

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L'une des conférences que j'ai raté justement, "Blogueuses du Livre", en concurrence avec Feedbooks. Un bon compte-rendu sur LaFeuille toujours, avec les révélations "douches-froides" de Léo Scheer qui fait dans la "traite des blanches" version Audiard:

"Le réseau Chez les Filles nous a demandé 100 exemplaires de livres pour envoyer à des blogueuses, explique Léo Scheer, sans garantir de critiques positives sur les livres expédiés. Lui ont remis un rapport de synthèse détaillé. Cela nous a coûté 2000 euros… Pas convaincu par la pérennité de ce business, d’autant que les blogueuses n’ont pas envie de se faire « exploiter ». Mais Léo Scheer estime que son retour sur investissement est nul. La plupart des articles était bon, mais, cela n’a pas semblé avoir d’effet direct sur l’impact des ventes. Il est difficile de faire le rapport entre la vente et le buzz. Virginie Clayssen souligne tout de même combien c’est couteux en temps de repérer les blogs et faire les expéditions. C’est un service et une intendance. Un travail. Oui, répond Léo Scheer, aucune maison d’édition n’a un service de presse capable de faire cela, avec une telle segmentation et un tel ciblage. Certains le font mais encore au hasard. Babelio dispatche en fonction des goûts des lecteurs précise Abeline, car rien de pire que l’abandon d’un livre dans ce type de processus. Les blogueuses sont divisées sur ce rapport. Je vais au bout des livres qu’on m’envoie dit l’une. Pas moi, dit l’autre: la vie est trop courte, on a trop de choses à lire. Les critiques très agressives sur le net ont beaucoup d’impact, dit Léo Scheer. Se faire attaquer par  Stalker par exemple a un impact selon lui. Dire son plaisir à moins d’effet que d’être critique, d’autant que les journaux sont au final peut critiques. Difficile d’avoir une influence positive sur la lecture. Pour autant ne pas aimer ne veut pas forcément dire être agressif".


GoogleBooks à l'examen de rentrée

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Surtout ne manquez pas le copieux billet
de notre spécialiste national de Google (et au-delà) Olivier Ertzscheid (Affordance) sur GoogleBooks. Pour décripter tout ce qui est en train de se passer actuellement. Longtemps que je le guette, le bougre... 35 pages sur le Sonyreader, je vous met la version RTF ici. Les liens hyper-textes sont perdus mais il sera toujours temps d'y revenir; et ne me dites pas que beaucoup d'entre vous ne sortent pas les pages à l'imprimante!

Ecrire sur vos livres, attention danger

Write

L'argument massue de Sony pour son nouveau Sonyreader, "vous allez pouvoir annoter vos livres comme vous le faites habituellement sur vos livres en papier." Est-ce que c'est aussi répandu que cela? Vous gribouillez sur vos livres, vous?  Allez-vous changer vos habitudes? Allez absolument lire le billet d'Emmanuel Pierrat sur l
es "considérations sociologico-radiophoniques du marketeur de chez Sony"!

Aldus, trois ans déjà

Birthday

Trois ans hier que j'ai commencé cette conversation quotidienne avec vous. 1140 billets, 153400 pages vues, vous êtes près de 700 abonnés à me suivre. Maintenant que l'histoire s'accèlère avec de plus en plus de nouveaux lecteurs et d'offres qui sortent, l'aventure est de plus en plus passionnante. Merci à tous de continuer à la suivre en ma compagnie!

Zazieweb, l'aventure s'arrête

Isabelle

Souvent comme cela, vous rentrez d'un beau week-end ensoleillé et ploc, vous commencez la semaine avec une mauvaise nouvelle. C'est Zazieweb qui s'arrête, toutes les raisons y sont. C'est Virginie, la première que j'ai repéré sur l'agrégateur qui me l'apprend. Longtemps que l'on se croise avec Isabelle Aveline, au hasard, la dernière fois sur la ligne République, longtemps que j'ai le mauvais présentiment que l'aventure va s'arrêter subitement. On se demande toujours comment certains n'ont pas vu tout l'intérêt d'aider un outil pareil (un peu comme le lait que l'on bazarde dans les étangs en ce moment) mais bon, c'est comme cela, et puis Isabelle va vite nous revenir avec d'autres projets, c'est sûr. A bientôt Isabelle...

Où va l'édition électronique?

Hubert-guillaud Où va l'édition électronique? C'est le sujet de la présentation d'Hubert Guillaud, blogueur sur LaFeuille, qui a été faite la semaine dernière à l'Université d'Eté du Cléo à Marseille:
"Difficile de répondre à la question "Où va l'édition électronique?", car cette question implique de parler de ce qui serait un secteur en soi. Or je dois confesser que le secteur m'intéresse bien moins que les pratiques. Je me contenterais donc de dresser un tableau sur les transformations que le numérique va faire subir au livre, à nos pratiques de lectures et par-delà, à  nos métiers.
Que devient le livre à l'heure de l'électronique? Comment le livre va-t-il s'augmenter d'électronique? Qu'est-ce qu'un livre quand il n'a plus de support physique? Quand la forme matérielle qui définit son existence même n'existe plus?
Voilà  une question à laquelle il est très difficile de répondre. Parce qu'en dématérialisant l'œuvre, le format électronique détruit (c'est une destruction créatrice, mais c'est une destruction tout de même) ce qui faisait la définition même du livre: son support. En remettant en cause son support même, l'électronique remet en cause tout le modèle du livre que l'on connaissait jusqu'à  présent..."
L'ensemble des présentations à cette adresse (bravo Marin).

Terminologie des lecteurs

Caroline-allard_caroline_4__coteb_author Petite conversation avec Caroline Allard, qui consacre un billet sur CôtéBlogue (le Sonyreader et sa fille de 10 ans), à propos de la terminologie des "machines à lire" chez nos amis québecois:
"Je ne sais pas quelle est la tendance ici. Mon éditeur, sur son blogue, parle de la "liseuse" dans son glossaire autour du livre numérique, mais j'ai plutôt tendance à utiliser "lecteur". Mais vous mettez le doigt sur quelque chose que j'avais senti et pas encore verbalisé: étrange de devoir nommer autrement que "livre" l'objet qu'on tient dans nos mains pour lire!"

Le blog d'Emmanuel Pierrat

Emmanuelpierrat Bonne nouvelle, après Françoise Bénamou, Daniel Garcia et d'autres, c'est maintenant Emmanuel Pierrat qui rejoint les blogs de LivresHebdo: "Après onze ans de chroniques juridiques dans Livres Hebdo version magazine, plus de 380 papiers consacrés aux problèmes juridiques des éditeurs, libraires et bibliothécaires, je passe en ligne". A titre personnel, j'ai du mal à différencier exactement un blogueur et un chroniqueur sur LivresHebdo, mais bon, c'est maintenant ici.

L'esprit du blog

Iphone Nous avions débattu lors du Salon du Livre avec Clément qui anime le site eBouquin de la frontière entre blog et site d'informations. Surtout dans notre domaine, les livres, qui ont toujours su se garder de la publicité dans leurs pages. Son choix était clair, depuis le début, bannières publicitaires. Je respecte son choix; pour ma part, je défends farouchement l'esprit de blogs personnels et indépendants. 4,95€ par mois, le prix de quelques cafés avec vous, j'espère que vous appréciez...

Lorenzo Soccavo, le retour

2 Voilà notre prospectiviste Lorenzo Soccavo de retour dans l'univers des blogs. PLE Consulting, quésako? Non, ce n'est pas du côté de Fort Lauderdale, c'est bien de chez nous:

"J'ai décidé de lancer un nouveau blog P.L.E. Consulting  pour Prospective du Livre et de l'Edition. Il ne s'agit aucunement d'une déclinaison de feu NouvoLivrActu, dont les archives restent en ligne. J'ai jugé en effet qu'il ne serait guère pertinent d'ajouter aujourd'hui un nouveau blog à la liste de plus en plus longue de ceux qui traitent déjà, parfois avec une réelle pertinence, de l'actualité de l'édition numérique et des nouveaux dispositifs de lecture. Selon mes disponibilités, je pourrai cependant publier ici quelques "papiers" (sic) d'analyse. Actuellement, sur toutes ces questions importantes de l'avenir du livre (de son marché) et de la lecture, tant les professionnels que les lecteurs sont submergés par une masse d’informations, souvent redondantes, et émanant généralement de blogueurs dont beaucoup se contentent, trop souvent à mon avis, de relayer et de commenter l’innovation outre-Atlantique. Je ferai donc de mon mieux pour apporter un autre éclairage. Mais, avant tout, ce blog a une double vocation:

  1. Vous informer sur mon actualité (publications, conférences, tables rondes, etc.)
  2. Expliciter mon expertise de prospectiviste du livre et de l'édition auprès des acteurs de l'interprofession du livre."

Ravi de ce retour parmi nous, mon cher Lorenzo, à bientôt...


Livre électronique au Québec : le blog

Livreelect Toujours en direct du Québec, ce nouveau blog Livre électronique crée par les librairies indépendantes Pantoute. Ce terme de "livre électronique" désespérément flou entre le contenant et le contenu. Alors, plus de lecteurs ou plus de lectures sur ce nouveau blog? L'avenir le dira! A signaler que Clément Laberge (alias Remolino est avec eux).

Simplicissimus tout simplement

Simpli Simplicissimus, vous connaissez? Sans aucun doute la communauté la plus active et la boutique de livres électroniques la plus achalandée d'Europe (ne manquent plus que ceux de Sony). La version anglaise du site vient d'être mise en ligne, sans oublier le blog, la mailing list Google, le groupe Ning... Le moment de passer à l'italien!
PS: à noter que la première version du Simplicissimus Ebook Show se tiendra le 15 septembre prochain au Forum Fnac de Gênes (plus de détails ici).

Livres en réseaux

Livrereseau Des questions lancées sur le site SXSW 2010 PanelPicker par Stéphanie Troeth (BookOven) :

"
Qu'est-ce qui arrivera quand tous les livres seront en ligne, réticulables et reliés à chaque auteur et chaque lecteur? Qu'adviendra t-il lorsque le livre sera libéré de mots sur le papier, non relié, à partir d'un format vieux de plus de deux mille ans? Qu'adviendra t-il de la façon dont nous lisons et comment allons nous écrire?

        1. Quels exemples avons-nous du livre "en réseau" aujourd'hui?
        2. Pourquoi le fait que les livres soient mis en réseau est quelque chose qui va se produire tôt ou tard?
        3. Cela signifiera la fin du livre papier que nous connaissons?
        4. Que peut devenir l'expérience de lecture dans l'avenir?
        5. Que pourrait apporter de plus à certains types de contenus du livre en réseau?
        6. Quelles nouvelles façons d'écrire peut-on imaginer?
        7. Est-ce que la disposition actuelle des dispositifs de lecture électronique et des logiciels est juste l'évolution d'une tendance vers des livres en réseau?
        8. Comment pourrions-nous faire face à plusieurs éditions du même livre?
        9. Comment pourrions-nous faire face à des traductions de livres?
       10. Y aura t-il encore quelque chose de magique à raconter des histoires si le contenu textuel traditionnel est renforcé par le multimédia?"

PS: voir aussi 11 principes du côté de LaFeuille. De quoi alimenter les débats lors du prochain BookCamp2.


Lectorès espagnols

G-logo A signaler cet excellent blog espagnol, Lectorès Electronicos, très bien fourni. On fera remarquer que dans la langue de Cervantès, les "Readers" se disent "Lectorès". Ne pas manquer également le très bon reportage réalisé par une chaine de télévision espagnole, il y a quelques semaines.
PS: voir aussi le récent billet sur LivresHebdo.


Reportaje TVE
envoyé par katxan.

ONNI soit...

C'est la question provocante que pose François Bon avec la mise en ligne de cette oeuvre sur Tiers-Livre. Livre? Pas Livre? Une ONNI (oeuvre numérique non identifiée) en attendant les évolutions de nos pratiques de lectures et de nos mentalités! A mettre en relation, bien sûr, avec les entretiens de Roger Chartier.
PS: le débat est également sur Textes, LaFeuille et Amontour.


Phénomène de l'auto-édition

Léo Scheer est revenu récemment sur le phénomène de l'auto-édition dans deux billets (ici et ici). "Un livre auto-édité peut faire l'objet d'une lecture critique intéressante puisqu'il tend à devenir un livre comme les autres et que la frontière entre les deux formes d'édition est en train de disparaître." Le problème est surtout de repérer ces livres dans l'offre qui ne cesse de croître de manière exponentielle. Et vous, en avez-vous repéré d'autres?