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21 notes en octobre 2007

Les Editions Arléa sur Abicia

Arlea J'ai l'immense plaisir de vous annoncer aujourd'hui le partenariat que je viens de conclure pour Abicia avec les Editions Arléa (qui viennent d'ailleurs d'ouvrir une nouvelle version de leur site). Nous allons mettre en ligne sur Abicia dans la semaine qui vient plus de 150 titres (fonds et nouveautés), à terme c'est l'intégralité de leur catalogue qui est prévu d'enrichir notre portail. Le concept est simple, je le rappelle; il s'agit de proposer la lecture de débuts de livres (jusqu'à 50 pages) pour un prix modique (forfait 300 pages à 2.99€) puis de relayer vers une librairie près de chez soi pour acquérir le livre complet "en papier". Près de 1000 librairies sont référencées sur le site (la base ne cesse de croître). Nous avons ouvert à la rentrée avec un fonds d'auteurs classiques, le portail est ouvert maintenant à tous les éditeurs dont les livres sont disponibles en librairie.
Arléa c'est: "Vingt ans d’existence et plus de sept cent cinquante titres au catalogue, en poursuivant son chemin, guidé par les exigences fixées lors de sa création: authenticité, qualité et originalité. Et rien de ce qui touche à la littérature ne nous est indifférent."
Je remercie M.Pinganaud pour la confiance qu'il nous a témoigné, non seulement en tant qu'éditeur mais aussi en tant qu'auteur et traducteur de nombreux classiques "libres de droits", textes auquel il redonne une nouvelle existence avec un enthousiasme inégalé. Parce que la littérature est sans cesse en mouvement, sur le net comme dans les librairies, découvrez pour votre plus grand plaisir les auteurs et les livres des éditions Arléa.


Le Cybook, c'est parti

Cybookpackage Voilà, ça y est, le Cybook, premier livre électronique français de la société Bookeen est disponible sur le site au prix de 350€. Les pages du site sont très bien faites (un petit air de l'Iphone!), de quoi vous inviter à sauter le pas. Du côté des contenus, le logiciel Mobipocket est la base principale pour acquérir des livres numériques des éditeurs partenaires ou dans une autre librairie de votre choix. Bonnes lectures et tous mes voeux de succès au Cybook!


Où va le livre ?

9782843031519 Je ne saurais trop vous conseiller l'excellent livre "Où va le livre?" sorti le mois dernier sous la direction de Jean-Yves Mollier à La Dispute/Snédit. La 3ème édition de cet ouvrage entièrement refondue et mise à jour, la dernière datant de 2002-2004, que de changements depuis, n'est-ce pas? C'est une véritable synthèse prospective de la situation du livre aujourd'hui que les auteurs nous invitent à partager. Tous les aspects majeurs sont abordés: marché de l'édition, situation de la librairie, des petits éditeurs, le rôle de l'Etat ainsi que des domaines clés comme le livre de poche, le livre jeunesse, les clubs et la vente en ligne, l'avenir des bibliothèques. D'autres aspects aussi que l'on oublie souvent et qui sont au coeur des problématiques comme la situation de la lecture et le marché de la traduction. Bref, passionnant de bout en bout, que des spécialistes dans leur domaine, il faudrait tout citer. Je n'en citerais que deux parce qu'ils sont au coeur des développements de l'internet et de la diffusion électronique (c'est très injuste vis-à-vis des autres, mais bon). Les deux derniers du livre, donc, le premier de Antoine Compagnon (Virginie avait déjà cité son excellent travail sur Proust) "Un monde sans auteurs?" qui montre les enjeux de la cyberlittérature où le texte se modifie constamment avec des ajouts, des modifications, des suppressions... où les textes nous échappent de plus en plus dans cet espace de l'hypertexte. L'autre de Roger Chartier, toujours lui, qui en une quinzaine de pages magnifiques nous livre une synthèse étonnament pertinente du lecteur dans ce monde en mutation. Je le cite: "Devons nous penser que nous sommes à la veille d'une semblable mutation et que le livre électronique remplacera ou est déjà en train de remplacer le codex imprimé tel que nous le connaissons en ces différentes formes: livre, revue, journal? Peut-être. Mais le plus probable pour les décennies à venir est la coexistence, qui ne sera pas forcément pacifique, entre les deux formes du livre et les trois modes d'inscription et de communication des textes: l'écriture manuscrite, la publication imprimée, la textualité électronique. Cette hypothèse est sans doute plus raisonnable que les lamentations sur l'irrémédiable perte de la culture écrite ou les enthousiasmes sans prudence qui annonçaient l'entrée immédiate dans une nouvelle ère de la communication". Je ne sais pas si vous trouverez certains de ces articles sur le net, ils font chacun une quinzaine de pages, fatigant à lire, et 400 pages à l'imprimante... Le mieux est de foncer dans une bonne librairie (toutes les bonnes libraires doivent avoir ce livre indispensable) et de lire tout, je vous dit, tout est bon.


Des livres électroniques pour les petits voyageurs

Rugzak_1 Puisque l'on sait maintenant que les projets français d'édition numérique risquent d'être reportés aux calandes américaines et que les arguments marketing avancés pour "offrir" des livres numériques au prix des livres en papier sont pour l'instant à l'attention des seuls grands voyageurs en Airbus, orientons le débat sur nos petits voyageurs. Vous savez, ceux qui se trimballent des kilos sur le dos (et à pied) pour aller dans nos chères écoles. On est très loin des 10% du poids de l'enfant, vous avez tous entendu parler de ces contrôles inopinés à l'entrée des écoles (j'imagine des procès-verbaux directement Edupaper_1_0_7 dressés aux professeurs intéressés, incrédules devant les balances, j'en rêve). Eh bien nos amis néerlandais se bougent à travers cette initiative Edupaper. Les trois principaux éditeurs flamands participent au projet avec des réductions de l'ordre de 30% par rapport à des livres papier. Autre politique, n'est-ce pas? Pour une famille moyenne avec deux enfants aux Pays-Bas, cela représente une économie annuelle de l'ordre de 300€. Et des ressources numériques supplémentaires accessibles en ligne. Ils viennent de mettre des vidéos en ligne avec des relais dans les principaux médias nationaux. Alors, un Edupaper français regroupant Hachette, Nathan et Bordas, c'est pour quand? Surveillez les sacs de vos chères têtes blondes ce soir, veille des vacances, les sacs vont dépasser allègrement les quinze kilos!


Etre francophone au pays des livres électroniques

Julien sur E-paperFrance a décidément de très bonnes entrées chez SonyFrance, bravo. Il vient de mettre en ligne aujourd'hui une vidéo de présentation du nouveau modèle, le PRS-505. Même si ce modèle n'est pas pour nous pauvres français, que dis-je pauvres européens (regardez-le bien!), on ne néglige pas un peu de communication... Je regrette seulement que Julien n'ait pas pu le tester quelques semaines comme l'avait fait Hélène pour l'Iliad. Pour lire quelque chose en français dessus, vous aurez compris qu'il faudra repasser pour l'instant. Ni Numilog, ni Mobipocket ne sont disponibles dessus. Pour se fournir, c'est juste ici et même dans les classiques, rien en français. Décidément, à se demander si il n'y a aucun francophone, hispanophone, aux Etats-Unis; déjà que la Librairie de France à New-York va pas tenir longtemps (1001livres), bref c'est la fête! A ce propos, l'annonce par Hachette de la disponibilité de 500 à 1000 romans aux Etats-Unis prochainement (via Lafeuille). Ils seront en français ces romans? Je vous conseille l'interview de son responsable, Ronald Blunden, qui éclaire la stratégie du premier éditeur français sur la question. Lorenzo d'ailleurs va nous péter un fusible... Du calme, Lorenzo... Tout cela, très symptomatique du climat général, je trouve...


Le couteau-suisse multimédia

Nokia_n95 L'expression est tirée de cette vidéo de démonstration du dernier Nokia N95-8G. Le N95 est sans aucun doute le plus bel exemple de la fameuse convergence tant promise depuis des années. Véritable bestseller malgré son prix élevé, Nokia propose aujourd'hui, quelques mois après sa sortie, une nouvelle version boostée qui devient la référence en la matière. Principales différences, la mémoire passe de 4Go à 8Go et l'écran QVGA passe de 2,6 à 2,8 pouces. D'après les testeurs de GénérationPhoneHouse ils ne lui voient aucun défaut, rien de rien, c'est vous dire. On approche de l'objet-ultime multimédia, sorte de couteau-suisse à tout faire, c'est vrai que c'est très impressionnant. Alors, vous me direz, qu'est-ce que ça fait sur Aldus, ce bidule? En fait, hier soir, je lisais l'excellent petit compte-rendu de Julie Jammot pour M21 sur la Venetian_screen_4 Foire du livre de Francfort et notamment les propos de Corinne Quentin, directrice du Bureau des copyrights français, extrèmement négatifs envers les nouveaux livres électroniques. Selon elle, "les e-books vont marcher, mais sur les téléphones portables, dont les écrans gagnent en taille à chaque nouvelle génération". Ouais, pourquoi pas... Mais alors, cette histoire de format, est-ce que tous les autres médias vont être obligés de "subir" la présence du média-imprimé? Même si l'on fait abstraction de la technologie de l'écran qui ne se prête pas trop à la lecture (vous me parlerez du modèle japonais), c'est vrai que quand j'écoute nos deux commentateurs, s'ils se réjouissent d'un écran un peu plus grand sur leur portable préféré, est-ce qu'ils ont vraiment envie d'un objet deux fois, voir trois plus grand? Franchement, quand je les vois manier avec délectation l'objet au creux de la main, je crois vraiment pas. Ce qui est bien dans le couteau-suisse, c'est que même s'il est suisse, ça reste quand même un couteau. Pas un hâchoir... Et l'avenir du hâchoir-suisse... Alors, cette question, est-ce que le développement du livre numérique passe forcément par l'intégration dans le couteau en question, ou est-ce que le livre électronique a une voie différente, un futur qui lui est propre à mi-chemin entre le téléphone portable et l'ordinateur portable? Bon, vous me direz, il y a la solution de l'enrouler (l'écran vénitien), mais même enroulé, le média-imprimé va prendre une place formidable dans le machin, bien envahissant le petit frère! A titre personnel, je pense que le livre électronique a un destin propre car il est vraiment trop différent de ses petits frères numériques bien plus "puissants" et à ce titre, il n'imposera rien du tout. Manquerais plus que ça... Et vous? vous en pensez quoi?


Le nouveau Sonyreader à 300€ chez soi

A signaler aujourd'hui cette vidéo bien complète sur le Sony PRS-500 (ancienne version) qu'a mis en ligne Julien sur E-paperFrance. Déjà des propositions autour de 300€ (port compris) sur Ebay pour la dernière version, le PRS-505 sorti au début du mois, que Julien va aussi présenter dans quelques jours... A noter aussi ce test très complet réalisé par Bob Russell sur MobileRead (the pure and simple conclusion is that the PRS-505 is great!). Tout ça en attendant le Cybook, bien entendu. Un comparatif SonyReader/Cybook pour bientôt? A 50€ près, c'est vrai que cela va se jouer à pas grand chose et j'ai tendance à préférer nos petits français du XIIIème, mais n'anticipons-pas!


Le marché français est « le plus difficile »

Village gauloisC'est pas moi qui le dit, c'est Google. C'est ce que j'ai lu ce matin dans l'article du Figaro qui annonce l'arrivée d'Hachette sur le marché des e-books, malheureusement pas en France, aux Etats-Unis d'abord. Si Louis Hachette avait fait le pari des trains américains à l'époque... Entre 500 et 1000 romans pour commencer, ce n'est pas rien. L'offre sera commercialisée au prix du livre papier afin de ne pas déstabiliser le marché traditionnel (chers amis lecteurs, cachez votre joie). Même chemin que les best-sellers dont j'avais parlé ici.
Donc, c'est Jens Redmer, directeur Europe et Moyen-Orient de Google qui donne cet avis éclairé sur le marché français. Qui est difficile? Les auteurs, les éditeurs, les libraires, les lecteurs, les français tout court? Peut-être bien notre ministre? On se demande si cette réflexion est une suite logique de son passage chez ce même Google la semaine dernière... Pour mûrir la Résistance, cet article de Edouard Launet ici dans Libération de mercredi dernier (merci à Alain toujours lui) sur le soutien actif du Collège de France et de la Chaire "Ecrits et Culture dans l'Europe Moderne" tenue par Roger Chartier, j'en avais parlé. Après vérification auprès de ce même Collège de France, j'ai eu confirmation que les podcasts et les vidéos seront bien mis en ligne sur le site, ici.
En cette journée de Guy Môquet (toute proportion gardée, bien sûr), n'est-ce pas...


Le Flépia by Fujitsu

8152_10100782704_11 Un autre acteur majeur de l'électronique qui avance dans le domaine du livre électronique, je vous en avais déjà parlé, c'est le géant japonais Fujitsu avec son Flépia, un modèle avec deux axes importants, son format A4 et l'arrivée de la couleur. C'est Jean-Michel Billaut qui le rappelle, il suit le sujet de très près lui aussi. En avril dernier, c'était quelques photos des protos, on découvre maintenant sur un salon japonais des écrans en état de Epaperfujitsu marche, j'ai même déniché une vidéo (bas de l'article). Beaucoup de réverbération, je trouve, mais c'est quand même très impressionnant, notamment la dimension qui change complètement notre appréhension par rapport à ces machines. C'est plus que des bidules!
Sortie publique en 2008, qu'on se le dise. A noter aussi l'excellent article signalé aussi par Jean-Michel qui donne un petit historique du papier électronique des plus instructifs. Je vous le donne en français aussi, on dit merci Google.


Lynchage littéraire

V_5_ill_967793_couvsevilla J'avais repéré le phénomène sur l'excellent blog de Léo Scheer il y a quelques semaines. Un livre, Un monde sans Elfes de Jean-Louis Sevilla aux Editions des Equateurs, descendu en flammes par des critiques sur différents sites. Bon, on se doute que les critiques sont quelquefois "orientées", c'est tellement facile, quelques textes bien placés qui apparaissent en têtes de gondoles sur des sites référents, comme on dit. De la bonne publicité pour vraiment pas cher... Ici, à contrario, c'est pour descendre le livre d'un confrère éditeur et la technique ne relevait plus de l'artisanat mais tendait vers une démarche quasi "industrielle". L'affaire est maintenant dans le giron de la justice comme on le lit dans le Monde d'hier. J'espère bien que l'éditeur indélicat (c'est le moins qu'on puisse dire) va se faire pincer et que tout le monde, sur la place, va découvrir le cyber-corbeau en question, ouhh le vilain... Peut-être en échauder certains autres aussi...  Attention, on chope bien un pédophile à l'autre bout du monde! Tout cela met aussi le doigt sur la pertinence des commentaires et des critiques et cela dépasse largement le cas des livres bien entendu. J'en parlais avec le concepteur de Dismoiou, un site pour conseiller des endroits de sorties les plus divers. Tellement aisé de "plomber" facilement des confrères près de chez soi... Alors? mettre des modérateurs et du traçage partout?


La typographie, pourquoi faire...

Merci à Alain (décidément rien ne lui échappe) qui m'a signalé cet article sur l'excellent blog de Peter Gabor. Ah, Typogabor... Tous les graphistes de ma génération s'arrachaient leurs catalogues de typo somptueux. C'était encore le temps où l'on commandait de la typo sur des bromures, l'avant-Mac quoi... Peter Gabor, c'est à mon avis la bonne référence, de la trempe de Pierre Faucheux ou Massin... Débat sur guillemets français et guillemets anglais, remarquable par son didactisme, où l'on comprendra que ces débats ne concernent pas uniquement des règles d'arrière-garde et de vieilles ganaches mais qu'ils légitiment des choix graphiques qui sont au service des textes et donc des lecteurs. Bref, un petit fil RSS du côté de Peter Gabor...


Lire Chartier sur l'Iliad

Wowioiphonereadingthumb Beaucoup l'ont déja signalé mais je voulais revenir sur le très intéressant article de Roger Chartier paru dans Le Monde (à lire comme ça, ou comme ça, ou encore sur son livre électronique Iliad Téléchargement Chartier.pdf). Je sais, le PDF, c'est pas la panacée mais j'y trouve pour l'instant parfaitement mon compte en ce qui me concerne (et depuis longtemps) sur l'Iliad pour lire ce 100_3742 100_3743 que je récupère sur le web.
Cet article passionant donc, je le cite:
"Une chaire est vouée à l'étude des pratiques de l'écrit, non pas dans les mondes anciens ou médiévaux, mais dans le temps long d'une modernité qui, peut-être, se défait sous nos yeux. La tâche est sans doute urgente aujourd'hui, en un temps où se trouvent profondément transformées les pratiques de l'écrit. Les mutations de notre présent bouleversent, tout à la fois, les supports de l'écriture, la technique de sa reproduction et de sa dissémination, et les façons de lire. Une telle simultanéité est inédite dans l'histoire de l'humanité." Nos pratiques de l'écrit et de lectures, on y est en plein... Et cette image de l'Iphone qui vient brusquement se percuter dans mon esprit, est-ce que l'on va se remettre à lire avec son doigt, comme quand l'on était petit, faire défiler les pages en les "rollant", le livre comme une sorte de roue virtuelle?


Engadget in love with the new SonyReader

Sonyreaderprs505handsontop Merci à Julien d'avoir repéré ce compte-rendu du site américain Engadget sur le nouveau Sonyreader PRS-505 de deuxième génération. Ils titrent "We're in love!", rien moins que cela... Le même enthousiasme que le mien à la prise en main du Cybook (j'avais dit "il est génial!") Les mêmes remarques sur l'ergonomie-design améliorée, la qualité du contrate, les rafraichissements rapides, les effets-fantômes disparus, l'amélioration des niveaux de gris, l'augmentation de la capacité-mémoire... Bref le même sentiment que la technologie avance à pas de géant dans le domaine et qu'à 300€, les prix suivent aussi dans le bon sens. Vraiment dommage que Irex ne sorte pas un nouveau livre électronique intégrant le Vizplex, j'espère que la recapitalisation qu'ils viennent d'effectuer nous apportera des bonnes surprises. Dans le même ordre d'idée, à signaler ces deux vidéos que Ganaxa vient de mettre en ligne la semaine dernière, deux petits comparatifs avant-après Vizplex très probants que je vous joint si vous ne les avez pas déja vus.


Logiciel prêt, Cybook presque prêt ?

Desktop6_sourcepane La dernière version du logiciel Mobipocket est disponible depuis quelques jours. Elle est compatible avec le nouveau Cybook de chez Bookeen à venir dans quelques semaines. On n'attend plus que la sortie de ce premier livre électronique français que Laurent et Michael peaufinent; il semblerait qu'ils aient encore amélioré le bouton de navigation, intégré le PDF, bref des perfectionnistes, je vous dit. Maintenant que Lorenzo les a cité comme exemple dans sa Lettre au président de la République avec Jean-Michel Billaut comme relais, il faut qu'ils assurent, je vous dit pas, Bookeen à l'Elysée!


L'exemple de Madonna, pour quand ?

La même pensée que moi ce matin du côté de Champs Numériques avec l'annonce du lachage par Madonna de son éditeur depuis vingt-cinq ans pour un contrat mirifique avec un organisateur évenementiel de concerts. Qu'en seraient-il de tentatives de blocks-busters de l'édition, Higgins-Clark et autres...
On se rappelle de l'initiative il y a quelques années de Stephen King qui avait été un échec. Pour l'instant, un seul auteur pourrait se permettre, je pense, un tel passage en force, J. K. Rowling avec Harry Potter bien sûr... Et là, la chose serait à considérer de très près, pas si surréaliste que cela. Pour l'instant le jeu ne semble pas en valoir la chandelle, mais jusqu'à quand? Le compte à rebours ne vient-il pas de se déclencher quelque part?


Quels prix pour les e-books ?

100_2886 Au moment où les livres électroniques entament une baisse des prix sensibles (vous me direz, ils sont partis de tellement haut qu'il y a encore du chemin à faire...), je crois qu'il est intéressant de s'interroger sur le prix des livres numériques, des contenus. J'ai repris l'intéressante analyse qu'a faite Hélène au moment où elle testait l'Iliad. C'est un débat qui va rapidement se poser en France, peut-être qui est même certainement déja en train de se poser chez les éditeurs. Avec les contrats d'auteurs, les prix de revient à repenser... D'un côté du curseur, les tout-gratuits libres de droits (Gutenberg et consorts avec les réserves sur la qualité), les tout-gratuits avec droits (Google avec l'accord ou "sans" l'accord des éditeurs, des sites-pirates à venir bientôt - rappelez-vous de l'exemple EbookFactory pour la presse). A l'autre extrémité du curseur des livres numériques récents au même prix que les versions papier (c'est le cas actuellement). On voit que l'éventail est large. Quand on regarde les librairies numériques actuelles, les ebooks sont vendus en moyenne aujourd'hui avec une réduction de 25% en moyenne par rapport au livre "papier" et ce malgré une TVA à 19,6% contre 5% pour le papier). Il est urgent bien sûr que l'on accorde le même taux de TVA à la version numérique, c'est quand même bien la même démarche culturelle, non?
Maintenant, est-ce suffisant pour faire décoller le livre électronique et "rentabiliser" l'achat d'un livre électronique?
C'est un calcul que le lecteur va faire, un simple petit ratio et si les livres numériques sont chers, il ne verra pas l'intérêt, à moins bien sûr d'un vaste choix de version-pirates et il faut lui faire confiance pour les trouver! Si la qualité des livres électroniques est au rendez-vous, c'est cela qui peut se passer rapidement...
Tout le monde a en tête l'exemple de la musique, les éditeurs accrochés à leurs prix de vente pendant que le téléchargement illicite s'étendait inexorablement. La longue agonie, DRM, chutes de prix sur les CD, puis finalement sans DRM et ce n'est pas encore fini, les modèles se cherchent encore...
DRM pour le livre bien sûr, il en va de la protection de tout un secteur, déjà suffisament fragile sans le livre numérique. Des auteurs, des éditeurs, des diffuseurs-distributeurs, des libraires... La contrefaçon sur le livre... on évalue bien le manque à gagner dans l'industrie du luxe, pour le livre ce serait bien plus grave, Gallimard, ce n'est pas Hermès.
Bon, imaginons, le best-seller de l'été:
L'Elégance du Hérisson :
- version papier-grand format: 20€ (19€ avec la remise éditeur)
- version numérique: 19€
- version papier-grand format (dans six mois): 19€ (prix unique du livre)
- version papier-poche (dans six mois): 6,5€ (prix unique du livre)
- version numérique (dans six mois): 4€
(disons que la version numérique perdrait 0,5€ tous les six mois, avec un prix plancher de 2€)
Je suis dans le vrai? Le e-book, concerné par le prix unique?
Soit lire tout de suite au prix fort, soit attendre pour un prix plus light, c'est ce que nous faisons déjà sur du poche, pourquoi ne pas l'envisager sur le livre numérique? Si le poche n'a pas tué le livre grand-format, c'est bien que les éditeurs ont pensé et organisé cette double vie d'un même livre. Il va falloir se résoudre à organiser la vie d'un cousin supplémentaire...
Bon, tout cela semble idéal, le meilleur des mondes. La seule préoccupation serait de trouver l'année prochaine sur un serveur chinois, l'ensemble des nominés pour les prix littéraires de la rentrée 2008, soit une cinquantaine de livres au grand maximum (15000 pages au total), mais qui représentent en terme de chiffre d'affaires, une bonne partie de la rentabilité sur l'année de tout un secteur. Et alors là, mon petit raisonnement, patatras... Et le cousin, il va se faire appeler Arthur...



L'Iliad prend le bus espagnol

Minorityreport Une intéressante présentation vidéo, une nouvelle fois en Espagne décidément. Bien complète sur les possibilités et en situation de mobilité. Un peu comme si Tom Cruise se levait de son siège pour vous expliquer, vous savez... Joint également ce site qui distribue l'Iliad côté espagnol (basé à Pampelune) et la carte pour trouver l'Iliad près de chez soi. Vraiment des idées toutes simples mais chargées de bon sens.


Le livre 1.0 tient encore bien la route

100_3672 L'accès au logiciel Mobipocket m'a donné la possibilité de comparer ce week-end le livre Gutenberg 2.0 de Lorenzo Soccavo dans sa version papier et dans sa version sur l'Iliad fourni par Mobipocket. Et je dois dire que je reste un peu sur ma faim. "Le livre n'est pas un produit comme les autres" commence en introduction l'auteur, c'est en effet les spécificités structurelles du livre qui posent des problèmes pas encore résolus dans cette 100_3673 100_3674 version de ce livre. D'abord, cette quasi-absence de blancs tournants, 4mn seulement généreusement accordé, c'est beaucoup trop peu; l'oeil vient constamment buter contre les limites de l'écran. J'avoue que je ne comprends pas bien cet a-priori qu'ont su éviter Les Echos (avec 8mn). Franchement cela change tout. C'est extrêmement génant dans la 100_3676 100_3677 lecture. La gestion des blancs (sans césures), donc l'intermotage n'est également pas résolu. J'avoue que là-aussi, les Echos, avec pourtant des lignes plus courtes, s'en sortent beaucoup mieux avec un résultat très proche d'un modèle imprimé. Spécificité de la gestion des pdf par rapport au logiciel Mobipocket? Autre gros problème du côté des 100_3678_2 100_3671_3 tableaux et petits schémas. Soit ils sont purement et simplement escamotés quand ils sont trop difficiles (remarquez, quand on n'a pas la version imprimée, on le remarque pas!) soit ils sont transformés sous forme de listes, les parties données en têtes, puis les caractéristiques données en listes, ce qui conduit à des contre-sens bizarres. Les caractéristiques se trouvent regroupées à la suite pour l'ensemble des rubriques. Dans cet exemple des avantages et inconvénients d'un livre, toutes les caractéristiques énoncées passent en inconvénients, sans aucuns avantages, c'est un comble! Des mouvements dans le texte ne sont pas respectés, je pense à des rubriques avec des fonds grisés qui viennent apporter un éclairage spécifique, dans la version sur le livre électronique ils sont présentés à la suite du texte courant sans indication, on comprend pas du coup ce que cela fait là; il faudrait trouver des alternatives, alinéa, encadrés... D'autres problèmes d'alignement également dans le cas de pourcentages qui se trouvent alignés, ils se retrouvent à se ballader dans la page... Bref, c'est quand même très approximatif comme affaire et ferait hurler mes profs de typo à Estienne... Vous me direz, c'est les débuts, c'est clair, le livre est complexe dans sa forme avec toutes les difficultés de présentation. Mais c'est vrai qu'avec une remise de 30%, il est clair que pour l'instant, il faut bien mieux préférer la version papier en livre 1.0; surtout que le livre "papier" est quand à lui très fait (avec les standarts typographiques d'un maquetiste vigilent) et je vous le recommande vivement.


Iliad, mise à jour logiciel

Mise à jour du logiciel intéressante cette semaine chez Irex, la version 2.11 s'est installée en même temps que mon accès du jour pour l'abonnement. Plus besoin de connection complémentaire et fastidieuse (cela demandait du temps et on avait toujours un peu peur de faire une fausse manipulation!), c'est beaucoup plus rapide que par le passé et on a plus besoin de surveiller les améliorations du logiciel. Quelques petites choses, tout de suite, on choisit la première page d'accès que l'on souhaite. C'est très pratique, c'est vrai que cette page d'accès depuis le début ne me servait pas à grand chose, je m'oriente directement vers les contenus. Deux petites choses aussi que j'ai remarqué toute de suite (j'ai horreur des modes d'emplois!), une touche page avant/arrière. C'était l'un des petits défauts pour naviguer dans Les Echos, on retrouvait plus la page exacte des rubriques où on en était resté. Mes contenus Mobipocket sont enfin disponibles sur l'Iliad. Pour l'instant, rien ne s'ouvrait, je crois que les anciens possesseurs d'Iliad étaient dans le même cas que moi, une histoire de logiciel. Bon, maintenant, je vais pouvoir essayer les livres Mobipocket, je vous en reparle bientôt, peut-être avec des vidéos...


Sony lance une deuxième version de son livre électronique

Sony2bSony2a_2 Voilà, il est disponible. Moins d'un an après la sortie du premier, une nouvelle version du SonyReader est disponible depuis hier toujours seulement au Japon et aux Etats-Unis (vidéo ici). Toujours pas de disponibilité en Europe annoncée. On a quand même l'impression de faire partie d'un autre monde ici. Une bonne suprise, 299,99$ seulement soit un peu plus de 200€! C'est quand même près de 3 fois moins cher qu'un Iliad pour nous français, l'écart se creuse. Bien moins aussi qu'un Ipod Touch. Sony2c_4 C'est pas encore une démocratisation mais ça vient doucement, on va dans le bon sens. Baptisé PRS-505, il est considérablement relooké, je le trouve moins technophile, design plus élégant, avec deux couleurs disponibles (blanc argenté et bleu sombre). Davantage de mémoire, d'autonomie, l'écran Vizplex très contrasté bien sûr. Bref, très séduisant, je trouve, et vous? Je vais bientôt plus savoir lequel choisir! Reste plus qu'à lire en anglais, c'est peut-être bien ce qu'ils veulent tous, ce serait plus simple, c'est sûr...


L'Iliad pour les filles

Dans ma série des idées pour promouvoir les nouveaux livres électroniques (ou liseuses, pourquoi pas, proposé chez Irène), cette vidéo de nos amis espagnols repérée ce matin avec une charmante présentatrice. Franchement, c'est quand même autre chose que nos vidéos de mecs assez austères. J'adore l'explication de l'encre électronique avec la petite boule plastique... Moi, des liseuses comme ça, ça me fait rêver...