Le Passage en numérique

Le passageSaluer aujourd'hui l'arrivée de l'offre numérique des Editions Le Passage qui viennent d'entrer dans leur dixième année d'existence (150 titres au catalogue environ). Des livres proposés sans DRM avec des prix intéressants, via la plateforme EdenLivres. A revoir la présentation qui date de l'année dernière où ils avaient reçu le "Prix Orange du livre". Ils sortent deux livres pour la rentrée littéraire notamment "Avant la chute" de Fabrice Humbert.


Interviex Maison d'éditions Le Passage par OrangeLivre

Andrés Caicedo: Que Viva la Musica!

CaicedoUne belle redécouverte aux Editions Belfond. Celle de l'écrivain colombien Andrés Caicedo (1951-1977) avec la sortie de son livre principal "Que Viva la Musica!". Un livre météore d'un auteur qui s'est suicidé en pleine jeunesse à l'âge de vingt-cinq ans. Un ouvrage important de la littérature sud-américaine qui ressort dans plusieurs traductions à travers le monde. Une plongée dans l'univers de la nuit dans Cali sur fond de rumbas et de rythmes rock des années 70, psychédélisme oblige bien sûr. Dans la veine de Castaneda, Kerouac pour n'en citer que quelques-uns. Parallèlement au livre imprimé, un livre numérique sans DRM (c'est exceptionnel chez l'éditeur, bravo) et une version enrichie de nombreux bonus sur l'iPad. A découvrir également un site web consacré à l'auteur. J'ai commencé le livre hier soir, c'est vraiment très bon, la traduction est remarquable. Une petite chronique complète bientôt.


eInk dans le beau fixe

eInk annonce de belles perspectives pour la fin d'année et la sortie de nouveaux modèles chez leurs clients. Anoncé aussi la vente de 100.000 livres électroniques Kobo au Japon depuis la sortie (via eInkInfo).
Pourquoi l'encre électronique continue à tenir la route face à l'invasion des tablettes? L'été oblige, plus que de grand discours, une petite vidéo comparative mise en ligne par eInk.


Chapitre : une nouvelle page avec Sony

ChapitreLogoSony n'ira pas seul; après avoir frappé sans succès à la porte des éditeurs français, la voie d'un partenariat était inévitable. C'est une alliance importante en France qui a été annoncé hier, celle de Sony avec le réseau des librairies Chapitre (57 points de vente) appartenant au groupe Actissia. Le nouveau modèle Sony PRS-T2 embarquera une librairie intégrée rejoignant celles de la Fnac/Kobo, Virgin, ePagine, Decitre/Bookeen et des géants américains Amazon, Apple et Google. Les librairies sont au coeur de la stratégie des fabricants de livres électroniques, avec des prix très concurrentiels sur les modèles. Fini le cavalier-seul avec l'Oyo, Chapitre joue maintenant la carte Sony, un allier de poids face à la concurrence. Le prix du Sony PRS-T2 devrait descendre à 129€, vendu chez les libraires. C'est plus élevé qu'ailleurs, la marque Sony gage de confiance? C'est pour le 7 septembre prochain. France-Loisirs devrait certainement suivre avec sa propre offre, toujours avec Sony (via LeFigaro).


Barnes and Noble : les Nook en Angleterre

BarnesnobleLe libraire américain Barnes and Noble a annoncé une hausse de 46% de ses revenus numériques sur son premier exercice fiscal de 2013 à fin juillet (communiqué ici), redressant ainsi une situation assez préoccupante en début d'année. Le marché américain surfe toujours plus sur l'ebook. B&N a aussi annoncé l'arrivée des Nooks en Angleterre pour octobre prochain (via TheBookSeller).


Sony PRS-T2 ouvre le bal

Sony-prs-T2_500Comme tous les ans, c'est traditionnellement Sony qui ouvre le bal des nouveautés de livres électroniques de la rentrée. Cette année, c'est un nouveau modèle PRS-T2. Beaucoup de ressemblances avec le PRS-T1 sorti il y a tout juste un an. A lire un test complet sur eBouquin qui a réussi à se procurer un modèle en avance, bravo. Pas d'innovations majeures comme le confirme également CNet. Première chose que j'ai regardé, on peut enfin désactiver le flash noir, tout arrive. Par contre, le stylet n'a toujours pas trouvé son emplacement. J'aurais l'occasion de revenir plus en détails sur les nouvelles fonctionnalités que propose ce modèle. Il sera disponible à partir de début septembre au prix de 149€ chez les revendeurs habituels Darty, Boulanger, mais aussi sur la boutique Sony. Est-ce que cela sera suffisant pour lutter contre les modèles "éclairés" au même prix de la concurrence? Déception pour les possesseurs du modèle précédent, le firmware ne sera pas mis à jour. Le PRS-T1 restera avec son flash. C'est une habitude en la matière chez Sony malheureusement, qu'on se le dise, un modèle dure douze mois, pas un de plus. Autre chose, attention à vous, car il reste des PRS-T1 dans les rayons, on aura vite fait de les confondre.


La rentrée sur un mode ralenti

FarnienteTrès heureux de vous retrouver, je rouvre la boutique quelques semaines avant les écoliers, on va y aller piano; il y a sans doute encore beaucoup d'entre vous en vacances, les autres doivent reprendre pépère, surtout avec ce soleil qui invite à en profiter jusqu'au bout. L'actualité m'a attendu, je n'ai pas raté grand chose d'après ce que j'ai pu voir. Heureux de constater que je n'ai pas besoin de sevrage comme certains, je ne suis pas dans l'addiction, le web ne m'a finalement pas manqué autant que cela. Beaucoup lu, beaucoup échanger avec des amis qui ne sont pas sur les réseaux comme on dit. Confirmation aussi que ma petite heure de veille quotidienne est un juste équilibre. Pendant mon absence, surprise de voir que le blog a été quand même beaucoup visité. Surprise aussi de découvrir qu'Aldus est entré en ce mois d'août dans les 15 premiers blogs "Technologies nomades" du côté de eBuzzing (merci à eux), juste derrière les locomotives de la techno. Une raison de plus pour se motiver et être à la hauteur, une année pleine de promesses devant, les grincheux derrière, une septième année qui s'ouvre avec vous qui me faites la gentillesse de me lire, bonne rentrée à tous!


Jacques Binsztok chez Primalinéa

BinzstokUne arrivée intéressante chez Primalinéa, l'agence de production de films et de livres enrichis à qui l'on doit notamment les très remarqués "Herbier des Fées" et "Zarafa", qui sont des références dans le domaine. Celle de l'éditeur bien connu Jacques Binsztok, dont la réputation dans l'édition jeunesse n'est plus à faire, tant chez Albin Michel Jeunesse, au Seuil que chez Panama et Hugo&Compagnie plus récemment. Nul doute que son arrivée va être le point de départ de nombreux projets avec des auteurs et illustrateurs bien connus sur la place. A suivre tout particulièrement.


Mirasol jette l'éponge

MirasolAprès la commercialisation décevante de plusieurs modèles notamment du Kyobo en Corée, Qualcomm a décidé de suspendre le programme Mirasol, se réservant la possibilité de vendre désormais des licenses. Plus que l'écran lui-même, c'est tout ce qu'il y avait autour qui pêchait. Il faut désormais séduire un leader sur le marché. Même si l'avenir est incontestablement à des supports réfléxifs, le coût est certainement un frein majeur pour l'instant sur des tablettes low-cost, il faudra encore attendre (via eInkInfo).


Amazon fait le ménage

ProprePetit nettoyage discret mais efficace de la part d'Amazon qui déréférence un certain nombre de livres gratuits qui prennent de la place sur ses serveurs:

"Les «contenus non pertinents» sont supprimés sans vergogne, notamment dans le domaine des livres du domaine public où les doublons d'une même œuvre sont devenus indésirables. Une lutte contre la profusion non rentable, l'objectif étant clairement énoncé depuis longtemps." (via Actualitte).


Bientôt des livres de tweets

Timthumb.phpAprès les sites, les blogs, les tweets? Sans doute bientôt beaucoup de livres de tweets! Twitter travaillerait sur la récupération de l'ensemble de ses tweets en un fichier unique. De quoi donner des idées à certains. Et alimenter un peu plus les bibliothèques numériques!

"Plus de 400 millions de tweets sont envoyés quotidiennement à partir de 140 millions utilisateurs actifs. Lorsque l’on sait que Twitter et la bibliothèque du Congrès Américain ont officiellement scellé l’accord, en décembre 2011, sur le fait d’archiver les fameux messages de 140 caractères au maximum apparus pour la première fois en 2006, et si l’on considère que le réseau est en perpétuelle croissance, la quantité de données récoltées par la bibliothèque va être faramineuse!"

Tous les détails sur le blog des NouvellesTechnologies.


Kobo bricole l'ePub

Beaucoup de retours négatifs la semaine dernière à propos de la mise à jour du firmware 2.0 pour le Kobo Touch. Notamment sur le changement de page. A découvrir ci-dessous les différences entre un ePub simple, un ePub optimisé et un KePub (format vendu par Kobo). Des différences très importantes (du simple au double) qui ne militent pas à se fournir sur d'autres boutiques que Kobo, c'est le moins que l'on puisse dire. Toujours ces mêmes interrogations sur les modifications propriétaires d'un format ouvert et interopérable. Sous couvert de fonctionnalités sociales, Kobo ne semble pas jouer le jeu malheureusement dans un débat qui n'est pas fini. Personnellement, je n'ai jamais vu de telles différences sur des livres électroniques chez Sony, Bookeen ou Nook, où tous les ePubs réagissent de la même façon. Mais que bricole donc Kobo avec le format ePub et son livre électronique? 


ePagine dans l'esprit des Clubs des Libraires

DézertJoli cadeau pour l'été que fait le site ePagine avec un livre à télécharger gratuitement pour les lecteurs inscrits à la newsletter, "Les Dimanches de Jean Dézert" de Jean de La Ville de Mirmont. Avec un soin tout particulier sur le choix et la maquette:

"Ce livre numérique, qui pourra être lu sur différents supports (ordinateur, smartphone, liseuse, tablette), a été entièrement préparé, conçu et réalisé par l'équipe ePagine dans l'esprit des Clubs des libraires. Nous avons ainsi apporté un soin tout particulier à la maquette, à la mise en page ou encore au choix de la typographie. Par ailleurs, le roman, Les Dimanches de Jean Dézert de Jean de La Ville de Mirmont, n'a pas été choisi par hasard. Nous espérons qu'il vous permettra de découvrir un auteur encore trop méconnu tout en parcourant la ville de Paris."

C'est Christophe Grossi, libraire sur le site, qui est à l'origine du choix de ce livre, il nous en dit plus:

JEAN DÉZERT OU LA « SINGULIÈRE BANALITÉ »

Peut-être parce qu'il n'a pas cherché à «faire carrière» en littérature, Jean de La Ville de Mirmont, mort au front en 1914 à quelques jours de son vingt-huitième anniversaire, est aujourd'hui beaucoup moins connu que Louis Pergaud, Alain-Fournier ou Charles Péguy, victimes eux aussi de la Première Guerre mondiale. Et pourtant, pour tous ceux qui l'ont lu, Les Dimanches de Jean Dézert figure parmi les romans les plus surprenants du début du XXe siècle. Remis au goût du jour par Bernard Grasset en 1929, puis redécouvert par Michel Suffran dans les années 60, il a traversé le temps, passant de bouche à oreille et de main en main.

C'est dans les années 90 que j’ai repéré ce roman dont la douce ironie et la politesse du désespoir m'ont rappelé certains personnages d'Emmanuel Bove, ou encore le Bartleby de Melville. Quant à l'écriture simple voire minimaliste de ce livre, la «singulière banalité» de Jean Dézert, le lyrisme discret et le regard distancié de l'auteur, je les ai vus d'emblée comme précurseurs de l'œuvre de Robert Pinget ou des premiers romans de Jean-Philippe Toussaint.

Alors que je travaillais à la librairie Les Sandales d'Empédocle à Besançon, je conseillais souvent aux clients de partir à la rencontre de Jean Dézert, ce jeune homme solitaire, cet employé sans épaisseur ni fantaisie, qui a toutefois une passion dérisoire dans sa vie ordonnée: attendre le dimanche et, en suivant les prospectus publicitaires amassés la semaine, traverser le Paris de la Belle-Époque, à pied ou en métro, en tramway à vapeur ou en train électrique. De Saint-Michel à la rue de la Gaîté en passant par la Gare du Nord, Jean Dézert fera toutes sortes d'expériences et rencontrera sur son chemin une fantasque jeune fille qui viendra bousculer ses notions et ses habitudes... Je n'en dirai pas plus. Je vous laisse maintenant entrer dans la chambre au plafond bas de la rue du Bac et rejoindre la communauté des "dézerteurs"!

Une initiative dans l'esprit des fameux clubs des libraires qui apportaient leur créativité, avec entre autres Pierre Faucheux et Massin, à partir de la fin des années 50. Et si le plaisir bibliophilique s'installait aussi du côté du livre numérique?

Si vous voulez recevoir ce livre "collector", je vous invite à vous inscrire à la newsletter d'ePagine.


Publiepapier: les vieux machins de papier

Arton21Publiepapier, c'est parti. Une nouvelle aventure qui démarre avec déjà plus d'une cinquantaine de titres. Amusant de relire les propos de François Bon en février 2010, à la question "Pourquoi je publie en numérique?":

"Je publie en numérique parce que j’ai du plaisir à lire en numérique, que c’est par la machine sur laquelle j’écris ce commentaire que j’ai mon lieu d’écriture, mais aussi une large part de mon expérience du monde, et une large part de ma vie sociale – c’est un lieu d’expérience esthétique, un lieu de langage et d’écart aux lois ordinaires du langage - je publie en numérique parce que j’ai plaisir à lire les autres en numérique, et j’oublie même que c’est du numérique, c’est plutôt ces vieux machins de papier désormais qui m’embêtent: on ne sait pas où les mettre, c’est lourd, ça se salit et surtout c’est pauvre, c’est de la lecture qui s’arrête à la consommation des mots, pas chez nous."

Tiens, un autre vieux machin prévu pour la rentrée!


Walter Isaacson ne sait rien

JobsWalter Isaacson, l'auteur de la biographie de Steve Jobs, refuse de venir s'expliquer devant le tribunal à propos de la class action en cours à l'encontre d'Apple et de cinq éditeurs aux Etats-Unis. Le bonhomme doit pourtant en savoir beaucoup sur les réflexions de Steve Jobs sur la question. C'est bien écrit dans son livre, comme je le signalais en novembre dernier (via Publishersweekly).


Paul Biba y va

Paul_BibaUne pensée ce soir à Paul Biba, l'"Editor-in-Chief" de Teleread, qui va prendre de la distance par rapport au site bien connu. Une retraite bien méritée tant l'activité à été soutenue, 6092 billets depuis juillet 2007, excusez du peu. Bon sang, cela va me faire bizarre, tellement j'ai pu lire le bonhomme durant toutes ces années. Une petite page qui se tourne. On sera tous un peu orphelin de Paul Biba, il met les gaz à moto. Merci à vous, mon cher Paul, bonne route!


On connait la musique

DialogueCe qui est bien avec le marché de la musique, c'est qu'il balise le terrain pour notre marché du livre. A lire sur Ecrans toujours, les frictions entre Google et les producteurs de musique britanniques:

«Après avoir dit à Google 100.000 fois qu’un site est illégal, nous pensons que ce site ne devrait pas arriver avant iTunes et Spotify dans les résultats [fournis par Google], a estimé Geoff Taylor, le représentant public de la British Phonographic Industry. Si Google sait qu’un site est illégal... alors ce site devrait être bloqué. Mais ils le conservent dans leurs résultats de recherche.»

«Ce n’est pas à Google d’arpenter le web pour juger ce qui est ou n’est pas légal, et je ne pense pas que les internautes voudraient que nous le fassions, a expliqué Theo Bertram, responsable de la politique de Google pour le Royaume-Uni. Lorsqu’on nous dit “c’est mon contenu sur cette page”, nous l’enlevons rapidement [du moteur de recherche, ndlr]. Nous faisons cela près de deux millions de fois chaque mois.»

Ambiance...

PS: en même temps, on annonce en France qu'un accord historique entre Youtube, la plateforme de Google, et la Ligue de football professionnel a été conclu pour diffuser dans le monde entier, comme quoi.


Kindle: la boutique 12-21

1221L'éditeur numérique 12-21, la filiale numérique d'Univers Poche, a ouvert sa propre boutique sur le Kindle, plus de 700 titres sont déjà disponibles. Visibilité importante avec une accroche en haut à droite sur la page d'accueil qui préfigure l'installation des éditeurs à l'ombre d'Amazon.

A signaler également qu'à partir du 11 juillet dernier et pour tout l'été, des "offres éclair Kindle" sont proposés, un titre chez Editis justement aujourd'hui "Les Ames traquées" de Martin Michaud:

"Cet été, à partir du 11 juillet 2012, découvrez chaque jour un ebook en français à prix exceptionnel - valable 24 heures seulement (voir conditions). L'offre du jour commence à minuit et s'achève à 23h59".

Les offres de baisse de prix ne sont pas répercutées chez tous les autres libraires: oui sur ePagine, leDivan ici et pas ici, Virgin, Kobo, Bookeen, pas sur Fnac et Feedbooks, etc. Quand il est répercuté, le livre est impossible à repérer sur les sites. C'est Amazon qui a le talon de la banque avec un coup en plus. A ce rythme-là, le prix unique du livre numérique va tenir jusqu'à quand?

PS: message de Feedbooks sur twitter "c'est un bug de dilicom du jour qui a fait que la MAJ n'est pas passée. On pourrait très bien mettre aussi ce titre en avant ce J."


Spotify: le streaming doit encore faire ses preuves

Cours d'eauA l'heure où les premiers modèles de streaming dans le livre commencent à pointer le bout de leur nez, à lire le billet sur Ecrans consacré aux revenus qu'engrange un site comme Spotify. Ce n'est pas encore l'euphorie:

"Spotify affirme reverser 70% de son chiffre d'affaires à la filière musicale à partager entre distributeurs et ayants droit. Concernant ces derniers, certains contrats signés à l’époque du CD n’attribuent aux artistes que 10 à 15% des royalties perçues, le producteur conservant le reste. Les contrats récents, ou ceux qui ont été renégociés, répartissent pour leur part les royalties du streaming à 50/50. Les montants qui vont finalement aux artistes restent faibles, comparativement à ceux versés pour un téléchargement sur iTunes (0,71 dollar par titre). Globalement, et même en tripatouillant toutes les hypothèses disponibles, Spotify n’arrive pas à la cheville d’iTunes, qui aurait versé 3,2 milliards de dollars aux ayants droit en 2011. Pour en arriver là, Spotify devrait générer aujourd’hui près de onze fois plus d’argent.

Le modèle du streaming est donc loin de s’être imposé durablement, mais la renégociation à venir (en 2014) des premières licences conclues avec les majors au lancement de Spotify pourrait rééquilibrer un peu la situation au bénéfice du streaming."

Les petits cours d'eau ne font pas encore les grandes rivières...


Kobo vendu au Japon

Img_kobo_black_smallHuit ans après le lancement du Sony Librié (premier modèle de livre électronique) sur le marché japonais, le Kobo continue son expansion internationale et arrive au pays du Soleil-Levant. C'est fait depuis la semaine dernière sur une boutique dédiée, damant ainsi le pion à Amazon, qui avait annoncé l'arrivée du Kindle dès avril dernier, mais la date repoussée, une page promotionnelle tout juste intégrée depuis quelques semaines (lire AllThingsDigital).

"Je veux révolutionner la lecture au Japon et dans le monde avec Kobo", s'est exclamé lundi le PDG de Rakuten, Hiroshi Mikitani, en présentant le Kobo développé par la société canadienne dont l'entreprise nippone a récemment fait l'acquisition. Une belle histoire, comment un projet, conçu en 2009 du côté de Toronto, devient l'un des enjeux d'un géant mondial du e-commerce. A lire le billet de Livres-Hebdo.

A voir si Rakuten dépassera Sony dans son propre royaume; les derniers modèles tactiles s'étaient bien vendus depuis quelques années, sur un marché qui tarde à percer par rapport au marché anglo-saxon. A suivre.