Arald : cartes et livres numériques le 13 octobre à Lyon

AraldLes cartes et les livres numériques? Les initiatives s'accélèrent. Belle idée de l'Arald à Lyon qui organise un #aperonum dédié aux solutions de vente de livres numériques via l'achat de cartes en librairie. Ils seront tous là: Cartelib, Carte à lire et E-Fractions viendront tous les trois présenter leurs solutions. A ne pas manquer si vous êtes dans le coin, c'est lundi 13 octobre à 14h30 à la librairie Raconte moi la terre (14, rue du Plat - 69002 Lyon). L'inscription ici.


Centre de la Renaissance : Roger Chartier à Tours le 21 novembre

ConferenceA signaler le 21 novembre prochain, le Centre d'études supérieures de la Renaissance et le Service Commun de Documentation de l'université François-Rabelais de Tours proposent une conférence dans le cadre des 10 ans de la formation Master 2 Patrimoine écrit et édition numérique. L'historien du livre Roger Chartier interviendra sur le thème "Qu'est-ce qu'un livre?". Les détails ici.


Fnac : la Kobo Aura H2O est disponible

Kobo aura h20La nouvelle liseuse de Kobo, la Kobo Aura H2O sort bien aujourd'hui à la Fnac comme annoncé. Pas encore en tête de gondole sur le site mais elle est bien . Prix à 179,90€ avec une remise des 5% adhérent qui s'applique bien. La précédente Kobo Aura HD avait connu un grand succès chez Kobo l'année dernière avec plus d'un quart des ventes. Kobo va-t-il renouveller ce succès avec ce nouveau modèle? Deux atouts majeurs: l'étanchéité mais plus encore l'écran eInk Carta plus contrasté, inédit en 6,8 pouces. A découvrir en magasin bien sûr.


Kobo arrête les tablettes

Kobo-arc-headerAu moment où Kobo sort un nouveau modèle de liseuse haut de gamme, les tablettes de sa gamme Arc (quatre modèles) ont du plomb dans l'aile. Un marché trop concurrentiel, impossible de suivre. Confirmation de la part du président de Kobo Michael Tamblyn hier à Franckurt, Kobo va arrêter sa gamme de tablettes Kobo Arc. Elles resteront vendues jusqu'à épuisement des stocks mais pas renouvellées. Celui-ci a expliqué que les tablettes ne sont plus une priorité pour l'entreprise. Au lieu de cela Kobo tournera son attention vers ses applications sur les matériels d'autres marques. "Nous avons remarqué que les gens étaient tout aussi heureux à lire au travers d'une application sur tous les appareils qu'à lire directement sur nos propres tablettes." Kobo suit en cela la même stratégie que Barnes and Noble qui a choisi d'arrêter ses propres tablettes cette année pour s'allier à Samsung aux Etats-Unis.
Kobo va maintenant tourner son attention sur le maintien des trois liseuses: Touch, Aura et Aura H2O récemment lancé. Malheureusement, les plans futurs ne comprennent pas un remplacement pour le Kobo Mini en 5 pouces, bien dommage. La Glo passerait elle aussi à la trappe, bien incompréhensible tant elle me parait supérieure à l'Aura qu'il faudra grandement améliorer. Les liseuses sont bien toujours au coeur de la stratégie de la marque pour convaincre de nouveaux lecteurs. J'ai tendance à dire, elle font très bien le job. Il y a quelques années les tablettes allaient soit-disant remplacer les liseuses... (via TheDigitalReader et TheBookSeller).


Patrick Modiano : un Nobel français qui ne refuse pas le numérique

ModianoPatrick Modiano a reçu aujourd'hui le Prix Nobel de littérature. 15ème auteur français à recevoir cette prestigieuse distinction, le dernier était J.M.G. Le Clézio en 2008. Tout un symbole, c'est Modiano lui-même qui avait inaugurée l'entrée de la collection Folio en numérique au printemps 2011, celle-ci avait aussi marqué de la part de l'éditeur un alignement des prix du numérique sur l'imprimé poche. Depuis cette date 25 livres de Patrick Modiano sont disponibles en numérique à petits prix. L'occasion de redécouvrir son oeuvre.

PS: cela n'aura pas tardé; à signaler qu'un pack entier de 20 de ses livres commence à circuler sur les réseaux torrents depuis cette nuit même. Google référence en tête de recherche avec trois mots clés.


Déclaration européenne du livre : tva réduite et interopérabilité

Frankfurter-Buchmesse-LogoVincent Monadé, président du Centre National du Livre et des responsables d’organismes européens du livre de 14 pays ont signé aujourd'hui à Frankfurt la première déclaration commune pour le livre, en présence des fédérations professionnelles européennes et des partenaires français. Elle vise à favoriser l’émergence de positions communes pour la défense du droit d’auteur, un taux de tva réduit sur les livres imprimés/ numériques et l’interopérabilité du livre numérique permettant de lire n’importe quel ouvrage sur l’appareil de son choix. Voir le site du CNL. Dans le même temps, les libraires européens réunis dans la cadre de l'EIBF ont mis en évidence les deux mêmes exigeances dans une Charte commune, voir ici. Lire le billet de Libération. Face à des environnements propriétaires qui avancent de plus en plus, deux enjeux importants qui vont être portées devant les instances européennes. Un livre numérique plus libre pour les lecteurs de demain en Europe, souhaitons-le.


Tolino entre en Italie

TolinoCapitalisant sur sa réussite en Allemagne, Tolino compte bien passer à une phase d'internationalisation rapide. Après la Belgique, les Pays-Bas, Tolino vient d'annoncer à Frankfurt un partenariat avec le plus grand libraire en ligne en Italie IBS.it et les librairies Libraccio.it. Des enseignes qui comptent environ 2,8 millions de clients et expédient près de 4,5 millions de livres par an. IBS exploite en propre 10 librairies et est associé à 34 librairies Libraccio présentes en Italie. Un modèle Tolino qui séduit de plus en plus d'acteurs du livre en Europe. Une ambition qui ne semble pas démesurée en regard de l'appui technique et financier de Deutsche Telekom, 6ème opérateur mondial dans un classement communiqué aujourd'hui même, juste devant un certain... Orange. Ce qu'Orange n'a pas réussi à faire avec MO3T, Deutsche Telekom est bien en train de le réaliser avec Tolino. Le communiqué de DT est ici. Tolino à Torino! (via Boersenblatt).


Etats-Unis : Nook rejoint 3M en bibliothèques

NookAutre annonce à Frankfurt, celle de Barnes and Noble et 3M qui ont officialisé un partenariat pour la solution 3M Library Systems, d'offres de livres numériques en bibliothèques aux Etats-Unis. Les bibliothèques pourront acheter des Nook with Glowlight pré-installés du logiciel sécurisé, ceux-ci ainsi facilement intégrés dans l'environnement de 3M pour être prêter aux usagers. La solution a déjà été testé avec succès à la BiblioTech Library à Bexar County (Texas) avec plusieurs centaines de Nook en prêt (via BusinessWire).


Allemagne : Tolino avec Libri

TolinoTolino a profité de l'ouverture de la Foire de Franckfurt aujourd'hui pour annoncer un partenariat avec la chaine Libri, un gros acteur de la distribution du livre en Allemagne qui propose également le portail de livres numériques Ebook.de. Tolino regroupe déjà plus de 1500 points de vente en Allemagne au travers les chaines DerClub, Thalia, Hugendubel, Weltbild et bien sûr l'opérateur Deutsche Telekom. Il a aussi annoncé la sortie d'un nouveau Tolino Vision 2 étanche, déjà présenté sur le site. A signaler un intéressant changement de page avec une simple pression au dos (voir la vidéo). Tolino se positionne plus que jamais comme le challenger principal d'Amazon sur le marché allemand avec des arguments sérieux tant dans l'environnement et les appareils supportés par DT que les nombreux revendeurs affiliés en contact avec les clients. A mon avis, on n'a pas fini d'entendre parler de Tolino dans d'autres pays européens (via DieWelt).


Adobe répond sur la collecte des données dans ADE 4

AdobeDe très nombreuses réactions hier aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne à propos du billet de Nate Hoffelder qui révêlait les pratiques d'Adobe à partir de son logiciel ADE en version 4. Aucune réaction de la part des éditeurs français, pas un mot sur Livres-Hebdo. Nos lectures données en pâture en clair par Adobe (qui en profiterait même pour fouiller dans nos disques durs), les libraires et les bibliothèques pris en otages par rapport à leurs clients et usagers, pas très grave sans doute. Clément Laberge, chez le distributeur québécois De Marque, a réagit sur Twitter hier: "Il ne fait pas de doute que c'est inacceptable —et que cela soulève des débats qui dépassent largement le seul cas Adobe". Adobe justement qui a répondu hier en communiquant sur DigitalBookWorld. Il a bien reconnu qu'il récoltait des informations et en a donné la liste:

Adobe confirme certains détails des récents rapports publiés par TheDigitalReader et Ars Technica. Adobe Digital Editions 4, la dernière version de la plate-forme d'ebook largement utilisée, organise bien la collecte de nombreuses données sur les habitudes de lecture d'ebook de ses utilisateurs.

Selon Nate Hoffelder de TheDigitalReader: "Adobe recueille des données sur les ebooks qui ont été ouverts, les pages qui ont été lues, et dans quel ordre."

En réponse, Adobe a confirmé que la collecte de ces données regroupant les pratiques sont effectivement en place. "Adobe Digital Editions permet aux utilisateurs de visualiser, de gérer des livres numériques et autres publications numériques, dans leurs capacités à lire sur leurs appareils préférés -qu'ils achètent ou empruntent". Adobe poursuit:

"Toutes les informations recueillies par l'utilisateur sont collectées uniquement à des fins telles que la validation de la licence et de faciliter la mise en œuvre de différents modèles de licence pour les éditeurs. En outre, ces informations ne sont enregistrées que pour le livre numérique en cours de lecture par l'utilisateur et non pour toute autre eBook dans la bibliothèque de l'utilisateur ou en lecture/ disponible dans n'importe quel autre lecteur. La vie privée de l'utilisateur est très importante pour Adobe et toutes les informations sur la collecte des données dans le logiciel Adobe Digital Editions est en ligne avec le contrat de licence de l'utilisateur final et la politique de confidentialité d'Adobe.

Mise à jour: Hoffelder a rapporté que le logiciel Adobe Digital Editions semblait recueillir des informations sur sa bibliothèque entière d'ebooks et pas seulement les titres vus à travers le logiciel Adobe Digital Editions. Dans un échange postérieur avec Adobe, qui comprenait le fichier d'Hoffelder affecté à l'appui de cette suspicion, la société a réitéré sa déclaration antérieure selon laquelle "les informations ne sont enregistrées que pour le livre numérique en cours de lecture par l'utilisateur et non pour toute autre eBook dans le mode de bibliothèque ou en lecture/ disponible dans n'importe quel autre lecteur ".

Selon les derniers rapports, les données semblent transiter sur les serveurs d'Adobe en texte clair, qui fait craindre que des tiers pourraient facilement avoir accès à elles.

Mise à jour: Adobe reconnaît que la transmission de données non cryptées pourrait poser un risque pour la sécurité: "S'agissant de la transmission des données recueillies, Adobe est en train de travailler sur une mise à jour pour résoudre ce problème". Adobe dit en outre que plus d'informations viendront au moment de cette mise à jour.

Dans sa déclaration cet après-midi, Adobe énumère les données qu'il recueille grâce à Adobe Digital Editions:

  • Nom d'utilisateur: le nom d'utilisateur est recueilli pour authentifier l'utilisateur.
  • Device ID: ID de l'appareil est collecté à des fins Digital Right Management (DRM) afin que les éditeurs limitent généralement le nombre d'appareils d'un livre numérique ou la publication numérique qui peuvent y être lus.
  • ID certifié App: le Certified App ID est collecté dans le cadre du flux de travail de la DRM pour s'assurer que les applications certifiés peuvent rendre un livre, réduisant le craquage et l'implémentation caduque de la DRM.
  • Device IP: l'adresse IP de l'appareil est recueillie pour déterminer la zone de géo-localisation, car les éditeurs ont différents modèles de tarification en place en fonction de l'emplacement du lecteur, acheter un eBook donné ou de la publication numérique.
  • Durée pendant laquelle le livre a été lu: cette information est recueillie pour faciliter les modèles de tarification limités ou mesurés afin que les éditeurs ou distributeurs facturent les lecteurs sur une base d'une durée d'un livre lu. Par exemple, un lecteur peut emprunter un livre pour une période de 30 jours. Alors que certains éditeurs/ distributeurs facturent pendant 30 jours à compter de la date du téléchargement, d'autres suivent un modèle de tarification mesurée et facturent pour le temps réel qu'un livre est lu.
  • Pourcentage du livre lu: ces renseignements sont recueillis pour permettre aux éditeurs de mettre en œuvre des modèles d'abonnement dans lesquels ils peuvent facturer en fonction du pourcentage de la lecture du livre. Par exemple, certains éditeurs facturent seulement un pourcentage du prix total si seulement un certain pourcentage du livre est lu.

En outre, les données suivantes sont fournies par l'éditeur dans le cadre de la licence actuelle et DRM pour l'eBook:

  • Date d'achat / téléchargement
  • ID du distributeur et Adobe URL de l'opérateur du serveur de contenu
  • Métadonnées du livre fournies par l'éditeur (y compris le titre, auteur, liste de prix de l'éditeur, le numéro ISBN)

Adobe Digital Editions est utilisé par un grand nombre de lecteurs de livres numériques, y compris les éditeurs et les usagers de bibliothèques. Alors qu'Adobe soutient que ses pratiques de suivi des données sont dans les limites de ses accords d'utilisation et la politique de confidentialité, la portée du programme semble venir comme une surprise pour beaucoup.

Adobe a été contacté pour des éclaircissements et des informations supplémentaires, notamment si Adobe Digital Editions 4, qui a été lancé le 8 septembre dernier, est la seule version de la plate-forme qui ait fait l'objet du programme de collecte de données qu'Adobe présente aujourd'hui. Les versions antérieures semblent jusqu'ici ne pas être affectées. Nous mettrons à jour ce billet dès que d'autres d'informations seront disponibles.

Mise à jour: Adobe n'a pas directement abordé les rapports que les versions précédentes de la plate-forme ne sont pas soumis à la collecte de données, mais il affirme que les accords d'utilisation régissant les versions 3 et 4 ne diffèrent pas par rapport aux données de l'utilisateur. Un porte-parole Adobe dit: "Alors que les capacités des produits supplémentaires ont été ajoutées dans la version 4 pour faciliter les besoins des éditeurs et d'autres modèles d'affaires, le contrat de licence de l'utilisateur final et la politique de confidentialité ne nécessitent pas de changements. Les informations recueillies par l'utilisateur dans les versions 3 et 4 sont collectées uniquement à des fins telles que la validation de la licence et de faciliter la mise en œuvre de différents modèles de licence par les éditeurs".

Un effort de transparence à reconnaître de la part d'Adobe. Des informations que l'on souhaiterait données par d'autres acteurs qui ne communiquent absolument rien. Pour moi les inquiétudes qui restent portent sur la sécurité du transfert des données et la collecte d'informations sur les livres non présents dans ADE4. Bien flou tout cela. Comme je vous le disais hier, en attendant que des mises à jours interviennent et que toutes les informations claires soient données, je vous invite à revenir à la version Adobe Digital Editions 2 que vous trouverez ici. Faites passer le message autour de vous. Videz votre bibliothèque ADE et ne vous en servez que pour télécharger le livre numérique sous DRM. Si vous ouvrez des livres de votre bibliothèque qui ne sont pas sous DRM, ne les copiez pas dans la bibliothèque ADE (une demande vous est systématiquement demandée à la fermeture du fichier).


Royaume-Uni : il est légal de copier à usage privé

Gov ukLe Royaume-Uni avance depuis plusieurs mois sur le terrain de la légalisation des copies à usages privés. Avec la multiplication des supports, il devient inacceptable pour le consommateur de ne pas pouvoir copier et transférer des contenus culturels achetés légalement. J'en avais parlé au printemps dernier. Des mises à jour ont été faite début octobre avec un certain nombre de nouveaux documents disponibles sur le site du gouvernement britannique. J'ai traduit ce court passage qui traduit bien l'évolution en cours:

Des orientations pour les consommateurs

Des copies personnelles pour un usage privé

Qu'est-ce qui a changé?
Le droit d'auteur a été modifié pour permettre de réaliser des copies personnelles des médias (ebooks, fichiers vidéo ou musique numérique, etc) que vous avez acheté, à des fins privées telles que le changement de support ou de sauvegarde.
Avant ce changement à la loi, il n'était pas légal de copier de la musique que vous aviez acheté sur un CD sur votre lecteur MP3. Les changements, qui s'appliquent à partir du 1er octobre, une mise à jour du droit d'auteur pour faire de ce droit, aussi longtemps que vous possédez ce que vous copiez, par exemple un album de musique, et que la copie que vous faites est pour votre usage privé.
Vous êtes également en mesure de copier un livre ou un film que vous avez acheté pour l'un de vos appareils sur un autre de vos appareils, sans contrefaçon des droits d'auteur.
Cependant, il est toujours illégal de faire des copies pour les amis ou la famille, ou pour faire une copie de quelque chose que vous ne possédez pas ou avez acquis illégalement, sans l'autorisation des propriétaires du droit d'auteur. Donc vous ne pouvez pas faire des copies de CD pour vos amis, copiez des CD empruntés à des amis, ou de copier des vidéos téléchargées illégalement sur des sites de partage de fichiers.
La loi vous permet de faire des copies sur n'importe quel appareil que vous possédez, ou sur un support de stockage personnel en ligne, comme un cloud privé. Cependant, il est illégal de donner à d'autres l'accès aux copies que vous avez fait, y compris, par exemple, en permettant à un ami d'accéder à votre stockage en cloud personnel.


Amazon : Kindle Unlimited en Allemagne

KindleunlimitedAmazon n'en est pas à une provocation près. Sur fond de bataille avec Hachette et alors que l'ouverture du modèle d'abonnement en Angleterre se fait dans un climat houleux avec les éditeurs indépendants, Amazon profite de l'ouverture de la Foire de Frankfurt cette semaine pour ouvrir le service d'abonnement Kindle Unlimited en Allemagne. 650.000 titres au catalogue mais seulement 50.000 en langue allemande. Aucun titre en audio. Pour la plus grande partie de ces ouvrages, Amazon n’a pas eu besoin de solliciter l’autorisation de leurs éditeurs ou de leurs auteurs, quand il s’agit de livres autopubliés via Kindle Direct Publishing. Les titres sont inclus automatiquement dans le catalogue sans avis des ayants-droits. Du côté des catalogues d'éditeurs majeurs, hormis les têtes de gondoles habituelles savamment "négociées", très peu de maisons d'éditions. Citons des titres de Panini, Herder, Riva, MVG, Prospero, Dotbooks et GRIN. Tous de leur plein gré. Aucun éditeur ne semble avoir été "forcé" à rentrer dans le modèle comme en Angleterre. Un passage en force après la Foire de Frankfurt? (via BuchReport).


Adobe Digital Edition : la version 2.0 plus que jamais

Adobe 2On observe de jour en jour avec effarement toutes les magouilles d'Adobe depuis le début de l'année avec les mises à jours d'Adobe Digital Edition en version 3 puis 4 tout récemment. Et encore, on ne sait sans doute pas tout. Je vous avais prévenu à l'époque. Adobe, sur la page d'accueil, a supprimé la version 2 du logiciel. Si malheureusement vous avez procédé à la mise à jour ou si vous débutez seulement dans l'univers du livre numérique, je vous conseille de retélécharger la version 2 qui est encore disponible ici. C'est encore assez discret sur le site Adobe, il faut bien chercher ici. Je met également le fichier en téléchargement direct en archive. A reconfigurer évidemment avec votre identifiant personnel ID Adobe pour récupérer vos livres sous DRM. C'est un moindre mal en attendant des jours que l'on souhaite meilleurs.

PS: Micah, CEO de Blue Fire, a confirmé de privilégier l'utilisation de ADE3 pour éviter la collecte de données. Dans le doute, pourri pour pourri, je préfère aller jusqu'à ADE2 :-)


Adobe espionne les lecteurs, collecte des données sur nos bibliothèques

AdobeQuand pourra-t-on en finir avec Adobe? C'est la question qui vient naturellement à la lecture du billet publié hier sur TheDigitalReader. Une alerte de plus -nous en avions déjà eu au printemps dernier de la part de spécialistes de ces questions-, mais qui pose aujourd'hui clairement le problème de l'utilisation qui est faite des données sur nos bibliothèques personnelles. Je donne une traduction complète de ce billet tant il interpelle sur la politique suivie par Adobe avec sa version ADE4. Il serait enfin temps que les éditeurs européens agissent enfin solidairement pour clarifier les conditions dans lesquelles Adobe utilise les données de millions de lecteurs à travers toute l'Europe. C'est aussi à la Commission Européenne de se pencher sur ce problème, tant l'échelle est importante aujourd'hui avec le développement de la lecture numérique dans tous les pays. En France on pense également au développement de PNB (Prêt numérique en bibliothèque), un dispositif qui doit absolument être clarifié quant aux informations que récupère effectivement Adobe au niveau des bibliothèques et des abonnés concernés. La traduction du billet de Nate Hoffelder:

Adobe vient de nous faire une démonstration éloquente de la manière dont il traite aujourd'hui les questions de sécurité et de confidentialité.

Un ami hacker m'a alerté sur le niveau de violation de la sécurité et de la vie privée de la part d'Adobe. Celui-ci examinait la DRM d'Adobe à des fins éducatives quand il a remarqué que Adobe Digital Editions 4, la nouvelle version de l'application de lecture d'Epub d'Adobe, semblait envoyer un très grand nombre de données vers les serveurs d'Adobe.

Cette source m'a dit, et je peux le confirmer, qu'Adobe suit les utilisateurs au travers de l'application et télécharge les données sur leurs serveurs (Adobe a été contacté à l'avance de cette publication, mais a refusé de répondre).

Pour être clair, je peux aussi vous dire que Benjamin Daniel Mussler, le chercheur en sécurité, qui a trouvé la faille de sécurité sur Amazon.com, a également testé cela à ma demande et l'a vu de ses propres yeux.

Adobe recueille des données sur les livres numériques qui ont été ouverts, les pages qui ont été lues, et dans quel ordre. Toutes ces données, y compris le titre, l'éditeur, et d'autres métadonnées sur le livre sont actuellement envoyées au serveur d'Adobe en texte clair.

Je ne plaisante pas; Adobe n'est pas seulement connecté à ce que les utilisateurs font, il procède aussi à l'envoi de ces données sur leurs serveurs en clair, d'une façon telle que toute personne observant l'accès aux serveurs peut librement tout écouter et tout savoir.

Mais attendez, il y a plus.

Adobe n'est pas seulement en train de traquer ce que les utilisateurs font avec ADE4; cette application a également été scanné mon ordinateur, organiser la collecte des métadonnées de tous les ebooks installés sur mon disque dur et le téléchargement de ces données envoyé sur les serveurs d'Adobe.

Pour être clair, ce qui inclut non seulement les ebooks j'ai ouvert avec ADE4, mais aussi les ebooks que je stocke dans Calibre et chaque ebook en Epub que j'installe sur mon disque dur.

Juste pour montrer que je ne suis ni en train d'exagérer ni d'être sous l'influence d'un quelconque médicament, en voici la preuve.

     ADE-4-datacollector
     données adobe

Le premier fichier prouve que Adobe suit les utilisateurs au travers de l'application, tandis que le second montre que Adobe indexe ma collection d'ebooks.

Les deux fichiers ci-dessus ont été générés en utilisant les données recueillies par une application appelée Wireshark. Cette petite application astucieuse peut être utilisé pour connecter l'ensemble des informations qui sont envoyés ou reçus par l'ordinateur via un réseau. Muussler et moi, nous avons vu que les données ont été envoyées à 192.150.16.235, l'une des adresses IP d'Adobe. Wireshark connecte toutes les données envoyées à Adobe et sur ​​demande réinjecte les fichiers texte.

Il s'agit d'une violation caractérisée de la vie privée et de la sécurité à un niveau tel que je passerais sur les aspects techniques et encore moins sur les aspects juridiques soulevés.

Sur le plan technique, ce genre d'erreur n'est pas nouvelle. De nombreuses applications ont été pris en train d'envoyer des données en texte clair, et d'autres ont été surprises à capturer des données sans autorisation (des carnets d'adresses mail, par exemple). De plus, LG a été pris dans une violation de la confidentialité très similaire  en novembre dernier lorsque l'un de leur Smart TV a été surpris à télécharger les métadonnées de fichiers privés d'un utilisateur vers les serveurs de LG -et comme Adobe, ces données ont été envoyé en texte clair.

Je partage ces détails qui ne sont pas là pour excuser ou justifier Adobe, mais pour vous montrer que c'est une erreur stupide et crétine, que Adobe aurait vu venir à bout s'ils avaient eu ne serait-ce que le cerveau d'un poisson rouge.

En ce qui concerne les aspects juridiques, je ne suis toujours pas sûr de combien de lois sur la protection de la vie privée ont été violés. La plupart des États américains ont des lois sur la vie privée sur les livres empruntés dans les bibliothèques; si l'application a été installé dans une bibliothèque ou utilisée avec un ebook d'une bibliothèque alors ces lois n'ont pas été respectés. De plus, Adobe peut avoir également violé les sections de protection des données de la FERPA, les droits à l'éducation familiale et la vie privée, et des lois similaires adoptées par les États comme la Californie (je vais devoir laisser un avocat répondre à ce sujet).

Et puis il y a les lois européennes sur la confidentialité, dont certaines font les lois des États-Unis très laxistes en regard.

En parlant de l'Europe, la Foire du Livre de Francfurt s'ouvre cette semaine. Adobe sera présent sur les stands, et quelque chose me dit qu'ils ne seront pas déçu du voyage (pour ma part j'ai l'espoir que la direction d'Adobe sera présente pour être interrogé).

En tout cas, je vous recommande fortement en tant qu'utilisateurs d'éviter de mettre à jour les applications d'Adobe. Heureusement pour nous, il existe des alternatives.

Plutôt que d'utiliser ADE 4, je vous suggère d'utiliser une application fournie par Amazon, Google, Apple ou Kobo. Amazon utilise le format Kindle, et chacune des trois dernières plates-formes d'ebook utilise sa propre DRM unique et le format Epub comme format de fichier à l'intérieur de leurs applications (Google et Kobo vous permettront de télécharger un ebook qui peut être lu dans Adobe DE, que la DRM n'est pas utilisé en interne soit par Kobo ou Google).

Chacune de ces quatre plates-formes sont sensibles à la faille de sécurité d'Adobe. Bien sûr, je ne peux pas dire avec certitude si ces plates-formes sont plus sûres et privées qu'Adobe, mais je suis sûr qu'elles seront plus dans le respect de la sécurité dans les prochaines semaines.

PS: à lire également le billet d'Eric sur Survol.


Gaëlle Josse : Le Dernier gardien d'Ellis Island

Josse"Ellis Island à l'embouchure de l'Hudson, ferme ses portes en 1954 après avoir accueilli et rejeté des milliers d'hommes et de femmes venus se presser contre les portes dorées des États-Unis d'Amérique. Un homme encore demeure sur l'île. Il s'appelle John Mitchell et il est le dernier gardien d'Ellis Island. Quelques heures avant de quitter définitivement l'île, son domaine depuis tant d'années, Mitchell revient sur sa vie et explore les tréfonds de sa conscience.

Gaëlle Josse signe, avec "Le Dernier gardien d'Ellis Island" un roman fort qui mêle adroitement le destin unique d'un individu et la grande histoire d'Ellis Island, destination rêvée d'une partie du monde de 1892 à 1954. Tout au long de cette dernière soirée, John Mitchell se remémore les évènements marquants de son existence tout en cherchant vainement la rédemption. C'est un homme prisonnier de sa propre conscience que l'on découvre, usé par un enfermement intérieur. Des rouages de l'administration aux tragédies humaines, ce roman poignant nous narre les heures sombres d'un homme face à sa propre humanité. "Le Dernier gardien d'Ellis Island" explore la thématique de l'exil et de l'exilé qui sait prendre de multiples et douloureuses formes."

[Le Dernier gardien d'Ellis Island de Gaëlle Josse chez Noir sur Blanc]

Posté par Marine S. (Fontaine Auteuil)
A retrouver chez notre partenaire LesLibraires.fr

Amazon : les Kindle face à face

Kindle-7Une première vidéo de comparaison sur TheBookReader entre le Kindle PaperWhite et le tout nouveau Kindle à 59€, premier modèle dans l'environnement d'Amazon. Plusieurs remontées font état de l'écran assez gris de ce dernier, même comparé au modèle précédent. Une photo intéressante pour comparer les écrans. Beaucoup d'amateurs opteront sans surprises vers le PaperWhite, sans doute fer de lance de la gamme Kindle. Nous aurons sans doute bientôt le même type de présentation entre le PaperWhite et le Voyage.


UK : Amazon passe en force pour l'offre Kindle Unlimited

Kindle-UnlimitedCertains éditeurs indépendants britanniques voient malgré eux certains de leurs titres passer dans l'offre Kindle Unlimited d'Amazon lancée la semaine dernière, une offre qu'ils refusent ouvertement. La bataille se déplace désormais sur le terrain juridique. Pour les éditeurs concernés dont la liste est déjà longue -Bloomsbury, Scholastic, Faber, The History Press, Canongate, Atlantic, Granta, Head of Zeus, Hesperus Press, Michael O’Mara, Icon Books, etc-, se mettre en opposition frontale face à Amazon, c'est risquer un bras de fer et un déréférencement de leurs titres en versions imprimées, on le voit bien avec Hachette.

Le responsable de Waterstones, James Daunt, se dit préoccupé par l'impact du modèle d'abonnement/ souscription sur le marché du livre au sens large, si celui-ci s'avère populaire: "Evidemment, je suis extrêmement préoccupé par le concept de celui-ci et l'impact potentiel qu'il pourrait avoir sur les livres qui dévaluent".
Malgré leurs inquiétudes, les éditeurs ont dit qu'ils étaient "impuissants" à retirer les titres du service contractuellement, car Amazon utilise le modèle "revendeur" de paiement pour Kindle au prix de détail d'un livre à chaque fois qu'il est téléchargé et lu. Les auteurs reçoivent eux-aussi les mêmes paiements de redevances comme ils le seraient si un ebook avait effectivement été acheté.

Bien qu'aucun éditeur ne voulait être cité par crainte de représailles de la part d'Amazon, beaucoup parlent en privé de leur colère face à la conduite d'Amazon et ont dit qu'ils engagaient des avocats pour examiner la légalité de la situation: "Nous avons dit très clairement que nous n'avions pas intérêt à mettre nos titres dans ce service, en dépit de la persistance d'Amazon, c'est une vraie surprise de trouver nos titres dedans." Un autre dit: "Nous avons examiné nos contrats et tentons de déterminer s'il est légal pour être utilisé dans le cadre d'un autre service, mais il le semble que tant qu'ils nous paient comme si c'était une vente alors que cela n'en est pas une". Un autre encore: "Ce n'est pas quelque chose que nous sommes en mesure de combattre. Nous nous sentons impuissants. Le problème est de savoir si ceux-ci ne représentent qu'un premier tour de titres, s'ils vont ajouter plus tard peut-être de grands éditeurs" (via TheBookSeller).

Amazon dispose sur ses propres serveurs des fichiers des éditeurs. Il règne en maître avec un certain cynisme sur des éditeurs impuissants, désormais réduits à l'état de servage, se voyant imposés malgré eux un modèle d'abonnement que seul Amazon est en mesure de rémunérer au-delà des sommes qu'il perçoit effectivement. Situation bien connue, le géant américain n'est pas à une stratégie de dumping près pour prendre place sur le marché avec ce type d'offre. Un phénomène qui ne fait que renforcer une fois de plus une situation de monopole extrèmement préoccupante sur le marché anglo-saxon. Jusqu'où peut aller le rouleau compresseur Amazon? Va-t-on aller vers une situation équivalente dans les autres pays d'Europe?


Etats-Unis : un panorama complet sur l'offre de livres numériques en bibliothèques

Actu-seminaire-ebooks2Passionante intervention à l'Enssib la semaine dernière. Sue Polenka, qui travaille à la Bibliothèque de Dayton dans l'Ohio et anime depuis de nombreuses années le blog NoShelfRequired, est venue à l'invitation de l'Enssib présenter un panorama complet de l'offre de livres numériques dans les bibliothèques publiques américaines. Une brillante présentation extrèmement claire et précise, qui donne à la fois des aspects historiques sur le développement mais aussi des comparaisons très pertinentes entre les différents modèles. Sue a présenté également en préambule le marché du livre numérique aux Etats-Unis. Cette intervention s'inscrit dans le seminaire mené par EnssibLab sur la situation de l'eBook en bibliothèques. Un grand bravo à l'Enssib pour cette conférence, une véritable première en France.


Bibook : le prêt numérique au profit des usagers

BibookQuelques semaines ont passées depuis l'ouverture de Bibook dans le réseau des Bibliothèques de Grenoble. Pas encore de remontées statistiques bien sûr il est trop tôt, mais déjà l'observation sur le site que les emprunts se font de manière importante. Les titres de la rentrée littéraire ont déjà séduits beaucoup de grenoblois et sont déjà en réservation dans les semaines à venir. Ils étaient attendus dans l'offre bien sûr, pas trop de surprises. Mais des sorties aussi, à y regarder d'un peu plus près, sur l'ensemble des sélections de livres que proposent les bibliothécaires. Beaucoup de titres plus confidentiels sont empruntés également. Très encourageant, un service qui profitent aux usagers, une réussite sans doute pour les établissements qui vont observer au plus près les sorties et se constituer des collections vivantes en adéquation avec les demandes des lecteurs. J'attends avec beaucoup d'impatience les premiers retours d'utilisateurs et les statistiques de prêts. Je ne vois aucune raison pour que le succès ne soit pas au rendez-vous comme au Québec. A suivre...

PS: à signaler également que l'offre aux collectivités va franchir dans quelques jours le cap des 10.000 titres disponibles.


Christophe Lucquin : le numérique puis l'imprimé

Couv_grotte_300A découvrir l'interview sur Fluctuat de Christophe Lucquin, un tout jeune éditeur qui a lancé sa maison d'édition fin 2010. Le site est ici. Il revient notamment sur les difficultés à voir ses livres émerger au milieu de l'offre actuelle. Il avait commencé l'aventure en numérique, elle s'est poursuivie en imprimé. Il parle de son cheminement:

"Si j’ai commencé en numérique, c’est parce que j’ai voulu tâter un peu le terrain et surtout que je n’avais pas d’argent pour assumer le papier, mais, bien sûr, j’ai toujours voulu arriver au papier. À la fin de la première année, j’ai commencé à imprimer quelques titres en tirage très limité (pas plus de 200 exemplaires) et numéroté, je les numérotais moi-même avec un tampon! Bien sûr, je n’avais pas de diffuseur, j’allais donc essayer de placer moi-même mes livres chez les libraires et que c’était déprimant! Au mois de mars 2012, j’ai arrêté de proposer des livres numériques, je me suis concentré sur le papier, et à la fin de l’année, j’ai fini par trouver un diffuseur/ distributeur, ce qui a permis à la maison de faire un grand pas en avant puisque les livres allaient enfin arriver dans un petit réseau de librairies."

Distribué désormais par Volumen. Deux livres pour la rentrée littéraire "Grotte" de Amélie Lucas-Gary et "Lento" de Antoni Casas Ros qui attirent l'attention des libraires, relayés également par des blogueurs et des journalistes. Le bouche à oreille commence à se faire. Allez découvrir ces deux livres. Une quinzaine de titres sont au catalogue que vous pourrez retrouver en version numérique, distribué par Immatériel. Petits prix à 6/7€ sans DRM.


Le Seigneur des Anneaux enfin en version numérique

TolkienEvénement bien entendu, c'est la publication hier d'une nouvelle traduction du "Seigneur des Anneaux" de J.R.R. Tolkien aux Editions Christian Bourgois. Le premier volume de la trilogie "La Fraternité de l'Anneau". Cette nouvelle traduction prend en compte la dernière version du texte anglais, les indications laissées par Tolkien à l'intention des traducteurs et les découvertes permises par les publications posthumes proposées par Christopher Tolkien. Ce volume contient les 18 illustrations d'Alan Lee, entièrement re-numérisées ainsi que deux cartes (en couleur) de la Terre du Milieu et du Comté. L'éditeur propose également la version numérique, c'est une première pour la version française du livre qui était jusqu'ici indisponible.


Les français avec toujours plus d'écrans en mobilité

MobileToujours plus d'écrans. Les français de plus en plus équipés de supports électroniques en mobilité. La tendance du multi-équipement est depuis des années une caractéristique du marché français. L’édition 2014 de l’étude Deloitte consacrée aux usages mobiles en apporte une nouvelle fois la confirmation. Selon Deloitte, les français sondés «ont accès à 2,86 appareils en moyenne». Si les tablettes progressent ce n'est pas au détriment de l'ordinateur portable qui reste stable, premier appareil électronique mobile, et de très loin. Dommage que l'on n'ait pas une distinction avec les ultrabooks pour voir la progression. Les liseuses continuent gentiment leur progression en France (4 points supplémentaires en un an) avec un usage de lecture sur des écrans non rétro-éclairés qui ne se retrouvent sur aucun autre dispositif. C'est aussi les moins chers et de très loin (via ZDNet).

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Kobo by Fnac : sortie du Kobo Aura H2O le 10 octobre

KobofnacCommuniqué de presse la semaine dernière de la Fnac pour confirmer la mise en place de la nouvelle gamme des liseuses Kobo et surtout la sortie du nouveau Kobo Aura H2O le 10 octobre prochain. Prix à 179,90€ (la remise adhérent à -5% s'applique). Un modèle très attendu. 5 modèles Kobo donc, c'est deux de plus que chez Amazon. Si le Kobo Touch de base reste plus cher de 20€ que le nouveau modèle d'entrée de gamme d'Amazon, Kobo a bien des arguments supplémentaires sur d'autres segments notamment avec ses grands modèles en 6,8 pouces Kobo Aura HD et donc le nouveau Aura H2O (étanche et avec eInk Carta). Un format d'écran absent chez Amazon. Avec 10€ d'écart seulement, le Kobo Aura HD devrait logiquement quitter la gamme à moyen terme. Le communiqué de presse complet est ici. Le site de la Fnac n'a pas encore été mis à jour.

Kobo