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L'édition face au piratage endémique

PiratageIntéressant échange la semaine dernière avec Nicolas Richaud, journaliste aux Echos, pour son article qui parait aujourd'hui "L'Industrie de l'édition face à l'hydre du piratage" (lire ici). Cela m'a amusé qu'il reprenne l'idée de l'hydre de Lerne, mon billet de septembre avec l'illustration. Nous n'avons pas parlé de Houellebecq, un peu lassé d'être catalogué "expert de Houellebecq sur les réseaux" depuis le relais de l'AFP l'année dernière. Un bon article aujourd'hui qui montre la difficulté pour les éditeurs d'enrayer le phénomène du piratage. L'histoire se répète, on se rappelle de T411, interrompu en 2017. C'était du peer-to-peer à l'époque, la musique et la vidéo dans le même panier. Cinq ans après, le piratage de la musique et de la vidéo s'est beaucoup tari avec des offres légales très larges en streaming. Reste celui du livre numérique, en téléchargement direct, via une multiplicité d'accès qu'il faut pour les éditeurs fermer un par un, une tâche externalisée.

Est-ce que le phénomène a une réelle influence sur le secteur? Avec le recul depuis dix ans, on voit bien que non; même le formidable coup de projecteur sur le format numérique pendant les confinements successifs n'aura pas eu d'influence sur les ventes du secteur, imprimé comme livre numérique légal. Bien se dire que le piratage existera toujours. Comme pour la musique et la vidéo, il se tarira aussi, doucement mais sûrement, quand des offres légales satisfaisantes existeront, ce qui est toujours loin d'être le cas pour l'instant. Je pense aussi à l'espace francophone en complète jachère. Rendez-vous dans 5 ans pour une autre descente du FBI, d'ici là les éditeurs n'ont trop rien à craindre sous le soleil...

Joint l'article complet Téléchargement Edition piratage

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