229 notes dans la catégorie "Apple"

Steve Jobs est décédé

Apple-jobs-blackSix semaines seulement après son retrait de la direction d'Apple, Steve Jobs est décédé hier à l'âge de 56 ans d'un cancer du pancréas, une maladie contre laquelle il luttait depuis plusieurs années. Le site d'Apple affiche ce matin un portrait annonçant la nouvelle. Steve Jobs, c'est plus de trente années qui ont révolutionné l'informatique personnelle et aussi plus particulièrement la publication au sens large. Merci Monsieur Jobs.

PS: André Breton vient de réagir sur twitter...


Amazon et Apple à la rescousse contre le piratage

CremisiMessage clair en substance à la profession, via un communiqué Livres-Hebdo: "C’est la meilleure façon de défendre le droit d’auteur face au piratage et de préserver la place centrale du livre dans notre culture. Cet accord va permettre à Flammarion de défendre nos auteurs, d’accompagner de nouvelles manières d’accéder aux livres, de contribuer à la diffusion de la littérature, des idées et de la langue au-delà même des frontières. A terme, ces choix ne pourront être que bénéfiques à l’ensemble des acteurs de la chaîne du livre".

C'est en ces termes que Teresa Cremisi a annoncé l'entrée de Flammarion dans les plateformes américaines (via LaTribune).

PS: relais international sur TheBookSeller, Amazon n'a plus besoin d'attaché de presse. Je propose que Frédéric Mitterrand fasse demain en conseil des ministres, un appel vibrant pour remercier l'Amérique.


Flammarion dans iBooks et KindleStore

Flam Flammarion a annoncé aujourd'hui son entrée dans la plateforme iBooks d'Apple et le KindleStore d'Amazon, premier signal, Gallimard et La Martinière devraient suivre. Les fichiers en route conjointement pour la Californie et Seattle. Le groupe Editis dans la foulée lui aussi, sans aucun doute. Confirmation qu'Amazon et Apple seront mis dans des conditions identiques de ventes le mois prochain (via Actualitte).


GIE-ePresse : le front bleu à 8 seulement, pas à 15!

Le-quinze-de-france-debute-le-mondial-le-10-septembre-face-a Je vous avais parlé du GIE de la presse française et du portail ePresse. Les premiers échos que j'ai sont très positifs, les téléchargements au rendez-vous.

Annonce hier que les 8 éditeurs de journaux et quotidiens (en ces temps de rugby, cela aurait été mieux à 15 avec LeMonde par exemple) sont partis en négociation avec Apple pour assouplir les conditions de commercialisation. Davids contre Goliath tant Apple-Blacks règne en maître. Rappelons qu'en février dernier, Apple avait annoncé aux éditeurs désireux d’utiliser son App Store, que le passage par iTunes était obligatoire et qu’elle ponctionnerait donc 30% sur chacun des abonnements souscrits. Outre la marge excessive de 30%, le problème majeur réside dans le fait qu’Apple a le contrôle sur les données personnelles des lecteurs et des abonnés qui passent par iTunes pour télécharger une application de presse.

Le GIE a donc décidé d'unir les acteurs pour peser contre Apple: «Nous avons affaire à des acteurs beaucoup plus puissants que nous, éditeurs», explique Pascal Pouquet à Reuters, directeur des nouveaux médias du Figaro, qui fait partie du groupement d'intérêt économique (GIE), appelé ePresse. «Cela nous a paru intelligent, face à eux, d'établir un rapport de force pour pouvoir négocier et essayer d'avoir des relations plus équilibrées.»

Autre sujet de contentieux,  les paliers de prix imposés uniformément par Apple à tous les éditeurs (79 centimes, 1,59 euro, etc...). «Il y a un mec à Cupertino qui a dit je vais faire 79(...) et c'est comme ça», dénonce Xavier Spender, président d'ePresse et PDG de L'Equipe 24/24.

Argument de poids, la sortie pure et simple du modèle Apple, la voie qu'a choisie le Financial Times avec succès par exemple, avec une application en HTML5 directement accessible depuis tous les navigateurs web, voie qui me semblerait la plus sage, tant l'écart est toujours grand entre les promesses d'Apple et la réalité des faits quelques mois après. Je pense que l'exemple de la musique parle pour la prudence dans le domaine, non? Allez donc demander aux éditeurs de musique ce qu'ils en pensent! (via ZDnet, lire aussi NouvelObs).


Steve Jobs : merci

Mineur Bon, vous aurez sans doute du mal à y échapper aujourd'hui, le retrait de Steve Jobs de la direction d'Apple. Dans le concert ambiant, retenu un seul billet, celui de Francis Pisani, court et concis, auquel j'adhère totalement. Merci à Steve Jobs, même s'il ne croit guère à l'avenir des livres et de la lecture, rappelons-le.

PS: merci aussi à Etienne Mineur dont j'avais gardé la photo du matériel sous son bureau; j'ajoute également le lien vers le billet de Jean-Michel Salaun qui revient sur la "stratégie de la forme" d'Apple sous l'ère Jobs.


Apple : des prix hors la loi?

Law Après Google, c'est maintenant Apple qui est pointé du doigt par la justice américaine. Entente sur les prix. On se rappelle du coup de force de Bruxelles dans le parterre de Saint-Germain des Prés au printemps dernier et l'offuscation  de certains. Y a t'il eu ou non entente sur les prix chez les éditeurs français? De l'autre côté de l'Atlantique, même question en ce moment avec la plainte en nom collectif à l'encontre d'Apple et de cinq groupes d'édition, accusés de s'être entendu sur les conditions de la mise en place sur la plateforme iBooks l'année dernière, avec ce fameux modèle d'agence dont l'on a tant parlé. Avec pour conséquence un relèvement significatif des prix à l'encontre du consommateur américain. Lire le billet que consacre ActueBooks aujourd'hui et qui fait bien le tour de la question. Apple est-il au dessus de la loi? Tout acheteur de livre numérique aux Etats-Unis pourrait demander réparation. A suivre...


Apple : garde à vous!

Garde Les éditeurs d'applications avaient jusqu'à la fin du mois de juin pour se conformer aux nouvelles règles de l'AppStore concernant les ventes à l'intérieur d'applications. Allez, la récréation est finie. La pression est là. Kobo, Amazon sans doute bientôt, Googlebooks a même disparu de l'AppStore, on doit rentrer dans le rang. Plus de détails sur IGénération, Textes revient aussi sur le sujet.

PS: Amazon vient également d'enlever les liens vers l'achat sur le KindleStore (via TheDigitalReader).


La Martinière ouvre les vannes vers Apple

La-martiniere-groupe1 Un an après Hachette et Albin Michel, le groupe La Martinière a annoncé aujourd'hui la signature d'un accord avec Apple pour la diffusion numérique sur l'iBookstore de ses ouvrages et de ceux de sa filiale de diffusion et distribution. Depuis 2009, La Martinière Groupe diffuse ses livres numériques à travers la plate-forme Eden, qu'il a créée avec Gallimard et Flammarion, précise le PDG du groupe, Hervé de La Martinière. Un nouveau marché sur lequel Apple est présent depuis plus d’un an, avec l'iPad et l'iBookstore. "Cet accord, élaboré en tenant compte des spécificités du marché français, permet à l'ensemble des éditeurs diffusés par Volumen, filiale de diffusion et distribution de La Martinière Groupe, de franchir une étape décisive dans la promotion de leurs ouvrages", assure Hervé de La Martinière (via Lsa).


App Store: les applications des libraires fonctionnent

Apple C'était aujourd'hui l'échéance donné par Apple aux éditeurs et aux grands libraires de la planète (Amazon, Barnes, Kobo entre autres) pour rentrer dans le rang. Intimidations, chantages, menaces, assouplissements se seront succédés depuis le début de l'année. Matin de l'échéance, tout à l'air normal quand les américains se sont levés. Les applications des grands libraires fonctionnent toujours. Sony aura été le grand perdant en bout de course, lui qui aura été rejeté comme un malpropre par Apple! (via Teleread).


Pourquoi tant de haine? Chacun son lecteur!

Reading_Maniacs_1 Curieux ce sentiment qu'ont certains de vouloir absolument enterrer le papier électronique et tous ces formidables petits livres électroniques mobiles, peu chers et lisibles partout. Mais qu'est-ce qu'ils vous ont fait? A lire une récente analyse proposée par Yudu, une plateforme qui vend des magazines et des livres "gratuits", ce n'est pas anodin. Les magazines, les comics, etc. ne sont pas "tous" les livres, en contradiction complète avec les observations de ceux qui vendent "réellement" des livres numériques et qui renouvellent leurs gammes pour la fin d'année, Barnes and Noble, Amazon, Kobo, Sony, etc. Non, l'iPad et autres tablettes ne sont les machines à lire "idéales" que l'on veut bien nous faire croire, l'iPad n'est pas l'iPod pour la lecture, loin de là. C'est plus compliqué que cela. Vous vous rappelez sans doute de l'analyse de Kobo, il y a quelques mois. Hubert Guillaud sur LaFeuille faisait récemment un billet très juste. Barnes and Noble, qui malgré le succès de son NookColor, réinvestit massivement dans un nouveau Nook, vous croyez qu'ils sont masochistes? Ils savent pertinement ce qu'ils vendent et à qui ils vendent!

    Même si l'avancée d'Apple sur le marché est très importante (bien que nous n'avons encore aucuns chiffres réels des ventes) avec les ventes d'iPad, la récente rencontre des éditeurs à Londres en début de semaine à confirmer que les ventes de "fiction" (qui rapportent beaucoup) se font bien toujours chez Amazon et son Kindle. Et si Amazon aura ses tablettes à la rentrée pour séduire une clientèle plus portée sur les magazines, les guides pratiques et les comics, Apple ne pourra se passer d'un petit "accessoire" à l'iPad à un prix autour de 100$ pour convaincre les gros lecteurs potentiels. Mais est-ce si important? L'essentiel n'est pas là pour Apple d'ailleurs, les ventes de contenus ne représentent que 10% de son chiffre d'affaire, le livre étant un produit d'appel comme un autre pour vendre son matériel (à regarder les passionnantes analyses d'Amazon et d'Apple dans le cours sur l'économie du web ici). Pour les pronostics, on en reparlera fin 2011, et Jeff Bezos de toujours bien dormir, cela c'est sûr!


Résolution et confort de lecture

Apple-iphone-4-61 Intéressant comparatif sur LesNumériques des résolutions d'écrans de nos smartphones et notamment l'avancée significative de l'iPhone 4 avec son écran Rétina. Cette résolution engendre bien évidemment un confort de lecture accru. Les rumeurs de plus en plus persistantes du côté de ce même type d'écran sur le futur iPad3; et oui, vous auriez peut-être dû attendre. Racheter un nouvel iPad tous les six mois! Un ami, grand connaisseur de l'univers Mac, m'a d'ailleurs confié que les gaps technologiques étaient toujours au rendez-vous sur les versions 3 des appareils à la pomme.


Apple lâche du lest

Lest Pression des éditeurs, colimateur des lois antitrusts américaines et européennes, Apple lâche du lest par rapport aux conditions très restrictives qu'il entendait imposer au marché de la presse: "Apple a satisfait jeudi une revendication des éditeurs de presse en les autorisant à fixer librement les prix des abonnements et à les vendre à travers leurs propres applications. Les utilisateurs d'iPad et d'iPhone pourront maintenant lire la presse ou des livres, écouter de la musique ou voir des films achetés en dehors de l'App Store, tant qu'il n'y a aucun lien les invitant à acheter ou s'abonner en dehors de l'application. Apple ne recevra plus de commission pour les contenus achetés en dehors de l'App Store. Ce revirement de position de la part de l'entreprise dirigée par Steve Jobs est une victoire pour les éditeurs de presse, qui voyaient Apple leur prélever 30% des recettes générées via l'App Store et contrôler les données des abonnés, précieuses pour la vente d'espaces publicitaires." (via Reuters).


Journaux et magazines: HTML5 ou pas?

FT_iPad-lowsrc Pour compléter le petit billet d'hier sur le FT, à lire cette analyse sur InterfacesRiches, l'excellent site animé entre autres par Frédéric Cavazza, que je vous conseille. Il revient notamment sur le nouveau kiosque Newsstand annoncé cette semaine par Apple pour "verrouiller la chaine de distribution et reproduire ce qui existe déjà pour les livres et la musique". Avec Playboy en défenseur de la veuve et de l'orphelin, tout un symbole!

aside magazine Trailer from aside magazine on Vimeo.


Financial Times dit non à Apple

Tout le monde ne suit pas Libé sur la question. La preuve aujourd'hui avec le Financial Times qui refuse le modèle d'Apple en abandonnant le principe de l'application, en déployant un site web sous HTML5 pour ses abonnés. Une façon de faire une pierre de plusieurs coups pour s'adapter à tous les supports. "Travailler à travers le navigateur signifie que nous pouvons entretenir une relation directe avec le client" explique Rob Grimshaw, le patron du FT. Seule solution pour contourner Apple qui ne demande pas encore de commissions sur les sites web! C'est quand même un sacré paradoxe que le symbole de la presse capitaliste donne une leçon d'indépendance à un journal de gauche! Non? (via Numerama).


Libération se plie aux conditions d'Apple

Lg_libe Libération ouvre la voie, “pour la première fois en France" un quotidien généraliste a accepté de se soumettre aux règles d’Apple et de proposer l’abonnement directement dans l’application. Le quotidien fait pourtant partie du GIE E-Presse Premium (aux côtés du Figaro, de L’Équipe, du Parisien, des Échos, de L’Express, du Point et du Nouvel Obs) qui va lancer dans quelques jours son propre kiosque numérique. Je relaie le message de Ludovic Blecher, directeur des éditions électroniques de Libération, tant il me semble emblématique de la situation actuelle:

"Etre lu par le plus grand nombre et sur tous les supports: telle est la vocation d’un quotidien moderne. Mais l’exigence de qualité qui est la nôtre est menacée par les géants du Net plus que jamais tentés d’imposer leur propre circuit de distribution, à la manière des grandes surfaces avec les petits producteurs. Pas question de se laisser enfermer. Pourtant, pour la première fois en France, un quotidien généraliste a accepté de se soumettre aux conditions dictées par Apple, à savoir la mise en place d’un système d’abonnement géré directement par ce fabricant dans notre nouvelle application iPad. Pour Libération, faire ce choix -auquel l’ensemble de la presse est appelé à se plier- n’a pas été facile. Mais au fond, c’est à vous d’opter pour le service qui vous convient le mieux: s’abonner directement dans l’application auprès d’Apple ou passer par notre site. Seule cette dernière formule, du producteur au consommateur, permet également l’accès à notre zone abonnés sur le web et les autres tablettes et smartphones, y compris l’iPhone. A terme, Libération proposera également des technologies plus ouvertes qui fonctionnent sur tous les terminaux afin de laisser, in fine, toute liberté à ses lecteurs." (via eBouquin qui nous détaille l'application Libé).


Apple : c'est fini de jouer

IflowUne illustration qui en dit long sur tout un système malheureusement. Apple règne en maître sur ses machines, s'arrogeant de fait la capacité d'évincer toute distribution qui ne rentrerait pas dans son propre giron. Le site iFlow, l'une des applications de lecture et de vente les plus connues sur l'iOs d'Apple, préfère fermer devant les conditions d'Apple, sans doute le premier d'une longue liste. Prix et marges fixées par les éditeurs avec le modèle d'agence, auquel vous rajoutez les 30% obligatoires pour Apple. L'étau est là. Résultat, c'est vendre à perte. Pas tenable, iFlow jette l'éponge. Allez, suivant... (via Teleread).


La saga Apple

Une petite planche de bande-dessinée absolument géniale due à Michel Rabagliati qui en dit plus que de longs discours confus sur le sujet (non, je dirais pas lesquels). Bon, il force un peu le trait, mais pas mal de choses assez justes. Notamment, à tous mes amis graphistes qui se sont fait épongés en 25 ans. Ils se reconnaitront, les pauvres. Et le pire, c'est que la saga risque bien de continuer! :) (via Graphism).

Mac_apple