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GIE-ePresse : le front bleu à 8 seulement, pas à 15!

Le-quinze-de-france-debute-le-mondial-le-10-septembre-face-a Je vous avais parlé du GIE de la presse française et du portail ePresse. Les premiers échos que j'ai sont très positifs, les téléchargements au rendez-vous.

Annonce hier que les 8 éditeurs de journaux et quotidiens (en ces temps de rugby, cela aurait été mieux à 15 avec LeMonde par exemple) sont partis en négociation avec Apple pour assouplir les conditions de commercialisation. Davids contre Goliath tant Apple-Blacks règne en maître. Rappelons qu'en février dernier, Apple avait annoncé aux éditeurs désireux d’utiliser son App Store, que le passage par iTunes était obligatoire et qu’elle ponctionnerait donc 30% sur chacun des abonnements souscrits. Outre la marge excessive de 30%, le problème majeur réside dans le fait qu’Apple a le contrôle sur les données personnelles des lecteurs et des abonnés qui passent par iTunes pour télécharger une application de presse.

Le GIE a donc décidé d'unir les acteurs pour peser contre Apple: «Nous avons affaire à des acteurs beaucoup plus puissants que nous, éditeurs», explique Pascal Pouquet à Reuters, directeur des nouveaux médias du Figaro, qui fait partie du groupement d'intérêt économique (GIE), appelé ePresse. «Cela nous a paru intelligent, face à eux, d'établir un rapport de force pour pouvoir négocier et essayer d'avoir des relations plus équilibrées.»

Autre sujet de contentieux,  les paliers de prix imposés uniformément par Apple à tous les éditeurs (79 centimes, 1,59 euro, etc...). «Il y a un mec à Cupertino qui a dit je vais faire 79(...) et c'est comme ça», dénonce Xavier Spender, président d'ePresse et PDG de L'Equipe 24/24.

Argument de poids, la sortie pure et simple du modèle Apple, la voie qu'a choisie le Financial Times avec succès par exemple, avec une application en HTML5 directement accessible depuis tous les navigateurs web, voie qui me semblerait la plus sage, tant l'écart est toujours grand entre les promesses d'Apple et la réalité des faits quelques mois après. Je pense que l'exemple de la musique parle pour la prudence dans le domaine, non? Allez donc demander aux éditeurs de musique ce qu'ils en pensent! (via ZDnet, lire aussi NouvelObs).


Magazines digitaux : les 10 meilleurs

Innovation La liste des 10 magazines en mode digital les plus innovants "Most Innovative Digital Magazines", élus par le blog MediaIdeas. L'innovation est à chercher de ce côté-là!


(via Teleread).


ePresse: stratégie de la presse française

Rencontre avec Frédéric Filloux, Directeur Général du GIE ePresse, et Guillaume Monteux, Directeur de Milibris, qui reviennent sur ce nouveau portail français (pour l'instant seulement sur iPhone/iPad) avec de fortes ambitions. Un défi éditorial et technique. L'occasion de décortiquer les différentes stratégies avec Apple et Google sur les modèles de presse. Déjà 30.000 téléchargements de l'application depuis la sortie début juillet (via Frenchweb).


Frédéric Filloux, Directeur Général de GIE... par frenchweb


Les journaux sur ePresse et pas dans les kiosques

Presse Choc des nouvelles, à l'heure où s'ouvre le portail ePresse, deuxième jour de grève dans les kiosques en attendant l'examen de la réforme aujourd'hui sur la distribution de la presse. Inquiétant quand on sait ce que chaque quotidien perd chaque jour sans distribution:

"La plupart des quotidiens nationaux n'ont pas paru mardi matin dans toute la France, au deuxième jour d'un mouvement de grève soutenu par la Filpac-CGT, qui regroupe plusieurs composantes de l'ex-Syndicat du Livre. Les organisations syndicales protestent contre une modification de la loi Bichet, qui fixe depuis 1947 les grands principes de distribution de la presse, et qui sera débattue mardi après-midi à l'Assemblée nationale. Cette loi imposait aux journaux d'adhérer à des coopératives, comme Presstalis, pour leur distribution commune. Mais, selon le Syndicat général du livre et de la communication écrite CGT (SGLCE-CGT), une modification de la loi, déjà adoptée en première lecture au Sénat, va désormais permettre aux éditeurs de journaux de ne plus passer exclusivement par une messagerie de presse. Le Syndicat de la presse quotidienne nationale réfute cette affirmation, estimant que "le SGLCE prétend se poser en défenseur de la loi Bichet en s'opposant à la proposition de loi (...). Or ce texte porte uniquement sur la gouvernance du système de distribution de la presse". La proposition de réforme de la loi "ne concerne pas les principes fondamentaux de la loi et donc le système coopératif qui gouverne la distribution de la presse depuis 1947"."

(via AFP, lire aussi Les Echos).


ePresse: premiers succès!

Epresse Trois jours seulement après l'ouverture de ePresse, le portail de la presse numérique française, c'est déjà un premier succès avec près de 10.000 applications téléchargées. Premiers échos aussi sur la qualité de l'application, du côté de Presse-Citron par exemple: "Au hasard d’une publicité dans l’application iPad de Libération la semaine dernière (comme quoi la pub peut être utile parfois) je suis tombé sur ePresse, que j’ai téléchargé immédiatement par curiosité, rapport à mon instinct de dévoreur de journaux et de médias interactifs. Je n’ai pas été déçu. ePresse est une application toute simple comme on en rêve depuis que l’iPad existe et qui ne fait qu’une chose mais la fait bien: vous permettre d’acheter au numéro, sans engagement compliqué et sans abonnement tordu les principaux titres de la presse quotidienne française... Le genre d’app qui vous fait aimer la presse ET votre iPad…"

Longtemps que je suis l'activité de miLibris, cette petite start-up française qui a toujours un métro d'avance en terme d'innovation. C'est toujours le cas! Je trouve heureux que la presse française ait su se regrouper autour de leurs technologies!


GIE-Epresse : le portail de la presse française, c'est parti!

Kiosque Communiqué de presse aujourd'hui qui annonce l'ouverture du portail français de la presse numérique GIE-Epresse Premium, qui avait été annoncé en début d'année. C'est la société miLibris qui a assuré le développement.

Les possesseurs d'iPad ou d'iPhone peuvent désormais acheter "en un clic" leur titre de presse préféré sur un nouveau kiosque en ligne, www.ePresse.fr, que vient de lancer ce GIE. Huit groupes de presse participent à cette initiative: Les Echos, L'Equipe, Le Figaro, Libération, Le Parisien/ Aujourd'hui en France, L'Express, Le Nouvel Observateur et Le Point. Une application sous Android et WebOS devrait sortir en juillet.

Dès 6h30 tous les matins, les mobinautes pourront consulter sur le kiosque les titres de la presse ainsi que les sommaires. Téléchargement pour l'instant à l'unité, avant une offre d'abonnement prévue pour la fin de l'année. Les dix derniers numéros seront également téléchargeables. Une fois téléchargés, ils sont accessibles hors connexion. On lira plus de détails, nottamment sur les difficultés à mettre en place un pareil projet, sur le blog de ePresse. Voir également le billet sur LeFigaro.

Trois autres quotidiens nationaux devraient rejoindre le projet bientôt. Faites vos jeux!

Le pari a été de travailler avec toutes sortes de flux différents, avec une rapidité de traitement efficace, il ne s'agit pas que vous ayez votre quotidien préféré en fin de matinée!

Je vous invite à découvrir la navigation, il se dit même les américains sont épatés!

C'est parti, bravo à miLibris! le lien iTunes par ici!

PS: Communiqué de presse complet:


miLibris opérateur du Kiosque numérique du GIE–E-presse lancé officiellement aujourd’hui.

Paris, juin 2011–Concepteur de solutions innovantes pour accompagner l’industrie de la presse et de l’édition dans la transformation et l’adoption du numérique, miLibris  a conçu et va opérer au quotidien le Kiosque numérique du GIE-Epresse Premium qui rassemble: Les Echos, L’Equipe, Le Figaro, Libération, Le Parisien/Aujourd’hui en France ainsi que les magazines L'Express, le Nouvel Observateur et Le Point.

Disponible le jeudi 30 juin 2011, à 19 heures ce kiosque numérique propose aux usagers Iphone/Ipad une offre de vente unique et innovante de catalogue médias en ligne via l'AppStore.

Les trois hebdomadaires et les six quotidiens partenaires, tous membres du GIE, y proposent leur publication jusqu'au neuf derniers numéros. Les utilisateurs peuvent également accéder au sommaire avant d’acheter le média.

Pour mettre au point cette plate-forme, le GIE s'est appuyé sur miLibris qui compte déjà à son actif plus de 300 publications médias et plusieurs milliers d’eBooks créés et distribués grâce à sa technologie. La société concevra et opérera aussi la gestion technique au quotidien de ce kiosque de lecture Presse au format numérique, bientôt disponible aussi sur les terminaux les web OS et android.

L’application développée par miLibris offre un confort de lecture inégalé pour les utilisateurs: interface simple, intelligente et intuitive; navigation fluide et rapide; et une lecture de qualité.

 «Nous avons choisi miLibris pour sa capacité d'innovation et sa compréhension des enjeux du numérique. La société a également su développer la technologie la plus en phase avec les besoins du marché. Aujourd'hui, nous sommes en mesure de fournir tous les jours un catalogue de lecture de presse quotidienne et hebdomadaire dans un format numérique et avec un confort inégalé pour une expérience utilisateur unique. Il inaugure le début d’une nouvelle ère pour la presse française» affirme Frédéric Filloux, Directeur du GIE e-presse.

Ce projet technologique a été un challenge technique ambitieux pour la jeune start up. «Il fallait concevoir des applications simples et ergonomiques à partir d’informations en provenance d’éditeurs ayant chacun leur chaîne de production, leur format, leur caractéristiques et même une heure de diffusion différente. Nous avons réussi à uniformiser et rassembler sur une même interface l’ensemble de ces titres, une première au niveau mondiale qui, nous l’espérons, va contribuer à accélérer l’adoption de la lecture numérique en France», explique Guillaume Monteux, PDG et fondateur de miLibris.

miLibris, souvent qualifiée de «plate-forme iTunes dédiée au monde de l’écrit» conforte ainsi sa position de fournisseur technologique de référence et de leader sur ce marché de l’industrie de la presse et de l’édition. Un succès qui démontre la pertinence de son modèle et des technologies de rupture qu'elle conçoit.

«Nous sommes très fiers de participer à cette aventure qui va continuer de transformer en profondeur un marché de la presse en pleine révolution numérique. La lecture en format numérique par les usagers devrait devenir le nouveau mode de consommation de la presse et  des livres dans les années à venir» conclut Guillaume Monteux.


Financial Times en HTML5: succès

Financial Time iPad Je vous avais parlé il y a quelques semaines de l'initiative du Financial Times de proposer une offre d'abonnement sans passer par les conditions d'Apple au travers d'un développement en HTML5. Succès aujourd'hui, les abonnés semblent suivre. 200000 téléchargements en seulement deux semaines. Bonne nouvelle, le web pas si mort que cela, il y a aussi une vie hors de l'éco-système d'Apple. J'espère que la démarche va être suivie par des quotidiens français épris d'indépendance (via GoodeReader).


Le NewYorkPost coupe le jus de pomme

Burlesque1 Vous vous rappelez sans doute de la stratégie du Financial Times de contourner Apple en développant ses contenus directement depuis le navigateur. Choix radicalement opposé aujourd'hui de la part du NewYorkPost (quotidien du groupe Murdoch) qui coupe le jus aux possesseurs d'iPad sur Safari. Les lecteurs sont obligés d'acheter la version payante du journal sur l'AppStore d'Apple. Il se passe quand même des choses bizarres en ce moment sur le web... "L'une des deux voies est celle de l'avenir, l'autre est grotesque et rétrograde. Saurez-vous retrouver laquelle?". (via Numerama). Attention à l'arroseur arrosé!


Le journal de demain

Nombreuses conversations autour des écrans et des supports réflexifs au plus proche de l'imprimé. L'occasion de revoir cette vidéo futuriste du journal de demain. Réalisée par une équipe de designers, elle est un peu ancienne mais reste la plus pertinente que j'ai vue pour comprendre ce qui est en jeu pour demain. Preuve en est, les convergences que je vois déjà avec l'organisation des contenus tels qu'ils sont repensés actuellement. La page web du projet se trouve ici.

THE PAGE_Adaptive Delivery Device from Scott Liao on Vimeo.


Lecture sur journal et sur iPad

Ipad Une étude intéressante que vous avez été nombreux à me redemander. Elle a été réalisée par la société Miratech qui a procédé à des relevés en eye-tracking et montre que la lecture sur l'iPad se traduit par une perte significative de concentration et de mémorisation par rapport à l'imprimé. Confirme les différentes études réalisées du côté du Lutin. A noter également cet article sur NewsPaperNext qui la cite également.


Apple lâche du lest

Lest Pression des éditeurs, colimateur des lois antitrusts américaines et européennes, Apple lâche du lest par rapport aux conditions très restrictives qu'il entendait imposer au marché de la presse: "Apple a satisfait jeudi une revendication des éditeurs de presse en les autorisant à fixer librement les prix des abonnements et à les vendre à travers leurs propres applications. Les utilisateurs d'iPad et d'iPhone pourront maintenant lire la presse ou des livres, écouter de la musique ou voir des films achetés en dehors de l'App Store, tant qu'il n'y a aucun lien les invitant à acheter ou s'abonner en dehors de l'application. Apple ne recevra plus de commission pour les contenus achetés en dehors de l'App Store. Ce revirement de position de la part de l'entreprise dirigée par Steve Jobs est une victoire pour les éditeurs de presse, qui voyaient Apple leur prélever 30% des recettes générées via l'App Store et contrôler les données des abonnés, précieuses pour la vente d'espaces publicitaires." (via Reuters).


Journaux et magazines: HTML5 ou pas?

FT_iPad-lowsrc Pour compléter le petit billet d'hier sur le FT, à lire cette analyse sur InterfacesRiches, l'excellent site animé entre autres par Frédéric Cavazza, que je vous conseille. Il revient notamment sur le nouveau kiosque Newsstand annoncé cette semaine par Apple pour "verrouiller la chaine de distribution et reproduire ce qui existe déjà pour les livres et la musique". Avec Playboy en défenseur de la veuve et de l'orphelin, tout un symbole!

aside magazine Trailer from aside magazine on Vimeo.


Financial Times dit non à Apple

Tout le monde ne suit pas Libé sur la question. La preuve aujourd'hui avec le Financial Times qui refuse le modèle d'Apple en abandonnant le principe de l'application, en déployant un site web sous HTML5 pour ses abonnés. Une façon de faire une pierre de plusieurs coups pour s'adapter à tous les supports. "Travailler à travers le navigateur signifie que nous pouvons entretenir une relation directe avec le client" explique Rob Grimshaw, le patron du FT. Seule solution pour contourner Apple qui ne demande pas encore de commissions sur les sites web! C'est quand même un sacré paradoxe que le symbole de la presse capitaliste donne une leçon d'indépendance à un journal de gauche! Non? (via Numerama).


Libération se plie aux conditions d'Apple

Lg_libe Libération ouvre la voie, “pour la première fois en France" un quotidien généraliste a accepté de se soumettre aux règles d’Apple et de proposer l’abonnement directement dans l’application. Le quotidien fait pourtant partie du GIE E-Presse Premium (aux côtés du Figaro, de L’Équipe, du Parisien, des Échos, de L’Express, du Point et du Nouvel Obs) qui va lancer dans quelques jours son propre kiosque numérique. Je relaie le message de Ludovic Blecher, directeur des éditions électroniques de Libération, tant il me semble emblématique de la situation actuelle:

"Etre lu par le plus grand nombre et sur tous les supports: telle est la vocation d’un quotidien moderne. Mais l’exigence de qualité qui est la nôtre est menacée par les géants du Net plus que jamais tentés d’imposer leur propre circuit de distribution, à la manière des grandes surfaces avec les petits producteurs. Pas question de se laisser enfermer. Pourtant, pour la première fois en France, un quotidien généraliste a accepté de se soumettre aux conditions dictées par Apple, à savoir la mise en place d’un système d’abonnement géré directement par ce fabricant dans notre nouvelle application iPad. Pour Libération, faire ce choix -auquel l’ensemble de la presse est appelé à se plier- n’a pas été facile. Mais au fond, c’est à vous d’opter pour le service qui vous convient le mieux: s’abonner directement dans l’application auprès d’Apple ou passer par notre site. Seule cette dernière formule, du producteur au consommateur, permet également l’accès à notre zone abonnés sur le web et les autres tablettes et smartphones, y compris l’iPhone. A terme, Libération proposera également des technologies plus ouvertes qui fonctionnent sur tous les terminaux afin de laisser, in fine, toute liberté à ses lecteurs." (via eBouquin qui nous détaille l'application Libé).


Nook Color : retour sur un succès

A_color_nook_1122 Intéressant article cette semaine sur le New York Times qui revient sur le succès du Nook Color aux Etats-Unis auprès d'une clientèle de femmes qui sont grandes lectrices de magazines. Des niveaux de ventes qui ont surpris des éditeurs comme O, The Oprah Magazine, Cosmopolitan, Women's Healths, dans certains cas supérieurs à l'iPad. Barnes and Noble propose désormais 136 magazines sur son catalogue avec des prix qui vont de 0,99$ à 5,99$ mensuels selon les titres. Les femmes semblent conquises par un petit lecteur pratique, très mobile, pour mettre dans le sac à main, on en revient toujours là. Nul doute que ces premiers succès doivent être regardés de très près chez les fabricants de tablettes. Là encore, ce sont les femmes qui décident! J'ai traduit une grande partie de l'article ci-dessous:

"Le succès n'était pas aussi si facilement prévisible, pour une offre qui n'a été sur le marché que depuis novembre et qui a dû faire face à une vive concurrence d'Apple, Amazon et les autres basés sur Android.
«Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre», a déclaré Liz Schimel, vice-président exécutif pour les médias numériques pour Meredith, éditeur de Family Circle, Better Homes and Gardens et d'autres magazines féminins. "Nous l'avons considéré comme une sorte de test. Souhaité mesurer le rapport au magazine dans une expérience Nook avec les consommateurs. Nous avons été très agréablement surpris. Je pense que Barnes & Noble a été très intelligent sur la création d'une marque à part entière et d'une campagne qui est vraiment ciblé à leur public de masse de base qui se recoupe bien avec notre public. "

Jp-NOOK-articleInline Sur le principe, la raison du succès de publications féminines sur le Nook Color est relativement simple. Les tablettes et autres iPad sont des jouets pour les hommes, tandis que le Nook Color et les autres e-readers sont plus populaires chez les femmes. Selon les données de Forrester Research, 56% des propriétaires de tablettes sont des hommes, tandis que 55% des propriétaires de e-readers sont des femmes. Les femmes achètent plus de livres que les hommes - dans un rapport d'environ 1 à 3, selon un sondage de l'an dernier par Bowker, une firme de recherche pour les éditeurs - et sont donc plus susceptibles d'acheter des appareils qui sont faits principalement pour lire des livres.

Mais les éditeurs croient aussi que la résonance du Nook Color chez les femmes met en évidence la grande différence dans les marchés de consommation. Certaines femmes, au moins, semblent préférer leurs dispositifs de lecture électronique parce qu'il est plus simple, quelque chose qu'elles peuvent lire. Des tablettes avec Rock Band, GT Racing et les caméras haute résolution? Des trucs de mecs!

Et Barnes & Noble a parfaitement marketé son Nook Color à 249$ pour les femmes. Les publicités  s'affichent avec des femmes en train de lire dans divers situations de détente et de repos: à la plage, dans le lit, sur le canapé. Sur le site Web de Barnes & Noble, une femme pétillante nommée Kate guide les utilisateurs à travers une visite guidée sur la façon d'utiliser le lecteur.  La société n'a pas dit combien de Nook Color il a vendu, seulement d'indiquer le chiffre en millions et en disant qu'il est le produit le plus vendu dans l'histoire de Barnes & Noble. Mais depuis novembre, Barnes and Noble a indiqué avoir engrangé plus de 1,5 millions d'abonnements de magazines et d'exemplaires aux numéros sur le Nook Color. Apple et Amazon ne communiquent pas les chiffres de vente, et les données que les éditeurs ont sur les ventes sur l'iPad et le Kindle sont limitées. Mais leurs meilleurs vendeurs incluent des magazines plus fortement ancré avec le public masculin, comme Wired et Rolling Stone.

Meredith publie deux magazines, Family Circle et More, sur le Nook Color et a des plans pour en ajouter d'autres, parce que les ventes sont été fortes. Les abonnements Nook Color sont plus élevés que ceux publiés sur l'iPad, où seule la vente au numéro est disponibles, dans un rapport d'1 à 2. Hearst, qui publie O et Cosmopolitan, vend des dizaines de milliers d'abonnements sur le lecteur chaque mois. Le libraire dispose de 136 magazines dans son kiosque à journaux numérique - une gamme de The Economist à Country Living. Les ventes de la plupart des magazines sont maintenant pour les plus petits autour de plusieurs milliers chacun.

"Il a vraiment décollé tout de suite, ce qui était énorme pour nous», a déclaré Gregg Michaelson, président et directeur du marketing de Rodale, qui publie un certain nombre de magazines sur le Nook Color. "Quand on regarde les chiffres à travers nos publications, nous voyons environ cinq fois le nombre des abonnements payants sur le NookColor que nous voyons dans la vente au numéro sur l'iPad. C'est assez intéressant pour moi." 

"Dès qu'un magazine est prêt à envoyer ses pages à l'imprimeur, ils nous les font parvenir", a déclaré Jonathan Shar, directeur de Barnes & Noble en kiosque numérique. "C'est très efficace, et cela fait partie de notre stratégie. Nous savions que c'était important pour les éditeurs. "

Alors que dire du menu business que les éditeurs font dans le développement d'applications pour les tablettes qui éblouissent les sens avec des animations "sleekly product", vidéo et audio? Ils vont bien pour les hommes, mais beaucoup de femmes pensent qu'il n'y a rien de mieux que de bons vieux mots et de bonnes vieilles images toutes simples!

"Nook Color nous a vraiment enseigné une leçon importante à savoir que les consommateurs ont des intérêts très variés», a déclaré David Carey, président de Hearst Magazines. "Nous avons ceux qui veulent une édition vraiment améliorée avec des versions vidéos que vous trouvez dans iTunes, et ceux qui veulent une version plus simple de leur magazine préféré lorsque la motivation est la simplicité et la portabilité."

(via Teleread, merci).


iPad 2: tablette presque idéale

Mockup-ipad-2-544x3421 Prise en main rapide de l'iPad2 hier midi. C'est vrai que c'est plus fin et plus léger, une tablette assez géniale, la concurrence va avoir un mal de chien. Sur la forme et l'ergonomie, c'est vraiment ce qu'il faut chez soi. Pour la mobilité, cela devient bon aussi, si ce n'est qu'il va pas falloir se la faire voler! Reste le prix, cher, trop cher. Avec le smartphone et l'ordinateur, le budget explose. Reste la dalle de verre, un vrai miroir, ce serait aussi léger qu'une feuille de papier que le problème resterait entier... Lu une dizaine de pages d'un livre ouvert sur iBooks, décidément pas possible pour moi, je sais pas pour vous? Malgré les effets de pages bluffants, les caractères pas lissés, scintillement, gène persistante. Enfin, chacun fera comme il voudra! Bref, un beau joujou pour consommer du web sans modération, en mode fermé Apple bien sûr. Voyons si la presse quotidienne, les magazines, la bande-dessinée marchent déjà. Demain avec un autre type d'affichage type Mirasol ou autre, et un prix accessible, cela changera sans doute tout pour moi et pour vous qui me lisez!

PS: à lire un petit article que je trouve très juste sur TechYou, si vous hésitez entre tablette et netbook.


Presse et magazines: appel à l'union pour un avenir commun

Apple-rotten-142x150 "Si nous sommes tributaires d'un distributeur externe et qu'il ne nous permet pas le contact direct avec nos lecteurs, les nouveaux canaux de distribution ne sont plus une opportunité mais une menace", s'inquiète Kevin Costello, patron du groupe de presse britannique Haymarket, éditeur de magazines spécialisés de jardinage, de santé ou encore d'automobile. Traduit bien le sentiment général des éditeurs et groupes de presse réunis en congrès à Berlin, la défiance vis-à-vis d'une situation monopolistique. La mutualisation des efforts semble bien à l'ordre du jour un peu partout, aussi bien aux Etats-Unis qu'en Europe (via AFP).


La presse et les nouveaux modèles

Presse Intéressante synthèse sur Idaos qui revient sur les trois modèles d'expérimentation sur lesquels travaillent les éditeurs de presse en ce moment:

  • « Le Print Like » qui propose peu de valeur ajoutée et se présente comme un copier-coller du modèle papier. Un choix fait par le Wall Street Journal et le New York Times.

  • Les applications dites « Rich Media Application »  qui présentent une ergonomie adaptée à différents types de contenu : texte, photos et vidéos comme le font Le 20 Minutes ou encore le Parisien.

  • Le modèle « Tablet/iPad only », une tendance très novatrice puisqu’il s’agit de magazines faits exclusivement pour le format tablette. Daily et Project (lancé le 30 Novembre 2010) ont été les deux instigateurs de cette tendance.


Milibris : un leader de la distribution numérique

Milibris Bilan d'étape pour un acteur français jusqu'ici fort discret mais que l'on va voir sur le devant du marché dans quelques semaines au travers de partenariats très importants (preuve de son "gap technologique" évident, Orange et le GIE Epresse annoncé il y a quelques semaines), c'est Milibris avec ce communiqué de presse aujourd'hui:

MILIBRIS LEADER SUR LE MARCHE DES MEDIAS ET DE L’EDITION NUMERIQUE!
Paris, le 9 Mars 2011 – miLibris, société française, créée en 2008 par des ingénieurs passionnés de lecture, conçoit des solutions innovantes pour accompagner l’industrie de la presse et de l’édition dans la transformation et l’adoption du numérique. miLibris s’est imposé en un peu moins d’un an comme le fournisseur technologique de référence sur ce marché. Souvent qualifiée comme étant la plate-forme «iTunes dédiée au monde de l’écrit», ce sont plus de 152 publications médias et plusieurs milliers d’eBooks qui sont créés et distribués grâce à la technologie de premier rang développée par miLibris.
    «Pendant plus de deux ans, nous nous sommes concentrés sur le développement d’une technologie innovante et performante offrant un confort de lecture inégalé pour les utilisateurs, une mise au format numérique simple et une distribution contrôlée pour les groupes de presse et les maisons d’édition», explique Guillaume Monteux, PDG et Fondateur de miLibris. «Notre plate-forme lancée début 2010 rencontre un très grand succès auprès des acteurs majeurs de l’industrie de l’écrit, ce qui démontre la pertinence de notre modèle et des technologies de rupture que nous avons conçues.»
En un peu moins d’un an, l’offre miLibris a su convaincre les plus grands titres de presse tels l’Equipe, le Figaro, le Figaro Magazine, le Figaro Madame, Investir, Challenges, le Nouvel Observateur, Sciences & Avenir, Marianne, Ouest France et des maisons d’édition majeures comme les Editions Actes Sud, Chapitre.com et bien d’autres.
    Depuis novembre 2010, miLibris est le partenaire technologique d’Orange pour son service de kiosque numérique Read and Go. Grâce à miLibris, Orange fournit à ses abonnés un catalogue de lecture Presse, Livres et BD au format numérique, sur l’ensemble des terminaux Android, service qui sera ensuite étendu à d’autres terminaux. Le service Read and Go est préinstallé dans les téléphones et tablettes Orange fonctionnant avec le système d’exploitation mobile Android: Samsung Galaxy Tab, téléphones HTC, Samsung, ZTE et Motorola.
    La plate-forme miLibris est l’outil qui permet d’industrialiser la transformation, la monétisation et la distribution des contenus. Véritable usine numérique, elle transforme les publications originalement destinées aux imprimeurs en une publication numérique au format miLibris. Les documents fournis par les clients de la société sont analysés, convertis, sécurisés, mis au gabarit et distribués dans le format le plus adapté au terminal et dans les conditions de publications souhaitées par l’éditeur et le distributeur. Le contenu est alors acheminé par des technologies cloud au client ou au distributeur partenaires (type kiosques numériques).
    La plate-forme miLibris traite l’ensemble des formats du marché : PDF, ePub, HTML5, XML, images, son et vidéos dans toutes leurs versions…
    Grâce à cette technologie unique, les groupes de presse et les maisons d’édition gardent le contrôle sur la production et la distribution de leurs contenus sécurisés, sans avoir à intervenir dans la chaîne de production qui est totalement industrialisée. Les distributeurs gardent, quant à eux, la maîtrise des clients. Les statistiques de ventes comme d’usage sont partagées.
    La plate-forme permet aussi de générer de nouveaux revenus par l’enrichissement des publications avant la diffusion multi-canal sur tout type de terminal (PC, Mac, iPhone, iPad, Android…). La technologie miLibris facilite l’intégration de vidéos, de musique ou de diaporamas ouvrant ainsi de nouvelles perspectives dans les usages. Il est aussi possible, au sein de la plate-forme, de faire des associations sémantiques permettant ainsi une lecture pertinente de contenus provenant de sources très hétérogènes.
    La révolution de la lecture en numérique est en route et la presse comme l’édition en sont bien conscients. miLibris est un acteur de la chaîne promouvant le contrôle et une offre légale. Une offre légale de qualité permettant une lecture simple, agréable et une tarification appropriée. C’est une alternative à une démarche isolée et les solutions miLibris s’inscrivent dans une dimension comparable aux desseins d’Apple, Google ou Amazon. L’enjeu étant de définir des bases pérennes et solides de l’édition numérique de demain.

Pour plus d’informations : www.miLibris.com
Contacts presse :
Agence Tukilik - Adeline Babel / Anaïs Loyzance / Laëtitia Guittard - Tel.: 01.56.80.11.50
Mail: [email protected]


Orange avec Milibris

Une annonce assez discrète en début de mois, c'est le choix de la plateforme miLibris pour l'offre Read and Go d'Orange. J'en avais parlé en novembre dernier. Communiqué de presse ci-dessous : 

Logo-orange miLibris met son savoir-faire technologique au service d’Orange pour la mise à disposition du catalogue de lecture de sa plate-forme Read and Go.

Paris, le 31 janvier 2011 – miLibris, concepteur de solutions innovantes pour accompagner l’industrie de la presse et de l’édition dans la transformation et l’adoption du numérique, est depuis novembre 2010, le partenaire technologique d’Orange pour son nouveau service Read and Go. Grâce à miLibris, Orange peut aujourd’hui fournir à ses abonnés un catalogue de lecture presse et livres au format numérique sur l’ensemble des terminaux Android puis le service sera ensuite étendu à d’autres terminaux. A peine après quelques semaines de mise en service, les premiers résultats sont très encourageants et annoncent les prémices d’un véritable usage de la lecture en numérique par le grand public. miLibris, composant essentiel de l’écosystème Read and Go. miLibris, opère pour le compte d’Orange en fournissant deux composants essentiels de l’offre de kiosque numérique Read and Go, lancée en novembre 2010 :- la plate-forme de miLibris, qui assure l’agrégation des livres et de la presse, et l’adaptation de chaque contenu aux différents terminaux ;- les liseuses presse et livres de miLibris, qui permettent à Orange d’offrir à ses clients une expérience de lecture simple et de qualité. Le service Read and Go est préinstallé dans les téléphones et tablettes Orange fonctionnant avec le système d’exploitation mobile Android: Samsung Galaxy Tab, téléphones HTC, Samsung, ZTE, et Motorola. Premier service de lecture en commercialisation chez Orange, Read and Go permet la consultation de journaux, de magazines, de livres et de BD sur des terminaux connectés 3G/Wifi. Ce service modernise ainsi l’accès à la lecture numérique en alliant confort de lecture et extrême simplicité grâce à la technologie miLibris.

Milibris «Orange a choisi miLibris pour sa capacité d’innovation, sa compréhension des enjeux du numérique, et parce qu’il est le seul acteur capable de prendre aussi bien en compte la presse que le livre. Après deux ans de collaboration Orange est heureux du résultat et nous continuons à développer une relation constructive avec miLibris!», explique M. Pierre Geslot, Responsable des projets sur l’écrit numérique d’Orange. Véritable usine numérique, miLibris révolutionne la lecture en numérique en offrant aux abonnés Read and Go, à travers une navigation fluide et rapide, la découverte du plaisir de la lecture en numérique. «Nous sommes très fiers de participer à l’aventure Read and Go, qui demain apportera énormément au marché de l’édition, tant au niveau de l’innovation qu’au niveau économique. Proposer aujourd’hui aux abonnés d’Orange la possibilité de lire en version numérique sur leur tablette digitale, l’ensemble de la presse et de la littérature française est une ambition légitime et utile de l’opérateur. Par ailleurs, la création du GIE EPRESSE en décembre dernier, dont nous sommes également le partenaire technologique, conforte notre opinion que le monde des médias est en pleine révolution numérique» déclare Guillaume Monteux, fondateur de miLibris. «Enfin, les premiers retours enregistrés par Orange nous encouragent à poursuivre nos efforts. La lecture en format numérique par les usagers devrait devenir le nouveau mode de consommation de la presse et des livres d’ici la fin de l’année 2011.» (via Android France).

Rappelons que Milibris avait déjà été choisi par plusieurs quotidiens comme l'Equipe ainsi que par les Guides Petits Futés. En étant choisi par un acteur comme Orange, c'est la preuve qu'ils disposent toujours d'une technologie en avance sur le marché!


Ipad 2: le 2 mars

Apple-ipad-2-march-2-250x205 Comment ne pas y échapper! Le 2 mars prochain devrait être dévoilé le nouvel iPad 2 (via Digitalreader) Si vous l'avez acheté à Noël avec un abonnement de deux ans, c'est vrai que la nouvelle un peu rude. Remettre 5/600€ au pot! Est-ce que nous l'aurons en Europe en même temps qu'aux Etats-Unis? En tout cas, ça déstocke dur du côté de l'Angleterre. Alors? Acheter le 1, remplacer par le 2 ou carrément attendre après le 30 juin que la situation soit plus claire du côté des conditions avec les éditeurs, savoir si vous êtes "inApps" ou "outApps"? Lire le papier du Monde aujourd'hui. L'Ipad 2, déjà une formidable machine à exclure? Les enjeux sont immenses et Steve Jobs a bien l'air de vouloir passer en force. Quand je pense qu'il y a un an tout juste, les éditeurs suppliaient Apple de rentrer sur le marché pour concurrencer Amazon. Grosjean comme devant!